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Un compte Instagram qui nous révèle le sucre caché dans nos aliments

capture écran Dealer Sucre

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Sans que l’on s’en rende vraiment compte, nous consommons du sucre au quotidien. Car, et pour ceux qui ne le savent pas encore, le sucre est présent dans la quasi totalité de nos aliments. C’est surtout vrai pour les produits finis, ceux que nous achetons tous les jours. Et alors que l’OMS recommande une consommation maximale de 25 grammes/jour, soit l’équivalent de 5 sucres, un compte Instagram nous dévoile aujourd’hui que nous sommes bien au dessus de cette recommandation. Comment ? En nous montrant à combien de carrés de sucre correspondent nos produits de consommation courante.

Et si la teneur en sucre de certains produits ne devraient pas vous surprendre, on peut dire que certains cachent plutôt bien leur jeu. Nous vous laissons découvrir ce compte qui affiche pour le moment 64 publications en cliquant directement ICI.

« Je cherchais tout simplement une activité créative qui me ressemble. À l’époque où j’envisageais sujets et formes d’expression, je suis tombé sur un documentaire américain ‘FedUp’ qui dénonce la surconsommation de sucre aux États-Unis » a déclaré l’administrateur de ce compte à l’Huffington Post.


News Santé

Quelle influence ont les événements récents sur notre santé mentale ?

Depuis vendredi 13 novembre et les attentats qui ont frappé la capitale, de nombreux Français restent accrochés à leur poste de radio, de télévision ou leur smartphone pour suivre le déroulé de l’enquête et la traque des terroristes. S’il semble important de se tenir informé, il se pourrait que ce flux d’informations négatives finisse par en tourmenter plus d’un.

Les médias français, accaparés par les événements catastrophiques de ces derniers jours, pourraient de façon non délibérée, entraîner des conséquences délétères aux Français touchés de près ou de loin par cette tragédie.

L’actualité dramatique de ces derniers jours, avec la peur et l’anxiété qui en découle, pourrait contribuer à déclencher chez certaines personnes ce que les psychologues appellent un stress post-traumatique. Des médias américains comme CBS news tirent la sonnette d’alarme sur ce risque.

« Les survivants, les témoins et les premières personnes à intervenir lors de tels événements souffrent souvent de stress post-traumatique (SPT) – ce qui implique l’impression de revivre les événements en flash-back ou en rêve ; un bouleversement émotionnel sévère ou des réactions physiques à des rappels de l’événement », pointe le journal, repris par Courrier International. Mais les spectateurs et les auditeurs pourraient aussi être touchés par ce SPT.

Cauchemars, anxiété, difficultés de concentration, déprime, irritabilité, colère, évitement d’autrui sont quelques-uns des symptômes qui caractérisent le stress post-traumatique.

Mauvais pour la santé mentale, le stress post-traumatique est aussi nuisible pour la santé physique. Une étude de l’Université de Columbia aux Etats-Unis a établi qu’il pouvait augmenter le risque de faire un AVC ou encore le risque de diabète.

Comment en sortir ?

Si la fréquence et l’intensité des symptômes d’un stress post-traumatique diffèrent d’une personne à l’autre, il est important pour les personnes qui en souffrent de ne pas rester isolées et de se faire accompagner. Le SPT peut en effet être traité par différents moyens. Ce trouble psychologique peut être soulagé par la sophrologie, l’hypnose ou la psychothérapie classique qui aideront le patient à diminuer leur stress, leurs angoisses et retrouver confiance en soi.

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Critères diagnostiques du stress post-traumatique du DSM-5

Le stress post-traumatique est un ensemble de symptômes caractéristiques qui se développe suite à l’exposition à un ou des événements traumatiques.

Selon les critères diagnostiques du DSM-5, la 5e édition du Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux, ces symptômes sont de quatre types : la reviviscence, l’évitement, les altérations négatives persistantes dans les cognitions et l’humeur ainsi que l’hyper-réactivité.

Voici ces critères diagnostiques (traduction libre de Psychomédia). Ils s’appliquent aux enfants plus vieux que 6 ans, aux adolescents et aux adultes. Le manuel décrit des critères spécifiques pour les enfants plus jeunes.

L’expression « événement traumatique », plutôt que « un ou plusieurs événement(s) traumatique(s) », est utilisée afin d’alléger le texte.

Critères diagnostiques

  1. Exposition à la mort, à des blessures graves, ou à la violence sexuelle, effectives ou potentielles, d’une (ou plusieurs) des façons suivantes :

    1. Vivre directement l’événement traumatique.
    2. Être témoin, en personne, de l’événement vécu par d’autres.
    3. Apprendre que l’événement traumatique a été vécu par un membre de la famille proche ou un ami proche. En cas de décès ou de danger de décès d’un membre de la famille ou d’un ami, l’événement doit avoir été violent ou accidentel.
    4. Vivre une exposition répétée ou extrême aux détails aversifs de l’événement traumatique (par exemple, les premiers intervenants ou les policiers). Note : Le critère A4 ne s’applique pas à l’exposition par le biais des médias électroniques, de la télévision, de films ou de photos, à moins que cette exposition soit liée au travail.
  2. Présence d’un (ou plusieurs) des symptômes envahissants suivants associés à l’événement traumatique, ayant débuté après ce dernier :

    1. Souvenirs récurrents, involontaires, et envahissants de l’événement traumatique provoquant un sentiment de détresse. Note : Chez les enfants âgés de plus de 6 ans, il peut s’agir d’un jeu répétitif dans lequel des thèmes ou des aspects de l’événement traumatique sont exprimés.
    2. Rêves répétitifs angoissants dans lesquels le contenu et/ou l’affect sont liés à l’événement traumatique. Note : Chez les enfants, il peut s’agir de rêves effrayants sans contenu reconnaissable.
    3. Réactions dissociatives (flash-backs, par exemple) dans lesquelles l’individu se sent ou agit comme si l’événement traumatique se reproduisait. (De telles réactions peuvent survenir sur un continuum, l’expression la plus extrême étant une perte totale de conscience de l’environnement actuel.) Note : Chez les enfants, des reconstitutions du traumatisme peuvent se produire dans le jeu.
    4. Détresse psychologique intense ou prolongée à l’exposition à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique.
    5. Réactions physiologiques marquées à des indices internes ou externes évoquant ou ressemblant à un aspect de l’événement traumatique.
  3. Évitement persistant des stimuli associés à l’événement traumatique ayant débuté après ce dernier, comme en témoigne(nt) une ou les deux manifestations suivantes :

    1. Évitement ou efforts pour éviter les souvenirs, les pensées ou les sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l’événement traumatique.
    2. Évitement ou efforts pour éviter les rappels externes (personnes, lieux, conversations, activités, objets, situations) qui éveillent des souvenirs, des pensées ou des sentiments pénibles à propos de, ou étroitement associés à, l’événement traumatique.
  4. Altérations négatives des cognitions et de l’humeur associées à l’événement traumatique, ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :

    1. Incapacité de se rappeler un aspect important de l’événement traumatique (typiquement en raison d’une amnésie dissociative et non d’autres facteurs tels que blessure à la tête, alcool ou drogues).
    2. Croyances ou attentes négatives persistantes ou exagérées à propos de soi-même, des autres, ou du monde (par exemple, « Je suis mauvais », « On ne peut faire confiance à personne », « Le monde est complètement dangereux », « Mon système nerveux entier est définitivement ruiné ».
    3. Cognitions persistantes et déformées concernant la cause ou les conséquences de l’événement traumatique qui amènent l’individu à se blâmer ou à blâmer autrui.
    4. État émotionnel négatif persistant (par exemple, peur, horreur, colère, culpabilité ou honte).
    5. Diminution marquée de l’intérêt ou de la participation à des activités significatives.
    6. Sentiment de détachement ou d’éloignement des autres.
    7. Incapacité persistante d’éprouver des émotions positives (par exemple, incapacité à éprouver du bonheur, de la satisfaction ou des sentiments amoureux).
  5. Altérations marquées dans l’activation et la réactivité associées à l’événement traumatique, ayant débuté ou s’étant aggravées après ce dernier, comme en témoignent deux (ou plus) des manifestations suivantes :

    1. Comportement irritable et crises de colère (avec peu ou pas de provocation) généralement sous forme d’agression verbale ou physique envers des personnes ou des objets.
    2. Comportement imprudent ou autodestructeur.
    3. Hypervigilance.
    4. Réaction de sursaut exagérée.
    5. Problèmes de concentration.
    6. Troubles du sommeil (par exemple, difficultés à s’endormir ou à rester endormi ou sommeil agité).
  6. La durée de la perturbation (critères B, C, D, et E) est de plus que 1 mois.

  7. La perturbation entraîne une souffrance cliniquement significative ou une altération dans les domaines sociaux, professionnels, ou autres domaines importants du fonctionnement.

  8. La perturbation n’est pas imputable aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, médicaments, alcool) ou d’une autre condition médicale.

Spécificateurs :

Avec symptômes dissociatifs

Les symptômes rencontrent les critères d’un trouble de stress post-traumatique, et en plus, en réponse au stress, la personne vit des symptômes persistants et récurrents tels que l’une des manifestations suivantes :

  1. Dépersonnalisation : expériences persistantes ou récurrentes d’un sentiment de détachement, et d’être un observateur extérieur de ses processus mentaux ou corporels (par exemple, sentiment d’être dans un rêve ; sentiment d’irréalité de soi ou de son corps ou que le temps se déroule lentement).
  2. Déréalisation : expériences persistantes ou récurrentes d’irréalité de l’environnement (par exemple, l’environnement immédiat est vécu comme irréel, onirique, lointain, ou déformé).

Note : Pour utiliser ce sous-type, les symptômes dissociatifs ne doivent pas être imputables aux effets physiologiques d’une substance (par exemple, intoxication alcoolique) ou à une autre condition médicale (par exemple, crises épileptiques partielles).

Avec expression retardée

Ce spécificateur est utilisé si tous les critères diagnostiques ne sont remplis que 6 mois après l’événement (bien que l’apparition et l’expression de certains symptômes puissent être immédiates).

Diagnostics de stress aigu et de trouble de l’adaptation

Un diagnostic de « trouble de stress aigu » est posé si, de 3 jours à 1 mois après l’événement traumatique, tous les symptômes du stress post-traumatique sont rencontrés. Ce diagnostic est remplacé par celui de stress post-traumatique après un mois.

Un diagnostic de trouble de l’adaptation est porté lorsque la réponse à un événement traumatique qui rencontre les critères A ne rencontre pas tous les autres critères du stress post-traumatique ou lorsque les symptômes de stress post-traumatique se produisent en réponse à un événement qui ne rencontre pas le critère A.

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Comment parler aux enfants des attentats ?

L’enfant est sensible à son environnement immédiat : si ses parents sont très affectés et angoissés, ou répètent un « n’aie pas peur » qui sonne faux, il ne peut pas être rassuré.

C’est l’angoisse des proches à laquelle les enfants sont sensibles : aussi éprouvés soient-ils, les parents sont censés rassurer leur progéniture, en absorbant leurs angoisses et en abordant le sujet avec des mots adaptés à l’âge des enfants, sans tomber dans la théâtralisation et en évitant les discours pessimistes, du type « c’est la fin d’un monde… » Le silence est tout aussi angoissant.

Bien sûr, il est normal d’avoir des émotions et de les laisser transparaître, mais en parler avant entre adultes évacue les émotions les plus fortes et les plus déstabilisantes pour l’enfant. Cela permet ensuite de maintenir à la maison une atmosphère la plus sereine possible et une certaine routine pour que l’enfant retrouve son équilibre.

Quels mots choisir ?

Aborder les attentats de façon factuelle, sans entrer dans les détails est conseillé par de nombreux psychologues et psychiatres : « il y a eu des attentats, qui ont fait des morts à Paris » ou « des guerriers ont attaqué le pays ». Le choix des mots est important : « tuerie » ou « bain de sang » véhiculent des émotions trop violentes tandis que « horrible » ou « terrible » sont plus neutres.

Parler de guerre est une possibilité car les enfants comprennent tous le sens de cet événement que tous les pays connaissent un jour ou l’autre. A condition de leur expliquer qu’il ne s’agit pas d’une guerre avec des combats partout, mais d’une nouvelle forme, le (…) Lire la suite sur Francetv info

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Un biais psychologique à surmonter pour choisir le cadeau le plus apprécié

Pour un cadeau de Noël à des amis ou à des membres de votre famille, si vous aviez le choix entre offrir un certificat cadeau pour un très bon restaurant situé à une heure de leur résidence ou pour un restaurant ayant une cote moyenne, mais situé à 5 minutes, quel serait votre choix ?

Si vous êtes comme la plupart des gens, vous auriez tendance à choisir d’offrir le meilleur restaurant même s’il est plus éloigné, montre une étude publiée dans le Journal of Consumer Research (JOCR). Mais si vous aviez à recevoir un tel cadeau, vous préféreriez nettement le restaurant le plus près même s’il est moins remarquable.

Le chercheur en psychologie de la consommation Ernest Baskin de l’Université Yale et ses collègues (1) ont interrogé des volontaires dans différents contextes et mené une série d’expériences pour évaluer les compromis entre désirabilité et aspect pratique que préfèrent les donneurs et les receveurs.

Ils montrent, avec divers exemples (jeux vidéo, logiciel d’édition de photos, machine à café…), une tendance à choisir les cadeaux qui peuvent sembler les plus désirables en sous-estimant le poids que les receveurs donnent à l’aspect pratique.

Les donneurs pensent à un cadeau de façon plus abstraite que les receveurs, ont montré les chercheurs. Ce qui les amène à tenir davantage compte attributs de désirabilité qu’à la faisabilité d’utiliser le cadeau.

Cette différence dans le niveau d’abstraction peut avoir diverses implications, notent les chercheurs. Par exemple, un donneur peut offrir un cadeau très désirable tel qu’une boîte de chocolats en supposant que la personne qui la reçoit prendra un chocolat de temps en temps sans compromettre son objectif de perte de poids, sous-estimant le risque qu’elle consomme toute la boîte en une seule occasion et n’en soit pas heureuse.

Dans certaines situations, comme dans le cas de vacances futures, les donneurs et les receveurs peuvent avoir le même niveau d’abstraction.

(1) Cheryl J. Wakslak (University of Southern California), Yaacov Trope (New York University), et Nathan Novemsky (Yale University).

Psychomédia avec sources : JOCR, JOCR.
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Une grève des médecins contre le tiers payant

Les médecins en grève contre le tiers payant généralisé

Les médecins libéraux, généralistes comme spécialistes, vont tenir le piquet de grève, demain, vendredi 13 novembre. Objectif : s’opposer au projet de loi santé, et plus précisément à la généralisation du tiers payant.

Pas de médecins ce vendredi 13

Les généralistes et spécialistes prévoient de descendre dans la rue pour faire part de leur mécontentement lié à l’instauration de la généralisation du tiers payant. Objectif du dispositif : supprimer l’avance de frais lors d’une consultation médicale.

Or, les médecins ne voient pas d’un très bon œil ce dispositif contre lequel ils ont prévu une journée santé morte le vendredi 13 novembre 2015, lancée par l’intersyndicale réunissant cinq syndicats de médecins (CSMF, MG France, FMF, SML et Le Bloc).

Le mouvement devrait être très suivi, 104 000 médecins sont appelés à resserrer les rangs de la manifestation. De plus, les dentistes et infirmiers libéraux devraient rejoindre le mouvement.

Pourquoi les médecins s’opposent à la généralisation du tiers payant ?

Les opposants à ce dispositif le sont au nom de « la défense de la médecine libérale ». Leurs craintes : retards de paiement, soucis administratifs, coût du dispositif, sont autant de points sur lesquels les médecins refusent de s’aligner. Ces derniers préférant réserver ce dispositif aux personnes à faible revenus. 

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Stress au travail : il aurait pour effet de diminuer l’espérance de vie…

Le stress n’épargne malheureusement personne et plusieurs études ont déjà démontré qu’il pouvait avoir de lourdes conséquences sur notre santé. Aujourd’hui des chercheurs américains des universités de Harvard et Stanford nous indique qu’il aurait également la faculté de diminuer notre espérance de vie…

© Fotolia/Andrey Popov

© Fotolia/Andrey Popov

En effet, une situation de stress permanente sur notre lieu de travail pourrait selon ces chercheurs réduire l’espérance de vie de 33 ans !

Un chiffre pour le moins impressionnant et qui fait froid dans le dos. Il dépend bien sûr de la profession, mais également du niveau d’éducation, du sexe, de la source de stress ou encore du comportement des collègues de travail.

Cette étude est la première à examiner l’influence des conditions de travail sur l’espérance de vie.

Les données montrent que les personnes les moins instruites sont beaucoup plus susceptibles d’être confrontés à des conditions de travail difficiles et génératrices de stress. A contrario, les personnes ayant un niveau d’instruction plus élevé sont selon les chercheurs de cette étude moins touchées par le stress au travail.


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