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Les pratiques contraceptives se diversifient, le stérilet gagne 2 points

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Une femme sur cinq aurait changé de moyen de contraception après les polémiques autour des pilules de 3ème et 4ème générations, accusées d’augmenter le risque d’AVC ou encore d’embolie. Telles sont les conclusions de l’enquête Fécond 2013 menée par l’Inserm et l’Ined. Les pratiques contraceptives se seraient ainsi diversifiées, le stérilet gagnant 1,9 point et le préservatif 3,2 points.

Si l’utilisation de la pilule reste majoritaire, celle du stérilet est en hausse, particulièrement chez les jeunes-femmes entre 25 et 29 ans, et même chez les nullipares. La proportion des femmes n’utilisant aucune contraception (3 %) est restée stable depuis 2010. Par contre, un fait inquiétant se développe : les femmes dans une situation financière difficile se détourneraient de la pilule au profit de méthodes naturelles, moins efficaces comme celle des dates, du retrait ou encore de la période de fécondité.

Pour parvenir à ces conclusions, l’Inserm et l’Ined ont décidé de reconduire l’enquête Fécond déjà réalisée en 2010 auprès de 4500 femmes afin de dresser un portrait de l’utilisation des contraceptifs en France après les polémiques autour des pilules. Des femmes âgées entre 15 et 49 ans ont ainsi été interrogées.

Les résultats, publiés dans le dernier numéro de Population & Sociétés, montrent que de façon générale, les femmes ne se sont pas moins protégées puisque le taux de femmes n’utilisant pas de contraceptifs reste le même qu’en 2010. Par contre, les moyens de contraception se sont diversifiés, conduisant près d’une femme sur cinq à changer de méthode après la controverse sur les pilules.

La proportion de femmes utilisant la pilule est ainsi tombée de 50 % à 41 % en 2013, soit une baisse de près de 10 %. Cette diminution concerne uniquement les pilules de 3ème et 4ème génération, qui ne représentent plus que 25 % des contraceptifs oraux en 2013 (contre 40 % en 2010). Ce chiffre montre l’impact de la polémique sur l’utilisation de ce moyen de contraception. Les femmes qui ont choisi de ne plus utiliser les 3ème et 4ème générations ont privilégié une méthode non orale.

Le stérilet représente ainsi 22,6 % des méthodes employées en 2013 (hausse de 1,9 point) et c’est chez les femmes de 25 à 29 ans qu’elle est le plus évidente (+ 8 à 16 %). Cette progression est notamment visible chez les femmes de 25 à 29 ans sans enfant puisque l’usage du stérilet est passé de 0,4 % des méthodes contraceptives en 2010 (8 % en 2013).

L’étude montre aussi que l’image de la pilule s’en est trouvée dégradée. En 2010, 44% des femmes étaient tout à fait d’accord avec l’idée que « la pilule permet aux femmes d’avoir une sexualité plus épanouie », une proportion qui est passée à 37% en 2013. Plus les femmes sont jeunes, moins elles partagent cette idée.

Les polémiques autour des pilules conduisent à la diversification des méthodes de contraception

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Utilisation du téléphone portable et cancer du cerveau… association de faits ou causalité ?

©Fotolia

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Utiliser de manière très importante et de façon chronique son téléphone portable pourrait être associé à un risque accru de développer une tumeur cérébrale. Voilà le message principal résultant d’une nouvelle étude cas-témoins qui a passé en revue les habitudes de plus de 1500 Français provenant de 4 régions (Calvados, Manche, Gironde, Hérault) entre 2004 et 2006.

D’après les données de l’étude française publiée ce mois-ci dans la revue Occupational & Environmental Medicine (Gaëlle Coureau et al., Mobile phone use and brain tumours in the CERENAT case-control study. Occup Environ Med doi:10.1136/oemed-2013-101754), il existe une très forte association entre l’importance de la durée d’appel cumulée au cours du temps et le fait de développer un gliome ou un méningiome.

Dans le débat actuel qui peut parfois pousser à l’excès certains commentaires qu’ils soient émis par des journalistes, par des professionnels de la santé ou par tout un chacun, il est important de bien analyser cette étude.

Il s’agit tout d’abord d’une étude cas-témoins rétrospective qui a pour but de montrer un lien entre deux faits. Cette étude n’apporte pas d’élément de preuve montrant qu’un processus A est effectivement la cause réelle d’un phénomène B. Cette remarque est très clairement énoncée par un rapport de l’INSERM qui souligne qu’il s’agit d’une association et non d’une relation de cause à effet !

De plus, comme l’étude en question le rappelle, pour la majorité des utilisateurs qui ne dépassent pas la durée de 15h par mois (soit une durée cumulée de 896 heures), le risque de développer une tumeur cérébrale est identiquement le même que celui d’une population contrôle. Ce risque n’apparaît que lorsque la durée cumulée mensuelle dépasse 15h. Or en France, d’après les dernières données disponibles (sources ARCEP), le temps de communication moyen des Français est de 2h30 par mois.

Sans négliger ou sous-estimer les conclusions de l’étude actuelle, il s’agit donc plus d’une association statistique qui plus est, reste liée à une utilisation très importante du téléphone portable. Un emploi qui n’est – fort heureusement – pas l’habitude de la majorité des utilisateurs.

Autre bémol, les épidémiologues se sont aperçus ces dernières années d’une augmentation sensible du nombre de cas de tumeurs cérébrales, sans qu’aucune cause parfaitement identifiée ou identifiable ne puisse être isolée.

Cette donnée complique donc le tableau puisque, si l’utilisation du téléphone est avérée dans le développement des tumeurs, il est fort probable que cela ne soit pas la seule cause et qu’il s’agisse soit d’un phénomène associé soit d’un phénomène partiellement causal !

N’oublions pas que les premières études cas-témoins qui reliaient l’utilisation du tabac au développement du cancer pulmonaire étaient déjà disponibles dès les années 1920-1930 mais qu’il a fallu attendre les études prospectives des années 1940-1950 pour montrer que le tabac était réellement une cause carcinogène entraînant l’apparition des premières cellules cancéreuses.

On en est encore très loin en ce qui concerne l’utilisation des téléphones portables.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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Carte scolaire : le nombre de réclamations explose

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Selon le rapport 2013 de l’activité du réseau des cinquante médiateurs académiques, rendu publique ce mercredi par Monique Sassier, médiatrice de l’ Éducation nationale, un tiers des réclamations reçues concernerait la carte scolaire. Ce sont ainsi pas moins de 11 288 dossiers concernant des problèmes d’inscription, d’affectation ou encore d’orientation dans un établissement qui auraient été ouverts sur l’année 2013 concernant ce sujet.

Les cinquante médiateurs académiques sont chargés, chaque année, de trouver des solutions qui opposent les parents, les étudiants ou encore les lycéens à l’institution. Un objet de conflit a particulièrement augmenté ces dernières années : celui de la carte scolaire. Alors qu’en 2007, il était annoncé un assouplissement de la carte scolaire, les parents ont eu l’impression qu’ils pouvaient désormais choisir. Le nombre de recours auprès des médiateurs a lors augmenté, car en raison du fait que les parents demandent toujours les mêmes établissements, qui n’ont pas augmenté leurs effectifs, le nombre de personnes insatisfaites a augmenté.

Sur 105 000 demandes de dérogations annuelles, ce sont 73 000 qui ont été accordées, et notamment pour les enfants handicapés, les boursiers ou les fratries.

Face à ces insatisfactions, redessiner la carte scolaire pourrait être possible mais il faudrait, selon la médiatrice, y associer autant les parents que les collectivités territoriales et les établissement privés sous contrat. Afin d’assurer l’hétérogénéité dans certains collèges situés dans des quartiers trop défavorisés, un décret en cours de préparation prévoit d’élargir le périmètre de chaque collège.

Des les conclusions de son rapport, Monique Sassier préconise notamment, pour faire baisser les plaintes, de favoriser une meilleure communication autour des critères qui déterminent les refus d’accorder une dérogation.

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Un cancer guéri par une dose massive de virus modifiés de la rougeole

SANTE – Une femme de 49 a été totalement guérie de son cancer après l’injection d’une dose massive de virus modifiés…

A première vue, le virus de la rougeole n’a rien de sympathique. Il serait pourtant un sérieux allié dans la lutte contre le cancer. Une femme de 49 ans a en effet pour la première fois été guérie d’un cancer de la moelle osseuse après l’injection d’une dose massive de virus modifiés de la rougeole, ont annoncé cette semaine des chercheurs américains.

Ce traitement n’a pas eu le même succès avec une deuxième patiente dont le cancer a néanmoins été affaibli par cette virothérapie, ont-ils précisé.

Une première dans la virologie anti-cancer

«Il s’agit de la première étude clinique à montrer la faisabilité d’une virothérapie contre des cancers ayant fait des métastases», a souligné le Dr. Stephen Russell, un hématologue de la Mayo Clinic dans le Minnesota, principal co-développeur de cette thérapie anti-cancéreuse avec des virus. «Ces patientes ne répondaient plus aux autres thérapies et avaient connu plusieurs rechutes de leur cancer», ajoute le principal auteur de cette recherche publiée dans la revue Mayo Clinic Proceedings.

Les deux malades ont reçu chacune une seule dose de ce vaccin contenant des virus génétiquement modifiés de la rougeole capable de cibler les cellules cancéreuses. La dose qu’elles ont chacune reçue aurait pu être utilisée pour vacciner 10 millions de personnes. Les deux patientes ont réagi positivement à ce traitement avec une réduction des cellules cancéreuses. Une connaît une rémission complète sans trace de cancer depuis plus de six mois.

La virologie anti-cancer, recourant à des agents pathogènes modifiés pour attaquer les cellules cancéreuses remonte aux années 50. Il s’agit ici de la première étude bien documentée sur la rémission complète d’une malade atteinte d’un cancer invasif après l’injection d’une seule dose de virus.

Retrouvez cet article sur 20minutes.fr

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Deux jumelles naissent main dans la main aux Etats-Unis – REGARDEZ !

jumellesabcPour bien terminer cette journée, voici une petite séquence tendresse. Aux Etats-Unis, et à la surprise générale, deux jumelles sont récemment nées en se tenant la main provoquant beaucoup d’émotion parmi le personnel de l’hôpital.

Les médias américains se sont bien sûr rapidement intéressés à ces petites filles, la photo de leur naissance faisant le tour du monde via les réseaux sociaux.

Sur la photo, on remarque effectivement que les jumelles, prénommées Jennifer et Jillian, se tiennent la main lors de leur naissance par césarienne le 9 mai dernier.

Les deux petites filles sont des jumelles monozygotes, c’est à dire qu’elles proviennent du même oeuf et qu’elles ont passé toute la grossesse dans la même poche amniotique, ce qui n’arrive que pour une grossesse sur 10.000 en moyenne.

« C’était bouleversant, je ne peux même pas le décrire avec des mots » a déclaré l’heureuse maman à ABC News.

Les jumelles, nées prématurément, resteront à l’hôpital entre deux et quatre semaines tandis que le mère a pu sortir hier.


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Un complément alimentaire à base de p-synéphrine sur la sellette

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La para-synéphrine ou p-synéphrine, une substance utilisée dans certains compléments alimentaires amincissants vient de faire l’objet d’une recommandation de l’Anses. En dépassant une certaine dose, en effet, cette substance peut avoir certains effets indésirables, comme des effets cardiovasculaires ou hépatiques. C’est la raison pour laquelle cet organisme recommande à certaines populations à risque de ne pas dépasser 20 mg/jour.

La para-synéphrine ou p-synéphrine est un complément alimentaire dont le but est de permettre la réduction de la masse graisseuse. Présente à l’état naturel dans de nombreux agrumes comme l’écorce d’orange amère ou encore d’autres espèces de Citrus comme l’orange, le citron ou la mandarine, cette substance n’est pas en temps que telle néfaste pour la santé.

Si 95 % des personnes consommant des agrumes dans leur alimentation quotidienne n’atteignent pas une dose trop importante de p-synéphrine (dose inférieure à 20 mg/jour), affirme le professeur et chef de l’unité d’évaluation des risques liés à la nutrition Irène Margaritis, le problème est principalement lié au fait que dans les compléments alimentaires, on absorbe beaucoup plus de substance active en une seule fois.

Le risque est donc lié à la dose absorbée. Les compléments alimentaires contenants du citrus spp ont fait l’objet de déclarations d’effets cardiovasculaires (avec une dose de 1 à 72 mg/jour. De plus, ils contiennent tous de la caféine, ce qui cumule avec la p-synéphrine les risques.

A l’origine de l’alerte donnée par l’Anses, le fait que 18 personnes ont signalé des effets indésirables qui pourraient être liés à la consommation de compléments alimentaires à base de p-synéphrine (depuis la mise en place du système de nutrivigilance mise en place en 2009). Les effets rapportés sont des effets cardiovasculaires, des atteintes hépatiques, un cas d’hyperphosphorémie et un cas d’atteinte neurologique.

L’Anses donne, en raison de ces signalements, plusieurs conseils qui consistent à ne pas excéder la dose de 20 mg/jour, de ne pas consommer de compléments qui conduiraient à dépasser cette valeur limite. De plus, elle déconseille la consommation de p-synéphrine pour certaines populations ayant des risques accrus d’effets indésirables comme les personnes sous traitement particulier pour l’hypertension, la cardiopathie ou encore la dépression. Les

L’agence déconseille par ailleurs fortement la consommation de p-synéphrine pour les populations à risque accru d’effets indésirables, telles que les personnes sous traitement particulier pour l’hypertension, la cardiopathie ou la dépression. Les femmes enceintes ou allaitantes, les enfants ou les adolescents sont également concernés par cette mise ne garde. Une autre recommandation est donnée par l’Anses et consiste à éviter l’utilisation de la p-synéphrine lors d’une activité physique en raison d’interaction possible avec la tension artérielle, ce qui pourrait majorer les risques cardio-vasculaires chez les personnes en surpoids et obèses.

Un complément alimentaire sur la sellette

Un complément alimentaire sur la sellette

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ADN : X et Y, les deux nouvelles lettres de l’alphabet de la vie

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L’ADN pourrait bientôt compter six lettres au lieu de quatre. C’est à une équipe de chercheurs américains qui a crée une bactérie semi-synthétique qu’on doit cette “manipulation” qui pourrait bien présenter une avancée fondamentale dans le monde scientifique. Les scientifiques de l’équipe de Floyd E Romesberg sont en effet parvenus à rajouter deux nouvelles lettres à l’alphabet de la vie et à les reproduire au sein de plusieurs générations de bactéries.

Publiés dans la revue scientifique Nature, les résultats de cette nouvelle étude montrent comment des scientifiques sont parvenus à créer, pour la première fois, un organisme synthétique contenant non seulement les deux paire de base d’ADN (A-T et C-G) mais également une troisième paire qui n’existe pas naturellement.

L’ADN (acide désoxyribonucléique) qui code toute la diversité de la vie sur terre intervient dans l’organisme dans la synthèse des protéine, le fonctionnement cellulaire, et se transmet habituellement pendant le processus de division cellulaire.

L’équipe dirigée par Floyd E Romesberg a donc réussi pour la première fois à modifier la structure de base de l’ADN en changeant la séquence mais aussi en modifiant les molécules qui y sont contenues. En créant, en effet, une bactérie porteuse d’un patrimoine génétique nouveau, comportant non plus seulement les “quatre lettres de l’alphabet du vivant” (A = Adénine, T = Thymine, G = guanine et C = cytosine) mais six lettres, soit une paire supplémentaire nommée “d5SICS” et “dNaMTP”, symbolisée par les lettres X et Y; Cette intégration de deux nouvelles lettres a été réalisée dans le génome de la bactérie Escherichia coli.

Il serait donc possible de remplacer ou d’ajouter de nouvelles molécules et de les insérer à l’intérieur de cette séquence, selon cette nouvelle étude, et même de transmettre cette nouvelle structure de la bactérie Escherichia Coli pendant le processus de division cellulaire.

Selon les chercheurs ayant participé à cette étude, ces travaux pourraient ouvrir le champ à un large champ d’expérimentation, au niveau pharmaceutique, entre autre et permettre la création de nouveaux médicaments ou de nouvelles formes de nanotechnologies, révolutionnant les domaines environnementaux, énergétiques ou médicaux. Cependant, certains scientifiques voient déjà dans cette manipulation les dangers que pourraient représenter une telle approche… remettant en question la nature universelle de l’ADN.

Deux nouvelles bases intégrées dans le code génétique ?

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L’Arabie signale 32 nouveaux cas de MERS, 1er cas au Liban

RYAD (Reuters) – L’Arabie saoudite a annoncé jeudi avoir identifié 32 nouveaux cas du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (MERS), ce qui porte à 463 le nombre de cas recensés depuis le début dans le pays.

Quatre personnes en sont mortes mercredi et cinq autres jeudi, ce qui porte à 126 le nombre de décès en Arabie saoudite depuis que le MERS, une forme de coronavirus, a été identifié voici deux ans, indique le ministère de la Santé saoudien sur son site internet.

Le rythme de contamination s’est accéléré ces dernières semaines dans le royaume. Le nombre total de cas a pratiquement doublé en avril et a augmenté déjà d’au moins 25% depuis le début de mai.

Le Liban a d’autre part signalé jeudi le premier cas de coronavirus MERS sur son territoire.

Des cas ont aussi été recensés, ces derniers temps, au Qatar, au Koweït, en Jordanie, aux Emirats arabes unis, en Malaisie, au sultanat d’Oman, en Tunisie, en France, en Allemagne, en Espagne, en Italie et en Grande-Bretagne.

Le sentiment d’urgence dans la lutte contre ce coronavirus mortel est d’autant plus fort en Arabie saoudite que le pays s’apprête à accueillir des pèlerins du monde entier en juillet à l’occasion du ramadan, le mois sacré des musulmans. Puis, en octobre, des millions de fidèles sont attendus à La Mecque et à Médine pour le « hadj », le pèlerinage annuel.

(Angus McDowall; Eric Faye pour le service français)


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La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter les maladies du foie

La chirurgie bariatrique serait efficace pour traiter certaines maladies du foie selon une nouvelle étude scientifique américaine. Après l’opération, les dépôts de graisse ont diminué chez 70% des patients.

La chirurgie bariatrique, utilisée pour sa capacité à aider les patients obèses à perdre du poids, peut également permettre une amélioration significative de la maladie non alcoolique du foie (stéatose hépatique non alcoolique) d’après les résultats d’une étude dévoilée à la Digestive Disease Week.

Les chercheurs de l’Université de Floride du Sud ont comparé les biopsies du foie de 152 patients obèses, au moment de la procédure bariatrique et une seconde fois 29 mois après.

En examinant les biopsies préopératoires, les chercheurs ont identifié les malades avec des manifestations au niveau cellulaire de la maladie non alcoolique du foie, en particulier, des dépôts de graisse et l’inflammation du foie. Ces types de dommages peuvent entraîner une fibrose et une cirrhose du foie, qui peuvent être mortelles.

Ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a permis de diminuer l’inflammation du foie et a inversé la fibrose du foie à un stade précoce. Elle a aussi favorisé l’épaississement et la cicatrisation des tissus du foie en réduisant les dépôts de graisse de cet organe.

La chirurgie bariatrique efficace pour traiter les hépatiques non alcooliques

Après avoir examiné des biopsies post-opératoires, ils ont constaté que la chirurgie bariatrique a entraîné des améliorations pour ces patients. Dans les biopsies post-opératoires, les chercheurs ont remarqué que les dépôts de graisse sur le foie ont diminué pour 70% des patients. L’inflammation a également été réduite pour 74% d’entre eux, et la stéatohépatite (une surcharge en graisse du foie) résolue dans 88%.

«Nous sommes au cœur d’une épidémie d’obésité qui peut conduire en plus à une épidémie de maladies non alcooliques du foie » a déclaré le Dr Murr, chercheur principal de l’étude, professeur de chirurgie. Si la chirurgie bariatrique est un outil pour la lutte contre l’obésité, elle pourrait également aider à traiter la maladie hépatique généralisée. »

« Nos résultats suggèrent (…) Lire la suite sur Topsanté

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Implants mammaires : les préconisations de l’ANSM

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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier un rapport qui recommande une meilleure information des patientes sur les implants mammaires. Alors que 340 000 femmes portent des prothèses mammaires, que le scandale des prothèses PIP est dans toutes les mémoires, les préconisations de l’ANSM tombent à point nommé.

Selon le rapport de l’ANSM, les patientes qui souhaitent avoir une implantation mammaire doivent être informées de plusieurs aspects concernant cette opération. Outre le fait d’être avertie sur le risque anesthésique, elles devront également être mise au courant de la durée de vie des implants évaluée actuellement autour de sept à dix ans maximum. Les chirurgiens devront aussi tenir leur patiente au courant du suivi régulier qu’elles devront avoir afin de vérifier l’intégrité de la prothèse.

Afin de fournir aux patientes une information la plus complète possible concernant le port d’une prothèse mammaire, un document écrit est en cours d’élaboration et devra être remis par le chirurgien aux personnes concernées.

Ces préconisations de l’ANSM font suites à un certain nombre de signalement d’incidents liés à des prothèses mammaires comme des ruptures d’implants (1148 cas entre 2010 et 2012) mais également, mais de façon moins importante, d’autres incidents comme la formation d’une coque, de plis, de vagues, de rotation de la prothèse ou encore d’inflammations, d’infections ou de suintement de silicone.

Le rapport de l’ANSM montre également qu’aucune situation frauduleuse n’a été constatée sur les huit sociétés qui commercialisent des implants mammaires en France comme cela a été le cas pour les prothèses PIP. La surveillance scrupuleuse de la fabrication des prothèses a été effectuée en faisant des inspections chez les fabricants ou en contrôlant les échantillons prélevés. Aucun gel frelaté n’a ainsi été utilisé, même si l’organisme de santé a constaté quelques erreurs et des problèmes de conformité dans la société Cereplas et la société coréenne Hans Biomed Corporation. Les produits de la première ont été retirés temporairement du marché tandis que la seconde n’a plus le droit de commercialiser ses prothèses dans l’UE.

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