Archives de catégorie : DOSSIERS

Cancer : il peut être combattu avec les cellules d’une autre personne

Le 24 mai 2016.

C’est une étude, publiée dans la revue de référence Science, qui devrait faire du bruit. Des chercheurs néerlandais ont démontré que des cellules immunitaires de donneurs sains pouvaient être utilisées pour lutter contre le cancer de certains malades.

Cancer : renforcer le système immunitaire du malade

Oui, il est possible de donner à un patient atteint d’un cancer les moyens de lutter contre la maladie, sans passer forcément par la chimiothérapie et l’exposition aux rayons. Des chercheurs de l’Institut national du Cancer néerlandais ont démontré, dans une étude, que le système immunitaire d’une personne atteinte d’un cancer pouvait être stimulé par l’injection de l’ADN provenant de cellules immunitaires d’un donneur sain. 

Bien entendu, il ne s’agit pas de n’importe quel donneur, mais des donneurs dont les lymphocytes T sont porteurs d’anticorps spécifiques, capables de lutter contre les cellules cancéreuses du malade. 

Les lymphocites T apprennent aux autres à lutter contre le cancer

Que se passe-t-il avec cet ADN, une fois introduit dans les cellules immunitaires du malade ? Il leur permet tout simplement de détecter, et de détruire, les cellules cancéreuses ! En effet, le système immunitaire d’une personne atteinte d’un cancer souffre de deux carences. Soit il ne détecte pas les cellules malignes, soit il ne parvient pas à les combattre. Avec cette manipulation génétique, qui reprogramme les lymphocites du malade, les cellules cancéreuses sont détectées, et détruites. 

L’étude en question ne porte que sur trois malades, mais suscite beaucoup d’espoirs. La technique devrait être expérimentée prochainement lors d’une étude clinique de plus large ampleur. Il faudra notamment identifier quels sont les anticorps qui permettent aux cellules du malade de « sentir » les cellules cancéreuses, pour pouvoir ensuite les détruire.

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Cancer de la peau : journée dépistage le 26 mai

Le 23 mai 2016.

Les dermatologues-vénérologues organisent jeudi 26 mai une journée gratuite de dépistage du cancer de la peau, un peu partout en France, à quelques semaines des départs en vacances d’été.

Cancer : le soleil, cet ennemi invisible

Cette journée de dépistage, la 18e du genre, est destinée à faire prendre conscience des risques de cancer de la peau, qui peuvent être provoqués notamment par une exposition incontrôlée au soleil. D’autres facteurs de risque peuvent déclencher un cancer de la peau, le contact régulier avec des produits chimiques en faisant partie.

Lors de cette journée de dépistage, les dermatologues chercheront, sur les personnes qui se présenteront, les zones à risques de leur corps à surveiller. Par exemple, des grains de beauté en nombre, ou à l’aspect anormal, ou encore, des peaux très claires, régulièrement sujettes à des coups de soleil.

SoleilRisk, une application pour localiser un centre de dépistage

Pour trouver un centre de dépistage gratuit, une application, SoleilRisk, disponible sur iPhone et Android, permet de localiser le plus proche. Un numéro vert, 0806 80 2016, ainsi qu’un site Internet, permettent également de trouver les dermatologues participant à l’opération dans sa ville. 

En 2015, les cancers de la peau, provoqués par des mélanomes ou des carnomes, ont fait près de 1 800 victimes, et 14 000 nouveaux cas de cancers de la peau ont été détectés. Parfois, un peu trop tard, ou plutôt, jamais assez tôt.

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Un site Internet pour dépister les cancers au bon moment

Le 20 mai 2016.

Beaucoup de cancers pourraient être guéris s’ils étaient dépistés à temps. C’est pour cette raison que l’Inca vient de créer un site Internet permettant de savoir quels sont les cancers à dépister, selon son âge.

De plus en plus de nouveaux cas

385 000. C’est le nombre de nouveaux cas de cancers qui ont été détectés en 2015. Un chiffre toutefois à la baisse, grâce aux avancées de la recherche médicale. Pour lutter contre ce fléau, l’Institut National du Cancer a eu l’idée simple de répertorier sur un site Internet créé à cet effet les différentes catégories de cancer, ainsi que l’âge auquel il faut penser à les dépister.

Car il faut savoir que plus un cancer est dépisté tôt, plus on a de chance de guérir. Il peut même arriver dans certains cas que les cancers soient évités, en repérant et en traitant leur apparition. C’est par exemple le cas pour les mélanomes, qui peuvent être prévenus avec une surveillance régulière, surtout chez les personnes à risque.

Des tests personnalisés

Ainsi, le site Internet de l’Inca présente les différentes catégories de cancers, avec les symptômes qui y sont associés, à surveiller. Attention toutefois, car ce site ne doit pas être considéré comme une solution pour tous : il ne conviendra pas aux personnes ayant eu des antécédents familiaux ou qui peuvent présenter d’autres problèmes de santé. Ceux-là devront être surveillés et suivis par un spécialiste.

Il ne faut toutefois pas dramatiser la situation, si l’on doit s’en référer aux chiffres du cancer. Ceux-là sont en baisse en réalité en France, grâce essentiellement à des campagnes de prévention et à des dépistages précoces efficaces, associées à des traitements plus aboutis. En 2015, le nombre de décès en France par cancer s’élevait à 149 456.

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Les Français aiment de plus en plus se lever tôt !

Le 20 mai 2016.

D’après une récente étude menée par l’Inserm, les Français seraient de plus en plus nombreux à aimer se lever tôt, voire très tôt ! Certains n’hésitent pas à avancer leur réveil le matin d’une heure ou deux, pour s’adonner à leurs activités préférées.

Les Français manquent-ils de temps ?

Si vous n’avez pas le temps de faire ce que vous voulez le soir, peut-être devriez-vous essayer de vous réveiller plus tôt le matin pour vous adonner à vos activités préférées ! Aux États-Unis, les lèves-tôt sont de plus en plus nombreux : il semblerait même que cela devienne une tendance à la mode, parmi les personnes souhaitant réussir leur journée.

Ces lève-tôt, on les appelle des « morningophiles » de l’autre côté de l’Atlantique. Ils prônent les vertus d’un réveil très matinal, pour réaliser ce qu’ils n’ont pas le temps de faire, le reste de la journée. Certains profiteront de ce moment calme par exemple pour cuisiner. Tandis que d’autres préféreront méditer, courir ou encore lire.

Quels effets sur l’organisme ?

À l’Inserm, des chercheurs se sont penchés sur la question du sommeil, et particulièrement sur le fait de s’obliger à se lever très tôt, au risque de modifier son rythme naturel. On peut en effet se demander si cette méthode est efficace pour tous, sachant que nous ne sommes pas égaux face au sommeil. Alors que certains auront besoin de leurs huit heures de sommeil pour se sentir bien, d’autres n’auront en effet aucun mal à se limiter à cinq ou six heures par nuit et malgré cela, continuer à être efficace.

Mais alors, en quoi cette méthode peut-elle être véritablement bénéfique ? À écouter certains adeptes, se lever très tôt permet essentiellement de se ressourcer, au calme, avant de se plonger dans le tumulte de la journée. Reste à savoir si au final, ces mêmes personnes ne repoussent pas toujours plus loin leurs limites, au risque de dérégler totalement leur horloge interne et de souffrir, à la longue de troubles du sommeil.

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Les probiotiques ont-ils un effet positif sur la santé ?

Le 20 mai 2016.

Les probiotiques sont de plus en plus utilisés pour améliorer la digestion, lutter contre des allergies ou de l’aérophagie. Mais sont-ils réellement efficaces ? Une équipe de chercheurs danois vient semer le trouble.

Les probiotiques peuvent-ils rétablir la flore intestinale ?

Les probiotiques sont des bactéries utilisées pour retrouver l’équilibre naturel des bactéries dans les intestins et l’estomac. Très rependus ces dernières années, ils représentent un marché de près de 30 milliards de dollars. Or, selon une étude menée par des chercheurs danois et publiée dans le journal Genome Medicine, ces probiotiques ne seraient pas si efficaces qu’on le dit pour rétablir la flore intestinale.

Pour parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les résultats de 7 études, menées auprès de personnes qui n’avaient pas de soucis de santé. 4 de ces études ont montré que les probiotiques ne faisaient pas plus d’effets dans les intestins qu’un simple placébo. Quant aux 3 autres, elles ont révélé que les bactéries avaient un effet « certain », mais qu’il était difficile de définir clairement le rôle qu’elles jouaient.

Pas d’effet sur les personnes en bonne santé

« Dans l’ensemble, cet examen systématique démontre qu’il n’y a pas de preuve convaincante d’effets consistants des probiotiques sur le microbiote (ensemble des bactéries, levures, champignons ou virus vivant dans un environnement spécifique, ndlr) chez les adultes en bonne santé », ont expliqué les chercheurs de l’université de Copenhague.

« S’il y a certaines preuves dans d’anciennes études que l’intervention des probiotiques peuvent bénéficier aux personnes ayant des déséquilibres du microbiote intestinal, il y a peu de preuves d’un effet chez les individus en bonne santé », a tenu a préciser le professeur Oluf Pedersen, l’un des auteurs de l’étude.

Les résultats de cette étude ne sont cependant pas suffisamment précis pour tirer un trait définitif sur l’efficacité des probiotiques pour les personnes en bonne santé. De nouvelles recherches seront nécessaires pour identifier le véritable rôle de ces bactéries et levures vivantes dans les intestins.

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4 crèmes solaires sur 10 inefficaces ?

Le 19 mai 2016.

 

A l’approche de l’été, une étude américaine souligne l’importance du choix d’une bonne crème solaire. En effet, 40% d’entre elles ne seraient pas aussi efficaces que ne le promet leur packaging.

 

28 crèmes solaires sur 60 ne tiennent pas leur promesse

 

Plus de 40% des crèmes solaires ne sont pas aussi efficaces que ne l’indique leur indice de protection, révèle une étude menée par l’institut d’étude américain Consumer Report. Pour parvenir à ce constat, des bénévoles se sont portés volontaires afin de tester 60 différentes lotions solaires, indiquant un indice minimal de 30, en vente aux Etats-Unis. Après avoir appliqué la crème, et s’être baignés, les testeurs se sont exposés au soleil. 

 

Résultat après bain de soleil et test : 28 d’entre elles ne tiennent pas leur promesse, qu’il s’agisse des crèmes minérales ou chimiques. Selon cette étude, les crèmes minérales composées de dioxyde de titane et de zinc sont d’ailleurs les moins susceptibles de répondre aux exigences de leur indice de protection. Les crèmes solaires chimiques, fabriquées à partir de produits tels que l’avobenzone seraient en revanche plus efficaces.

 

Une étude qui souligne l’importance de l’indice de protection

 

La différence flagrante entre l’indice de protection annoncé et l’indice réel est « une réelle source de préoccupation », a déclaré Tim Turnham, directeur exécutif de la Fondation pour la recherche sur le mélanome, après la publication de ces résultats. Le rapport « souligne l’importance de l’indice de protection à large spectre contre les UVA afin de réduire le risque de cancer de la peau et de minimiser le vieillissement prématuré de la peau », a estimé pour sa part Elizabeth Hale, vice-présidente de la Skin Cancer Foundation.

 

Comment être sûr de la qualité de la crème solaire que nous utilisons ? L’indice reste un facteur de choix, juge toutefois Elizabeth Hale qui conseille d’acheter une lotion dont l’indice de protection est supérieur à 30, de manière à compenser l’éventuelle différence entre l’indice annoncé et l’indice réel mais également pour pallier à cette mauvaise habitude qu’ont les utilisateurs de ne pas appliquer assez régulièrement de crème sur leur peau.

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Le rôle important de la voix de la mère pour un bébé

Le 18 mai 2016.

Selon une étude menée par une équipe chercheurs de la Stanford University School of Medicine, les cerveaux des bébés sont bien plus réactifs lorsqu’ils entendent la voix de leur mère plutôt que celle d’une étrangère.

La voix de la mère stimule plusieurs régions du cerveau de l’enfant

On découvre chaque jour un peu plus les liens qui unissent un enfant à sa mère et les instincts que ce dernier acquiert pendant la grossesse. Aujourd’hui, une nouvelle étude met en lumière cette relation particulière, en révélant que lorsqu’il entend la voix de sa mère, plusieurs régions du cerveau du bébé réagissent de manière significative : celle qui est responsable de l’audition, bien sûr, mais aussi celle qui dirige les émotions, celle qui reconnaît les visages, ou encore celle qui gère les fonctions sociales.

Une telle activité cérébrale ne sera pas aussi stimulée si la voix que le bébé entend n’est pas celle de sa mère. « Beaucoup de nos processus sociaux, linguistiques et émotionnels sont appris en écoutant la voix de notre mère », a expliqué le principal auteur de l’étude Daniel Abrams, professeur en psychiatrie et en sciences du comportement.

La voix de la mère permet une meilleure sociabilité de l’enfant

Jusqu’alors, de nombreux travaux avaient montré que les enfants préféraient toujours la voix de leur mère à celle d’une étrangère. Cependant, aucune étude n’avait mis en lumière les effets concrets de la voix de la mère dans le cerveau du bébé. Ainsi, les chercheurs ont pu constater que la voix de la maman apportait un réel confort émotionnel à l’enfant.

Par ailleurs, les chercheurs ont découvert que plus ces régions du cerveau étaient stimulées, plus les enfants avaient une meilleure capacité à communiquer avec leur entourage. Comme si la présence de la mère avait une incidence directe sur le bien-être social de l’enfant. Une découverte qui ouvre de nouvelles perspectives, en particulier pour accompagner les enfants qui souffrent d’autisme.

À lire aussi : La voix maternelle est-elle sédative ?

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Courir pieds nus stimulerait la mémoire

Le 17 mai 2016.

Si vous aimez courir pieds nus, ne vous privez pas ! Des chercheurs de l’Université de Floride du Nord ont découvert des vertus insoupçonnées à la marche et à la course sans chaussures.

Courir pieds nus stimule les capteurs situés sous nos pieds

Remémorez vous l’expérience : pieds nus, vous sentez l’herbe sous vos pieds. Vous sentez le sable. Vous sentez la piste, ou la route. Mieux : vous sentez chaque détail de la pelouse, la terre molle qui s’enfonce, l’herbe fraîche. Vous sentez le sable glisser entre vos doigts de pied, les petits morceaux de coquillages plus durs que les autres, l’eau froide. Sur la piste ou la route, chaque détail du revêtement stimule la plante de vos pieds, vos orteils, votre talon.

C’est pour cette raison là que des chercheurs de l’Université de Floride du Nord sont arrivés à la conclusion que marcher, ou courir pieds nus, stimule l’activité neuronale. En effet, inconsciemment, notre cerveau est connecté à nos pieds, pour les guider précisément, afin de leur éviter d’être blessés. En sens inverse, le cerveau analyse en temps réel et à toute vitesse les stimuli qui proviennent des pieds, afin de prendre les bonnes décisions pour le pas suivant ! 

Stimuler l’activité neuronale « sans faire d’efforts »

Résultat, en courant ou marchant pieds nus, on stimule l’activité neuronale, sans faire d’effort particulier, en dehors de l’effort physique. À l’inverse, en courant ou en marchant avec des chaussures, nos pieds sont comme « anesthésiés » par le confort de celles-ci. Ils ne renvoient plus d’informations au cerveau et l’on perd les bénéfices de ces stimuli pour l’activité neuronale.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs américains ont fait courir 70 cobayes avec et sans chaussures, pendant un quart d’heure à chaque fois. Puis ils les ont soumis à des tests d’évaluation de leur mémoire de travail. Surprise ! Les résultats du groupe qui avait couru sans chaussures étaient améliorés d’1/7e en moyenne, par rapport au groupe témoin qui avait couru avec des chaussures. Cette étude a été publiée dans la revue scientifique en ligne Perceptual and Motor Skills

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Femmes enceintes, méfiez-vous des perturbateurs endocriniens !

Le 13 mai 2016.

L’association « Alerte des médecins sur les pesticides » a lancé, jeudi 12 mai, une campagne de prévention contre les perturbateurs endocriniens (PE). Objectif : sensibiliser les consommateurs et en particulier les femmes enceintes, sur les dangers de ces substances naturelles ou chimiques qui peuvent provoquer des dérèglements hormonaux.

Attention aux fœtus, aux jeunes enfants et aux adolescents

Les perturbateurs endocriniens sont partout : dans les récipients en plastique, dans les boîtes de conserve, dans les cosmétiques, le mobilier, les produits d’entretien ou encore les insecticides. « Nous devons mener d’urgence davantage de recherches afin de mieux connaître les conséquences sanitaires et environnementales des perturbateurs endocriniens », lançait en 2013, le Dr María Neira, Directeur du Département Santé publique et environnement de l’OMS.

Aujourd’hui, ce sont les membres de l’association « Alerte des médecins sur les pesticides » qui lancent une campagne, pour alerter notamment les couples qui attendent un enfant. Selon le collectif, le danger de l’exposition à ces PE varie selon la période de la vie : les fœtus, les jeunes enfants et les adolescents sont particulièrement à risque. Le principal danger étant le dérèglement hormonal, qui peut entraîner des troubles de la fertilité ou du métabolisme, mais aussi des anomalies congénitales chez les garçons.

Comment éviter les perturbateurs endocriniens ?

Selon les membres de l’association, les femmes enceintes doivent donc éviter de consommer des aliments en conserve. Mais ce n’est pas tout : faire réchauffer un plat en plastique au four micro-ondes peut s’avérer dangereux. Les scientifiques recommandent aussi de privilégier le bio, pour éviter toute trace de pesticide sur les fruits et légumes. Le maquillage est aussi proscrit pendant la grossesse.

Par ailleurs, l’hygiène du bébé, une fois né, devra se faire sans lingette et avec un minimum de produits. Préférez le sérum physiologique aux eaux de toilettes pour nettoyer le visage, par exemple. Enfin, il est indispensable de passer à la machine à laver tout vêtement ou jouet en tissu que l’on vient d’acheter, pour faire disparaître toute trace de produit chimique.

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L’aspirine, meilleure alliée contre le cancer ?

Le 13 mai 2016.

Selon un groupe d’experts américains, le US Preventive Services Task Force (USPSTF), de faibles doses d’aspirine (75 à 160 milligrammes par jour) diminuent de façon significative le risque de cancer colorectal. Mais, attention, cela ne fonctionne que dans un cadre bien précis.

L’aspirine utilisée dans un cadre bien précis

Une étude, publiée dans la revue Annals of Internal Medicine, vient confirmer l’idée selon laquelle l’aspirine pouvait diminuer le risque de développer un jour un cancer colorectal. Mais il ne faut pas abuser des anticoagulants. C’est pourquoi les auteurs de l’étude ont tenu à préciser les contours de leur analyse.

Selon eux, l’aspirine limite le risque de cancer colorectal, dans le cadre d’un traitement d’aspirine (5 à 160 milligrammes par jour) pour des personnes ayant un risque important de faire un accident cardio-vasculaire et n’étant pas sujettes à des saignements. Dans ce cas précis, et uniquement dans ce cas-là, l’aspirine limite le risque d’infarctus, d’AVC et de cancer colorectal.

«  Pour la première fois, la prévention du risque de cancer colorectal est reconnue comme un bénéfice secondaire, quoique modeste, d’un traitement par l’aspirine qui vise d’abord à prévenir le risque cardiovasculaire  », résume Gabriel Steg, cardiologue à l’hôpital Bichat (Paris), dans les colonnes du Monde.

Des résultats significatifs

Autre point important : les résultats de leur étude sont significatifs que chez les personnes âgées de 50 à 59 ans. Aucun effet bénéfique de l’aspirine n’a été constaté chez les patients de moins de 50 ans.

Cependant, pour les 10 000 personnes qui correspondaient aux critères exposés ci-dessus et dont les données médicales ont été analysées par le groupe d’experts américains, l’aspirine a évité 225 infarctus, 84 accidents vasculaires cérébraux ischémiques et 139 cancers colorectaux. 588 années de «  vie de qualité  » et 333 années de vie sont ainsi gagnées grâce à l’aspirine.

Au final, la prise de 75 mg et plus d’aspirine pendant dix à vingt ans peut diminuer jusqu’à 40 % le risque de cancer colorectal.

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