Archives de catégorie : DOSSIERS

Jouets pour bébé : tout danger écarté par les autorités sanitaires

Le 5 octobre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), les jouets pour enfants ne sont pas dangereux pour leur santé.

Les jouets en plastique ne présentent pas de risques sanitaires

L’Anses a rendu, lundi 3 octobre, un avis relatif aux « jouets et équipements en matière plastique destinés aux enfants de moins de trois ans ». Ses travaux avaient pour objectif d’évaluer l’éventuelle toxicité des jouets en plastiques que les enfants portent facilement à la bouche. Il fallait notamment évaluer la dangerosité des substituts de phtalates présents notamment dans le PVC.

Les chercheurs ont donc examiné avec attention la composition d’une trentaine de jouets mais aussi d’accessoires comme des bavoirs, des anneaux de dentition, ou encore des tétines, « représentatifs de ce que les parents utilisent le plus fréquemment ». Résultat : leurs analyses « ne mettent pas en évidence de risques sanitaires pour les enfants de moins de trois ans mettant à la bouche les jouets testés ».

Les substituts de phtalates présents dans les jouets

Si certains phtalates sont interdits dans les jouets au sein de l’Union européenne, depuis 1999, car ils ont été identifiés comme étant des perturbateurs endocriniens, d’autres substances (ATBC, DINCH, DEHTP, TXIB, DOIP) les ont remplacé. Ces substances sont notamment utilisées pour assouplir les matières plastiques.

Si le risque a été écarté pour les jouets contenant du ATBC, du DEHTP, du DINCH, ou du TXIB, en revanche, pour ceux contenant du DOIP, « le risque sanitaire n’a pu être évalué du fait de l’absence de données sur les dangers de la substance », a fait savoir l’Anses, qui recommande de « ne pas l’utiliser sans avoir au préalable acquis des connaissances sur sa toxicité ».

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Cosmétique : savez-vous ce que contiennent vos produits de beauté ?

Le 4 octobre 2016.

Les produits de votre salle de bain contiennent très certainement plusieurs ingrédients indésirables, irritants, allergènes ou perturbateurs endocriniens. Pour s’en prémunir, il faut avant tout savoir les identifier.

Les déodorants ne sont pas les seuls produits dangereux

« Les sels d’aluminium, contenus dans des produits d’utilisation quotidienne, dont la plupart sont des déodorants, pourraient être impliqués dans le cancer du sein ». Telle était la conclusion d’une étude menée par le Pr André-Pascal Sappino et le Dr Stefano, il y a quelques jours. Un constat qui interroge sur la dangerosité des produits d’hygiène et de beauté que nous utilisons au quotidien.

Selon des travaux effectués par l’UFC-Que Choisir, de nombreuses substances toxiques sont en effet présentes dans nos salles de bain. Mais les fabricants étant tenus d’indiquer la liste des ingrédients sur leurs produits, il suffit de bien repérer ceux qui sont dangereux pour les bannir de notre quotidien. Pour le choix de vos déodorants, par exemple, évitez donc les sels d’aluminium mais aussi le cyclopentasiloxane.

Des substances allergènes et irritantes

Dans vos dentifrices, prenez soin d’éviter le sodium lauryl sulfate, le propylparaben et ou encore triclosan. Il s’agit en effet de perturbateurs endocriniens qui peuvent nuire de façon durable à votre système hormonal. Sur la liste d’ingrédients de vos shampooings et gels douche, repérez les mots comme methylisothiazolinone et ammonium lauryl sulfate ou encore p-phénylènediamine, methylchloroisothiazolinone et methylisothiazolinone. Il s’agit-là de substances allergènes et irritantes.

Enfin, pour ce qui est des cosmétiques, évitez le ethylhexyl methoxycinnamate et le cyclopentasiloxane, qui sont des perturbateurs endocriniens.

De nombreuses marques ont développé des produits bio, même en cosmétique. Ces produits sont certes un peu plus cher, mais la santé a-t-elle un prix ?

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Cancer du foie : comment améliorer le diagnostic ?

Le 3 octobre 2016.

Réunie en congrès du 28 septembre au 1er octobre, la Société Française d’Hépatologie (AFEF) a tenu à alerter les pouvoirs publics sur l’urgence d’améliorer le dépistage précoce du cancer du foie chez les populations à risque.

10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie chaque année

5 ans après le diagnostic, les chances de survie à un cancer du foie ne sont que de 10 %. Mais comment expliquer ces mauvais chiffres ? Selon l’AFEF, le problème vient des méthodes de dépistage qui ne sont pas encore au point. On compte en effet 10 000 nouveaux cas de cancer primitif du foie (CHC) chaque année en France et environ 7 000 décès par an.

Il se trouve que les symptômes sont extrêmement difficiles à identifier et que la maladie reste silencieuse jusqu’à un stade avancé. Il est donc urgent, selon l’AFEF, de former les personnels de santé, afin qu’ils sachent orienter leurs patients au plus tôt vers les bons services. « Le retard au diagnostic, même de quelques mois, peut avoir des conséquences très importantes sur la survie et les chances de guérison des patients, d’où l’extrême importance de l’échographie de dépistage tous les 6 mois », a fait savoir le Pr Olivier Chazouillères, président de l’AFEF et hépato-gastro-entérologue à l’hôpital Saint-Antoine, à Paris.

En cause : le retard de diagnostic

Ce qu’il faut savoir, c’est que les cancers du foie surviennent la plupart du temps chez les patients atteints de maladies chroniques du foie. 9 patients sur 10 qui souffrent de cirrhose, par exemple, développeront un cancer.

L’AFEF demande donc aux pouvoirs publics de prendre cette question au sérieux et de mettre en place des dispositifs de lutte contre les maladies chroniques du foie mais aussi d’améliorer le dépistage chez les populations à risque. Et pour cause : un dépistage semestriel ferait chuter la mortalité de 40 %. La Société Française d’Hépatologie souhaite aussi convaincre les patients cirrhotiques à ne pas hésiter à se rendre chez leur médecin généraliste pour un suivi complet.

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Maladie de Lyme : le gouvernement lance un plan national

Le 30 septembre 2016.

Cela faisait de longs mois que des associations de patients atteints par la maladie de Lyme se mobilisaient pour alerter le gouvernement sur cette pathologie encore peu connue et mal prise en charge.

Éviter le sentiment d’abandon des patients

Le ministère de la Santé a fait savoir que le gouvernement allait lancer un grand plan de lutte contre la maladie de Lyme. « Ce plan vise à éviter le sentiment d’abandon et l’errance thérapeutique auxquels sont confrontés des malades de Lyme », a expliqué la ministre de la Santé, Marisol Touraine, dans un communiqué. Un peu plus tôt, elle avait reçu des associations de malades pour les assurer de son engagement sur la question.

La principale source de colère des associations était en effet la prise en charge insuffisante de cette pathologie infectieuse. Problème de diagnostic ou de traitement, le corps médical ne sait pas bien comment accueillir les patients, parce que la maladie Lyme et ses symptômes sont encore trop peu connus. Pourtant, prise en charge tôt, l’infection transmise par une morsure de tique infectée par une bactérie se guérit facilement.

Mobilisation de la recherche sur la maladie de Lyme

Concrètement, ce plan lancé par le gouvernement se donnera cinq objectifs : l’amélioration des mesures de lutte contre les tiques, le renforcement de la surveillance et de la prévention, l’uniformisation de la prise en charge des malades, l’amélioration des tests diagnostiques et la mobilisation de la recherche sur ces maladies. Ce plan sera aussi l’occasion de faire connaître la maladie par une « formation des professionnels de santé » et par des « actions à destination de la population ».

En 2014, le nombre de nouveaux cas en France a été estimé par le Réseau Sentinelles à plus de 25 000, un chiffre stable depuis 2009. Pour savoir si vous avez été infecté après une morsure de tique, regardez si une plaque rouge et ronde se forme et s’étend en cercle à partir de la zone de piqûre. Si vous avez été infecté, votre médecin vous mettra sous antibiotiques et vous serez hors de danger.

À lire aussi : Maladie de Lyme : des millions de malades qui s’ignorent ?

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Les médecins français sont majoritairement favorables à la vaccination

Le 30 septembre 2016.

En France, les médecins généralistes soutiennent majoritairement le calendrier vaccinal en vigueur. Pourtant, deux vaccins soulèvent encore de nombreuses questions, et ils sont beaucoup moins nombreux à en faire la promotion.

80 % des médecins prescrivent automatiquement tous les vaccins conseillés

Les médecins généralistes sont généralement favorables au programme de vaccination français. C’est la conclusion d’une étude menée par la Société française de médecine générale (SFMG) qui, depuis deux ans, a sondé 1 069 généralistes. Selon cette enquête, 9 praticiens sur 10 seraient favorables à la vaccination. 80 % d’entre eux prescrivent par ailleurs naturellement les vaccins prévus par le programme de vaccination français.

Deux vaccins suscitent toutefois l’inquiétude des médecins. Les vaccinations contre le papillomavirus humain (HPV) et celle contre les pneumocoques interrogent encore les praticiens, qui ne sont qu’un quart à les prescrire.

Vers une centralisation des données vaccinales des patients ?

Si les médecins sont confiants, les patients sont, pour leur part, de plus en plus méfiants. Face à ces inquiétudes, de nombreux médecins (trois sur quatre) affirment accorder du temps à la discussion avec ces derniers afin de les convaincre des bienfaits de la vaccination. En revanche, ils ne sont qu’un sur deux à adopter la même démarche lorsqu’il s’agit du vaccin contre le HPV ou de celui contre les pneumocoques.

Durant cette enquête, les médecins généralistes ont également fait part de leurs difficultés à traiter certains patients dont ils ne peuvent pas forcément connaître les antécédents, notamment en termes de vaccins. Pour pallier à cette lacune, la SFMG a soumis au ministère de la Santé l’idée de centraliser les données vaccinales de leurs patients. Les médecins généralistes demandent également à l’État de lutter contre les ruptures de stocks, très récurrentes, de vaccins dans les pharmacies françaises, et qui empêchent les médecins de respecter les calendriers vaccinaux.

Pour en savoir plus : Vaccination : idées et débats actuels

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La France veut s'inspirer des Suédois pour soigner ses prématurés

Le 30 septembre 2016.

En matière de néonatalité, la Suède fait figure de modèle. Dans son hôpital de Huddinge, des médecins ont récemment accueilli des députés français, pour leur faire visiter cet établissement où les parents sont totalement impliqués dans le parcours de santé de leur enfant.

Deux députés français veulent prendre la Suède comme modèle

Pour soigner ses bébés prématurés, la France veut s’inspirer du modèle suédois. Et pour convaincre le gouvernement d’en faire davantage pour permettre aux parents d’accompagner le parcours médical de leur enfant né trop tôt, elle peut compter sur l’acharnement d’associations qui se mobilisent en faveur d’une refonte de notre système d’accueil des familles à l’hôpital.

Il y a quelques jours, l’association SOS Préma a ainsi fait découvrir à deux députés français, Isabelle Le Callennec et Arnaud Richard (Présidente, et membre du Groupe d’Études « Prématurité et nouveau-nés vulnérables » à l’Assemblée Nationale), les coulisses d’un hôpital suédois à la pointe de l’innovation dans ce domaine. Durant leur visite du service de néonatologie de l’hôpital Karolinska de Huddinge, dans l’agglomération de Stockholm, ces deux députés ont eu le loisir de découvrir un bâtiment fait pour les familles.

Un hôpital où tout tourne autour des familles

« Ici, tout est pensé pour des familles qui resteront parfois des mois », présente ainsi, la présidente de l’association SOS Préma, Charlotte Bouvard, dans des propos repris par Le Parisien. Dans cet hôpital, les parents des bébés soignés peuvent vivre un semblant de vie quotidienne. Des lits sont mis à leur disposition, une buanderie a été créée uniquement pour eux. Dans ce service, les parents sont totalement impliqués dans le parcours de soin de leur enfant, car, comme l’explique le professeur Björn Westrup, interrogé par le quotidien français, « qui mieux que des parents peut prendre soin du prématuré et l’aider à se développer ? ».

Chaque année en France, 60 000 bébés prématurés passent les premières semaines de leur vie dans un hôpital. Ce nombre tend à augmenter, puisqu’on a assisté à une explosion de 25 % de naissances prématurées depuis 1995. Un chiffre qui illustre l’importance d’établir, dans les hôpitaux, des dispositifs qui impliquent davantage les parents, acteurs à part entière de la bonne santé de leur enfant.

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Insolite : un tour en manège pour se débarrasser de ses calculs rénaux

Le 29 septembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université du Michigan, aux États-Unis, les montagnes russes aideraient à expulser les calculs rénaux.

À bord du Big Thunder Mountain Railroad, à Disney World

Et si vous offrir un tour de grand huit vous permettait de vous débarrasser de vos calculs rénaux ? Voilà une piste plutôt insolite avancée par une étude sérieuse, parue dans le Journal of the American Osteopathic Association. Mais cette idée n’est pas arrivée par hasard dans la tête des chercheurs. De nombreux patients souffrant de lithiase urinaire avaient affirmé que les manèges à sensations fortes avaient contribué à déloger les calculs dans les reins.

Pour chercher à comprendre ce phénomène, pour le moins surprenant, les chercheurs ont conçu, à l’aide d’une imprimante 3D, un rein en silicone chargé d’urine et de véritables calculs rénaux. Ils l’ont ensuite embarqué à bord du célèbre grand huit Big Thunder Mountain Railroad, à Disney World en Floride. Après chaque tour, les chercheurs analysaient la position des cristaux dans le rein.

Les calculs sont bien expulsés grâce au grand huit

Résultat : les affirmations des patients ont bien été confirmées, mais l’action du grand huit sur les calculs n’était pas la même selon la place que des patients dans le manège. « Cette étude pilote montre qu’être assis à l’arrière du train permet d’expulser les calculs dans 64 % des cas alors qu’être assis devant ne les délogent que dans 16 % des cas », a tenu à préciser le Dr Wartinger, à l’origine de ces travaux.

Il s’agit-là d’une méthode indolore et peu coûteuse qui ne semble fonctionner que dans le Big Thunder Mountain Railroad. La même expérience avec l’attraction Space Mountain n’aurait pas donné de résultats aussi probants. « Si vous avez un calcul et qu’il est inférieur à 4 millimètres, vous pouvez aller faire un tour de manège », a recommandé ainsi le Dr Wartinger sur NBC NEWS.

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Les médicaments génériques peinent à séduire les Français

Le 28 septembre 2016.

Le gouvernement a lancé, mardi 27 septembre, une vaste campagne de communication sur les génériques. Objectif : renforcer la confiance des Français à l’égard de ces médicaments.

Des idées fausses sur les médicaments génériques

Selon une étude de l’institut BVA, près de huit Français sur 10 utilisent des génériques lorsqu’ils sont malades. Mais ce n’est pas encore assez, notamment en comparaison avec nos voisins. « Je crois surtout qu’on a beaucoup d’idées fausses et un manque d’informations ou des informations qui sont tronquées volontairement ou involontairement », a expliqué le docteur Jean-Daniel Flaysakier, sur France 2. « Aux États-Unis, 84% du volume des médicaments sont génériques. » En France, ce taux est de 46 %.

Comment l’expliquer ? Dans la tête de nombreux Français, les médicaments génériques sont associés à de la contrefaçon. Chez les personnes âgées notamment, acheter des médicaments moins chers revient à acheter des médicaments de mauvaise qualité. « En fait si les génériques sont moins chers, c’est parce que le fabricant n’a pas à supporter le coût de la recherche et du développement du médicament, déjà sur le marché depuis dix ans », explique Jean-François Bergman, chef du service de médecine interne à l’hôpital Lariboisière à Paris, dans les colonnes de La Croix.

Un problème de méconnaissance

Selon le gouvernement, le principal problème vient de la méconnaissance de ces médicaments. « Seuls 47 % des patients, 64 % des médecins généralistes et 86 % des pharmaciens savent par exemple qu’il existe des médicaments génériques qui soignent le cancer », peut-on lire dans un communiqué du ministère de la Santé.

Ce qu’il faut savoir c’est qu’un médicament générique contient la même quantité de principe actif que le médicament d’origine et il agit de la même manière sur l’organisme. Et, en règle générale, ils sont 30 % moins cher. « Les génériques ont permis d’économiser 7 milliards d’euros en 5 ans », affirme ainsi Marisol Touraine. Il est là l’enjeu.

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Logos nutritionnels, le casse-tête des étiquettes

À partir du 26 septembre et durant 10 semaines, 4 nouveaux logos seront testés dans 40 supermarchés, à travers la France. L’enjeu est de lutter contre l’obésité. La polémique fait rage sur le choix des étiquettes.

Indicateurs nutritionnels : lutter contre l’obésité

L’objectif du ministère de la santé est clair : lutter contre l’obésité, qui touche 15% de la population en incitant les Français à acheter moins de produits riches en gras, sel et sucre. Chaque magasin colle sur une sélection de produits (frais, cuisinés, viennoiseries et pains de mie) une étiquette, afin de voir comment les clients réagissent. 4 logos sont en lice.

La guerre est déclarée, le ministère de la Santé avait sélectionné le logo le plus visuel, une gradation de couleurs en fonction de la valeur nutritionnelle du produit. Les industries agro-alimentaires l’ont jugée trop stigmatisant et ont tout fait pour mettre en concurrence d’autres logos. Des étiquettes moins lisibles et moins claires, selon les scientifiques, et donc moins efficaces pour informer les clients.

Des logos pas assez clairs aux yeux des médecins

Avec cette pression des industriels, Marisol Touraine, ministre de la santé, a accepté qu’une nouvelle étude soit faite sur différents logos. Le Pr Serge Hercberg, président du Programme national nutrition santé (PNNS), dénonce une perte de temps dans l’application d’une mesure qui devrait déjà être en oeuvre.

Les substances chimiques sont les « grandes oubliées » dans ce nouveau processus d’étiquettage,  déplorent des nutritonnistes… En effet, afin de bien choisir un produit, il faudrait pouvoir prendre en compte la quantité d’additifs chimiques, de sucre et de mauvais gras. La guerre contre l’obésité ne fait que commencer !

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Médicaments : hausses inexplicables des prix aux États-Unis

Lundi 26 septembre 2016.

Le prix des médicaments fait l’objet d’un débat aux États-Unis actuellement, comme en Europe. Mais à la différence de ce qui se passe en Europe, et plus particulièrement en France, les prix sont librement fixés par les laboratoires, après négociations avec les assureurs et les mutuelles.

Les prix des médicaments sont libres aux États-Unis

Il arrive cependant parfois que les laboratoires passent outre ce processus, et changent les prix de produits dont les malades ont besoin, coûte que coûte.

C’est sans doute pour cette raison que le prix de plusieurs crèmes de soins dermatologiques comme l’Aloquin, l’Alcortin, ou encore le Novacort, qui coûtent déjà plusieurs milliers de dollars, a été considérablement augmenté. En quelques années, le prix de l’Aloquin a ainsi augmenté de… 3 800 % ! Pourtant, il existe un générique pour cette crème, vendu moins de 30 dollars…

Un antihistaminique voit son prix multiplié par 6

Un autre médicament, utilisé dans des situations d’urgence, pour stabiliser les malades victimes d’un choc allergique, l’EpiPen, a vu son prix passer de 100 à 600 dollars en quelques années, sans que les coûts de fabrication ne justifient cette hausse. L’EpiPen permet d’administrer facilement une dose d’antihistaminique en cas de piqûre d’insectes, ou de choc allergique, afin d’éviter ou de résorber un oedème de Quincke. Le laboratoire qui le commercialise s’est défendu en expliquant avoir distribué gratuitement 700 000 EpiPen dans les écoles. 

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