Archives de catégorie : DOSSIERS

Dépression : les bienfaits de 30 minutes dans la nature par semaine

Le 27 juin 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’université du Queensland, en Australie, passer 30 minutes par semaine dans la nature serait efficace pour lutter contre la dépression et l’hypertension artérielle.

La nature réduit le stress et la fatigue

Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), plus de 50 % de la population mondiale vit en zone urbaine. Un taux qui devrait passer à 70 % de la population en 2015. Et cette urbanisation ne serait pas anodine pour la santé. C’est pourquoi de nombreuses études ajoutent même que les personnes habitant à la campagne auraient moins de problèmes d’obésité, de maladies cardiovasculaires, d’allergies ou de troubles mentaux.

Une toute dernière étude, réalisée par chercheurs de l’université du Queensland, révèle notamment qu’il suffirait de 30 minutes par semaine en contact avec la nature, que ce soit dans les espaces verts, les parcs ou à la campagne, pour diminuer les risques de dépression ou d’hypertension artérielle.

Un bien-être physique, psychologique et social

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont étudié les données médicales de plus de 1 500 Australiens âgés de 18 à 70 ans. Ils ont ainsi pu constater que le contact avec la nature offrait un bien-être physique, psychologique et social, car il réduit le stress et la fatigue mentale. Cette étude révèle aussi que passer du temps en contact avec la nature permettait de se sentir mieux en société et encourageait à se mettre au sport.

« Si chacun d’entre nous se rendait dans un parc pendant une demi-heure chaque semaine, il y aurait 7 % de cas de dépression et 9 % de cas de l’hypertension artérielle en moins », explique le Dr Danielle Shanahan, principale auteure de l’étude.

Pour l’ensemble des États de l’Union Européenne, le coût du stress est estimé à environ 20 Milliards d’euros par an. Passer du temps dans les jardins publics serait donc bénéfique pour la santé et permettrait à nos États de faire de belles économies.

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Règles : les douleurs enfin expliquées scientifiquement !

Le 23 juin 2016.

Selon une étude menée par des chercheurs de l’université du Massachussetts, aux États-Unis, les douleurs ressenties par une grande majorité de femmes avant d’avoir leurs règles seraient liées à la présence d’une protéine.

La présence d’une substance appelée protéine C-réactive

Près de 80 % des femmes souffrent de syndrome prémenstruel : maux de tête, douleurs dans le ventre ou dans la poitrine, saute d’humeurs… Des symptômes plus ou moins handicapants et qui seraient liés à la présence d’une substance appelée protéine C-réactive (CRP). Sa présence en trop grande quantité provoquerait une inflammation.

C’est ce que révèle une étude parue dans le Journal of Women’s Health. Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données médicales et le comportement de plus de 3 300 femmes âgées de 42 à 52 ans, entre 1996 et 1997. En mesurant leur taux de CRP, ils ont pu constater que lorsqu’il était supérieur à 3 mg/L de sang, les femmes avaient un risque accru de troubles de l’humeur, d’envies de grignotage, de prise de poids, de ballonnements et de douleurs à la poitrine.

Quand ce taux dépassait les 5 mg/L, le risque d’avoir des crampes abdominales et des douleurs dans le bas du dos augmentait significativement.

Une protéine qui apparaît en cas d’inflammation

Synthétisée par le foie, cette protéine apparaît dans le sang en cas d’inflammation de l’organisme. « Nos résultats suggèrent que l’inflammation joue un rôle mécaniste dans la plupart des cas de syndrome prémenstruel mais ce lien doit encore faire l’objet d’une étude et d’un suivi longitudinaux », ont expliqué les auteurs de l’étude.

Et d’ajouter : « Il pourrait être utile de recommander aux patientes d’éviter les comportements qui favorisent les inflammations comme le tabagisme ». D’ores et déjà, les chercheurs envisagent de recommander aux femmes qui souffrent du syndrome prémenstruel de se tourner vers des médicaments anti-inflammatoires plutôt que vers des antalgiques.

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L’allaitement comme rempart aux troubles du comportement

Le 23 juin 2016.

Selon une étude publiée dans la revue médicale Plos One, les bébés allaités pendant les six premiers mois de leur vie auraient 56 % de risques en moins de présenter des problèmes de comportement entre 7 et 11 ans.

Un nouveau bienfait de l’allaitement

Une nouvelle étude vient démontrer les bénéfices de l’allaitement maternel pour les enfants. Cette étude menée par une équipe de chercheurs du Conseil de recherche sur les sciences humaines à Durban, en Afrique du Sud, révèle en effet que l’allaitement ne protégerait pas uniquement les bébés des maladies infectieuses, il pourrait aussi avoir un impact positif sur le comportement de l’enfant entre 7 et 11 ans.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont étudié le comportement de 1 500 enfants dont 900 avaient été nourris au lait maternel. Résultat : les enfants qui avaient été allaités par leur mère jusqu’à l’âge de six mois avaient 56 % de risques en moins d’avoir des troubles du comportement, par rapport à ceux qui avaient été nourris au lait maternel moins d’un mois.

Allaités pendant 6 mois et placés en crèche

« La durée d’allaitement maternel exclusif d’un nouveau-né a beaucoup plus d’importance qu’on ne le pensait pour plusieurs aspects du développement de l’enfant », a commenté le Dr Tamsen Rochat, principal auteur de l’étude. « Ainsi, des troubles de la conduite dans l’enfance peuvent conduire à des comportements agressifs et anti-sociaux. Ceux-ci affectent l’apprentissage et les relations avec les semblables, et en retour peuvent entraîner des problèmes d’estime de soi et des troubles de santé mentale. Cela peut contribuer à des échecs professionnels plus tard dans la vie », a-t-il ajouté.

Toujours selon cette étude, les enfants qui seraient confiés à une crèche pendant au moins un an auraient 74 % de chances en plus d’être mieux structurés intellectuellement. La crèche leur permet en effet d’apprendre la concentration et la mémorisation, ce qui rend la réalisation des tâches quotidienne plus facile à exécuter.

À lire aussi : Allaiter ou pas ? Comment faire son choix ?

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Insomnies et apnées du sommeil : des troubles fréquents

Le 24 juin 2016.

Les troubles du sommeil, qu’il s’agisse des insomnies ou de l’apnée du sommeil, n’ont pas toujours une cause bien définie. Ils peuvent cependant tous être soignés par une thérapie adaptée.

Une thérapie cognito-comportementale pour soigner les insomnies

Insomnies et apnées du sommeil. Autant de troubles du sommeil qui affectent lourdement le quotidien des personnes qui en souffrent, mais qui peuvent être soignés s’ils sont bien diagnostiqués.

De nombreux Français sont victimes d’insomnies. Selon les chiffres du Centre du sommeil et de la vigilance de l’Hôtel-Dieu, 20 % des adultes en auraient fréquemment. Ce trouble du sommeil se caractérise par une situation dans laquelle une personne a des difficultés à s’endormir ou à maintenir son sommeil. Souvent traitées par la prise de somnifères, les insomnies peuvent également être soignées grâce à la thérapie cognito-comportementale, une méthode mise en avant par le Dr Arnaud Metlaine, spécialiste des pathologies du sommeil et qui consiste à « faire de la restriction du temps de sommeil », explique-t-il dans une interview pour l’émission Des maux et des mots. « On va apprendre au sujet insomniaque à réduire son temps de sommeil pour améliorer l’efficacité de son sommeil », ajoute encore cet expert.

Les apnées du sommeil concernent avant tout les hommes

Contrairement aux insomnies, l’apnée du sommeil n’est associée à aucune cause principale. Ce trouble concernerait entre 5 et 10 % des adultes. « Mais dans certains groupes, notamment les diabétiques, les obèses, les hypertendus, ce sont 30 à 50 % des patients qui sont apnéiques », note toutefois le Centre du sommeil de l’Hôtel-Dieu.

L’apnée du sommeil toucherait par ailleurs davantage les hommes puisque 9 % d’entre eux sont concernés par un syndrôme d’hypo-apnée supérieur à 15 apnées par heure contre seulement 4 % des femmes. Pas de thérapie comportementale pour soigner ce trouble qui implique des pauses respiratoires fréquentes et plus ou moins longues pendant le sommeil et qui se traite aujourd’hui à l’aide d’un système de ventilation nocturne par voie nasale.

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Nutrition : une assiette qui absorbe les calories ?

Le 30 mai 2016.


La cuisine thaï est l’une des plus savoureuses au monde, mais elle n’est pas spécialement réputée pour être légère et diététique. Le gouvernement thaïlandais a donc pensé à une solution pour lutter contre l’obésité d’une manière assez originale… 

Une assiette qui capture les graisses

La solution, c’est une assiette qui capture l’huile et les matières grasses ! L’assiette en question, dotée de plus de 500 petits trous, piège les matières grasses qui s’écoulent des aliments placés à sa surface. Tous les aliments frits, les beignets, les sauces grasses, sont comme « épongés » par l’assiette. Plusieurs centaines de ces assiettes ont été distribuées dans des restaurants de Bangkok, pour tester la réaction des clients. 

Un thaïlandais sur trois concerné par l’obésité

L’obésité est un vrai problème de santé publique en Thaïlande. Avec 32,2 % de la population obèse ou pré-obèse, le pays est en deuxième position, en Asie, derrière la Malaisie, à 44,2 %, et devant Singapour à 30,2 %, et les Philippines, à 26,5 %. À titre de comparaison, seuls 12 % des Cambodgiens sont concernés par l’obésité.  

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

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Faut-il retirer le gluten et les produits laitiers de notre alimentation ?

Le 26 mai 2016.

Retirer le gluten et les produits laitiers de vache définitivement de son alimentation est à la mode, mais selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela vaut le coup, puisque ce régime permet à la flore intestinale de se régénérer et assure une meilleure santé.

Le gluten responsable de maladies auto-immunes ?

Pour notre bien-être et notre santé, faut-il changer radicalement notre façon de manger ? Selon la bio-nutritionniste Marion Kaplan, cela ne fait aucun doute. Retirer le gluten et les produits laitiers de vache de notre alimentation est la première étape pour se sentir mieux. Le gluten est partout, présent dans le pain, la brioche, les pâtes, les biscuits, les pizzas et pourtant, il peut être nocif.

Auteure avec Audrey Etner du livre Je mange sans gluten (Eyrolles – 2015), Marion Kaplan en est certaine, le gluten est responsable d’un grand nombre de maladies de notre temps. Des chercheurs américains et néo-zélandais ont prouvé, selon elle, que cette protéine présente dans le blé, l’orge ou encore le seigle, était responsable d’un grand nombre de maladies auto-immunes. « Le pain fait des dégâts sur la planète », assure-t-elle.

Éviter les produits laitiers de vache et le sucre

Les Français sont pourtant très attachés à leur baguette de pain, leur fromage et leur vin rouge. Faut-il qu’ils y renoncent pour éviter de tomber malades ? Très certainement, selon la bio-nutritionniste, qui explique que les produits laitiers de vache sont aussi à prohiber, car ils ne se digèrent pas à l’âge adulte. Mais Marion Kaplan ne s’arrête pas là. Le sucre aussi pourrait être évité si on souhaite aller mieux, notamment en cas de troubles digestifs ou de troubles du sommeil.

Cette intolérance au gluten, par exemple, ne se sait pas forcément. « Ce n’est pas parce qu’on le digère qu’on le tolère », martèle Marion Kaplan, qui laisse à chacun le libre choix de son alimentation, mais qui recommande à tous ceux qui le souhaitent de tester pendant quelques mois un tel régime, pour voir les résultats sur leur état de santé.

À lire aussi : Le « sans gluten », cette nouvelle tendance santé

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Pourquoi avons nous la chair de poule lorsque nous écoutons de la musique ?

Le 27 mai 2016.

Comment expliquer que certaines musiques nous déclenchent des frissons ? C’est ce qu’a tenté de comprendre une équipe de chercheurs de l’Eastern Washington University.

À quel moment la chair de poule est-elle déclenchée ?

Si les scientifiques ne savent pas encore pourquoi nous avons la chair de poule en écoutant de la musique, ils ont cherché à comprendre ce qui déclenchait ce phénomène, en étudiant la manière dont nous réagissons émotionnellement à des stimuli extérieurs auxquels nous ne nous attendons pas.

Pour cela, ils ont observé le comportement d’individus dans différentes situations : quand ils écoutent des musiques harmonieuses, quand le volume change soudainement, quand la musique s’arrête pour laisser place à un soliste… Ils ont ainsi constaté que le frisson pouvait apparaître quand les auditeurs étaient surpris de manière positive.

On se souvient de l’effet incroyable qu’avait déclenché la voix de Susan Boyle, lors de l’émission Britain’s Got Talent. C’est parce que le jury ne s’attendait pas à être sous le charme que l’émotion a été au rendez-vous.

Les hypothèses de certains scientifiques ?

L’explication d’un tel phénomène n’est pas encore aboutie. Certains scientifiques avancent que le phénomène de la chair de poule nous vient de nos ancêtres, qui étaient bien plus poilus que nous et qui se tenaient chaud grâce à cette pilosité. Exposer la peau à un changement de température provoquerait la chair de poule, comme un réflexe de nos poils pour nous protéger du froid.

Une hypothèse qui pourrait expliquer l’apparition de la chair de poule en cas de changement de température, mais qui n’apporte aucune explication en matière de surprise émotionnelle. Ce qui est certain, selon les chercheurs, c’est que les personnes qui ont la chair de poule en écoutant de la musique sont des personnes qui sont « ouvertes », c’est-à-dire prêtes à accueillir des expériences émotionnelles et à se laisser porter par elles. En bref, si on se laisse emporter par la musique, on a plus de chance d’avoir des frissons que si on l’écoute juste en fond sonore.

À lire aussi : Que se passe-t-il dans notre corps lorsque l’on écoute de la musique ?

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Depuis 2008, la crise économique aurait provoqué 500 000 morts par cancer

Le 27 mai 2008.

On ne saura jamais combien cette crise économique, dans laquelle nous pataugeons depuis 2008, aura fait de dégâts. En matière de santé, les maux sont innombrables à travers le monde. Selon une étude parue dans la revue britannique The Lancet, un demi-million de personnes seraient décédées d’un cancer à cause de cette crise.

La hausse du chômage entraîne une hausse des décès par cancer

La crise économique aurait provoqué le cancer et la mort de 500 000 personnes à travers le monde depuis 2008. C’est ce que révèle une étude menée par des chercheurs de l’Imperial College à Londres. « Nous avons découvert que la hausse du chômage était associée à une augmentation de la mortalité par cancer mais que la couverture de santé générale protégeait la population contre ces effets », a expliqué le docteur Mahiben Maruthappu qui a dirigé l’étude.

260 000 morts par cancer ont été recensés dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE) entre 2008 et 2010, dont 160 000 au sein de l’Union européenne. Et le chômage est directement associé à ces décès puisque, selon les chiffres publiés dans cette étude, une hausse de 1 % du chômage entraîne 0,37 mort supplémentaire par cancer pour 100 000 habitants.

Comment la crise peut-elle provoquer des décès par cancer ?

Les personnes au chômage se sont retrouvées sans ressources suffisantes pour se soigner, en particulier dans les pays du monde qui n’offrent pas de généreuses couvertures maladie comme en France. « Dans les pays où il n’existe pas de couverture sociale générale, l’accès aux soins dépend souvent du contrat de travail », expliquent les auteurs de l’étude. « Sans emploi, les patients sont probablement diagnostiqués tardivement et bénéficient d’un mauvais traitement ou avec retard ».

En France, le nombre de décès par cancer, à cause de la crise économique, a été deux fois moins important qu’aux États-Unis, à population égale. 1 500 décès par cancer ont malgré tout été à déplorer depuis 2008. Mais le cancer n’est pas la seule cause de mort en période de crise économique. Une étude de l’Inserm parue en 2015 avait révélé que la crise avait entraîné une augmentation des suicides (+ 600 suicides) en France.

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Hépatite C : tous les patients ont désormais accès au traitement miracle

Le 26 mai 2016.

Tous les patients atteints d’une hépatite C auront désormais accès au traitement miracle, mais très cher, qui était jusqu’ici réservé à certains cas avancés. La ministre de la Santé répond ainsi à une vive exigence des personnels soignants et des associations.

 

L’accès aux traitements contre l’hépatite C devient universel

 

Les traitements pour l’hépatite C seront désormais accessibles à tous. La ministre de la Santé, Marisol Touraine, a annoncé lors d’un colloque consacré à la lutte contre les hépatites virales, à Paris, que tous les malades, même les cas les moins graves, pourront bénéficier de l’accès à ces nouveaux soins, jusqu’ici réservés à certains patients. Elle revient ainsi sur une décision prise il y a plus d’un an et qui, pour des questions budgétaires, réservait ces nouveaux traitements modernes mais très chers, aux malades les plus atteints.

 

« Aujourd’hui, je décide l’accès universel aux traitements de l’hépatite C », a ainsi annoncé Marisol Touraine. « Le progrès thérapeutique permet aujourd’hui de guérir l’hépatite C. Les nouveaux traitements disponibles sur le marché sont, à ce titre, porteurs d’espoir pour les 500 000 personnes atteintes de cette maladie en France », a encore détaillé la ministre. « Nous devons aujourd’hui aller plus loin et garantir l’accès de tous les malades à ces traitements ».

Près de 60% des malades ignorent qu’ils le sont

 

Le traitement en question, baptisé Harvoni, a été lancé par le laboratoire américain Gilead. Il coûte 46 000 € et permet une guérison complète du patient en 12 semaines. « Plus de 30 000 malades » très atteints ont été soignés, selon les chiffres annoncés par la ministre. 

 

En France, on estime à environ 4 000 le nombre de nouveaux cas d’infection par an, selon les données de l’Institut Pasteur. Ce n’est cependant pas ce chiffre qui inquiète le plus les autorités. En effet, près de 60 % de ces personnes ignoreraient qu’elles sont porteuses de cette maladie du foie, qui trouve son origine dans un virus et qui peut se transformer en cirrhose ou en cancer du foie si elle n’est pas diagnostiquée.

 

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L’espérance de vie augmente, selon l’OMS

Le 25 mai 2016.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), l’espérance de vie augmente de façon significative depuis une quinzaine d’année : depuis l’an 2000, l’espérance de vie a en effet augmenté de 5 ans dans le monde.

Le Japon est le pays où on vit le plus longtemps

En moyenne, une petite fille née en 2015 peut espérer vivre 73,8 ans et un petit garçon 69,1 ans. C’est ce que révèle l’OMS, dans un rapport présenté jeudi 19 mai. Une espérance de vie qui a gagné 5 ans en 15 ans. Une telle hausse n’avait jamais été observée de façon si significative depuis les années 60. Dans les années 90, l’épidémie du sida ainsi que la chute de l’URSS, avait porté un coup à l’espérance de vie des Européens notamment.

Le pays où on vit le plus longtemps est le Japon, avec une durée de vie moyenne de 84 ans, hommes et femmes confondus. « Le monde a progressé à grands pas pour réduire les souffrances inutiles et le nombre des décès prématurés dus aux maladies que l’on peut éviter et traiter », a expliqué le Dr Margaret Chan, directrice générale de l’OMS, qui regrette que ces progrès soient encore beaucoup trop inégaux.

En Sierra Leone, on meurt jeune

Selon le rapport de l’OMS, dans les 29 pays les plus développés et à hauts revenus, les nouveau-nés ont une espérance de vie de 80 ans minimum, alors que dans 22 pays d’Afrique subsaharienne, elle n’atteint pas 60 ans. En Sierra Leone, cette espérance de vie est de 50,8 ans en moyenne pour les filles et de 49,3 ans pour les garçons. Soit un écart de plus de 30 ans avec le Japon.

Autre information réjouissante : pour la première fois, la mortalité infantile est passée sous la barre des 6 millions de décès annuels d’enfants de moins de 5 ans, c’est deux fois moins qu’en 1990. Mais là encore, les inégalités demeurent : la mortalité infantile se situe autour de 4 pour 1 000 enfants en France, contre 156 pour 1 000, dans certains pays d’Afrique.

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