Archives de catégorie : DOSSIERS

Diabète : pourquoi il faut muscler ses triceps

Diabète : pourquoi il faut muscler ses triceps

Le 27 août 2018.

Selon une étude publiée dans la revue Nature, il existerait un lien entre la musculature des triceps et l’absence de diabète. On vous dit tout.

Les bienfaits des séances de musculation

On ne dira jamais assez combien une activité physique régulière est importante pour la santé. On apprend aujourd’hui que même les séances de musculation peuvent être bonnes pour la santé. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs du Centre Européen d’Etude du Diabète de Strasbourg, qui ont travaillé en collaboration avec le Centre of Inflammation and Metabolism du Danemark et le Centre Médical Universitaire de Genève.

Selon leurs travaux, les muscles de l’arrière du bras, c’est-à-dire les triceps, pourraient avoir un effet protecteur sur les cellules du pancréas. Cet effet aurait ainsi un impact positif pour les patients atteints de diabète de type 2. Tous les muscles, et pas seulement ceux de l’avant-bras, sécrètent des protéines lorsqu’ils sont sollicités. Les triceps sécrètent des protéines particulières, les myokines, qui agissent positivement sur le pancréas.

Privilégier des sports de résistance

Or, on sait que les personnes diabétiques ont un pancréas défectueux. Les auteurs de ces travaux recommandent donc de pratiquer une activité physique régulière pour prévenir le diabète. Et pas n’importe quelle activité. Il faudrait privilégier les sports de résistance (sports intenses et de courte durée) qui sollicitent les triceps, plutôt que les sports d’endurance comme la course à pieds ou la natation.

N’hésitez donc pas à faire des pompes ou à vous acheter des haltères, cela vous protègera du diabète et, ce qui n’est pas inintéressant, sculptera votre corps. Selon les auteurs de ces travaux, cette découverte offre « de véritables perspectives pour créer des traitements à destination de toutes les personnes à risque diabétique ou déjà malades, et pour lesquelles il n’existe aucun traitement permettant de guérir la maladie », ont-il expliqué au micro de France 3 Grand Est. 

Marine Rondot

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Infertilité : un ovaire artificiel mis au point par des chercheurs

Infertilité : un ovaire artificiel mis au point par des chercheurs

Le 24 août 2018.

Des chercheurs danois du Rigshospitalet à Copenhague sont parvenus à concevoir un ovaire artificiel. Une grande première qui pourrait réconforter de très nombreuses femmes.

Créer des ovaires artificiels

Après avoir pris des traitements agressifs pour soigner un cancer ou des maladies telles la sclérose en plaques, certaines femmes peuvent souffrir d’infertilité. Un handicap que des chercheurs danois veulent contourner en créant des ovaires artificiels. Leurs travaux, présentés à la réunion annuelle de la Société Européenne de Reproduction Humaine et d’Embryologie à Barcelone, ouvrent de nouvelles perspectives très prometteuses.

Selon ces chercheurs, les femmes pourraient, grâce à cet ovaire, concevoir naturellement un enfant. On apprend dans l’étude, publiée dans la revue Frontiers in Endocrinology, que ce n’est pas à proprement parler un ovaire que les chercheurs sont parvenus à concevoir, mais un ensemble de tissus qui pourrait remplir la même fonction que l’ovaire. Les tests ont été réalisés avec succès chez des souris. Reste à savoir s’ils seront concluants chez les femmes.

De nouveaux tests seront nécessaires

« C’est un premier pas, c’est encourageant, mais tout n’est pas résolu, donc il faut garder la tête froide », a commenté Nasrine Callet, gynécologue oncologue à l’institut Curie, au micro de LCI. S’il est encore trop tôt pour affirmer que cette découverte serait une solution pour les patientes qui ont subi des chimiothérapies, elle représente « une alternative très intéressante pour les femmes ayant des dérèglements hormonaux ».

Les médecins attendent en effet parfois des années avant d’autoriser une grossesse à une femme qui a subi des traitements agressifs, afin que ces traitements soient totalement éliminés et ne soient pas nocifs pour l’enfant. Selon les auteurs de ces travaux, cette étape est très importante car elle apporte une solution concrète et efficace. Mais il faudra encore attendre cinq à dix ans de travail avant de pouvoir réaliser des essais sur la femme. 

Marine Rondot

À lire aussi : Infertilité : est-ce que ça peut aussi être dans la tête ?

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Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Cancers : prendre souvent l’avion augmente les risques

Le 23 août 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’école de santé publique américaine Harvard T. H. Chan, les personnels de bord des avions ont plus de risques de développer un cancer que le reste de la population.

Plus de cancers chez les hôtesses de l’air

Les cancers sont déclenchés par de très nombreux facteurs, l’alimentation, le mode de vie, la pollution… On apprend aujourd’hui que prendre régulièrement l’avion pouvait également augmenter les risques. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs américains dans une étude publiée dans la revue Environmental Health. Selon ces travaux, les hôtesses de l’air, les stewards et les pilotes sont plus exposés aux cancers que le reste de la population.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi plus de 5.000 agents de bord. Cette observation leur a permis de constater une fréquence plus élevée chez les membres d’équipage de cancers par rapport au reste de la population : le cancer du sein (3,4% parmi les membres d’équipage contre 2,3% dans la population générale), le cancer de l’utérus (0,15% contre 0,13%), du col (1,0% contre 0,70%) ou encore les cancers gastro-intestinaux (0,47% contre 0,27%) et de la thyroïde (0,67% contre 0,56%).

Les femmes particulièrement touchées

Les auteurs de cette étude ont également établi qu’il existait un lien entre le risque de développer un cancer de la peau (autre que le mélanome) chez les femmes et le temps passé à travailler à bord d’un avion. Par ailleurs, plus une femme travaille dans un avion, plus son risque de développer un cancer du sein augmente, notamment chez les femmes qui n’ont jamais eu d’enfants et celles qui en ont eu trois ou plus.

Mais comment expliquer ces liens entre le temps passé dans un avion et un cancer ? « Cela peut être dû à une combinaison de sources de perturbation du rythme circadien (rythme biologique sur 24h) – comme la privation de sommeil et des horaires irréguliers – à la fois à la maison et au travail », a avancé Irina Mordukhovich qui a participé aux travaux. Mais de nouveaux travaux seront nécessaires pour élucider scientifiquement ce mystère. 

Marine Rondot

À lire aussi : Les 10 plus grandes causes de cancer

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Cancer de l’estomac : une bactérie dans le viseur des chercheurs

Cancer de l’estomac : une bactérie dans le viseur des chercheurs

Le 22 août 2018.

90% des cancers de l’estomac sont provoqués par une bactérie. Reste à savoir qui est infecté. Un enjeu de santé publique très important dans certains pays.

Une bactérie responsable de nombreux cancers

La bactérie Helicobacter pylori serait responsable de près de 90% des cancers de l’estomac. Une bactérie qui se développerait dans notre organisme sans manifester sa présence par un symptôme particulier. « L’association démontrée entre infection par H. pylori et cancer gastrique est aussi forte que celle entre tabac et cancer du poumon », note le Pr Tamara Matysiak-Budnik, gastro-entérologue et cancérologue au CHU Nantes, dans les colonnes du Figaro.

Pour rappel, le cancer de l’estomac est le 4e cancer le plus fréquent. Il représente cependant aujourd’hui seulement 3% des cancers. C’est un cancer très agressif car il est souvent détecté à un stade avancé : l’âge moyen du diagnostic de ce cancer est de 71 ans chez l’homme et de 74 ans chez la femme. Or, plus on le découvre tard, plus il est difficile à traiter. En France, de 6.000 à 7.000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année, et 4.500 patients en meurent.

Certains pays plus touchés que d’autres

Il faut cependant noter qu’en France le nombre de personnes infectées par cette bactérie Helicobacter pylori n’est pas très important. Ce qui n’est pas le cas en Afrique : 20 à 30% des personnes infectées en France, contre 80% en Afrique. Il s’agit donc d’une urgence sanitaire. L’Asie de l’Est, le Japon, la Corée, la Chine mais également l’Amérique du Sud seraient également fortement touchés.

« L’éradication par antibiotiques de l’infection à H. pylori guérit et fait régresser les gastrites superficielles et la plupart des gastrites atrophiques, prévenant ainsi le cancer de l’estomac », ajoute le Pr Tamara Matysiak-Budnik dans le Figaro. Un dépistage des populations les plus touchées par cette bactérie paraît donc urgent car c’est l’unique moyen de stopper sa prolifération. 

Marine Rondot

À lire aussi Tout savoir sur les différents cancers

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Et si l'ablation des amygdales n'était pas une bonne idée ?

Et si l'ablation des amygdales n'était pas une bonne idée ?

Le 21 août 2018.

Une étude récente vient remettre en cause une habitude assez fréquente dans nos hôpitaux : l’ablation des amygdales et des végétations chez l’enfant. Cette opération est-elle vraiment sans risques ? 

Une opération très fréquente chez les enfants

Une étude menée par des chercheurs danois, américains et australiens et publiée début juin dans « Journal of the American Medical Association (JAMA) Otolaryngology–Head & Neck Surgery » pointe du doigt une opération plutôt fréquente chez les enfants mais qui, finalement, ne serait pas sans conséquences sur la santé et particulièrement celle de la sphère ORL : l’ablation des amygdales et des végétations. 

Combien d’enfants passent chaque année sur la table d’opération pour qu’on leur retire les amygdales et/ou les végétations afin de sortir d’un cycle sans fin d’angines, d’otites ou de bronchites ? Les parents sont soulagés, l’enfant va mieux. Oui mais. Selon les chercheurs, cette opération ne doit pas être l’unique solution car elle peut entraîner d’autres maladies sur le long terme.

Des conséquences futures sur la santé des enfants opérés

Pour l’étude, les chercheurs ont suivi 1,2 million d’enfants : 17.460 avaient subi une adénoïdectomie, 11.830 une amygdalectomie et 31.377 avaient subi les deux. Résultats ? Après une amygdalectomie (ablation des amygdales), le risque relatif des maladies des voies respiratoires supérieures a presque triplé par rapport aux enfants non opérés. Parmis ces maladies : l’asthme, la grippe, la pneumonie et la bronchopneumopathie chronique obstructive.

Du côté des végétations, on observe un phénomène assez semblable. Le risque de bronchopneumopathie chronique obstructive et de conjonctivite a plus que doublé après une adénoïdectomie. La solution préconisée par les scientifiques serait donc de laisser le système immunitaire de l’enfant se développer avant de lui ôter les amygdales et/ou les végétations. Cela éviterait les complications sur un horizon plus lointain.

Maylis Choné

À lire aussi : Soigner la douleur aux amygdales

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Rester droit toute la journée favoriserait le mal de dos

Rester droit toute la journée favoriserait le mal de dos

Le 20 août 2018.

On a la fâcheuse habitude de se forcer à garder le dos bien droit toute la journée devant son écran d’ordinateur.  Pourtant, ce ne serait pas le meilleur moyen d’éviter les douleurs dorsales.

Éviter la position assise le dos tout droit

Le but du jeu est tout simplement d’éviter les douleurs au dos. C’est en effet le grand mal de notre époque où, assis une grande partie de la journée sans bouger, nos muscles se crispent et notre dos souffre. Et s’il existait d’autres solutions que de se ruer chez son kiné lorsque la douleur est devenue insupportable ou d’avaler (trop) d’anti-douleurs ? C’est en tout cas l’avis d’un spécialiste en la matière. 

Le docteur Srour, kinésithérapeute et ergonome, est auteur de « Même pas mal ! Le guide des bons gestes et des bonnes postures » aux éditions First. Dans sa réflexion, il indique à tous ceux qui souffrent du dos, de ne pas se cantonner à la simple position assise bien droite, des heures durant, devant son écran. Dans ce cas précis, ce sont toujours les mêmes muscles qui travaillent. Changez de réflexe : bougez !

Changer de position régulièrement

Le mouvement pour éviter les douleurs faisait d’ailleurs également partie de la dernière campagne de publicité de l’Assurance-maladie. Pour éviter les crispations de certains muscles, changez de position, relaxez-vous, soufflez, marchez, levez-vous, faites des pauses régulières, mettez-vous sur les pointes, levez les bras et profitez-en pour vous dégourdir les jambes. Et n’oubliez pas d’adapter votre poste de travail pour être installé au mieux.

« De manière générale, il est d’abord essentiel de rehausser l’écran à la hauteur de vos yeux. Si celui-ci est trop bas, comme c’est souvent le cas avec les ordinateurs portables, vous aurez tendance à vous enrouler sur vous-même et ressentirez des douleurs », prévient Frédéric Srour. Le spécialiste rappelle aussi qu’il est nécessaire de bouger pour solliciter le plus de muscles possible, détendre ceux qui travaillent le plus et favoriser une meilleure circulation du sang dans tout l’organisme. 

Maylis Choné

À lire aussi : Mal de dos, d’où viennent les douleurs ?

 

 

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Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Record : plus de 6.000 greffes ont été réalisées en France en 2017

Le 17 août 2018.

De plus en plus de dons d’organes sont pratiqués en France. Un exploit médical qui permet à de nombreux patients de survivre, notamment grâce aux personnes qui peuvent donner un organe, complet ou partiel, de leur vivant.

6.105 greffes ont été réalisées en 2017

Les greffes d’organes permettent à de plus en plus de personnes de survivre. En 2017, en France, 6.105 greffes ont été réalisées dans les hôpitaux français, soit 3,5% de plus que l’année précédente. Ce chiffre, révélé par l’Agence de biomédecine, marque un nouveau record pour cette année qui est aussi la première du plan greffe 3, dont la fin est prévue en 2021.

Dans le détail, ce sont 467 greffes cardiaques, 6 greffes cardio-pulmonaires, 378 greffes pulmonaires, 1374 greffes de foie (dont 18 à partir d’un donneur vivant), 3.782 greffes de rein (dont 611 à partir d’un donneur vivant), 96 greffes de pancréas et 2 greffes intestinales, qui ont été réalisées au cours de cette année.

Près de 25.000 personnes attendent une greffe d’organe

Dans son communiqué, l’Agence de biomédecine s’est félicité de cette progression, estimant que cette dernière n’a été possible que « grâce à la générosité des donneurs, à la mobilisation quotidienne des professionnels de santé impliqués dans la chaîne du don et au soutien des associations ». Mais l’ambition de toute cette chaîne ne s’arrête pas là, puisque l’objectif fixé au terme des cinq ans du plan greffe 3 est d’atteindre 7.800 greffes d’organes dont 1.000 à partir d’un donneur vivant.

Mais ces chiffres, bien qu’optimistes, ne doivent pas cacher celui des patients en attente d’un don. En 2017, 23.828 personnes ont été déclarées en attente d’un organe.

Gaëlle Latour

À lire aussi La greffe : comment on remplace un organe ?

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Pictogramme et grossesse : certains labos sont-ils trop prudents ?

Pictogramme et grossesse : certains labos sont-ils trop prudents ?

Le 16 août 2018.

Un décret publié fin 2017 oblige les laboratoires pharmaceutiques à apposer un pictogramme sur les boîtes de nombreux traitements anti-asthmatiques. Une mauvaise idée, selon la communauté médicale pneumologique.

Des médicaments dangereux en cas de grossesse ?

8% des femmes enceintes souffrent d’asthme. Jusqu’en 2017, elles pouvaient suivre des traitements anti-asthmatiques (corticoïdes inhalés et bronchodilatateurs)vmais depuis la publication d’un décret, un pictogramme indique que certains de ces médicaments sont identifiés comme « dangereux » pour les femmes enceintes. Certaines ont donc renoncé à se soigner, ce qui peut mettre en danger le bon déroulement de la grossesse ainsi que la santé du fœtus.

La communauté médicale pneumologique a donc tenu à alerter l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), pour que cette dernière corrige le tir et qu’elle retire ce pictogramme qui induit les femmes enceintes en erreur. « L’ensemble de la communauté médicale pneumologique s’inquiète des méfaits induits par l’apposition de ces pictogrammes », a-t-elle fait savoir.

Des pictogrammes qui induisent en erreur ?

« Cette démarche va à l’encontre de la stratégie préconisée dans le traitement de la maladie et semble injustifiée voire dangereuse, compte tenu des données scientifiques disponibles sur le sujet », a-t-elle ajouté. De son côté, la Société de pneumologie de langue française recommande aux patientes de ne pas interrompre leur traitement en cas de grossesse malgré le pictogramme « femmes enceintes = danger », sur la boîte de leurs médicaments.

« Ces pictogrammes génèrent une inquiétude et un alarmisme qui sont contre-productifs pour les patientes », constate également le Dr Elisabeth Elefant, chef du Centre de référence sur les agents tératogènes (CRAT), dans Le Figaro. Sans ces traitements, certaines femmes prennent en effet le risque de souffrir d’une crise sévère pouvant conduire à l’hospitalisation. En règle générale, il est fortement déconseillé d’arrêter un traitement sans l’avis de son médecin

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Les médicaments durant la grossesse

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Torchons de cuisine : attention aux intoxications alimentaires !

Torchons de cuisine : attention aux intoxications alimentaires !

Le 13 juillet 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Maurice, sur l’Île Maurice, il faut impérativement laver les torchons de cuisine qui seraient de véritables nids à bactéries.

Des bactéries responsables d’intoxications alimentaires

L’objet que nous touchons le plus quand nous cuisinons est le torchon. Nous l’utilisons pour essuyer nos mains ou un plat alors même que ce torchon peut être infesté de bactéries. C’est ce que nous révèle une étude dévoilée lors du congrès annuel de l’American Society of Microbiology. Selon ces travaux, les bactéries présentes sur les torchons de cuisine seraient même responsables d’intoxications alimentaires.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 100 torchons. Ils ont ainsi pu observer que le nombre de bactéries présentes sur ces carrés de tissu augmentait en fonction du nombre de membres de la famille et en fonction de la présence d’enfants au sein de la famille. Parmi les bactéries les plus dangereuses pour la santé, les chercheurs ont détecté la présence de coliformes fécaux (comme E.coli) et de staphylocoques dorés.

Comment limiter le risque d’infections

« Les pratiques hygiéniques effectuées dans la cuisine affectent la charge microbienne des torchons de cuisine », a commenté le Dr Biranjia-Hurdoyal qui a dirigé ces travaux. « Nous avons également constaté que le régime alimentaire de la famille, le type d’utilisation du torchon de cuisine et le fait qu’il soit humide pourraient influencer la croissance des agents pathogènes, potentiellement responsables d’intoxications alimentaires. »

Pour réduire au maximum le risque de contamination et d’intoxication, les auteurs de cette étude recommandent de laver ses torchons après chaque usage. Il faudra les laver à 60° pour être certain de supprimer toutes les bactéries. Il faut par ailleurs penser à utiliser des torchons différents pour s’essuyer les mains, ainsi que pour essuyer de la vaisselle. Il faut enfin penser à laver ou changer régulièrement ses éponges. 

Marine Rondot

À lire aussi : 10 nids à microbes que vous côtoyez au quotidien

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La lumière bleue des écrans peut rendre aveugle

Le mardi 14 août 2018.

Des chercheurs américains ont prouvé que la lumière bleue des écrans abîmait les yeux de façon irréversible et pourrait bien, à terme, entraîner une cécité.

La lumière bleue pourrait entraîner une cécité

On le savait déjà, la lumière bleue des divers écrans de téléphone, télévision et autres tablettes, n’est pas la meilleure amie du sommeil. Elle ne fait pas non plus de bien à nos yeux et encore moins à ceux des enfants. Mais une nouvelle étude, réalisée par des chercheurs de l’université de Toledo aux États-Unis, démontre que la lumière bleue pourrait bien également, à terme, provoquer une cécité.

Les scientifiques ont ainsi démontré que cette lumière accélère la dégénérescence du globe oculaire et qu’elle détruit les cellules de façon définitive. Or, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA) est, comme son nom l’indique, plutôt constatée chez les personnes âgées.

Créer un collyre pour éviter des dégâts irréversibles

Ces chercheurs, dont les travaux ont été publiés dans la revue Nature, ont identifié un processus que l’on peut résumer ainsi : nous détectons la lumière grâce à des photorécepteurs situés dans la rétine. Ces derniers fonctionnent grâce à une molécule appelée « rétinal. » Et lorsque cette dernière est exposée à la lumière bleue des écrans, elle devient toxique et détruit les cellules photoréceptrices. Si les dégâts sont irréversibles, c’est parce que les photorécepteurs ne se régénèrent pas. 

Mais ces travaux donnent aussi des raisons d’espérer puisque l’équipe a également identifié une molécule protectrice, l’alpha tocopherol, un antioxydant dérivé de la vitamine E, produit par l’organisme pour éviter la réaction toxique du rétinal. Si le traitement n’est pas encore mis au point, les chercheurs espèrent élaborer un collyre à base de cet antioxydant le plus rapidement possible. Chacun peut à son niveau limiter les risques et les dommages : ne pas regarder un écran dans le noir ou encore porter des lunettes de soleil capables de filtrer à la fois les rayons UV et la lumière bleue.

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