Archives de catégorie : DOSSIERS

La mortalité liée aux maladies transmissibles a fortement diminué

Le 14 octobre 2016.

Les maladies transmissibles font de moins en moins de morts dans le monde. Une étude américaine note cependant que ce sont les mauvaises habitudes de vie qui, aujourd’hui, sont mortelles pour les pays riches.

Le sida fait 33 % de morts en moins qu’en 2005

L’espérance de vie mondiale augmente chaque année. En France, elle est aujourd’hui de 69 ans chez les hommes, contre 78,4 ans pour les femmes. Partout dans le monde, les hommes vivent dix ans de plus qu’en 1980. Un bénéfice de vie à mettre sur la nette réduction du nombre de décès lié à des maladies transmissibles. C’est ce qu’indique une récente étude publiée dans la revue The Lancet.

Des maladies comme le paludisme, le sida ou la diarrhée font aujourd’hui moins de morts qu’il y a quelques années. Les chiffres sont même très encourageants, puisque si le sida a fait 1,2 million de morts en 2015, c’est 33 % de moins que 10 ans auparavant. Même constat pour le paludisme, qui a tué 730 000 personnes l’année dernière, soit 33 % de moins qu’en 2005.

Les maladies coronariennes sont le plus grand danger des pays développés

Cette étude, financée par la Bill & Melinda Gates Foundation, note qu’aujourd’hui, 70 % des décès sont liés à des maladies non-transmissibles telles qu’Alzheimer ou des troubles cardiovasculaires. Les pays développés sont particulièrement concernés par ce constat, qui met en cause le mode de vie des Occidentaux. Mauvaise alimentation, tabac et alcool sont aujourd’hui les principales causes de décès des pays au développement économique important.

Les États-Unis sont, dans ce domaine, de très mauvais élèves. Les Américains sont « en bien moins bonne santé qu’ils ne le devraient au vu de leurs ressources », explique ainsi le Dr Christopher Murray, directeur d’un institut de recherche de l’université de Washington, et qui a commenté cette étude. Dans l’analyse du rapport entre richesse et taux de mortalité lié aux modes de vies, la France est en revanche bien placée, puisque les performances françaises sont, selon l’étude, deux fois supérieures à ce que la richesse du pays l’exigerait.

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L’arthrose est-elle une fatalité, passé un certain âge ?

Le 14 octobre 2016.

L’arthrose n’est pas une fatalité, c’est une maladie articulaire qui peut être évitée. On vous dit comment.

L’arthrose peut être combattue dès le plus jeune âge

Comme toute les maladies, l’arthrose est provoquée par plusieurs facteurs de risques bien identifiés, qui conduisent à la destruction du cartilage. Parmi ces facteurs, on trouve la surcharge pondérale, le port fréquent de charges lourdes ou encore une activité physique trop intense au court de sa vie. L’arthrose n’est pas une fatalité. Elle peut être combattue. Mais pour cela, il faut prendre soin de ses articulations le plus tôt possible.

Selon une enquête publiée par l’Inserm et l’initiative Ensemble contre les rhumatismes (ECR) et réalisée par l’Ifop, 93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulaires dont 56 % en ont souffert pendant plus d’un mois. Les jeunes aussi sont touchés par les rhumatismes : un tiers des 18-24 ans ont en effet confié souffrir de douleurs articulaires au moment de l’enquête.

Préserver son capital ostéoarticulaire

Si dès le plus jeune âge, nous prenions conscience de l’importance de préserver notre « capital ostéoarticulaire », nous éviterions bien des surprises plus tard. « Alors que le jeune public admire et voudrait imiter les performances sportives des footballeurs et athlètes de haut niveau, il est bon de rappeler que ceux-ci sont entraînés, musclés, et que leurs mouvements pourraient entraîner de sévères traumatismes chez des personnes non préparées », explique le Pr Françis Berenbaum, chef du service de rhumatologie à l’hôpital Saint-Antoine, dans les colonnes du Figaro.

Il est recommandé de pratiquer une activité physique régulière, mais de ne pas le faire n’importe comment. Courir sans s’étirer avant et après et avec de mauvaises chaussures, n’est pas une bonne idée par exemple. « Contre l’arthrose du genou, les études ont prouvé que la marche était bénéfique », précise le Pr Françis Berenbaum. Une alimentation saine sera aussi nécessaire pour éviter un risque d’obésité.

Pour en savoir plus : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

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Des cellules souches pour soigner le cœur

Le 13 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université Shinshu de Matsumoto au Japon est parvenue à greffer à des singes des cellules souches de cœur issues d’autres primates. Une première.

Pas de rejet par le système immunitaire

Régénérer des cœurs endommagés de singes en leur greffant des cellules cardiaques dérivées de cellules souches d’un autre primate. Telle est la prouesse scientifique que viennent d’accomplir des chercheurs japonais. Selon leurs travaux, parus dans la revue Nature, cette greffe n’entraînerait pas de rejet par le système immunitaire des singes.

Cette expérience ouvre de belles perspectives pour les scientifiques. Certains envisagent en effet déjà le développement de banques de cellules souches humaines, compatibles avec la majorité de la population pour réparer un cœur après un infarctus, par exemple. Cette découverte permettrait, par ailleurs, d’éviter « le long processus qui consiste à reprogrammer les cellules du patient », selon le Pr Sian Harding, un spécialiste de la médecine régénératrice de l’Imperial College de Londres.

Le cœur pompait en moyenne 8 % de sang en plus

Dans le détail, les chercheurs ont prélevé des cellules de peau chez un singe, qu’ils ont reprogrammées pour obtenir des cellules de muscle cardiaque. Ces cellules ont été ensuite « implantées dans le cœur de cinq macaques souffrant d’un infarctus artificiellement provoqué ». 12 jours après la greffe, le cœur des singes était en meilleure santé et pompait en moyenne 8 % de sang en plus. Petite ombre au tableau : des tachycardies ont été observées chez les animaux greffés.

Il est encore trop tôt pour espérer voir se développer ces banques de cellules souches humaines, cependant les chercheurs japonais espèrent pouvoir tester leur découverte chez l’homme d’ici quelques années. « Nous avons encore quelques obstacles, comme le risque de formation d’une tumeur ou encore d’arythmie (rythme cardiaque irrégulier) », a fait savoir le Pr Yuji Shiba, l’un des co-auteurs de l’étude.

À lire aussi : AVC : des cellules souches pour retrouver ses fonctions motrices

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Pesticides : attention à bien choisir son muesli pour le petit-déjeuner !

Le 12 octobre 2016.

Selon une enquête menée par l’association Générations Futures, la plupart des paquets de muesli contiennent des résidus de pesticides.

141 résidus de pesticides ont été retrouvés dans 15 paquets

Passer à une alimentation plus saine fait partie des bonnes résolutions que de nombreux Français ont pris à l’occasion de cette rentrée. Certains ont remplacé les tartines de beurre par du muesli. Mais ce choix n’est pas forcément judicieux, selon l’association Générations Futures qui révèle que la plupart des paquets de muesli contiennent des pesticides.

Chaque paquet de muesli non bio analysé contient en effet en moyenne 9,4 résidus de pesticides, dont 5,4 suspectés d’être des perturbateurs endocriniens. La concentration moyenne semble minime (0,177 mg/kg de résidus de produits chimiques quantifiés par échantillon), mais elle est 354 fois supérieure à la « concentration maximale admissible tolérée dans l’eau de boisson pour l’ensemble des pesticides », selon l’association.

Danger pour les enfants et les femmes enceintes

Cette information est à prendre au sérieux notamment par les femmes enceintes et les parents de jeunes enfants. « Nous ne disons pas que les gens vont être malades en consommant du muesli, mais qu’il est anormal de commencer sa journée par un cocktail de perturbateurs endocriniens qui peuvent notamment avoir des effets sur le fœtus pour les femmes enceintes », a fait savoir le porte-parole de l’association, François Veillerette.

Selon lui, c’est pour protéger les graines entreposées dans les silos que les céréaliers les saupoudrent d’insecticides. En revanche, il est important de souligner que les chercheurs qui ont analysé les échantillons de muesli n’ont trouvé aucun résidu de pesticides dans les paquets bio (Bjorg, Terre et céréale bio, Auchan müesli bio 7 fruits, Jordans et Bio village).

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Cancer : les seins ont leur propre microbiome

Le 11 octobre 2016.

On sait depuis des décennies que les grossesses, ainsi que l’allaitement, réduisent les risques de développer un cancer du sein, en particulier les grossesses avant l’âge de trente ans. Mais jusqu’ici, on ne savait pas pourquoi.

Des bactéries favoriseraient certains cancers du sein

Des chercheurs canadiens viennent de comprendre ce qui prédispose certaines femmes à développer un cancer, ou au contraire, les protège. En analysant des prélèvements tissulaires réalisés sur des femmes suivies pour des tumeurs soit bénignes, soit cancéreuses, et en les comparant à des prélèvements réalisés sur des femmes sans tumeur, ils ont découvert que les prélèvements contenaient tous plusieurs variétés de bactéries en quantité variable, comme dans la flore intestinale. 

Et évidemment, en creusant un peu, ils se sont rendu compte que les prélèvements des femmes atteintes d’une tumeur  contenaient significativement plus de staphylocoques et de bactéries enterobacter ou bacillus. Autant de bactéries connues pour leur capacité à endommager l’ADN humain, et donc, risquer de provoquer des cancers. 

À l’inverse, dans les prélèvements réalisés sur les femmes saines, le nombre de lactocoques et de streptocoques était significativement plus élevé. 

Cancer du sein : il serait possible de stimuler les bactéries protectrices

Leur conclusion est simple : non seulement des bactéries sont présentes naturellement dans les seins, chez toutes les femmes, mais la présence et le nombre de certaines protège, ou au contraire, favorise le développement de tumeurs. Et selon eux, il est possible de modifier cette répartition, en stimulant la présence de bactéries protectrices, notamment par la prise de probiotiques favorisant les lactobacilles notamment.  

Pour l’instant, il ne s’agit encore que d’hypothèses, mais il y a fort à parier que de nouvelles études viendront confirmer, ou infirmer, cette voie prometteuse, qui permettrait de prévenir les cancers du sein et de favoriser les bactéries pouvant en réduire le risque…

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Tout ce qu’il faut savoir sur les maladies articulaires

Le 10 octobre 2016.

À l’occasion de la journée mondiale contre les rhumatismes et de l’initiative française « Ensemble contre les rhumatismes » (ECR) qui se dérouleront le 12 octobre prochain, il est temps de faire le point sur les rhumatismes et chasser les idées reçues les concernant.

Les rhumatismes ne touchent pas uniquement les personnes âgées

L’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) a réalisé une enquête sur « Les Français et les rhumatismes », qui permet de chasser des idées reçues sur des douleurs que nous sommes trop nombreux à négliger. Premièrement, les rhumatismes ne concernent pas uniquement les personnes âgées. Selon les travaux de l’Inserm, 93 % des Français ont déjà souffert de douleurs articulaires.

« En France, près de 600 000 adultes souffrent de rhumatisme inflammatoire et près de 10 millions de Français souffrent d’arthrose », précise l’Inserm dans un communiqué. Mais ce n’est pas tout, les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires. Selon cette enquête, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24 ans ainsi que près de 4 000 enfants souffrent de rhumatisme inflammatoire.

Une douleur articulaire ne doit pas être prise à la légère

Autre idée reçue : les douleurs articulaires ne sont pas graves. « Quand on souffre d’arthrose du genou, le risque de mortalité cardiovasculaire est augmenté de 50 % », explique le Pr Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins. Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ».

Par ailleurs, les douleurs articulaires peuvent nuire gravement au quotidien. 65 % des des personnes interrogées déclarent en effet que leurs rhumatismes ont eu un impact sur leur sommeil, 30 % ont dû limiter, voire arrêter temporairement leur activité professionnelle et plus de la moitié (56 %) ont dû mettre un terme à leurs loisirs.

Vous pensez que l’on ne peut pas soigner les rhumatismes ? Il existe pourtant des traitements. « Il s’agit des biothérapies telles que les anti-TNF, qui ciblent spécifiquement des molécules de l’inflammation », précise l’Inserm. « Ces découvertes ont révolutionné le traitement des patients ayant une polyarthrite rhumatoïde ou une spondylarthrite. »

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Plus personne ne pourra vivre aussi longtemps que Jeanne Calment

Le 7 octobre 2016.

Selon une étude menée une équipe de chercheurs de l’Albert Einstein College of Medicine, à New York, l’espérance de vie maximum a certes augmenté au long du XXe siècle, mais la durée maximale de la vie humaine pourrait déjà avoir été atteinte.

La durée maximale de la vie n’augmentera pas

Le record de la vie la plus longue revient à une Française, la très célèbre Jeanne Calment, qui est morte le 4 août 1997,à l’âge de 122 ans. Mais selon les chercheurs Xiao Dong, Brandon Milholland et Jan Vijg, plus personne ne pourra vivre aussi longtemps sur terre.

« Démographes et biologistes ont fait valoir qu’il n’y avait aucune raison de penser que l’espérance de vie maximum arrêterait de progresser », a fait savoir Jan Vijg, dans la revue scientifique britannique Nature. « Mais notre étude démontre que cet âge maximum a déjà été atteint et que ce pic l’a été dans les années 1990. ».

Selon lui, « de nouveaux progrès dans la lutte contre les maladies infectieuses et chroniques pourraient encore augmenter l’espérance de vie moyenne de la population mais pas la durée maximale de la vie. »

Plus de centenaires, mais personne n’atteint les 122 ans

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs se sont penchés sur l’âge maximal dans plus de 40 pays. En France, par exemple, le nombre de personnes toujours vivantes après 75 ans est passé de plus de 950 000 au début du précédent siècle, à 1,6 million en 1949 et à près de 6 millions en 2016. Sur cette période, le nombre de centenaires est passé de 100 à plus de 20 000.

Mais en comparaison avec les autres pays, les chercheurs ont pu constater que l’âge maximum avait augmenté rapidement entre 1970 et 1990, avant d’atteindre un plateau en 1995. Après cette date, l’âge maximum au décès a commencé à baisser doucement. Aujourd’hui, la probabilité qu’une personne dépasse les 125 ans serait de moins de un pour 10 000.

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Les jeunes aussi peuvent souffrir de douleurs articulaires

Le 7 octobre 2016.

Selon une enquête de l’Ifop pour l’Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale), la fondation Arthritis et la Société française de rhumatologie, 1 jeune sur 3 souffre de douleurs articulaires.

1 Français sur 2 souffre de douleurs articulaires

Le 12 octobre se tiendra la journée mondiale contre les rhumatismes. Une occasion de faire le point sur un phénomène qui touche de plus en plus de personnes. Une étude menée par l’Ifop pour l’Inserm révèle en effet qu’un Français sur deux souffre de douleurs articulaires. Et trop peu nombreux sont ceux qui savent mettre des mots sur ces douleurs.

« La plupart d’entre eux n’associent pas leurs douleurs ostéo-articulaires avec la possibilité d’être soigné pour des rhumatismes », explique l’Inserm, dans un communiqué. Pourtant « les maladies articulaires sont des maladies dont l’impact sur la qualité de vie, le sommeil, mais aussi la mortalité est majeur. » La douleur articulaire est par ailleurs la cause principale d’arrêts maladie.

Les jeunes ne sont pas épargnés

Mais ce qui interpelle dans cette étude, c’est l’âge de plus en plus jeune des personnes qui souffrent de rhumatismes. Souvent associée aux grands-parents, une douleur articulaire « n’est pas forcément une problématique de personnes âgées », rappelle Lionel Comole, directeur de la fondation Arthritis. Selon l’étude de l’Ifop, 1 jeune sur 3, âgé de 18 à 24  ans, souffre de rhumatismes.

Et ces maux ne sont pas sans conséquences pour la santé. Saviez-vous, par exemple, que souffrir d’arthrose du genou augmente votre risque de mortalité cardiovasculaire de 50 % ? « Si on veut lutter contre la sédentarité, il ne faut plus considérer les rhumatismes comme bénins », explique Francis Berenbaum, président de la Société française de rhumatologie et chercheur à l’Inserm. « Il faut apprendre à préserver ses articulations comme on préserve son cœur ». Des traitements existent, demandez conseil à votre médecin.

Pour en savoir plus : Douleurs articulaires : ce qu’elles trahissent

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Glaucome : des dépistages gratuits partout en France

Le 7 octobre 2016.

Oui, n’importe qui peut devenir aveugle, à cause d’un glaucome qui n’aurait pas été détecté et soigné à temps ! Le glaucome est en effet une maladie sourde, dont on ne se rend pas compte, mais qui endommage de manière irrémédiable le nerf optique. Le champ visuel du malade se réduit lentement, sans qu’il ne s’en aperçoive, et quand il commence vraiment à trouver que sa vision laisse à désirer… il est trop tard.

Hypertension, diabète : terrain favorable pour le glaucome

Si vous avez plus de 40 ans, que vous êtes myope, êtes suivi pour des problèmes d’hypertension ou encore de diabète, alors, les tests de dépistage proposés un peu partout en France ces prochaines semaines sont pour vous.

Trois associations (la Société Française du Glaucome (SFG), l’Association France-Glaucome (AFG) et l’Union nationale des Aveugles et Déficients Visuels (UNADEV)) lancent une campagne d’information du public, qui s’accompagne de séances de dépistage gratuits un peu partout en France. Jeudi 6 octobre à la Défense, à Lille du 18 au 20 octobre, à Rouen, du 25 au 27, à Brest, du 15 au 17 novembre, à Brest, du 22 au 24 novembre, à Nantes, du 5 au 8 décembre, et à Bordeaux du 12 au 16 décembre. Toutes les informations sur ces séances sont données sur les sites des trois associations citées plus haut.

Si votre vue baisse, prenez rendez-vous chez un ophtalmologue

Si vous n’habitez pas dans, ou à proximité de l’une de ces villes, ce n’est pas une excuse pour ne pas prendre rendez-vous avec un ophtalmologiste. Certes, les délais pour obtenir un rendez-vous dépassent parfois deux ou trois mois par endroits, mais la santé de vos yeux est trop importante pour la négliger ! 

Et si, bien entendu, vous avez l’impression que votre vue baisse, que vous avez du mal à lire, alors n’attendez pas, foncez à l’une des séances de dépistage, ou insistez pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalomologue au plus vite.

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Hôpitaux de Paris : 80 millions d'euros s'évaporent après un bug informatique

Le 6 octobre 2016.

Les Hôpitaux de Paris ont été victimes d’un bug informatique, qui leur a fait perdre 80 millions d’euros. Le Canard Enchaîné révèle le contenu d’un rapport accablant sur la gestion de l’AP-HP.

Un nouveau logiciel efface les créances des patients

Un bug informatique aurait fait perdre 80 millions d’euros à l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP). C’est ce que révèle un rapport « encore confidentiel » de la Cour des comptes, dont les grandes lignes ont été relayées par Le Canard Enchaîné, mercredi 5 octobre.

Concrètement, l’installation d’un nouveau logiciel de gestion financière, en 2011, aurait purement et simplement effacé les créances des patients qui n’avaient pas encore réglé leurs factures. Impossible donc de les relancer. Dans les faits, le montant de ces pertes s’élèverait à 138,5 millions d’euros. Les auteurs du rapport indiquent cependant qu’une grande partie de ces créances était « juridiquement éteinte ».

La directrice de l’AP-HP augmente son salaire annuel de 100 000 €

« Considéré en perte réelle et définitive », note l’AP-HP, ce bilan a été inscrit « de manière transparente dans les comptes 2014 ». Même si les hôpitaux de Paris rétablissent l’équilibre, cette erreur reste scandaleuse, tant pour le ministère de la Santé et des Affaires sociales que pour les acteurs du monde médical. Le syndicat SUD-Santé a d’ailleurs fait remarquer, dans un communiqué, que cette somme correspond aux « salaires de 4 500 infirmiers et aides-soignants sur une année ».

Le rapport de la Cour des comptes épingle également la rémunération de l’ancienne directrice de l’AP-HP, Mireille Faugère, en poste au moment de l’accident informatique. Cette dernière aurait, sur autorisation interministérielle, vu son salaire augmenter de 200 000 € à 300 000 € bruts par an. Au moment de son départ, cette dernière aurait par ailleurs perçu une prime de 125 000 € bruts.

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