Archives de catégorie : ACTUALITES

Produits à base de poisson : que mange-ton vraiment ?

© Eisenhans/Fotolia

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Mais que contiennent les produits préparés à base de poisson ? C’est une question que chacun est en droit de se poser. Peut-être avez-vous d’ailleurs déjà eu la curiosité de vous renseigner et de tenter de décrypter les informations présentes sur les emballages.

Si ce n’est pas le cas, sachez que l’association nationale de défenses des consommateurs (CLCV) l’a fait pour vous.

Elle s’est ainsi penchée sur de ces produits (surimis, panés, parmentiers, etc…) afin d’évaluer leur qualité ainsi que l’information fournie aux consommateurs.

Premier constat : l’utilisation de filets de poisson est rare (hormis dans les panés) puisqu’elle ne concerne que 20 % des 70 références testées. Le plus souvent, la matière première est de la chair de poisson que l’on retrouve dans les surimis, les parmentiers et dans la plupart des croquettes et rillettes de poisson.

Deuxième constat : la quantité de poisson présente dans les produits n’est pas toujours correctement indiquée. Sur l’ensemble des références de l’échantillon, 21 ne mentionnent pas de manière claire le pourcentage total de poisson. Et c’est au consommateur de le calculer !

La CLCV regrettre que cette information soit si peu transparente car elle en dit long sur les écarts de qualité entre produits.

Et de déplorer que certaines soupes de poisson ne comptent que 14% de poisson alors que les produits les plus riches en contiennent 40%. De même, dans les parmentiers de poisson, le pourcentage de poisson varie du simple au double.

Troisième constat : il est difficile et parfois impossible de savoir de quels poissons sont utilisés pour ces produits. Dans plus de la moitié d’entre-eux, on constate des mentions aussi vagues que « poissons » ou « poissons blancs ». Bref, difficile de savoir ce qu’il a vraiment dans votre assiette.

Dernier constat : l’information figurant sur les étiquettes n’est pas toujours identique à celle fournie sur les sites internet des drives.

C’est pourquoi l’association demande aujourd’hui aux pouvoirs publics de redéfinir en lien avec les professionnels et les consommateurs des règles d’étiquetage de ces produits. Objectif :  permettre aux consommateurs de comparer et tout simplement de savoir ce qu’ils mangent.


News Santé

Le virus Ebola est « hors de contrôle » en Afrique, dit MSF

ACCRA (Reuters) – L’épidémie de fièvre Ebola qui sévit en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone est « hors de contrôle » et une mobilisation « exceptionnelle » des gouvernements et des ONG est devenue nécessaire, prévient Médecins sans frontières (MSF) dans un communiqué publié lundi.

Le dernier bilan de cette vague, la plus meurtrière depuis la première apparition de la maladie en Afrique centrale en 1976, s’élève à 350 morts depuis le mois de février, selon l’Organisation mondiale de la santé.

Le virus n’avait jamais été décelé dans cette région d’Afrique, ce qui complique les opérations sanitaires, selon MSF.

Sa propagation s’explique également par la méconnaissance de la maladie par la population locale, qui continue à préparer les corps de patients décédés et à assister aux obsèques, autant de facteurs de contagion.

L’ONG souligne par ailleurs que la société civile et les autorités politiques et religieuses n’ont pas pris la pleine mesure de la situation. Peu de personnalités de premier plan font donc la promotion de la lutte contre la maladie.

« L’épidémie est hors de contrôle », selon le directeur des opérations de MSF, Bart Janssens. « Avec l’apparition de nouveaux foyers en Guinée, en Sierra Léone et au Libéria, le risque d’une propagation à d’autres zones est aujourd’hui réel. »

Le ministre guinéen de la Santé, Rémy Lamah, a rejeté les déclarations de MSF, déclarant qu’elles ne reflétaient pas la réalité de la situation.

« Aujourd’hui, nous avons tous nos contacts sous contrôle et nous les surveillons régulièrement », a-t-il dit.

La seule poche du pays qui reste préoccupante selon lui est une poignée de villages à la frontière du Liberia et de la Sierra Leone, où la population résiste aux efforts de lutte contre la maladie en raison de croyances traditionnelles. « Même là, nous progressons », a-t-il ajouté.

Pour l’heure, des cas ont été recensés dans une soixantaine de sites à travers les trois pays touchés.

« L’OMS, les autorités des pays touchés et des pays limitrophes doivent déployer des efforts à la hauteur de l’ampleur de cette épidémie. Il faut notamment mettre à disposition du personnel médical qualifié, organiser des formations à la prise en charge de l’Ebola et intensifier le suivi des contacts et la sensibilisation auprès des populations », a estimé Bart Janssens.

L’ONG, qui a jusqu’à présent pris en charge 470 patients, dont 215 cas confirmés, dit avoir atteint ses limites.

Il n’existe actuellement ni vaccin ni traitement pour cette maladie, une fièvre hémorragique foudroyante dont le taux de mortalité peut atteindre 90%.

(Matthew Mpoke Bigg; Simon Carraud et Jean-Stéphane Brosse pour le service français)


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Annonces de Marisol Touraine : la ligue s’interroge

ligue-cancerComme vous le savez, Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, a présenté ses grandes orientations de la future loi de santé.

Présente pour l’occasion, la Ligue contre le cancer s’interroge sur l’absence totale d’annonces concernant :

Le programme national de réduction du tabagisme : annoncé le 4 février dernier par le Président de la République, le contenu devait être dévoilé avant l’été. J-2 avant le 21 juin, la ministre de la Santé a seulement indiqué que des mesures seraient annoncées prochainement, restant imprécise sur la nature ou la date de présentation de ce programme. Avec 73 000 morts causées par le tabac chaque année, nous n’avons plus le temps d’attendre.

La lutte contre l’alcool : si la ministre de la Santé a reconnu qu’un jeune sur deux, âgé de 17 ans était concerné par l’alcool, aucune disposition concrète n’a été annoncée. Les autres victimes de l’alcool ont, quant à elles, été totalement oubliées. Les lobbys alcooliers ont-ils eu plus de poids que la santé publique ?

La Ligue rappelle que, chaque année, en France :

– le tabac est responsable de 73 000 morts évitables ;
– l’alcool est responsable de 50 000 décès évitables dont 40% avant 65 ans.

Une véritable LOI DE SANTE peut-elle oubliée ces nombreuses victimes ? Comment apporter les moyens de se prémunir et de se protéger des cancers si nous oublions les deux principaux facteurs de risque ?

Cependant, La Ligue contre le cancer se félicite de la volonté de la ministre de la Santé de mettre en place une politique de santé d’excellence accessible à tous. En effet, la Ligue encourage certaines orientations énoncées ce matin, qu’elle appelait de ses vœux :

– l’instauration d’un parcours éducatif en santé, dès le plus jeune âge
– la mise en place d’un logo sur les produits alimentaires industriels prouvant leur qualité nutritionnelle. La Ligue contre le cancer demande que ce logo soit explicite, simple avec des impacts réels ;
– la généralisation du tiers-payant à tous les assurés ;
– la volonté de renforcer la communication et de mutualiser les moyens entre les professionnels hospitaliers et les professionnels en ville ;
– la volonté de réduire les délais d’accès aux essais cliniques ;
– l’application de la démocratie sanitaire, avec notamment l’obligation de représentation des usagers du système de santé dans toutes les instances.


News Santé

Tiers-payant généralisé : les Français y sont favorables !

Crédits photo : ©Fotolia

Comme nous vous en avons informé hier, Marisol Touraine veut à terme généraliser le tiers payant afin que les patients soient dispensés d’avance de frais.

Et alors que cette mesure suscite une certaine inquiétude chez les médecins généralistes, elle est plutôt bien accueillie par les Français.

Ainsi, et dans le cadre d’un sondage IFOP pour « Ouest-France » (à paraître ce dimanche 22 juin 2014) 54% des personnes interrogées se déclarent favorables à une telle mesure. Un taux qui atteint même les 60% chez les employés et les ouvriers.

A contrario 34% des sondés sont opposés à cette généralisation du tiers-payant. Pour eux cette mesure risque de « déresponsabiliser les patients, de créer des abus et donc de se traduire par une hausse des dépenses de santé ».

Une position qui n’est pas sans rappeler celle de la Confédération des Syndicats Médicaux Français qui a déjà mis en garde contre une telle mesure.

Pour la CSMF, elle est susceptible « de transformer la carte vitale en carte de paiement et donc de déresponsabiliser les patients au regard du coût de leur santé ».


News Santé

Cancer du sein : attention à la viande rouge

Consommer trop de viande rouge favoriserait le cancer du sein selon une nouvelle étude scientifique américaine.

L’alimentation joue un rôle essentiel dans la santé et en particulier dans le développement des cancers. Un excès de viande rouge et tous ses dérivés semble multiplier les risques de cancer du sein chez les jeunes femmes.

Pour cette nouvelle étude, des chercheurs de l’Université de Harvard ont analysé des données médicales et alimentaires de plus de 88 000 femmes âgées de 26 à 45 ans, depuis 1991.

Les premiers résultats de cette recherche ont été publiés en 2006 et révélaient déjà un lien entre la surconsommation de viande rouge et le cancer du sein.

La nouvelle publication éditée dans la revue médicale britannique the British Medical Journal confirme les conclusions antérieures.

Les scientifiques soupçonnent les protéines dans la viande rouge d’accélérer la division cellulaire et la croissance tumorale. De plus, les viandes rouges sont souvent riches en produits chimiques tels que les nitrates, des substances déjà classées comme cancérogènes probables.

« Cette étude rappelle l’importance d’avoir une alimentation saine et équilibrée », a déclaré Sally Greenbrook, chargée de la lutte contre cancer du sein au Royaume-Uni. « Les femmes doivent vraiment penser à réduire leur consommation de viande rouge, d’alcool et de tabac et ne pas oublier de contrôler leur poids et pratiquer régulièrement une activité physique pour lutter activement contre le cancer du sein. »

«D’autres études seront nécessaires pour confirmer et expliquer ce lien entre consommation importante de viande rouge et le risque de cancer du sein », précisent les auteurs. Mais en attendant, il est de toute façon assez bon pour la santé de «remplacer les viandes rouges transformées ou non transformées par des légumes et de la volaille chez les adultes jeunes pour limiter le risque de cancer du sein. »

En effet, lors d’une précédente étude des chercheurs de la Harvard Medical School ont constaté que consommer une portion de viande rouge quotidiennement présente de nombreux (…) Lire la suite sur Topsanté

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Impact des informations génomiques dans la prise en charge du cancer

Marqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

Marqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

« Impact des informations génomiques dans la prise en charge du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Pour ceux qui s’intéressent aux progrès et dernières nouveautés dans le monde de la cancérologie, comme chaque année à la même date, tous les regards se tournent vers les États-Unis où se déroule la réunion annuelle de l’ASCO (American Society of Clinical Oncology).

A cette occasion, le gratin de la communauté mondiale des spécialistes en cancérologie tous sous-domaines confondus (immunothérapie, génétique, cancérologie clinique, hématologues, mais aussi start-ups, compagnies de biotechnologie, groupes pharmaceutiques) s’est donné rendez-vous pour discuter des derniers progrès, dernières études cliniques, derniers essais de recherche fondamentale servant un but unique : stopper le cancer et apporter une survie tant espérée aux millions de patients touchés chaque année par le crabe.

L’une des tendances qui se confirme depuis quelques années est l’importance de plus en plus significative des informations génétiques non seulement de l’individu lui-même mais surtout de la tumeur, qu’elle soit primitive (tumeur originelle) ou secondaire (métastase).

Si l’on croyait, il y a encore quelques années qu’il suffirait de lire à l’intérieur des cellules tumorales pour en comprendre le mécanisme et les détruire avec des thérapies ciblées, la réalité aujourd’hui n’est plus du tout la même. En effet, tout comme les êtres vivants sur terre, les cellules cancéreuses sont soumises à une pression sélective (sorte d’évolution à la sauce darwinienne) qui explique que certaines cellules au sein même d’une tumeur présenteront un patrimoine génétique (avec des mutations de l’ADN) différent des autres cellules tumorales.

Et c’est là toute la complexité. Grâce aux dernières informations en génétique du cancer, on sait maintenant que le comportement d’une cellule métastatique sera complètement différent de celui d’une cellule cancéreuse primitive du fait essentiellement de l’instabilité génétique qui a été le moteur de l’apparition de nouvelles anomalies au sein de l’ADN cellulaire.

Ainsi, les spécialistes misent beaucoup sur l’analyse complexe des biomarqueurs (ensemble des anomalies présentes dans l’ADN tumoral) de toutes les cellules cancéreuses, non seulement des cellules primaires mais aussi des cellules secondaires et même des cellules tumorales en circulation dans le sang.

Et ici, il n’est même pas question de parler des modifications épigénétiques qui, si la situation n’était pas assez difficile à appréhender, interviennent ‘au-dessus’ de l’information génétique pour en moduler son expression.

Crédits photo : ©Fotolia

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De nombreux spécialistes (et compagnies pharmacologiques) misent également beaucoup d’espoir (et un paquet de dollars) sur les dernières avancées dans le domaine de l’immunothérapie et de l’immunomodulation. Il en est ainsi pour le mélanome où un nouveau médicament, l’Ipilimumab (Yervoy), a été introduit très récemment dans l’espoir de ‘booster’ le système immunitaire pour mieux faire face au cancer.

D’autres études sorties dernièrement insistent sur le fait de bien connaître son ennemi pour le mettre au sol. Ainsi une étude publiée très récemment dans le JAMA (Using Multiplexed Assays of Oncogenic Drivers in Lung Cancers to Select Targeted Drugs. Mark G. Kris et al. JAMA. 2014;311(19):1998-2006. doi:10.1001/jama.2014.3741) confirme l’importance des biomarqueurs dans l’étude des adénocarcinomes pulmonaires. Dans cette étude publiée, sur plus de 1000 patients testés, 64% présentaient au sein de leur cancer du poumon au moins une mutation génétique repertoriée.

La prochaine étape sera bien entendu de savoir si, le fait d’identifier une certaine anomalie dans l’ADN (ou ARN) tumoral, permet de mieux choisir des thérapies ciblées (cela semble en effet être le cas) et seule l’évaluation au cours du temps permettra de savoir si cette approche thérapeutique est la bonne sur le plan clinique.

L’accumulation de nouvelles données génétiques dans le cancer augmentant à une allure titanesque, on se rend compte que notre vision est assez ‘myope’. Dans un avenir proche, il ne faudra plus parler de mutations ou de biomarqueurs mais d’ensemble de mutations, chacune interagissant avec une autre et créant ainsi un réseau de communications intracellulaires d’une complexité effroyable. Complexité qu’il faudra maîtriser si on espère, un jour, terrasser le dragon.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


News Santé

De moins en moins de médecins généralistes

©Girod medical

©Girod medical

C’est un constat alarmant que vient d’effectuer le Conseil de l’Ordre : le nombre de médecins généralistes est en effet en chute libre en France.

Une chute particulièrement inquiétante selon les chiffres du 8ème Atlas national de la démographie médicale réalisé à partir des chiffres du Tableau de l’Ordre des Médecins.

Si le nombre de médecins est globalement stable, l’offre de soins de proximité se raréfie d’où un appel à la vigilance du Conseil de l’Ordre dans certains territoires.

Ainsi la part de médecins généralistes est en diminution de -6,5% depuis 2007 (soit 90 630 médecins généralistes recensés en activité régulière), et cette tendance devrait se confirmer jusqu’en 2020.

Paris est le département où cette baisse est la plus marquée (-21,4% pour la même période).

A contrario, les autres spécialités médicales et chirurgicales sont en augmentation respective de 6,1% et 6,7%, une tendance qui devrait se poursuivre jusqu’en 2020 également.

L’atlas permet aussi de révéler un panel de régions et départements où le manque de médecins est manifeste, surtout si la population générale y est parfois en croissance. A titre d’exemple, la région Ile de France recense la plus forte baisse des effectifs des médecins en activité (-5,6%), alors que sa population a augmenté de +4% entre 2007 et 2014.

A l’inverse, la région Pays-de-la-Loire est la région la plus attractive, à la fois en terme de démographie médicale (+5,7%) et en terme de population générale (+5,9%). Il en va de même pour les départements des Landes par exemple (+4,5% et +10,7%) ou La Vendée (+3,3% et +10,7%).

Pour optimiser la présence des médecins dans ces territoires sont évoqués le développement d’exercice en cabinets de groupes ou en maisons de santé et le recours, aussi temporaire soit-il, aux médecins retraités actifs.

Plus de détails en cliquant ici


News Santé

L’ostéopathie pour améliorer les conditions de vie au travail

À l’occasion de la 11ème édition de la semaine pour la qualité de vie au travail qui aura lieu du 16 au 20 juin 2014, l’Union Fédérale des Ostéopathes de France, rappelle que l’Ostéopathie est une pratique qui permet de retrouver l’équilibre du corps face aux diverses contraintes imposées par le travail et une vie active surmenée.

Un bon équilibre du corps pour le bien-être au travail

Le problème de surcharge des emplois du temps est intrinsèque au thème de cette semaine intitulé « Concilier vie privée et vie professionnelle : santé, égalité et organisation du travail en questions ». Le rythme et le stress, imposé par un monde qui vit de plus en plus rapidement et intensément, nous fait oublier la pression que l’on soumet à notre corps. Et pourtant notre corps se charge de nous alerter lorsque les tensions sont trop fortes.

© Crédit photo : UFOF

© Crédit photo : UFOF

De surcroît, quels que soient le métier et le secteur d’activité, chacun passe quotidiennement de nombreuses heures dans la même posture ou à répéter le même mouvement. Le stress et les efforts du quotidien s’ajoutent et provoquent le déséquilibre du corps. En effet, l’anxiété répétée engendre maux de tête, perte de sommeil, troubles de la digestion, etc. On observe également une baisse de moral et l’apparition de troubles musculo-squelettiques.

La prise en charge ostéopathique

Toutes ces pathologies, en plus d’avoir des conséquences importantes sur la santé, affectent fortement la productivité des individus. C’est une des raisons pour laquelle l’UFOF souhaite faire passer le message suivant : les actifs devraient spontanément et plus régulièrement consulter un ostéopathe. En effet, à l’image des révisions régulières pour nos voitures, la prise en charge préventive et régulière des tensions liées au travail et au stress permet d’éviter de nombreuses complications et d’enrayer l’apparition de maladies professionnelles et notamment le syndrome de l’épuisement professionnel plus communément appelé le burn-out.

Le ressenti des premières douleurs et tensions doit inciter le patient à consulter un ostéopathe. Ce dernier est en mesure de dresser un bilan global afin de faire le point sur l’équilibre du corps. Il offre aussi des solutions pour permettre aux patients de faire face rapidement aux contraintes que son corps subit quotidiennement.

Rappel de la pratique ostéopathique

L’ostéopathie est une approche thérapeutique manuelle préventive et curative qui s’emploie à déterminer et à traiter les restrictions de mobilité qui peuvent affecter l’ensemble des structures composant le corps humain. Toute perte de mobilité des articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères provoque des déséquilibres de l’état de santé. Grâce à des tests palpatoires spécifiques, l’ostéopathe trouve les zones du corps présentant des restrictions de mouvements susceptibles d’altérer l’état de santé. L’ostéopathie considère l’ensemble du corps et non uniquement le symptôme, car l’origine du problème se trouve souvent ailleurs que l’endroit où la souffrance se manifeste.

Communiqué de presse de l’Union Fédérale des Ostéopathes de France


News Santé

Cancer du col de l’utérus : l’auto-prélèvement aussi efficace que le frottis

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Une étude parue dans le Bulletin Epidémiologique Hebdomadaire (BEH) de l’Institut de Veille sanitaire (InVS) vient de montrer que l’auto-prélèvement vaginal serait aussi efficace que le frottis médical habituellement réalisé par les médecins-gynécologues en cabinet. Ce frottis, qui est préconisé dans le dépistage du cancer du col de l’utérus, souvent appréhendé par de nombreuses femmes, pourrait donc être pratiqué chez soi, permettant une meilleure détection pour les femmes qui ne sont pas régulièrement dépistées.

Afin de parvenir à ces conclusions, les chercheurs ont invité 722 femmes entre 2009 et 2011 à réaliser un frottis classique ainsi que deux auto-prélèvements à domicile. Pour parvenir à faire cet examen, les femmes ont reçu chacune un écouvillon, une sorte de coton tige qui prélève des cellules dans le vagin, le but de ce prélèvement étant de déceler la présence d’un papillomavirus, à l’origine des cancers du col de l’utérus. L’écouvillon était ensuite placé d’une part dans un tube plastique (APV sec) et d’autre part dans un « milieu de transport liquide ».

Les résultats de cette étude ont permis de monter que le prélèvement en milieu sec est légèrement plus efficace au niveau de la sensibilité (88,7 % contre 87,4 % en milieu humide) et de sa spécificité (détection du type d’HPV : 92,5 % contre 90,9 %).

L’auto-prélèvement à sec s’est montré efficace, et serait également plus simple d’utilisation et moins chers à envoyer.

14 % des femmes ayant réalisé un auto-prélèvement ont déclaré avoir des difficultés lors du prélèvement et 8,9 % des douleurs, plus que ce à quoi elles s’attendaient.

Les auteurs de l’étude rappellent cependant que l’auto-prélèvement vaginal à domicile ne servira pas à remplacer le frottis cervico-utérin, mais serait plutôt destiné aux femmes qui ne réalisent pas cet examen, où peu régulièrement. Les autorités de santé préconisent en effet à toutes les Françaises âgées entre 25 et 65 ans, à faire un frottis tous les trois ans chez un professionnel de santé. 40 % des femmes ne le font pourtant pas régulièrement.

L'auto-prélèvement aussi efficace que le frottis vaginal

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La CMU-C étendue aux étudiants isolés en situation précaire…

Crédits photo : ©Fotolia

Comme nous vous l’avons déjà annoncé sur News Santé,   le nombre de bénéficiaires de la CMU, la couverture maladie universelle, devrait être en 2014 deux fois plus important qu’en 2013. En cause la revalorisation prochaine du plafond d’accès.

Nouvelle étape en ce début du mois de juin puisque Marisol Touraine vient de décider d’étendre la CMU-C aux étudiants isolés en situation précaire. Explications…

Dans un arrêté publié ce mardi 3 juin 2014 au Journal officiel, la ministre des affaires sociales et de la Santé, étend la possibilité de bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) aux étudiants isolés en situation précaire.

L’objectif est clair : améliorer la santé des jeunes et favoriser l’accès à la prévention et aux soins. On sait en effet que de nombreux étudiants, faute de moyens suffisants, négligent leur santé en renonçant ou reportant des soins dont ils auraient pourtant besoin.

Les étudiants isolés en situation précaire vont pouvoir bénéficier de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) indépendamment du foyer de leurs parents. En effet, les jeunes de moins de 25 ans sont rattachés au foyer de leurs parents pour l’attribution de la CMU-C.

Or, dans les situations d’isolement ou de rupture familiale, les étudiants peuvent ne pas bénéficier de la CMU-C du fait de la situation financière de leurs parents, mais sans pour autant bénéficier des ressources de leurs parents.

C’est pourquoi, dans le cadre de la Loi de financement de la sécurité sociale (LFSS) pour 2014, Marisol Touraine a souhaité prendre en compte ces situations : ces étudiants peuvent désormais déposer une demande individuelle de CMU-C, sans tenir compte de la situation de leurs parents.

L’arrêté publié hier précise ces conditions, et permet ainsi à ces dispositions d’entrer en vigueur.

Les étudiants qui bénéficient d’aides du fonds national d’aide d’urgence (FNAU), attribuées au regard des difficultés financières qu’ils rencontrent, pourront bénéficier de la CMU-C à titre individuel.

Au total ce sont 2600 étudiants qui devraient pouvoir bénéficier de la CMU-C grâce à cette mesure.

CMU-C ou CMU Complémentaire : donne droit à la prise en charge gratuite de la part complémentaire des dépenses de santé (y compris à l’hôpital). Elles sont donc prises en charge à hauteur de 100 % des tarifs de la sécurité sociale.


News Santé