Archives de catégorie : DOSSIERS

Le manque de vitamine D favorise les fortes dépressions

Mercredi 26 octobre 2016.

On savait déjà que la dépression saisonnière, qui frappe entre 5  et 10 % de la population en Occident, était due à un manque de vitamine D. Vitamine D qui est en très grande partie synthétisée par le corps humain, essentiellement lors de l’exposition du corps, ou même seulement du visage, au soleil. Or en automne et en hiver, quand survient la dépression saisonnière, le soleil manque…

La carence en vitamine D associée à la dépression

Une nouvelle étude dévoilée lors d’un congrès de psychologie à Milan amplifie encore l’impact supposé du manque de vitamine D sur le mental. L’étude portant sur plus de 200 patients suivis pour des troubles psychologiques, dont les données de santé ont été comparées à un groupe témoin, a montré que la carence en vitamine D était décelée de manière systématique chez ces patients dépressifs.

Indépendamment de la concentration de vitamine C dans les prélévements sanguins, l’étude a recensé également la durée d’exposition au soleil des patient suivis. Et là encore, une corrélation évidente entre la durée d’exposition, et les symptômes dépressifs, a été établie. 

Qui de la dépression ou de la carence en vitamine D est responsable ? 

Chose inédite, l’étude envisage que les dépressifs, en carence de vitamine D, puissent pour des raisons obscures fuir le soleil et la lumière, alors même que l’exposition au soleil et à la lumière pourrait justement leur être bénéfique et les aider à sortir de cet été. Pour l’instant, il n’est pas possible de savoir si c’est la dépression qui éloigne du soleil et de la possibilité de synthétiser de la vitamine D, ou si c’est la carence en vitamine D qui provoque la dépression.

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Ces aliments qui luttent contre l’ostéoporose

Le 25 octobre 2016.

L’ostéoporose touche des millions de français, mais n’est pas une fatalité. Voici quelques pistes alimentaires pour contrer ces pertes osseuses.

Le calcium, numéro 1 sur la liste

L’ostéoporose touche entre 2,5 et 3,5 millions de femmes en France. On parle surtout des femmes, mais la maladie touche aussi parfois les hommes. Ce n’est pas une fatalité de l’âge, car on peut lutter contre en privilégiant une alimentation équilibrée et un mode de vie sain. Tabac et alcool sont donc à modérer, voire à éviter !

Cette maladie osseuse entraîne des douleurs, mais surtout fragilise les os. La fracture devient alors très fréquente, même si le choc est léger. Certains patients ont simplement éternué…Pour prévenir cet état, il est indispensable de suivre quelques indications alimentaires.

La réserve de calcium se situe en majorité dans les os. Nul besoin pour autant de boire des litres de lait ! Les fruits oléagineux tels que les amandes, noisettes, noix de toute sorte sont excellents pour renforcer les os et maintenir son taux de calcémie(taux dans le sang). Les poissons gras comme la sardine sont aussi riche, ainsi que certains légumes tels que le choux, les haricots blancs ou les brocolis.  L’eau minéral augmente aussi les sources d’apport de calcium. Le docteur Ménard, spécialiste et auteur « Ostéoporose, des aliments pour se soigner » (ed.Grancher) précise que « d’autres aliments comme les sulfates gênent l’absorption du calcium« .

Ne pas oublier la vitamine D

Jaune d’oeuf, saumon, thon, morue, sardine, hareng, foie de veau, agneau, sont autant de sources d’apport en vitamine D, vitamine indispensable au métabolisme osseux et intervenant dans l’absorption du calcium comme le précise le docteur Ménard.

Les protéines sont également recommandés pour renforcer les os. Privilégier alors volailles, cabillaud, lentilles, tofu, haricots. Alors, avant de passer par l’étape médicaments, tous en cuisine !

À lire aussi : Ostéoporose et réalités occultées

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Les médecins, pas assez humains ?

Le 24 octobre 2016.

Dans une tribune libre publiée sur le Figaro Santé, le Professeur Jacques Bringer, membre de l’Académie de médecine, lance un vibrant plaidoyer pour une médecine plus humaine.

Les nouvelles technologies éloignent du patient humain 

En effet, les nouvelles technologies, les nouveaux protocoles de soins, l’imagerie médicale, bref, tout ce qui vient aujourd’hui aider les médecins à établir leur diagnostic, mais aussi à soigner et accompagner les patients, les éloigne parfois d’une chose pourtant essentielle : ils soignent d’abord des êtres humains.

« La médecine de la personne, plus humble, attentive au profil de chaque patient et de ses aspirations individuelles, doit faire prévaloir l’écoute, l’empathie, la qualité de la présence et de la parole pour éviter les regards, mots et gestes malheureux ou maladroits car inadaptés à la situation », revendique le Professeur Bringer.  

Le numerus clausus français contourné par les étudiants étrangers

Il déplore également que « tout étudiant formé dans une université européenne, français ou étranger, parlant ou non notre langue » puisse présenter l’examen classant national (ECN) et « contourner ainsi le numerus clausus en accédant sans limitation à l’exercice médical dans notre pays ».

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Obésité en Europe : Malte beaucoup plus touchée que la Roumanie

Le 21 octobre 2016.

Selon les chiffres publiés jeudi 20 octobre par l’office statistique Eurostat, 1 Européen sur 6 serait en situation d’obésité.

1 Maltais sur 4 est obèse

L’obésité est une maladie qui touche près de 600 millions de personnes à travers le monde. Les Européens ne font pas exception. 15,9 % de la population européenne est en situation d’obésité et 51,6 % est en situation de surpoids, selon les derniers chiffres de l’office statistique Eurostat. Mais tous les pays ne comptent pas la même proportion de personnes obèses sur son territoire.

C’est à Malte qu’il y a la plus forte concentration de personnes obèses : 26 % des personnes de plus de 18 ans sont touchées. Cela représente un peu plus d’un 1 Maltais sur 4. La Lettonie, la Hongrie, l’Estonie et le Royaume-Uni sont aussi concernés par l’obésité : ces pays comptent en moyenne un peu plus de 20 % de personnes obèses.

La France dans la moyenne européenne

En revanche, d’autres pays sont beaucoup moins touchés, à l’instar de la Roumanie. Là-bas seuls 9,4 % de la population sont concernés. L’Italie et les Pays-Bas avec respectivement 10,7 % et 13,3 % de personnes obèses font aussi figures de bons élèves. Quant à la France, elle se situe très légèrement sous la moyenne européenne avec 15,3 % de sa population touchée par l’obésité.

Eurostat souligne que plus le niveau d’éducation est faible, plus le risque de devenir obèse est important. 19,9 % des européens au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses. Ils ne sont que 11,5 % chez les plus diplômés. En France, 20,9 % des personnes au niveau d’éducation faible sont considérés comme obèses, contre 8,8 % chez les plus diplômés. Cela représente un écart important.

Pour en savoir plus : Mieux comprendre l’obésité

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L’hépatite C, observée pour la première fois !

Le 21 octobre 2016.

Le virus de l’hépatite C a été observé au microscope électronique à l’université de Tours, en Indre-et-Loire. Une grande première !

Très difficile à observer au microscope

Selon les résultats d’une étude publiée dans la revue médicale Gut, les scientifiques français de l’Inserm ont réussi à observer au microscope le virus de l’hépatite C. Une prouesse scientifique, que de nombreux chercheurs attendaient depuis plus de 25 ans.

C’est en effet en 1989 que le VHC a été découvert, mais jusqu’à présent, aucun scientifique n’avait pu l’observer au microscope, car il prenait l’apparence d’une simple particule lipidique. « Cette stratégie qui lui permet de pénétrer plus facilement dans les cellules et de contourner le système immunitaire, le rend également visuellement indétectable », ont expliqué les chercheurs de l’Inserm.

Pour parvenir à l’observer, ils ont utilisé des anticorps spécifiques de protéines virales et ont ainsi pu les distinguer des autres particules.

Un virus qui ressemble à une petite sphère blanche

« Il ressemble à une simple petite sphère blanche au milieu d’autres sphères blanches lipidiques dans le sang », explique Jean-Christophe Meunier, chargé de recherche Inserm et responsable de ces travaux. « Le virus profite de la voie de synthèse des lipoprotéines, les particules de transport du gras dans l’organisme, pour se répliquer en s’associant étroitement avec leurs composants ».

Alors qu’actuellement aucun vaccin n’existe pour combattre l’hépatite C, cette observation ouvre de belles perspectives pour les chercheurs, « car on a besoin de connaître sa structure pour savoir sous quel angle l’attaquer », a ajouté Jean-Christophe Meunier. Environ 700 000 personnes meurent chaque année de pathologies hépatiques liées à l’hépatite C. Des médicaments antiviraux existent mais ne sont pas suffisants.

À lire aussi : L’hépatite C en voie de disparition ?

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Des dauphins pour traiter les conséquences d'une attaque cardiaque ?

Le 21 octobre 2016.

Une équipe de chercheurs de l’université de médecine de Caroline du Sud s’est intéressé au fonctionnement du dauphin pour mettre en place des traitements pour l’homme. Explications.

Étudier la longévité des dauphins

L’observation du dauphin dans son milieu naturel a permis à une équipe de chercheurs américains d’établir de nombreuses similitudes entre le cétacé et l’homme. Selon nos confrères du Figaro, ils ont tout d’abord constaté que les dauphins du programme mammifères marins de l’US Navy en Californie ont une durée de vie supérieure à celle des animaux vivant à l’état sauvage.

Partant de là, ils ont constaté que les dauphins avaient moins de problèmes de foie que les autres, parce qu’il produisaient une hormone, l’adiponectine, qui régule le stockage du glucose. Dans un second temps, ils ont constaté que l’adiponectine était aussi présente dans le sang humain. En stimulant cette hormone, les scientifiques espèrent donc améliorer la réoxygénation du cerveau après une crise cardiaque mais aussi traiter les problèmes de reins.

Des similarités écologique et physiologique avec les dauphins

Ce n’est pas la première fois que des scientifiques mettent en lumière les similitudes qui existent entre les dauphins et les êtres humains. « Nos similarités écologique et physiologique font des dauphins d’importantes espèces sentinelles pour non seulement nous prévenir des risques sanitaires, mais aussi nous fournir des renseignements sur la façon dont notre santé pourrait bénéficier des nouvelles découvertes médicales », explique Carolyn Sotka de la commission Oceans and Human Health.

Les dauphins peuvent notamment aider la médecine humaine dans la recherche d’un traitement du diabète de type II et pourraient ouvrir de nouvelles pistes de recherche sur l’épilepsie. Les recherches se poursuivent. De nouvelles études sont en cours pour préciser toutes ces découvertes.

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Dénutrition : 2 millions de personnes touchées en France

Le 20 octobre 2016.

Mercredi 19 octobre, le Collectif de lutte contre la dénutrition a lancé un manifeste pour sensibiliser le grand public au sort de milliers de personnes qui souffrent de dénutrition.

Dénutrition : de quoi parle-t-on ?

Sait-on seulement ce qu’est la dénutrition ? Il s’agit d’une maladie qui résulte d’apports alimentaires insuffisants, d’une augmentation des pertes de nutriments ou d’une association des deux. Selon le Collectif de lutte contre la dénutrition, 2 millions de personnes en France souffriraient de cette maladie. Les principales victimes sont les personnes âgées, les malades qui ne s’alimentent pas suffisamment ou encore les patients atteints d’Alzheimer qui oublient de manger.

40 % des personnes hospitalisées et 25 % des personnes âgées en perte d’autonomie en France seraient dénutries selon le collectif. La maladie se traduit par une perte de poids involontaire de plus de 5 % en un mois ou de plus de 10 % en six mois. Par ailleurs les personnes malades ont un indice de masse corporelle (IMC) inférieur aux courbes minimales de santé (18,5 chez les moins de 65 ans et 21 chez les personnes âgées).

Comment lutter contre la dénutrition ?

Selon le Professeur Éric Fontaine, médecin nutritionniste au CHU de Grenoble et fondateur du collectif, des solutions existent. « Si la personne mange encore un peu, on peut lui faire manger des choses plus riches, c’est-à-dire que dans peu de volume on met beaucoup de calories et beaucoup de protéines », a-t-il expliqué sur France Info. « À l’hôpital c’est aussi, quand les patients ne peuvent pas manger tout seul, prendre le temps de les nourrir, ce qui n’est plus le cas actuellement par manque de personnel ».

Parmi les nombreuses solutions mises en avant par le collectif pour lutter contre la maladie, Éric Fontaine insiste sur l’importance de donner une nourriture appétissante, dans les hôpitaux notamment. Et pour que les choses bougent, il demande une forte mobilisation citoyenne.

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Pourquoi les antidépresseurs ne sont parfois pas efficaces

Le 19 octobre 2016.

Les antidépresseurs ne sont parfois pas efficaces chez certains patients, les psychiatres le savent déjà depuis quelques années. En revanche, on ne savait pas vraiment dire pourquoi certains cerveaux étaient plus réceptifs aux psychotropes que d’autres. Une équipe de chercheurs de l’Université de Columbia (New-York, États-Unis) vient de réaliser une expérience permettant de mieux comprendre pourquoi certaines thérapies médicamenteuses sont peu, ou pas efficaces.

L’amygdale réagit différemment aux émotions en fonction de l’histoire du sujet

En observant des cerveaux de volontaires à l’aide d’une IRM, pendant que leur étaient présentées des images de visages exprimant des émotions négatives, les scientifiques ont analysé les réactions de la partie appelée « amygdale », un reliquat de notre cerveau reptilien.

Surprise : chez les volontaires victimes de chocs émotionnels intenses dans leur jeunesse, qu’il s’agisse d’un événement ponctuel particulier (divorce des parents, décès)  ou d’une succession (violences physiques répétés, abus sexuels) la réactions aux images négatives était supérieure à la moyenne. À l’inverse, chez les volontaires qui n’ont pas eu à souffrir de périodes de stress émotionnel intense dans leur enfance, les réactions à la projection des images étaient faibles, voire modérées.

Les épisodes de stress intense dans la jeunesse conditionnent nos réactions aux émotions pour la vie

Les chercheurs de Columbia ont alors croisé ces résultats avec l’effet des psychotropes chez les dépressifs : ils s’avèrent être en moyenne plus efficaces chez les patients qui ont connu une enfance difficile. Ils forment l’hypothèse que ces sujets sont plus sensibles que la moyenne aux émotions négatives, quand, à l’inverse, ils sont soit coupés des émotions positives, soit y sont relativement insensibles, du fait de ce qu’ils ont du affronter plus jeunes. 

À l’inverse, les dépressifs qui n’ont pas rapporté avoir connu d’épisodes de stress émotionnel négatif intense dans leur jeunesse s’avèrent en majorité moins réceptifs aux psychotropes. L’étude suggère qu’il faudrait pouvoir soumettre les dépressifs à une IRM, pour mesurer la réaction de leur amygdale à des stimuli négatifs, avant de décider d’une thérapie médicamenteuse.

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Huile de Palme : Nutella tente de rassurer les consommateurs

Le 17 octobre 2016.

Du 14 au 19 octobre, le groupe italien Ferrero, qui produit le Nutella, organise une opération de communication pour rassurer les consommateurs sur la composition de ses produits.

Utilisation d’une huile de palme durable

L’huile de palme a été largement décriée au cours de ces derniers mois. Et le produit qui a été le plus mentionné à l’occasion des débats qui ont été lancés sur la question est le Nutella. Bien que ces polémiques n’ont eu aucun impact sur les ventes de la pâte à tartiner préférée des Français, le groupe Ferrero a lancé une grande opération de communication, pour convaincre les consommateurs que l’huile de palme utilisée n’était pas la pire des huiles végétales.

Du 14 au 19 octobre, Ferreo lance donc une exposition dans une galerie parisienne et une série de tables-rondes, destinées à « échanger et débattre à propos de la réalité de l’huile de palme durable ». Quand on parle d’huile de palme durable, cela veut dire que sa production n’implique pas de déforestation en Asie du Sud-Est, ne tue pas les singes et respecte les droits des récoltants.

Le groupe Ferrero n’utilise que de l’huile de palme durable

Et Ferrero aurait tort de se priver de cette opération de communication puisque, selon un rapport présenté par WWF en septembre, le groupe Ferrero a utilisé 100 % d’huile de palme durable dans la composition de ses produits en 2015. Il est donc grand temps de faire taire les mauvaises langues qui pointent du doigt en permanence le groupe italien pour dénoncer les déforestations en Asie.

« Le débat sur l’huile de palme a été trop longtemps construit sur des idées reçues et lorsqu’on nous questionne à ce sujet, les questions sont souvent mal posées : on nous interpelle en nous demandant pourquoi on tue des orangs-outans alors qu’il n’y en a pas dans les zones où l’on s’approvisionne », a tenu à rappeler Christophe Bordin, directeur des relations extérieures chez Ferrero France, dans les colonnes de 20 minutes.

À lire aussi : Des sucres dans les pâtes à tartiner

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Asthme chez l’enfant : les allergènes présents dans le lait maternel responsables ?

Le 14 octobre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la sensibilité de certains enfants aux acariens, cause d’allergies infantiles, pourrait être transmise par le lait maternel.

Le lait maternel responsable de la sensibilisation des enfants

Les allergènes d’acariens présents dans le lait maternel favorisaient la sensibilisation des enfants. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans Journal of Allergy and Clinical Immunology. Selon ces travaux, le lait maternel serait bénéfique pour l’enfant, mais il contribuerait aussi à les rendre plus sensibles à certains acariens et donc à être plus allergiques.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l’Inserm ont cherché la présence ou l’absence, dans le lait de plus de 200 femmes, d’un allergène émanant du principal acarien domestique (Dermatophagoides pteronyssinus ou Der p1). Résultat : deux tiers des femmes examinées étaient concernés. En parallèle, les chercheurs ont évalué le taux d’asthme et de rhinite allergique chez leurs enfants. Et un lien a pu être établi.

Des enfants qui souffrent plus d’asthme et de rhinite

« À l’âge de cinq ans, les enfants nés de mères ayant un terrain allergique et un taux élevé d’allergènes dans leur lait souffraient plus souvent d’asthme et de rhinite que les autres », a expliqué Isabella Annesi-Maesano, auteure principale de cette étude. « Ce qui tend à prouver que les allergènes respiratoires pourraient non seulement sensibiliser les enfants par voie aérienne, mais aussi par voie orale ».

Cette étude vient donc remettre en cause l’idée selon laquelle, nourrir un bébé au lait maternel viendrait le protéger de toute sorte d’allergie. Le lait maternel protège contre certaines allergies mais pas toutes. « Notre conclusion est surprenante, d’autant plus que d’autres travaux ont montré que les allergènes alimentaires présents dans le lait réduisent le risque d’une allergie alimentaire chez l’enfant », ajouté Isabella Annesi-Maesano, dans un communiqué.

Pour en savoir plus : Alimentation du nourrisson : les règles d’or

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