Implants mammaires : les préconisations de l’ANSM
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L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) vient de publier un rapport qui recommande une meilleure information des patientes sur les implants mammaires. Alors que 340 000 femmes portent des prothèses mammaires, que le scandale des prothèses PIP est dans toutes les mémoires, les préconisations de l’ANSM tombent à point nommé.

Selon le rapport de l’ANSM, les patientes qui souhaitent avoir une implantation mammaire doivent être informées de plusieurs aspects concernant cette opération. Outre le fait d’être avertie sur le risque anesthésique, elles devront également être mise au courant de la durée de vie des implants évaluée actuellement autour de sept à dix ans maximum. Les chirurgiens devront aussi tenir leur patiente au courant du suivi régulier qu’elles devront avoir afin de vérifier l’intégrité de la prothèse.

Afin de fournir aux patientes une information la plus complète possible concernant le port d’une prothèse mammaire, un document écrit est en cours d’élaboration et devra être remis par le chirurgien aux personnes concernées.

Ces préconisations de l’ANSM font suites à un certain nombre de signalement d’incidents liés à des prothèses mammaires comme des ruptures d’implants (1148 cas entre 2010 et 2012) mais également, mais de façon moins importante, d’autres incidents comme la formation d’une coque, de plis, de vagues, de rotation de la prothèse ou encore d’inflammations, d’infections ou de suintement de silicone.

Le rapport de l’ANSM montre également qu’aucune situation frauduleuse n’a été constatée sur les huit sociétés qui commercialisent des implants mammaires en France comme cela a été le cas pour les prothèses PIP. La surveillance scrupuleuse de la fabrication des prothèses a été effectuée en faisant des inspections chez les fabricants ou en contrôlant les échantillons prélevés. Aucun gel frelaté n’a ainsi été utilisé, même si l’organisme de santé a constaté quelques erreurs et des problèmes de conformité dans la société Cereplas et la société coréenne Hans Biomed Corporation. Les produits de la première ont été retirés temporairement du marché tandis que la seconde n’a plus le droit de commercialiser ses prothèses dans l’UE.

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