Archives de catégorie : DOSSIERS

Médecin généraliste : faut-il prévoir une augmentation des tarifs ?

Le 7 juillet 2016.

Jeudi 7 juillet, l’Assurance-maladie a transmis un projet de convention aux syndicats représentatifs des médecins. Parmi les propositions, on trouve notamment une augmentation à 25 € de la consultation pour les généralistes en 2018.

2 € de plus d’ici 2018

Depuis le mois de février, les cinq syndicats représentatifs de la profession (CSMF, FMF et SML pour les spécialistes et généralistes, MG France pour les généralistes et le Bloc pour les chirurgiens) négocient une nouvelle convention avec l’Assurance maladie pour les cinq prochaines années. C’est lors de ces négociations que sont notamment fixés les tarifs de consultations.

Cela fait des années que les médecins généralistes réclament une augmentation des tarifs. Cette fois-ci, ils semblent avoir été entendus, puisque l’Assurance maladie leur a proposé une revalorisation significative : 30 € pour les jeunes enfants, 46 € pour les « consultations complexes » et 60 € pour une consultation « très complexe ». Quant à la consultation classique, elle passera à 25 €, contre 23 € actuellement. L’augmentation se fera progressivement : 1 € en plus en 2017 et encore 1 € en 2018.

Les syndicats en veulent plus

Les propositions soumises par l’Assurance maladie aux syndicats de médecins libéraux sont évaluées à 750 millions d’euros. On aurait pu croire que cette revalorisation satisfasse les syndicats, mais cela n’a pas été vraiment le cas. « Mettre un euro sur la consultation maintenant et le 2ème en avril 2018, il fallait oser », a lancé Jean-Paul Hamon, le président de la FMF. « Nous proposer cela après quinze semaines de négos, on est loin du compte », a ajouté le président du SML, Eric Henry.

L’Assurance maladie a fait savoir par ailleurs qu’elle allait investir 10 millions d’euros dans la lutte contre les déserts médicaux, soit une aide de 50 000 € pour les médecins qui décideraient de s’installer dans ces zones en manque cruel de personnel médical. La fin des négociations est prévue pour le 26 août. De nouveaux changements sont donc encore envisageables.

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Que penser d’ Hospitalidee.fr, le « tripadvisor de la santé » ?

Le 6 juillet 2016.

Hospitalidee.fr est un site qui propose aux internautes de noter les hôpitaux et cliniques françaises dans lesquels ils ont séjourné, eux ou leurs proches. Un site qui inquiète certains médecins.

Noter les hôpitaux et cliniques selon plusieurs critères

Peut-on noter une opération chirurgicale comme on noterait un plat dans un restaurant ou un séjour dans un hôtel ? C’est toute la question que pose le site Hospitalidee.fr. Selon son fondateur, Loïc Raynal, un ancien agent EDF toulousain, ce site a pour vocation d’être un « outil de démocratie sanitaire ». Lancé en 2015, il permet aux internautes d’échanger leurs expériences et de noter les hôpitaux et cliniques sur la qualité de l’accueil, le temps d’attente, la qualité de prise en charge, ou encore le sentiment de sécurité à la sortie de l’établissement.

« En quelques mois, Hospitalidée s’est imposé comme le premier site d’avis santé en France » avec « près de 50 000 avis », se félicite Loic Raynal, sur France 3. « Nous devrions atteindre les 100 000 avis enregistrés avant la fin de l’année 2016 ».

Inquiétude des médecins

Sur Hospitalidee.fr, les internautes peuvent aussi donner des notes aux médecins. Et ce système pose problème à un certain nombre de praticiens qui estiment qu’on ne peut pas noter une prestation médicale comme une prestation commerciale. La médecine n’est pas une science exacte, les erreurs médicales peuvent arriver à tout moment, est-ce pour autant qu’un médecin doit être mis au pilori sur Internet s’il en commet une ?

Et comment prouver que ces critiques sont fondées ? Loïc Raynal a fait savoir qu’il avait mis en place une procédure pour effacer les attaques nominatives à l’égard du personnel médical et que désormais les internautes devront justifier qu’ils ont bien séjourné dans un hôpital avant de le noter. Éviter la diffamation et la censure des patients sera malgré tout difficile. Comment retenir sa colère quand on vient de perdre un être cher ?

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Il est possible de perdre du poids en mangeant des pâtes !

Le 5 juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institute Neuromed pour la recherche, l’hospitalisation et la santé à Pozzilli en Italie, les pâtes ne feraient pas forcément grossir. Elles pourraient même aider à perdre du poids. Explications.

Les pâtes sont des aliments sains

Il fallait qu’une telle étude soit réalisée par des Italiens pour que nous la prenions vraiment au sérieux. Il semblerait en effet, selon cette étude parue dans la revue Nutrition and Diabetes, que les pâtes ne fassent pas obligatoirement grossir, notamment lorsqu’elles sont consommées dans le cadre d’un régime méditerranéen sain.

« La consommation de pâtes, contrairement à ce que beaucoup pensent, n’est pas associée à une augmentation du poids corporel mais plutôt le contraire », a expliqué le chercheur George Pounis. « Nos données montrent que les pâtes, selon les besoins des individus, contribuent à un indice de masse corporelle sain. »

Selon les chercheurs de l’Institute Neuromed qui ont réalisé ces travaux, il n’y aurait pas de corrélation entre l’obésité et la consommation de pâtes.

Tout dépend de l’accompagnement

Retirer les pâtes de son alimentation pour tenter de perdre du poids serait donc totalement injustifié. « Certaines personnes se les interdisent complètement lors des repas. Avec cette étude nous pouvons voir que ce n’est pas une bonne solution », explique Licia Iacoviello, chef du laboratoire moléculaire et épidémiologie nutritionnelle à l’Institut Neuromed. « C’est une composante fondamentale de notre alimentation et il ne faut pas la supprimer. »

Selon lui, si les pâtes sont consommées avec modération et si elles sont accompagnées d’aliments variés et équilibrés, elles sont bonnes pour la santé. Il est en effet nécessaire de préciser que les chercheurs qui ont réalisé cette étude avaient soumis les participants à un régime sain. Manger des pâtes avec des montagnes de fromage et beaucoup de crème fraîche ne vous fera pas maigrir. Tout est une question d’accompagnement.

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Les innombrables bienfaits de la cannelle

La cannelle apporte du goût, notamment aux gâteaux ou aux sauces, mais elle est aussi très bonne pour la santé. Voici, en quelques lignes, ses principaux bienfaits.

La cannelle contre la maladie d’Alzheimer

Cela fait plus de 2000 ans que la médecine utilise la cannelle pour ses vertus antibactériennes, anti-inflammatoires et antioxydantes. Importée d’Indonésie, de Chine, du Vietnam et du Sri Lanka, cette épice peut en effet être d’un grand secours. Selon une étude, parue dans le Journal of Alzheimer’s Disease en 2015, la cannelle contient de l’aldéhyde cinnamique et de l’épicatéchine, deux substances qui empêchent les protéines Tau de s’agréger entre elles et de former des boules dans le cerveau. Ce qui pourrait ralentir l’apparition de la maladie d’Alzheimer.

La cannelle serait aussi efficace dans la lutte contre le diabète de type 2. Des chercheurs de l’Université de Pomona en Californie ont montré, en 2012, que les patients atteints de diabète de type 2 qui consommaient régulièrement de la cannelle, avaient un niveau plus bas de sucre dans le sang.

Combat l’hypertension artérielle et les infections bactériennes

Mais ce n’est pas tout ; la cannelle serait aussi capable de provoquer une réduction de l’hypertension artérielle, notamment chez les personnes atteintes de diabète et, à l’état d’huile essentielle, elle combattrait efficacement certaines infections bactériennes, en particulier les infections uro-génitales.

Pour finir, la cannelle est très riche en antioxydants. L’épice se classe même au quatrième rang des aliments contenant le plus d’antioxydants. Consommer de la cannelle dans votre café, dans votre thé ou dans vos pâtisseries, vous permettra de lutter efficacement contre les maladies liées au vieillissement et contre certains cancers.

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Le beurre, c’est bon pour le cœur !

Le 1er juillet 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université Tufts de Boston, aux États-Unis, le beurre n’augmenterait pas le risque de maladies cardiovasculaires.

Le beurre n’augmente pas le risque de maladies cardiovasculaires

On reprochait au beurre de provoquer, à l’instar de l’huile de palme, des maladies cardiovasculaires. Mais rien n’est moins vrai, selon des chercheurs américains, qui ont mené une étude très vaste dans 15 pays auprès de 6,5 millions de personnes. Résultat : la consommation de 14 grammes de beurre chaque jour est, selon ces travaux, associée à un risque de décès plus élevé d’1 %, sans aucune corrélation avec une maladie cardiovasculaire, coronarienne ou avec un AVC.

« Les gens qui mangent plus de beurre ont généralement un régime alimentaire et un style de vie plus malsain, mais le lien entre le beurre et les maladies cardiaques est assez neutre en général », a expliqué le docteur Pimpin de la Tufts University de Boston.

Ne pas diaboliser le beurre

« Nos résultats ne soutiennent pas la consommation de beurre comme directive diététique par rapport à d’autres priorités alimentaires mieux établies, mais ils invitent à ne pas diaboliser ni considérer le beurre comme contraire à la bonne santé », a ajouté l’auteur principal de l’étude, le Dr Dariush Mozaffarian, dans les colonnes du DailyMail.

Ce qui est certain, selon les chercheurs, c’est que le sucre et l’amidon, présents dans le pain ou les pommes de terre, seraient bien plus dangereux pour la santé que le beurre. Ces ingrédients ont été associés à un risque plus élevé de diabète et de maladies cardiovasculaires et seraient même moins sains que certaines margarines et huiles riches en gras sains, notamment l’huile d’olive.

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Une nouvelle découverte pourrait expliquer la fatigue chronique

Le 1er juillet 2016.

Le syndrome de fatigue chronique demeure aujourd’hui un grand mystère pour les scientifiques, qui l’associent souvent à des causes psychosomatiques. Une étude menée par des chercheurs américains pourrait apporter un éclairage nouveau sur le sujet.

Fatigue persistante, douleurs articulaires, troubles de la mémoire

Le syndrome de fatigue chronique, qui se traduit chez ceux qui en souffrent par une fatigue persistante, des douleurs articulaires, des troubles de la vision et de la mémoire, mais aussi des maux de tête et une faiblesse musculaire, pourrait être liée à un dysfonctionnement du microbiote, terme qui désigne l’ensemble des bactéries qui vivent dans nos intestins.

Des chercheurs de l’université Cornell, aux États-Unis, se sont penchés sur le sujet et ont publié leurs conclusions dans la revue Microbiome. Pour parvenir à ces résultats, ils ont mené une étude sur 48 patients souffrant de fatigue chronique.

Des probiotiques pour soigner la fatigue chronique

Les scientifiques ont analysé l’ADN des bactéries du microbiote de ces personnes, afin de les comparer à celles de 39 personnes en bonne santé. Ils ont alors observé que chez les sujets malades, les bactéries sont beaucoup moins diversifiées que chez les sujets sains. Ils ont également noté que les bactéries qui vivent dans les intestins des personnes souffrant de fatigue chronique sont davantage pro-inflammatoires qu’anti-inflammatoires.

« Nos travaux montrent que le microbiote intestinal des patients atteints de fatigue chronique n’est pas normalement équilibré, et peut conduire à des symptômes gastro-intestinaux et inflammatoires chez les victimes de cette maladie », note ainsi le professeur Maureen Hanson, co-auteure de l’étude, dans un communiqué. Reste désormais à savoir si ce déséquilibre intestinal est une cause ou un symptôme de la fatigue chronique. Des recherches plus approfondies doivent désormais être menées, mais cette première découverte permettra déjà aux médecins traitants de s’aider de prébiotiques ou de probiotiques pour soigner leurs patients.

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Cigarette : savez-vous vraiment ce que vous fumez ?

Le 1er juillet 2016.

16 millions de Français fument, soit un tiers de la population âgée de 15 à 85 ans. Parmi ces fumeurs, on compte 36 % d’hommes et 28 % de femmes. Mais sur la totalité de ces fumeurs, combien savent vraiment ce qui compose leurs cigarettes ? Une étude américaine nous éclaire sur ce que connaissent les fumeurs de l’objet de leur addiction.

La cigarette est responsable de plus de 73 000 décès en France

La Food And Drug Administration (FDA) ou Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a mené une enquête téléphonique entre 2014 et 2015 auprès de fumeurs américains afin de mieux comprendre leur perception du tabac et les comportements qui en découlent. Et force est de constater que si les comportements changent et que les fumeurs semblent de plus en plus préoccupés par ce qu’ils consomment, ils sont encore nombreux à ignorer le réel danger du tabagisme.

Pour mener son étude, la FDA a recoupé plusieurs données concernant la consommation de tabac des personnes interrogées et leurs perceptions en matière de composants. Les zones à faibles revenus et où le taux de fumeurs est élevé ont été particulièrement ciblées.

La fumée de cigarette contient plus de 4 000 substances chimiques

Les résultats ont montré que plus d’un quart des adultes américains, et plus d’un tiers des fumeurs se sont déjà informés sur la composition de la fumée de cigarette. En revanche, une grande majorité ignorent totalement ce que les fabricants mettent dans leurs cigarette. À noter que le tabac est la principale cause de décès et de maladies aux États-Unis avec 480 000 décès par an (en France, 90% des cancers du poumon sont causés par le tabagisme).

En 2009, la Food and Drug Administration a pris en charge la réglementation des produits liés au tabac. Elle a donc mis en place plusieurs règles concernant la fabrication, la commercialisation et la distribution de cigarettes et de certains produits liés au tabac. Afin de poursuivre ses efforts, la FDA compte désormais développer l’accès à l’information en ciblant différents segments de la population américaine et particulièrement les personnes les plus vulnérables.

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L’aloe vera pour prévenir le diabète de type 2 ?

Le 30 juin 2016.

Selon une étude publiée dans le Journal of Alternative and Complementary Medicine, l’aloe vera permettrait de diminuer les taux de sucre dans le sang. Un moyen pour les diabétiques d’améliorer leur tolérance au glucose ?

Stimuler la sécrétion d’insuline

De nombreuses études ont déjà été faites sur le sujet, mais cette dernière vient confirmer le résultat des précédentes. L’aloe vera, cette plante grasse venue d’Afrique, aurait de nombreuses vertus, dont celle de contribuer à l’abaissement des pics glycémiques. Selon cette étude américaine, la consommation d’aloe vera sous forme orale ferait baisser significativement le taux de glucose dans le sang (46,6 mg/dl).

Sa consommation permettrait en effet de stimuler la sécrétion d’insuline. Chez une personne non diabétique, l’insuline est sécrétée en petite quantité en continu. Les diabétiques, en revanche, ont besoin de s’injecter cette insuline pour réguler leur taux de glucose dans le sang. Consommer de l’aloe vera leur éviterait donc une piqûre.

Comment consommer de l’aloe vera ?

L’aloe vera peut se consommer de différentes manières. Le mieux est de consommer du jus frais de cette plante. Pour cela, il vous suffit d’extraire la pulpe de l’aloe vera et d’en consommer une cuillère à café par jour. Pour améliorer les effets, vous pourrez aller jusqu’à 3 cuillères quotidiennes, tout en sachant qu’on ne doit pas dépasser les 50 ml par jour. Pour conserver la plante, gardez-la au frigo, afin qu’elle reste bien fraîche.

On peut aussi en consommer sous forme de gélules. Dans ce cas-là, on recommande de ne pas dépasser les 200 à 300 mg par jour. Mais attention, l’automédication est un risque pour les personnes diabétiques. Avant tout changement alimentaire, prenez conseil avec votre médecin, car un suivi médical sera obligatoire.

Par voie orale, la plante est par ailleurs déconseillée chez l’enfant de moins de 6 ans et pour la femme enceinte.

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Endométriose : infirmières scolaires et professeurs bientôt formés

Le 29 juin 3016.

Lundi 27 juin, la ministre de l’Éducation nationale, Najat Vallaud-Belkacem, a annoncé que les infirmières scolaires et les professeurs, mais aussi les collégiennes et les lycéennes, bénéficieront d’une sensibilisation à l’endométriose.

Première cause d’infertilité chez les femmes

L’endométriose touche une à deux femmes sur dix, soit plus de 2 millions de femmes en France. Cette maladie, qui se caractérise par de violentes douleurs pendant les règles, peut avoir des conséquences dramatiques, notamment en matière de fertilité. Afin de sensibiliser les jeunes filles dès leur plus jeune âge, le ministère de l’Éducation nationale a signé une convention avec l’association Info Endométriose, afin de lancer une grande campagne d’information et de formation sur le sujet.

Cette connaissance de la maladie est d’autant plus importante, que plus le diagnostic se fait tôt, moins les conséquences seront graves. Actuellement, en moyenne, les femmes attendent 7 ans avant de se faire diagnostiquer. « Nous sommes en 2016, et cependant les maladies féminines restent encore taboues, indicibles, et leurs répercussions sur la vie des femmes bien souvent sous-estimées », a déploré Najat Vallaud-Belkacem, avant de rappeler que l’endométriose était « la première cause d’infertilité chez les femmes ».

L’école a un rôle important à jouer pour sensibiliser les jeunes

Grâce à cette grande campagne d’affichage et de formation, le ministère de l’Éducation nationale espère que les jeunes filles qui souffrent de règles douloureuses seront incitées à consulter le plus tôt possible. « L’école a un rôle important à jouer pour sensibiliser les jeunes à cette maladie dont on parle peu car elle touche à l’intime », a souligné le docteur Chrysoula Zacharopoulou, chirurgienne-gynécologue à l’hôpital Trousseau (Paris XIIe) et présidente de l’association Info Endométriose.

Et d’ajouter : « De l’information sera donnée aux enseignants et au personnel éducatif dans son ensemble. Ils auront à disposition des outils pédagogiques. Nous insisterons particulièrement avec certains enseignants, comme ceux de sport qui ne comprennent pas toujours pourquoi des jeunes filles sont absentes ou se tordent de douleur ».

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Bientôt un test pour dépister le cancer colorectal chez soi ?

Le 28 juin 2016.

La ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, a annoncé qu’il serait désormais possible de détecter un éventuel cancer colorectal grâce à un nouveau test, qui permet un diagnostic à domicile.

Un seul prélèvement de selles suffit

Le cancer colorectal touche environ 42 000 nouvelles personnes chaque année en France et est responsable de plus de 17 500 décès. C’est le 3ème cancer le plus fréquent et la 2ème cause de décès par cancer en France. Pourtant, s’il est détecté tôt, il se guérit dans 9 cas sur 10. Grâce à un nouveau test de dépistage à réaliser chez soi, il sera bientôt possible de savoir si on a développé ce cancer ou pas.

Ce « nouveau test ressemble à un bâton de mascara », explique le docteur Ghislain Houbiers, oncologue digestif en Belgique. « Il est beaucoup plus efficace et plus facile que l’ancien : la tige sert à prélever un peu de selles. Une opération que vous faites à domicile. Un seul prélèvement suffit alors que l’ancien test en demandait trois ».

Ce nouveau test devrait arriver en Grande-Bretagne, mais aussi en Belgique. Quant à la France, nous n’avons pas encore d’information sur le sujet.

10 % de personnes en plus dépistées chaque année

Selon la ministre britannique de la Santé publique, Jane Ellison, ce nouveau test devrait permettre de dépister 10 % de personnes en plus chaque année, soit 200 000 personnes au total. Ce nouveau dépistage permettrait ainsi de sauver des milliers de vies. « Ce nouveau test sera très efficace pour nous aider à vaincre le cancer colorectal. Il est très facile à utiliser et permet de détecter plus tôt des éventuels cancers », s’est réjouit la ministre britannique.

En Belgique, les autorités ont prévenu que le test sera gratuit. Les Belges n’auront qu’à renvoyer gratuitement le test dans un centre d’analyse et les résultats seront communiqués à leur médecin traitant. Ce dépistage à domicile risque de réduire de manière significative le nombre de décès liés au cancer colorectal, puisqu’il réduit d’un tiers le risque de mortalité.

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