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Colliers d’ambre pour bébé : attention au risque de strangulation !

Colliers d’ambre pour bébé : attention au risque de strangulation !

Le 19 mai 2017.

Les colliers d’ambre sont vendus en pharmacie pour calmer les douleurs liées à la poussée dentaire des bébés. Cependant, les risques de strangulation et de suffocation existent.

La grande majorité des colliers considérée comme dangereuse

De nombreux parents se sont déjà tournés vers les colliers d’ambre pour calmer les douleurs des bébés au moment de la poussée dentaire. L’ambre est en effet utilisée pour soulager toutes sortes de douleurs depuis le Moyen-Âge. Mais sous forme de collier, elle peut s’avérer dangereuse pour les bébés. C’est en tout cas ce que rappelle un nouveau rapport de la Répression des fraudes (DGCCRF).

Cette autorité, chargée d’assurer la sécurité des consommateurs, a examiné de près un certain nombre de colliers commercialisés en France. « Sur 32 bracelets et colliers prélevés, 28 ont été considérés comme dangereux en raison d’un risque de strangulation ou de suffocation (87,5 % des échantillons) », ont noté les auteurs du rapport. Et d’ajouter : « 16 avertissements liés au non-respect de l’obligation générale de sécurité ont été adressés aux opérateurs ».

Mieux informer les consommateurs sur les risques encourus

Ce n’est pas la première fois que la dangerosité de ces colliers est mise en lumière. En 2011 déjà, la DGCCRF avait alerté sur le « risque non négligeable de strangulation ». « Les nouveaux contrôles ont montré la persistance des anomalies », se sont inquiétés les auteurs du rapport. Selon eux, les mesures de sécurité ainsi que l’obligation de signalement en cas de défaut des colliers sont peu connues par les fournisseurs ou les revendeurs.

Il faudrait donc renforcer les contrôles et exiger des commerçants qu’ils veillent à bien mettre en garde les parents contre les risques qu’ils encourent, en choisissant de faire porter ces colliers à leurs bébés. Et de suggérer de mettre en place des mesures pour renforcer l’avertissement auprès des consommateurs grâce à un étiquetage spécifique.

Marine Rondot

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Un plus long sommeil et la caféine peuvent diminuer la sensibilité à la douleur

Le manque de sommeil augmente la sensibilité à la douleur, selon une étude publiée dans Nature Medicine qui suggère que les personnes souffrant de douleurs chroniques peuvent obtenir un soulagement en dormant plus ou, à défaut de pouvoir le faire, en prenant des médicaments qui stimulent, comme la caféine.

Ces deux approches donnaient de meilleurs résultats que les analgésiques standards dans cette étude menée chez la souris.

Alban Latremoliere du Boston Children’s Hospital et Chloe Alexandre du Beth Israel Deaconess Medical Center ont mesuré, chez la souris, les effets d’un manque modéré de sommeil pendant quelques jours ou d’un manque aigu sur la sensibilité à des stimuli douloureux et non douloureux (tels qu’un son qui fait sursauter). Le manque de sommeil était provoqué par un environnement riche et stimulant, sans stress.

Ils ont ensuite testé des médicaments standards contre la douleur, comme l’ibuprofène et la morphine, ainsi que des agents favorisant l’éveil comme la caféine et le modafinil. Leurs résultats révèlent un rôle inattendu du niveau de vigilance sur la sensibilité à la douleur.

Cinq jours consécutifs de privation modérée de sommeil exacerbaient la sensibilité à la douleur au fil du temps. La réponse était spécifique à la douleur et n’était pas due à un état d’hyperexcitabilité générale.

« Étonnamment », rapportent les chercheurs, les analgésiques courants comme l’ibuprofène ne bloquaient pas l’hypersensibilité à la douleur induite par le manque de sommeil. Même la morphine avait perdu la plus grande partie de son efficacité.

Ces observations suggèrent, notent les chercheurs, que les gens qui utilisent ces médicaments pourraient devoir augmenter leur dose pour compenser l’efficacité perdue en raison du manque de sommeil, augmentant ainsi leur risque d’effets secondaires.

En revanche, la caféine et le modafinil (Provigil), un médicament utilisé pour promouvoir l’éveil, bloquaient l’hypersensibilité à la douleur causée par la perte de sommeil. Alors que chez les souris ne manquant pas de sommeil, ils n’avaient pas de propriétés analgésiques.

« Cela représente un nouveau type d’analgésique, n’ayant pas été considéré auparavant, qui dépend de l’état biologique de l’organisme », souligne Woolf. « De tels médicaments pourraient aider à rompre le cycle de douleur chronique, dans lequel la douleur perturbe le sommeil, ce qui favorise la douleur, ce qui perturbe encore plus le sommeil ».

La caféine et le modafinil stimulent les circuits cérébraux de la dopamine, ce qui pourrait être le mécanisme qui sous-tend cet effet, notent les chercheurs.

Des recherches sont nécessaires pour déterminer la durée de sommeil requise et tester l’efficacité de médicaments favorisant l’éveil chez les personnes atteintes de douleur chronique.

 

Tablettes : des retards de langage observés chez les enfants

Selon une étude publiée dans le journal Science Daily et présentée lors d’une conférence de la PAS (Pediatric Academic Societies), exposer trop tôt son enfant aux écrans et notamment aux tablettes serait néfaste pour son développement personnel.

Les enfants passent trop de temps devant les écrans

On le sait, les enfants ne doivent pas être exposés trop tôt aux écrans, car ils pourraient nuire à la qualité du sommeil ou favoriser le développement de diabète de type 2. Une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Toronto vient de confirmer cette recommandation. Selon ces travaux, plus les enfants passent de temps devant les écrans, plus ils prennent du retard dans l’apprentissage du langage.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 900 enfants, âgés de 6 mois à deux ans, avec leurs parents, de 2011 à 2015. Ils ont ainsi pu constater qu’à 18 mois, 1 enfant sur 5 passait 30 minutes par jour devant des écrans. Plus précisément, pour chaque augmentation de 30 minutes de temps passé devant les écrans par jour, les chercheurs ont constaté un risque accru de 49 % de retard de la parole.

Un lien entre le temps passé devant les écrans et les retards de langage

« Les nouvelles directives pédiatriques recommandent de limiter le temps passé devant les écrans pour les bébés et les tout-petits », pourtant « l’utilisation de smartphones et de tablettes avec de jeunes enfants est devenue assez courante », a déploré Catherine Birken, pédiatre à The Hospital for Sick Children (SickKids), qui a dirigé ces travaux. Selon elle, c’est la première fois qu’un lien est établi entre le temps passé devant les écrans et le retard de langage.

Ces résultats viennent confirmer les préconisations des autorités sanitaires, notamment de l’American Academy of Pediatrics, qui avance qu’il est préférable d’interdire l’utilisation de tout type d’écrans chez les enfants de moins de 18 mois. De nouvelles recherches seront nécessaires pour comprendre en quoi l’exposition aux écrans peut conduire à des retards de développement.

 

Des cellules souches pour soigner la DMLA, une première au Japon

La dégénérescence maculaire liée à l’âge est une maladie courante chez les personnes âgées. Une maladie qui pourrait sans doute bientôt être soignée grâce à des cellules souches. La science progresse et une nouvelle étape vient d’être franchie en ce sens au Japon.

Des chercheurs transforment des cellules de la peau en cellules rétiniennes

Les exploits scientifiques réalisés grâce à des cellules souches se multiplient dans le monde et une dernière prouesse, réalisée au Japon, vient récemment d’être relayée par Le Figaro Santé. Le quotidien révèle en effet que des chercheurs sont parvenus à transformer des cellules prélevées sur un donneur en cellules rétiniennes, pour soigner un patient atteint de dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Cette intervention chirurgicale s’est déroulée dans les locaux du Centre de biologie du développement de l’institut Riken, au Japon, le 28 mars 2017, et selon les premières conclusions des médecins, cette transplantation s’est déroulée avec succès, bien que le patient qui avait accepté de se faire opérer ait été atteint d’une DMLA bien trop avancée pour espérer un quelconque changement.

15 % des plus de 80 ans présentent les symptômes d’une DMLA grave

Bien avant cette opération – et c’est là la réelle prouesse technique de cette opération -, les chercheurs sont parvenus à créer des cellules de l’épithélium pigmentaire rétinien (EPR) à partir de cellules souches, elles-mêmes créées depuis les cellules matures de la peau d’un donneur anonyme. Cette étude permet à la science de faire un pas de plus dans le domaine. Il y a trois ans, une précédente intervention avait en effet permis la réalisation d’une greffe identique sur une femme de 77 ans, également atteinte de DMLA, mais les cellules utilisées ne provenaient pas d’un donneur extérieur mais d’elle-même.

La prochaine étape de cette étude clinique devra désormais prouver que ces cellules transformées peuvent améliorer la vue des personnes atteintes de DMLA à un stade où des progrès peuvent être réalisés. La dégénérescence maculaire liée à l’âge est la principale cause de malvoyance chez l’adulte de plus de 50 ans et actuellement, selon les chiffres de l’Assurance maladie, environ 15 % de la population de plus de 80 ans présentent une DMLA grave.

 

Le végétarisme augmenterait le risque de développer des calculs biliaires

Les calculs biliaires sont fréquents à l’âge adulte, et encore plus chez les personnes âgées. Et selon une récente étude britannique, leur prévalence augmenterait encore davantage chez les végétariens.

Les végétariens ont un risque de développer des calculs biliaires plus élevé que la normale

Jusqu’ici, le végétarisme était reconnu pour son rôle protecteur contre les calculs biliaires. Mais une récente étude scientifique pourrait bien avoir contredit ce postulat scientifique. Selon des chercheurs de l’université d’Oxford, qui se sont intéressés au sujet, le végétarisme augmenterait, au contraire, le risque de développer des calculs biliaires, également appelés « lithiase biliaire ».

Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs se sont penchés sur les cas de plus de 50 000 personnes qui ont été suivies médicalement pendant environ 14 ans. Tous présentaient des signes révélateurs de la présence de calculs biliaires, ce qui est relativement rare, puisque dans 80 % des cas, la lithiase biliaire est asymptomatique.

D’autres études scientifiques devront expliquer ce mystère

C’est en recoupant les données médicales relatives à l’ensemble des participants que les auteurs de cette étude ont réalisé que le végétarisme augmentait de 22 % le risque de développer des calculs biliaires. Cette plus forte prévalence chez les végétariens n’a toutefois pas été expliquée par les chercheurs, qui préconisent désormais que soient menées des études complémentaires pour éclairer ce mystère.

Les calculs biliaires se caractérisent par la présence de dépôts, des « concrétions », composés de bile, dans la vésicule biliaire. Leur taille varie et peut atteindre celle d’un petit caillou. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, les calculs biliaires concerneraient 10 % à 15 % des adultes âgés de 20 à 60 ans. Leur fréquence augmente avec l’âge et atteint 60 % après 80 ans. Les femmes seraient en outre plus sujettes aux calculs biliaires que les hommes.

Surdoses d’opioïde : l’immunité aux victimes et aux aidants composant le 911 est entrée en vigueur (Canada)

Une nouvelle loi qui prévoit l’immunité contre les accusations de possession simple pour les personnes qui composent le 911 dans le cas d’une surdose est entrée en vigueur le 4 mai 2017 au Canada.

Des décès par surdoses d’opioïdes peuvent être évités si de l’aide médicale est reçue rapidement, mais des données montrent que, souvent, les témoins d’une surdose n’appellent pas le 911 par crainte de la participation des services de police.

La « Loi sur les bons samaritains secourant les victimes » :

  • offre une protection juridique aux personnes qui sont témoins d’un surdosage ou qui sont en train de faire un surdosage et qui composent le 9-1-1 pour obtenir de l’aide ;

  • elle protège également si vous vous trouvez dans la situation de violation des conditions suivantes prévue à l’article 4 (1) de la Loi réglementant certaines drogues et autres substances :

    • libération conditionnelle
    • mise en liberté conditionnelle
    • ordonnance de probation
    • possession simple
    • peine conditionnelle
  • elle s’applique à quiconque réclame de l’aide d’urgence dans le cas d’un surdosage, y compris la personne en situation de surdosage.

  • elle protège tant ceux qui restent sur les lieux du surdosage que ceux qui quittent les lieux avant l’arrivée de l’aide ;

La Loi n’accorde pas de protection juridique dans le cas d’infractions plus graves telles que :

  • des mandats non exécutés
  • la production et le trafic de substances contrôlées
  • tous les autres crimes non précisés par la Loi

« Cette loi garantit que vous pouvez demander de l’aide lorsqu’une personne fait une surdose et que vous pouvez rester sur place pour lui offrir du soutien jusqu’à l’arrivée des intervenants d’urgence, grâce à une garantie d’immunité contre des accusations de possession simple de drogues illicites et certaines accusations connexes », a souligné Ralph Goodale, ministre de la Sécurité publique et de la Protection civile.

La naloxone en vaporisateur, antidote aux opioïdes, autorisée sans ordonnance au Canada

Pour plus d’informations sur les opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, Gouvernement du Canada.
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Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Aux États-Unis, des chercheurs parviennent à guérir des souris du sida

Le 5 mai 2017.

Le virus du sida est toujours l’un des principaux problèmes de santé publique dans le monde. Aux États-Unis, un nouveau procédé offre un espoir aux malades et des chercheurs ont annoncé avoir guéri des souris infectées.

Un nouvel outil pour éliminer le VIH de l’ADN

Dans le monde entier, la lutte contre le virus du sida fait chaque jour de nouveaux pas et les équipes de recherches sont confiantes dans l’avancée de leurs études. La dernière en date, menée dans un laboratoire de Philadelphie, aux États-Unis, suscite de nouveaux espoirs. Des scientifiques viennent en effet d’annoncer être parvenus à guérir des souris du sida.

Pour réussir cet exploit, dont les détails ont été publiés dans la revue Molecular Therapy, ces chercheurs ont utilisé une technique baptisée CRISPR, qui permet de découper des fragments d’ADN pour en modifier le contenu. Ils ont alors commencé par inoculer le virus du sida à des souris, avant d’utiliser cette méthode pour enlever les morceaux infectés de leur ADN, tout simplement.

36,7 millions de personnes sont aujourd’hui infectées par le sida dans le monde

Si ces résultats sont très encourageants, les auteurs de cette étude restent prudents quant à l’utilisation de ce procédé sur l’être humain, notamment parce que ces tests ont été réalisés sur des souris génétiquement modifiées, pour ne présenter qu’une seule copie du virus VIH tandis que chez l’homme, le virus est beaucoup plus éparpillé et donc plus difficile à cibler. Pour améliorer leur protocole et le rapprocher de la réalité, les chercheurs entameront donc prochainement une nouvelle étape de cette étude qu’ils mèneront sur des primates, dont l’organisme est plus proche de celui des humains.

Dans le monde, 36,7 millions de personnes vivent aujourd’hui avec le virus du sida. En France, selon l’Institut de veille sanitaire (InVS), plus de 6 000 personnes découvrent chaque année leur séropositivité, nombre stable depuis 2007. Les personnes infectées par le virus dans les pays développés peuvent aujourd’hui compter sur une espérance de vie quasiment normale, grâce au déploiement de trithérapies antirétrovirales.

Sybille Latour

À lire aussi : Sida : bientôt un vaccin efficace ?

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Des niveaux illégaux d’arsenic dans les aliments à base de riz pour bébés

En janvier 2016, l’Union européenne a imposé une limite maximale d’arsenic inorganique dans les produits alimentaires.

Mais près de 75 % des produits à base de riz destinés aux nourrissons et jeunes enfants contiennent toujours des niveaux illégaux dépassant cette limite, selon une étude britannique publiée dans la revue PLOS ONE.

Le riz contient typiquement dix fois plus d’arsenic inorganique que d’autres aliments, soulignent les chercheurs. L’exposition chronique peut causer un éventail de problèmes de santé, dont des problèmes de développement, les maladies cardiaques, le diabète et des dommages au système nerveux, indiquent-ils.

Les bébés sont plus sensibles aux effets néfastes de l’arsenic qui peut entraver leur développement et causer des problèmes de santé à long terme.

Andrew A. Meharg et ses collègues de l’Université Queen’s à Belfast (Royaume-Uni) ont comparé les niveaux d’arsenic dans l’urine de nourrissons nourris au sein avant et après le sevrage.

Une concentration plus élevée était observée ceux non allaités, en particulier ceux qui recevaient des formules non laitières, dont celles enrichies en riz.

Le sevrage multipliait par cinq l’exposition à l’arsenic, ce qui montre le lien clair entre les produits pour bébés à base de riz et l’exposition à l’arsenic.

Les chercheurs ont également comparé les produits avant et après la promulgation de la loi et ont découvert que des niveaux plus élevés d’arsenic étaient effectivement trouvés dans les produits depuis la mise en place de la nouvelle réglementation.

Les produits tels que les galettes de riz et les céréales de riz sont fréquents dans l’alimentation des bébés. Près des 3/4 des craquelins spécialement commercialisés pour les enfants dépassaient la quantité maximale d’arsenic.

Des recherches précédentes du Pr Meharg ont montré qu’un processus simple de percolation du riz pourrait éliminer jusqu’à 85 % de l’arsenic. « Des mesures simples peuvent être prises pour réduire considérablement l’arsenic dans ces produits, de sorte qu’il n’y a pas d’excuse pour vendre des produits pour bébés avec des niveaux aussi dangereux de cette substance cancérigène », dit-il.

Les fabricants devraient être tenus de publier les niveaux d’arsenic de leurs produits afin de permettre aux consommateurs de prendre une décision éclairée, estime-t-il.

Le riz contient trop d’arsenic pour les enfants selon les autorités danoises

Pour plus d’informations sur l’arsenic dans le riz, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Queen’s University Belfast, PLOS One.
Tous droits réservés.

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Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Maigreur des mannequins : certificat médical et mention « photo retouchée » désormais obligatoires

Le 5 mai 2017.

La maigreur des mannequins est dans le viseur du gouvernement depuis de nombreuses années. La loi santé de 2016 s’est engagée à lutter contre ce fléau, qui pousse de nombreux jeunes à adopter des comportements alimentaires déséquilibrés. Désormais, les mannequins devront justifier d’un bon état de santé physique et leurs photos, si elles sont retouchées, devront en faire apparaître la mention.

Certificat médical obligatoire pour tous les mannequins

La France est bien décidée à lutter contre la maigreur excessive des mannequins. Dans un décret, publié le 4 mai 2017, le gouvernement a décidé de frapper fort pour ne pas encourager les jeunes à la maigreur et à l’anorexie. Désormais, les mannequins professionnels devront, afin d’exercer leur métier, fournir un certificat médical visant à prouver leur bon état de santé.

Toutes les photographies à usage commercial de ces mannequins devront en outre porter la mention « photographie retouchée » lorsque ce sera le cas. Dans ce décret, qui entrera officiellement en application le 1er octobre 2017, le ministère de la Santé précise que cette mention devra être « apposée de façon accessible, aisément lisible et clairement différenciée du message publicitaire ou promotionnel ».

Les troubles du comportement alimentaire touchent 600 000 personnes en France

Ces dispositions entrent dans le cadre de la loi Santé, qui a été votée en janvier 2016. Elle vise à accentuer la lutte contre les troubles du comportement alimentaire, qui font chaque année de nombreuses victimes en France.

Les troubles du comportement alimentaires touchent principalement les adolescentes et les jeunes femmes. Selon les chiffres de l’Assurance maladie, l’anorexie mentale toucherait jusqu’à 1,5 % des femmes, quand la boulimie affecterait environ la même proportion chez les 11-20 ans, qui représentent la population la plus concernée par cette maladie mentale. En tout, 600 000 jeunes seraient concernés par ce fléau, devenu la 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans.

Sybille Latour

En savoir plus sur les troubles de l’alimentation (anorexie, boulimie, hyperphagie)

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Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Une molécule pour apporter les bénéfices du sport aux personnes immobilisées

Le 4 mai 2017.

Une molécule miracle qui apporterait tous les bénéfices du sport aux personnes qui n’ont pas le loisir d’en pratiquer ? Le projet est actuellement à l’étude en Californie, et les premiers résultats sont encourageants.

Une molécule qui stimule l’endurance et brûle les graisses

Les autorités sanitaires sont unanimes : le sport est indispensable au maintien en bonne santé de notre organisme. Dans certains cas cependant, pratiquer une activité sportive est impossible et les personnes obèses, les handicapés ou les personnes âgées, ne peuvent pas forcément s’adonner à ces exercices importants pour leur bien-être. Ce dilemme vient peut-être de trouver une réponse scientifique grâce à une molécule expérimentale créée par des chercheurs du Salk Institute for Biological Studies de La Jolla, aux États-Unis.

Cette molécule, baptisée GW1516, apporterait à l’organisme les mêmes bénéfices que le sport : brûler les graisses et activer la production d’insuline de manière à mieux contrôler la glycémie. Pour parvenir à cette conclusion, ces chercheurs viennent de mener une étude sur des souris qui ont été sédentarisées.

La molécule GW1516 bientôt testée sur les humains

Cette molécule leur a été administrée sous la forme d’une pilule et leur comportement a ensuite été observé et comparé à celui d’un groupe de souris témoins pendant deux mois. Conclusion au terme de cette phase d’observation : les souris du premier groupe ont pris moins de poids que les secondes et sont parvenues à mieux contrôler leur glycémie, alors que leur taux de graisses était brûlé plus rapidement sans que les sucres ne soient trop vite assimilés. Les souris du premier groupe ont également montré une plus grande endurance que les autres, d’environ 70 % selon les chercheurs.

Leurs premières observations, publiées dans la revue Cell, ont montré les effets positifs de cette molécule. Reste désormais à savoir si ces effets seront les mêmes sur les êtres humains. Un second volet de cette étude devra être ouvert pour apporter un éclairage sur la question.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Le sport, bon pour la santé !

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