Archives de catégorie : ACTUALITES

Marisol Touraine étend la CMU-C aux étudiants précaires

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La ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, a décidé d’étendre la possibilité de bénéficier de la CMU-C aux étudiants isolés en situation précaire.

Dans un arrêté publié le mardi 3 juin 2014 au Journal officiel de la République française, Marisol Touraine étend la possibilité de bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) à plus de 2600 étudiants en situation précaire.

Cette protection complémentaire santé gratuite est accordée aux faibles ressources et résidant en France (excepté à Mayotte) de façon stable et régulière. Pour l’obtenir, l’ensemble des ressources effectivement perçues par l’intéressé au cours des 12 derniers mois précédant la demande doivent être inférieures à 8 592,96 euros annuels.

Les jeunes âgés de moins de 25 ans sont rattachés au foyer de leurs parents pour l’attribution de la CMU-C. Or, les étudiants en situation d’isolement ou de rupture familiale peuvent ne pas bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire du fait de la situation financière de leurs parents, mais sans pour autant bénéficier des ressources de ces derniers.

Ainsi, la loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014 permet aux étudiants isolés en situation précaire de bénéficier de la CMU-C indépendamment du foyer de leurs parents.

C’est pourquoi, la ministre des Affaires sociales et de la Santé encourage les étudiants précaires, y compris ceux qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU) attribuées au regard de leurs difficultés financières, à déposer une demande individuelle de couverture maladie universelle, sans tenir compte de la situation de leurs parents.La santé de 30.000 étudiants suivis pendant 10 ans

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Ces dossiers qui ont tout autant (voire plus) besoin de rapidité que la fusion des régions

La simplification administrative

Eric Verhaeghe : Elle a fait l’objet d’une annonce tonitruante il y a plus d’un an, avec le fameux « choc de simplification » couplé à la boîte à outil de Super-François. Soyons francs : le choc a plus ressemblé à une vaguelette dans le Vieux Port qu’à un tsunami sur une côte de Thaïlande. Pour l’instant, en dehors de quelques décisions obscures prises dans des réunions interministérielles anonymes, on peine à voir en quoi l’épaisseur des étouffantes réglementations françaises a diminué. On pourrait même égrener les secteurs où la réglementation est repartie de plus belle (entre le décret patriotique étendant les secteurs soumis au contrôle de Bercy et les règles en matière de santé, on ne manquerait pas d’exemples).

La transparence des données de santé

La Commission Européenne considère que les pays membres pourraient économiser 100 milliards en 5 ans en développant la transparence des données de santé, déjà pratiquée avec succès en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne. En France, au nom du risque de mésusage par les personnes privées (entendez une mauvaise interprétation des chiffres ou, pire, un contrôle des pratiques médicales par le recours à l’analyse de la morbidité), la haute fonction publique s’oppose à toute ouverture des données. Le sujet est pendant depuis près de deux ans. La prochaine loi santé devrait acter l’immobilisme gouvernemental.

Big Data et Open Data

Une directive communautaire impose le principe de la réutilisation gratuite des données publiques par les citoyens. L’INSEE, qui dégage 38 millions d’euros de ressources en faisant payer ses statistiques, s’oppose à cette application du droit européen en France. Malgré de grandes annonces sous Jean-Marc Ayrault, la France continue à ne pas appliquer le droit, de telle sorte que, d’un côté, des rapports publics prônent le Big Data et, de l’autre, l’Etat (…)lire la suite sur Atlantico

Réforme territoriale : les Pays de la Loire vont fusionner avec le Poitou-Charentes
François Hollande propose une France à 14 régions


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Thé vert, yaourt et amandes efficaces contre l’obésité ?

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Le thé vert, les amandes et le yaourt sont les trois nouveaux aliments efficaces contre l’obésité présentés la semaine dernière à Sofia.

Des études récentes ont prouvé que la consommation de yaourts, du thé vert ou des amandes fait perdre du poids. Ces trois nouveaux aliments magiques ont été présentés au Congrès européen sur l’obésité qui s’est tenu du 28 au 31 mai à Sofia en Bulgarie.

Manger des amandes jusqu’à 43 grammes par jour est conseillé par des chercheurs américains de l’université de Purdue. Ce fruit pauvre en glucides, est particulièrement riche en lipides et très riche en protéines.

Consommer un à deux yaourts par jour permettrait de lutter contre le surpoids et l’obésité, selon les auteurs d’une étude espagnole. L’Institut de l’obésité de Rotherham (Royaume-Uni) souligne que certains yaourts allégés contiennent plus de sucre que les produits normaux.

L’effet bénéfique d’une consommation de thé vert a été relevé par une étude menée par des chercheurs néerlandais de l’université de Maastricht.Thé

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Suite à une opération des dents de sagesse, Franck Afériat est handicapé à vie

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Franck Afériat, un chef d’entreprise de 40 ans a vu sa vie basculer après une intervention sur ses dents de sagesse. Il restera en effet handicapé à vie à cause d’une maladie ignorée au moment de la reconstruction de l’os de sa mâchoire… En raison d’une coagulation trop rapide il fait une « thrombose profonde » et doit être ré hospitalisé d’urgence car sa jambe est devenue toute noire. Aujourd’hui, il doit porter des bas de contention en permanence et souffre d’un risque de phlébite important.

Franck Afériat, assisté de son avocat Me Grégory Lévy viennent d’assigner le justice le stomatologue qui l’a traité. Ils ont obtenu gain de cause puisque leurs arguments ont été jugé légitimes par le Tribunal de Paris qui a demandé qu’un expert judiciaire soit nommé.

C’est en 2006 que Franck Afériat, alors trentenaire, se voit proposer la pose d’implants par son dentiste en lieu et place des dents de sagesse. Le dentiste se rend compte, mais trop tard, que l’os est « mal configuré » qui tente tout de même de poser trois implants qui ne tiennent pas. L’os étant devenu finalement trop mince, le dentiste propose la pose d’un dentier, ce que Franck Afériat, alors âgé de 34 ans n’accepte pas.

Un stomatologue réputé, Guy Princ, décide alors de prélever de l’os de la hanche pour la reconstruction de l’os de la mâchoire. Mais là encore, c’est l’échec car non seulement, la greffe est rejetée, mais le spécialiste ignore que Franck Afériat souffre d’une maladie héréditaire, qui se caractérise par une coagulation de sang trop rapide. Son patient fait une « thrombose profonde » et évite de justesse un œdème pulmonaire mortel. Il doit être hospitalisé d’urgence, sa jambe étant devenue toute noire.

La vie de Franck Afériat a définitivement changé depuis ce jour, puisqu’il craint la phlébite s’il reste trop longtemps debout sur une nacelle et doit porter en permanence des bas de contention. De plus, son problème dentaire n’est pas réglé : non seulement il n’a plus de dents du côté droit et dit souffrir beaucoup.

FranckHandicapé à vie après une opération dentaire

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Obésité : 30 % de la population mondiale en surpoids ou obèse

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Une étude qui vient de paraître dans la revue médicale The Lancet montre, grâce à des données analysées sur 188 pays, que près d’un humain sur trois souffre d’obésité ou de surpoids dans le monde. Autre constat de cette étude : la progression de cette tendance a été « importante, générale et rapide », faisant passer la population concernée par la surcharge pondérale de 885 millions d’individus en 1980 à 2,1 milliards en 2013 (soit 30 % de la population mondiale).

Pour parvenir à ces conclusions, une équipe internationale de plus de 150 chercheurs rattachés à l’Institut de métrologie sanitaire et d’évaluation (Université de Washington), grâce à des financements de la Fondation Bill et Melinda Gates, a réussi à rassembler, de façon harmonisée, les données recueillies dans 188 pays répartis sur le globe terrestre.

Premier enseignement de cette étude, selon Pr Emmanueala Gakidou, la progression du surpoids et de l’obésité a été « importante, générale et rapide », progressant au cours des trois dernières décennies, dans les pays riches aussi bien que dans les pays pauvres de 28 % chez les adultes et de 47 % chez les enfants et les adolescent. En 2013, ce sont ainsi 2,1 milliards d’humains en surpoids ou obèses qui ont été identifiés dans le monde, soit près d’un humain sur trois.

Si ce sont dans les pays développés où le problème du surpoids est le plus important, les pays émergents ou en développement sont également concernés. Dans le top 10 des pays où ce fléaux a le plus progressé, on trouve les Etats-Unis (un adulte sur trois), l’Australie (dans une proportion pratiquement similaire) et le Royaume-Uni avec un adulte sur quatre ou encore l’Allemagne. Des pays comme la Chine, l’Inde, la Russie, le Brésil, le Mexique, l’Egypte, le Pakistant ou encore l’Indonésie font également parti des pays frappés de plein fouet par cette plaie.

Autre constat de cette étude, la surcharge pondérale n’affecte pas de la même façon les hommes et les femmes, et différemment selon qu’on soit dans un pays émergent ou dans un pays développé. Dans les pays riches, ce sont les hommes qui sont le plus concernés par l’excès de masse corporelle, ce qui est l’inverse dans les pays en développement comme par exemple au Koweït ou au Qatar où % des femmes sont obèses.

Autre phénomène inquiétant : la progression du surpoids et de l’obésité chez les plus jeunes. Dans les nations développées, c’est ainsi un enfant ou un adolescent sur 4 qui est obèse ou en surpoids (un jeune sur huit pour les deux sexes).

De façon générale, les chercheurs dressent donc un tableau globalement pessimiste sur l’avancée de l’obésité dans le monde, un constat d’autant plus amer qu’ »aucun pays n’a réussi à faire reculer l’obésité ». Seule lueur d’espoir : depuis 2006, la proportion de personnes en surcharge pondérale aurait ralenti dans une partie des pays riches, et dans les pays en développement, les taux ne devraient pas atteindre les plus de 40 % dans les nations développées.

Afin de répondre à l’objectif des Nations unies qui consisterait à stopper la progression de l’obésité d’ici à 2025, il faudrait, selon les scientifiques une action coordonnée au niveau mondial afin de soutenir les pays, notamment à faibles ressources, à intervenir contre les facteurs qui conduisent à l’obésité comme l’apport en excès de calories, l’inactivité physique ou encore la publicité autour des produits alimentaires par l’industrie.

Obésité : 1 personne sur 3 dans le monde concernée par l'obésité et le surpoids

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Le Translarna pour soigner la Myopathie de Duchenne obtient un feu vert de l’EMA

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Un médicament d’une nouvelle classe thérapeutique devrait bientôt être disponible pour soigner les patients souffrant de la myopathie de Duchenne. L’Agence européenne du médicament (EMA) vient en effet de donner un avis favorable à la mise sur le marché du Translarna, le nom commercial de l’ataluren fabriqué par le laboratoire PTC Therapeutics Limited. Si cette autorisation sera assortie à certaines conditions, cette mesure est une bonne nouvelle pour les 18 600 personnes atteintes de cette maladie neurodégénérative en Europe.

Jusqu’à présent, il n’existait aucun traitement pour soigner cette maladie génétique évolutive et orpheline mais seulement des médicaments qui permettaient de prendre en charge les complications. La myopathie de Duchenne, qui est liée au dysfonctionnement de la dystrophine, une protéine musculaire, provoque progressivement l’affaiblissement et la dégradation des muscles des personnes atteintes.

L’annonce faite par le Comité des produits médicaux à usage humain de l’EMA de donner le feu vert pour l’autorisation de mise sur le marché de l’ataluren est donc synonyme d’espoir pour les patients qui souffrent de cette maladie en Europe (dont 2500 en France). Il aurait pu ne pas en être ainsi puisqu’en janvier , ce même Comité avait adopté un avis négatif à l’encontre de ce médicament. C’est à la suite de la demande du fabricant que l’avis a été revue et que la balance bénéfices/risques a été jugée finalement positive permettant de recommander une autorisation de mise sur le marché du Translarna.

L’évaluation de ce traitement, jugé positif en observant la distance que les patients pouvaient parcourir en 6 minutes après 48 semaines de traitements a finalement permis l’AMM associée toutefois aux conditions de continuer les travaux et de fournir plus de données probantes confirmant les performances de ce produit.

Il est indiqué pour les malades dont la myopathie est liée à des anomalies qui apparaissent dans le gène dystrophine, encore appelées mutations non-sens. Ces mutations ont en effet comme conséquence de provoquer l’arrêt prématuré de la production de la protéine normale, ce qui donne naissance à une protéine raccourcie incapable de fonctionner correctement.

C’est la Commission européenne qui devra en dernier instance donner le feu vert ou non pour La commercialisation de l’ataluren dans les différents pays de l’UE. Une décision très attendue !

Un premier traitement pour la Myopathie de Duchenne

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Ménopause : est-il inévitable de prendre du poids ?

C’est la grande question que toutes les femmes se posent à cette étape de leur vie. La réponse de notre nutritionniste est : presque… 

La plupart des femmes voient leur corps changer et 50 % constatent qu’elles prennent du poids en préménopause. Ce qui se solde par « 4,5 à 6 kg en fin de ménopause », signale Catherine Serfaty-Lacrosnière, nutritionniste. Et quand elles prennent 2 kg, elles se rendent compte que c’est beaucoup plus difficile de les perdre qu’à 20 ans. Alors, pour toutes celles qui n’ont pas été vigilantes et abordent cette période un peu chahutée avec un surpoids, l’affaire risque d’être plus difficile. On prend du poids pour de multiples raisons. D’abord parce que le métabolisme change et travaille plus lentement. On estime que le corps brûle de 100 à 200 Kcal de moins par jour. Certains facteurs extérieurs viennent ensuite se conjuguer pour favoriser la prise de poids. À 50 ans, on bouge moins qu’à 30, on se relâche du côté du sport et l’on craque plus volontiers sur les douceurs, les bons repas, et la consommation d’alcool devient souvent plus régulière. C’est une affaire de style de vie, plus calme, plus familiale, plus hédoniste. Et quand les désordres hormonaux apparaissent, vient s’ajouter un deuxième facteur : les effets secondaires de ces variations hormonales. Les bouffées de chaleur, le vague à l’âme, l’instabilité émotionnelle poussent à ouvrir plus facilement le réfrigérateur pour se consoler. « Les femmes peuvent traverser une sorte de crise existentielle. Les enfants quittent le foyer. La période est à haut risque de turbulences. Ce qui pousse certaines femmes à grignoter pour compenser », explique encore Catherine Serfaty-Lacrosnière. Et comme les hauts et les bas de la production d’œstrogènes provoquent progressivement une mise en réserve de la graisse, même si on mange moins (ce qui est loin d’être toujours le cas), on stocke plus.

Pourquoi grossit-on du ventre ?
La morphologie typiquement féminine (appelée gynoïde) se caractérise par des cellules graisseuses qui s’accumulent de préférence autour des jambes, des cuisses et des fesses. Le type androïde, (…) Lire la suite sur Topsanté

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Cancer du sein : quel dépistage selon vos facteurs de risque ?

cancer-sein-ruban-roseEn France, les femmes âgées de 50 à 74 ans sont invitées à participer au programme national de dépistage organisé du cancer du sein et celles porteuses d’une mutation génétique (BRCA1 et 2) bénéficient d’un suivi spécifique défini par l’Institut National du Cancer (INCa). Pourtant, d’autres facteurs de risque de cancer du sein existent. Ils peuvent inquiéter les femmes et donner lieu à des pratiques de dépistage hétérogènes.

La Haute Autorité de Santé (HAS) publie aujourd’hui des recommandations sur ces facteurs de risque et identifie ceux nécessitant un dépistage spécifique. L’objectif est d’améliorer les pratiques médicales, aider les professionnels à repérer et dépister les femmes à haut risque et permettre aux femmes de s’informer et lever les idées reçues.

En France, une femme sur 8 sera confrontée au cancer du sein au cours de sa vie. Plus il est détecté tôt et plus un cancer du sein a de chances d’être guéri. Si un dépistage organisé a été mis en place pour l’ensemble des femmes âgées de 50 à 74 ans et que les femmes porteuses d’une mutation génétique (BRCA1 et 2) sont ciblées par des recommandations particulières, la question du dépistage des femmes présentant un autre facteur de risque se pose. A la demande de l’INCa et dans le cadre du Plan Cancer, la HAS a élaboré des recommandations sur les modalités de dépistage des femmes à haut risque de cancer du sein. La HAS a analysé tous les facteurs potentiellement associés au cancer du sein recensés dans la littérature scientifique, puis a déterminé ceux qui nécessitent un dépistage spécifique et enfin, a défini les modalités de dépistage à mettre en place pour chaque situation.

La plupart des facteurs étudiés ne nécessitent pas de dépistage spécifique

L’analyse des études épidémiologiques retrouvées dans la littérature scientifique a permis à la HAS d’identifier 69 facteurs de risque présumés. Elle a déterminé, pour chacun, s’ils étaient liés ou non à la survenue du cancer du sein et si oui, le niveau de risque auquel ils étaient associés. Ce travail a permis d’écarter des situations pour lesquelles il n’est pas recommandé de dépistage spécifique, autrement dit les femmes concernées par un de ces facteurs de risque n’ont pas besoin d’un dépistage autre que celui proposé à toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans et qui consiste en une mammographie tous les 2 ans. Les facteurs de risque écartés par la HAS sont notamment :

  • certains aliments (thé, café, etc.) ou les prothèses en silicone = facteurs de risque prétendus mais dont l’analyse de la littérature montre qu’ils n’en sont pas ;
  • l’utilisation de déodorants, la taille des seins, une densité mammaire élevée après la ménopause = facteurs de risque pour lesquels les données scientifiques disponibles ne sont pas suffisamment fiables pour les définir comme tels ;
  • le traitement hormonal substitutif, la prise de contraception hormonale, certaines lésions mammaires, une grossesse tardive, une obésité après la ménopause = facteurs de risque associés à une augmentation modérée voire modeste du risque de survenue du cancer du sein.

7 situations pour lesquelles un dépistage spécifique est recommandé

La HAS a retenu les facteurs de risque qui sont associés soit à une augmentation majeure du risque de survenue du cancer du sein, soit à une augmentation modérée voire modeste de ce risque mais liés à un mauvais pronostic du cancer.

La HAS a approfondi son travail et défini les modalités d’un dépistage spécifique à mettre en place pour les 7 facteurs de risque suivants :

  • Antécédent personnel de cancer du sein invasif ou de carcinome canalaire in situ ;
  • Antécédent d’hyperplasie canalaire atypique, d’hyperplasie lobulaire atypique ou de carcinome lobulaire in situ ;
  • Antécédent de radiothérapie thoracique (irradiation thoracique médicale à haute dose pour maladie de Hodgkin) ;
  • Antécédents familiaux de cancer du sein avec score d’indication à la consultation d’oncogénétique ≥ 3 selon le score d’Eisinger* en l’absence de mutation génétique identifiée dans la famille.

Pour chacun de ces facteurs de risque, la HAS a précisé :

  • L’âge de début du dépistage ;
  • Les examens de dépistage à mettre en œuvre ;
  • La fréquence des examens de dépistage ;
  • La durée du suivi spécifique.

Voir les modalités de dépistage recommandées en p. 4 du question-réponse de la HAS.

Améliorer les pratiques et proposer les meilleures garanties de qualité aux femmes

L’enjeu de ces recommandations est d’améliorer et d’homogénéiser les pratiques de dépistage chez ces femmes, notamment afin d’éviter des examens radiologiques trop fréquents, trop rapprochés, ou à un âge trop jeune. Toutes les femmes qui ne sont pas concernées par le dépistage spécifique sont invitées à participer au dépistage organisé, à partir de l’âge de 50 ans et jusqu’à 74 ans.

*Score d’Eisinger : score obtenu après analyse de l’arbre généalogique et de l’histoire familiale permettant d’évaluer la nécessité d’une consultation avec un oncogénéticien.

Communiqué de presse Haute-Autorité de Santé


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Menaces sur le meilleur système de santé du monde

Girod medical -DR

Girod medical -DR

Très précieux aux yeux des Français parce qu’il incarne l’engagement solidaire d’une nation envers les plus fragiles et qu’il garantit à chacun l’accès à des soins de qualité, le système de santé est le socle fondateur que tout citoyen entend préserver. Cependant, fragilisé par les déficits, sa survie relève désormais de plans d’économies. Un programme qui préoccupe les  Français – déjà affectés par l’amer constat d’inégalités territoriales et sociales croissantes – comme l’attestent les résultats de l’observatoire IPSOS/Fédération Hospitalière de France* présentés à la presse lundi 19 mai 2014, veille de l’ouverture des Salons santé autonomie.

Conscients de bénéficier d’un des meilleurs systèmes de santé au monde – deux personnes interrogées sur trois estiment même qu’il est LE meilleur – les français apprécient tout particulièrement les hôpitaux publics reconnus pour les soins de qualité qu’ils offrent –plébiscités à 90%, l’accueil de tous sans discrimination et le dynamisme de leur recherche médicale.  Mais de nombreuses menaces pèsent sur le modèle français, à commencer par son mode de financement (94%) et l’augmentation du reste à charge pour les patients (88%).

Inquiétants également le sentiment d’une médecine à deux vitesses qui met à mal la cohésion sociale, le constat d’une perte de chance liée à l’habitat et aux moyens financiers : La majorité des français (92%) pense que ceux qui ont de l’argent ont plus de possibilités de se faire bien soigner et que les innovations et les meilleurs traitements ne sont pas proposés à tous (74%). 59% des français estime que les patients ne sont pas tous traités équitablement. Assertion que vient corroborer  le fait que 48% des répondants reconnaît avoir dû renoncer à réaliser des soins ou des examens en raison du coût.

L’inégalité territoriale en question. 91% des français déplorent une mauvaise répartition des médecins sur le territoire avec pour conséquences des pertes de chances, un renoncement aux soins du fait de l’éloignement géographique et des difficultés à trouver un professionnel dans un délai acceptable (les plus longs concernant les rendez-vous avec un ophtalmologiste, un spécialiste à l’hôpital, un spécialiste en ville ou une IRM).

Comment dépasser ces difficultés ?
Parmi les pistes d’amélioration proposées, les français sont favorables a davantage de coopérations au sein d’un même territoire pour mutualiser des compétences et la coordonner les établissements : l’hôpital et la maison de retraite entre les praticiens hospitaliers et les praticiens de ville. Autre recommandation : la chasse aux actes redondants ou inutiles, aux arrêts maladie abusifs et aux fraudes à l’assurance-maladie.

Pour optimiser les dépenses de santé, les Français se prononcent également en faveur d’une permanence obligatoire des soins pour les établissements et les médecins bénéficiant d’un financement public. Il seraient aussi favorables au développement de l’hospitalisation à domicile, au regroupement des professionnels en centres spécialisés, ou encore au déplacement des équipes médicales dans les régions les moins équipées.

Enfin, comme en écho à la polémique actuelle sur les « soins aux émirs », 75% des français estiment que les hôpitaux publics devraient récolter plus de financements privés : dons,  partenariat avec les entreprises, prise en charge de malades étrangers, etc… Ces moyens supplémentaires permettraient de financer l’innovation et la recherche.

En conclusion, la Fédération Hospitalière de France saisit la tribune que lui offre cette enquête d’opinion pour exhorter le gouvernement à lancer des réformes courageuses « Les résultats de cet observatoire invitent donc les pouvoirs publics à faire preuve d’avantage d’audace pour sauvegarder et conforter le système de santé. »

Marie-Georges Fayn

Article de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés

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*Une enquête Ipsos pour la FHF menée auprès de 1 002 personnes constituant un échantillon représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. L’échantillon est construit selon la méthode des quotas : sexe, âge, profession du chef de famille, région et catégorie d’agglomération – durée moyenne du questionnaire: 15 min – Dates du terrain : du 28 avril au 06 mai 2014


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VIDEO. Copé, Le Pen et Mélenchon s’affrontent en direct sur l’aide médicale d’Etat

Invités à débattre des élections européennes du 25 mai, sur le plateau de l’émission « Des paroles et des actes », sur France 2, jeudi 22 mai, des représentants des six principaux partis français ont parfois débordé sur des sujets français. Sur la question de l’immigration, le président de l’UMP, Jean-François Copé, a ainsi appelé à « supprimer l’aide médicale d’Etat », une mesure qui permet un accès aux soins pour les étrangers en situation irrégulière.

Cette prise de position a suscité des cris de joie de la présidente du Front national, Marine Le Pen, qui lui a lancé : « Pendant les élections, vous êtes toujours d’accord avec nous ! » Entrant dans le débat, le chef de file du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a mis en garde les deux responsables favorables à cette mesure. « Si vous supprimez l’aide médicale à toute personne, vous favorisez le fait que les microbes se répandent, car les microbes ne sont pas au courant de qui a une carte d’identité », leur a-t-il dit.

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