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Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Le 7 août 2017

Une récente étude autrichienne, révélée par nos confrères du Figaro, met en avant le lien entre présence d’aluminium dans les déodorants et le risque de développement d’un cancer du sein. Une conclusion qui ne fait pourtant pas l’unanimité chez les chercheurs. Explications.

Le risque cancérogène des déodorants contenant de l’aluminium ne fait pas consensus

Une équipe de chercheurs de l’université d’Innsbruck (Autriche) s’est penchée une nouvelle fois sur les risques de la présence de sels d’aluminium dans les déodorants et anti-transpirants pour notre santé. Leur étude, révélée par nos confrères du Figaro, porte sur 209 femmes souffrant d’un cancer du sein et 209 femmes en bonne santé. Selon leurs travaux, l’utilisation plusieurs fois par jour d’un anti-transpirant contenant de l’aluminium, sur des aisselles rasées – permettant à l’aluminium de « pénétrer plus facilement » – et depuis un âge inférieur à 30 ans, doublerait le risque du cancer du sein. Cette théorie confirme une précédente étude suisse menée sur des souris en 2016.

Mais selon l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, le lien entre cancer du sein et aluminium n’est pas certain. Tout comme certains scientifiques, qui considèrent que l’étude ne porte pas sur un échantillon de femmes assez large, l’Agence française estime que nous ne disposons pas actuellement de suffisamment de preuves permettant d’évaluer correctement le risque pour les femmes. « Aucun élément pertinent ne (permettait) de considérer l’exposition par voie cutanée à l’aluminium comme présentant un risque cancérogène », précisait d’ailleurs l’ANSM en 2011 dans un rapport.

Comment savoir si votre déodorant contient de l’aluminium ?

L’ANSM préconise cependant la prudence, en recommandant de limiter la concentration d’aluminium à 0,6 % et de ne pas les utiliser sur une peau irritée ou blessée, comme ça peut être le cas après un rasage. Pour savoir si votre déodorant contient de l’aluminium, il convient de lire très attentivement les emballages, qui sont tenus de mentionner tous les ingrédients du produit mis en vente, « dans l’ordre décroissant de leur quantité au moment de leur incorporation dans le produit », comme le précise l’ANSM.

Ainsi, la mention d’ « aluminium chloryde », « aluminium chlorohydrate », « aluminium chlorydrex », « aluminium chlorydrex », « aluminium sesquichlorydrate », « aluminium zirconium » devra vous alerter. Prenez garde à la présence d’autres substances également pointées du doigt par les scientifiques, comme les perturbateurs endocriniens et les allergènes. Choisissez ainsi un déodorant le plus neutre possible, en évitant par ailleurs l’alcool et le parfum.

Aurélie Giraud

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Maladie de Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques

En Europe de l’Ouest, 30 % à 50 % des piqûres de tiques ont lieu dans les jardins privés et les parcs municipaux, rapporte Jean-François Cosson, spécialiste de l’écologie des maladies infectieuses de l’Institut national français de la recherche agronomique (INRA), sur le site The Conversation (en français).

Des équipes formées de scientifiques et de citoyens commencent à réfléchir et à mener des expérimentations sur comment aménager les parcs et les jardins de façon à limiter ces piqûres.

« Les tiques ayant besoin d’ombre et d’humidité, on peut réduire leur présence en créant des aires dégagées et ensoleillées : coupez la végétation, élaguez la base des arbres, enlevez les tas de feuilles et scellez les murs de pierre et les allées empierrées ; placer les haies et les massifs loin des zones fréquentées ; laissez sécher complètement la pelouse entre deux arrosages et compostez – ou brûlez – la végétation coupée. »

« Si votre habitat jouxte une forêt, aménagez une bande d’un mètre de large avec des plantes espacées sur du paillis sec (écorce) ou du gravier. Recouvrez les aires de jeux et les aires de pique-nique de cette même matière et aménagez de petits chemins. Les tiques auront ainsi beaucoup plus de difficultés à entrer et à circuler dans votre jardin. »

Plus de détails sur : Lyme : aménager son jardin pour se protéger des piqûres de tiques.

Traitements antibiotiques de la maladie de Lyme chronique : risques d’effets secondaires graves (CDC américains)

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Les infections chroniques des gencives favoriseraient 5 types de cancers

Les infections chroniques des gencives favoriseraient 5 types de cancers

Le 1er août 2017

Selon une étude américaine publiée mardi 1er août, les femmes ménopausées souffrant d’une infection chronique des gencives auraient 14 % plus de risques de développer un cancer, particulièrement le cancer de l’œsophage. Explications.

Un risque de cancer accru pour les femmes ménopausées

L’étude, publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention et menée auprès de plus de 65 000 femmes âgées de 54 à 86 ans entre A999 et 2013, révèle que les femmes ménopausées souffrant d’infection régulière des gencives couraient un risque « significativement plus élevé » de cancer du poumon, du sein, de la vésicule biliaire et de mélanome. Elles auraient 14 % plus de risques de développer un cancer, notamment celui de l’œsophage, 3 fois plus fréquent dans ce groupe de population.

Le lien entre la maladie parodontale et le risque de développer certains cancers avait déjà été mis en avant dans de précédentes études. Mais selon le Dr Wactawski-Wende, doyenne de la faculté de santé publique de l’Université d’État de New York à Buffalo et principale auteure de l’étude, c’est la première fois que des travaux se concentrent sur l’infection chronique des gencives et l’apparition de tous types de cancer dans une population de femmes plus âgées.

Selon les auteurs de l’étude, il faudra toutefois approfondir les travaux afin de déterminer précisément comment cette pathologie peut induire un cancer.

La circulation des bactéries dans le sang

L’infection des gencives, ou parodontite, détruit les tissus de soutien des dents, les gencives puis l’os. L’hypothèse des chercheurs est que l’infection provoquée par la parodontite favorise le passage des bactéries présentes dans la plaque dentaire ou la salive dans la circulation sanguine. Selon le Dr Wactawski-Wende, le risque de cancer le plus important serait celui de l’oespohage, en raison de sa proximité de la cavité buccale.

La parodontite est bien souvent la conséquence d’une gingivite mal soignée, qui peut s’étaler sur plusieurs années. Cette inflammation de la gencive sera la plupart du temps stoppée par un nettoyage effectué par un dentiste, qui pourra, dans les cas les plus sérieux, prescrire des antibiotiques voire mettre en place un traitement chirurgical. On ne répétera jamais assez l’importance d’une hygiène bucco-dentaire irréprochable.

Aurélie Giraud

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Le yoga comme traitement complémentaire de la dépression

La pratique du yoga semble diminuer les symptômes de dépression, selon des études présentées au congrès annuel de l’American Psychological Association (APA).

« Plusieurs adeptes du yoga citent la réduction du stress et l’amélioration de la santé mentale comme principale raison de leur pratique », a souligné Lindsey Hopkins du San Francisco Veterans Affairs Medical Center qui a présidé une session portant sur le yoga et la dépression.

« Mais la recherche sur le yoga est en retard sur sa popularité en tant qu’approche de première ligne en santé mentale ».

La chercheuse a mené une étude avec 23 anciens combattants masculins qui ont participé à des cours de hatha yoga deux fois par semaine pendant huit semaines afin de vérifier l’acceptabilité et les effets antidépresseurs.

Le hatha yoga est le style le plus couramment pratiqué en Occident. Il met l’accent sur les exercices physiques en combinaison avec des exercices de respiration et de méditation.

Le niveau d’appréciation de l’activité a été élevé et ceux qui avaient des scores élevés de dépression ont connu une réduction des symptômes.

Un type plus spécifique de hatha yoga offert par plusieurs studios est le Bikram yoga, aussi appelé Hot yoga ou yoga chaud qui est pratiqué dans une salle de type sauna chauffée à une température variant entre 37 et 40 degrés Celsius avec 40 % d’humidité.

Sarah Shallit de l’Université Alliant à San Francisco a mené une étude avec 52 femmes âgées de 25 à 45 ans dont la moitié a été assignée à participer à des cours de Bikram yoga deux fois par semaine pendant huit semaines et l’autre moitié a été mise sur une liste d’attente. Le yoga a réduit les symptômes de dépression par rapport au groupe témoin.

Une autre étude, menée par Maren Nyer et Maya Nauphal du Massachusetts General Hospital avec 29 personnes, a également montré que 8 semaines de Bikram yoga au moins deux fois par semaine réduisait les symptômes de dépression et améliorait la qualité de vie, l’optimisme et le fonctionnement cognitif et physique.

Maren Nyer bénéficie actuellement d’un financement du National Center for Complementary and Integrative Health américain pour mener un essai randomisé du yoga Bikram avec des personnes atteintes de dépression.

Nina Vollbehr du Centre for Integrative Psychiatry aux Pays-Bas a aussi présenté les données de deux études sur le yoga pour lutter contre la dépression chronique ou résistante aux traitements. Dans la première étude, 12 personnes en dépression depuis 11 ans en moyenne ont participé à 9 séances hebdomadaires d’environ 2,5 heures chacune. Les scores de dépression, d’anxiété et de stress ont diminué tout au long du programme, un bénéfice qui persistait quatre mois après l’entraînement. La rumination et l’inquiétude n’ont pas changé immédiatement après le traitement, mais elles étaient diminuées lors d’un suivi ultérieur.

Dans la deuxième étude, menée avec 74 étudiants universitaires légèrement déprimés, le yoga était comparé à une technique de relaxation. Le yoga avait des effets plus durables que la relaxation.

La recherche sur le yoga comme traitement de la dépression est encore préliminaire, note Lindsey Hopkins. « Pour le moment, nous ne pouvons que le recommander comme approche complémentaire, probablement plus efficace en conjonction avec les approches standards offertes par un thérapeute agréé », conclut-elle.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Psychological Association.
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L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

Le 4 août 2017

L’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme inadaptés pour les filles, qui sont par conséquent plus difficiles à diagnostiquer. Explications.

Les tests de dépistage de l’autisme sont moins efficaces chez les filles

L’association vaincre l’autisme rappelle que l’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de 3 ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage, de la communication non verbale et des activités stéréotypées avec restriction des intérêts. Selon les chiffres officiels, l’autisme toucherait en France 1 fille pour 4 garçons.

Mais l’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme, qui seraient inadaptés pour les filles, comme le révélaient également une équipe de chercheurs américains de l’Université de Baltimore il y a déjà 2 ans. Les scientifiques avaient en effet mis en avant leurs craintes d’un sous-diagnostic des filles, du fait que leurs symptômes sont moins repérables.

Les filles dissimulent leurs comportements autistiques

Selon Pauline Ducret, chercheuse en neurosciences cognitives de l’autisme à Montréal (Canada) et interrogée par nos confrères du journal La Croix, les filles autistes parviendraient à dissimuler leurs comportements autistiques « au prix de grands efforts entraînant une grande fatigue ». Elles passeraient ainsi au travers des mailles du filet du diagnostic en cachant leurs difficultés, par imitation des comportements sociaux « normaux ».

Catherine Barthélémy, pédopsychiatre spécialiste de l’autisme à Tours, souligne également dans le quotidien La Croix que les tests de dépistage ont surtout été développés sur les garçons et que « les techniques de détection ne (sont peut-être) pas adaptées à un public féminin qui présente des particularités. Le sous-diagnostic des femmes n’est pas sans conséquences, les empêchant notamment de bénéficier d’un accompagnement suffisamment tôt.

Le 4è plan Autisme, lancé début juillet, devrait contenir des pistes pour l’amélioration du dépistage et permettre une meilleure prise en charge de l’autisme, en particulier chez les adultes.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Autisme : les bienfaits du zinc à l’étude

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iPhone : rappel d’étuis avec liquide scintillant en raison de brûlures

Des centaines de milliers d’étuis décoratifs en plastique pour iPhone 6, 6s, et 7 qui contiennent du liquide scintillant sont rappelés. Les produits, importés par MixBin Electronics (États-Unis) et fabriqués en Chine, ont été vendus d’octobre 2015 à juin 2017.

« La plupart de ces étuis ont été vendus aux États-Unis, au Mexique et dans l’Union européenne », précise Santé Canada.

« Le liquide scintillant peut s’écouler de l’étui si celui-ci se brise ou se fissure. » Il « peut alors causer une irritation cutanée, des cloques ou des brûlures », indique Santé Canada.

« Au Royaume-Uni, quatre incidents où le liquide s’est écoulé de l’étui et a causé des brûlures chimiques, des irritations, des rougeurs et des cloques ont été signalés au distributeur. Aux États-Unis, 19 incidents ayant entraîné des irritations cutanées ont été signalés. »

Une personne a rapporté des brûlures chimiques et de l’enflure sur plusieurs parties du corps, et une autre rapporte une cicatrice permanente causée par une brûlure chimique, rapporte WebMD.

Environ 11 444 étuis rappelés ont été vendus au Canada dans des magasins Victoria’s Secret, en ligne (notamment sur Amazon) et dans des boutiques hors-taxes des aéroports. Environ 263 000 étuis ont été vendus aux États-Unis.

« Les consommateurs devraient immédiatement cesser d’utiliser les produits rappelés et communiquer avec MixBin Electronics pour savoir comment obtenir un remboursement complet. Pour obtenir de plus amples renseignements, ils peuvent communiquer avec MixBin Electronics au 1-855-215-4935, du lundi au samedi de 8 h à 17 h (HE), ou consulter le site Web du rappel. »

Liste des 16 modèles vendus au Canada.

Psychomédia avec sources : Santé Canada, WebMD.
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Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Selon une récente étude réalisée par des chercheurs allemands, avoir un peu de graisse sur les hanches serait bénéfique pour la santé, à condition d’avoir un IMC normal.

Une personne sur 5 à l’IMC normal souffre d’une mauvaise santé métabolique

Une étude, menée par une équipe de chercheurs allemands de l’hôpital universitaire de Tubigen et du Centre allemand du diabète, a révélé que les personnes ayant un IMC (indice de masse corporelle) normal mais un peu de graisse sur les hanches et les cuisses avaient moins de risques de développer une maladie cardiovasculaire et du diabète que celles qui stockaient la graisse ailleurs dans leur corps.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont observé 981 volontaires ayant un IMC normal, en surpoids ou obèses. Leur but était de comprendre pourquoi 1 personne sur 5 ayant un IMC normal a une mauvaise santé métabolique et souffre d’au moins deux facteurs de risque de diabète et de troubles cardiaques.

La graisse sur les hanches limiterait le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète

Selon leurs travaux, publiés dans la revue Cell Metabolism, la graisse située en bas du corps a un effet protecteur sur le cœur et diminue le risque de troubles du métabolisme. D’après le Dr Norbert Stefan, co-auteur de l’étude, « les hanches et les cuisses offrent un stockage sûr pour les graisses ». Située ailleurs dans le corps, la graisse circulerait dans le sang et atteindrait notamment le cœur et le foie, entraînant hypertension artérielle ou augmentation du taux de la glycémie.

Cette étude ouvre la voie vers de nouvelles pistes permettant d’aider l’organisme à mieux stocker les graisses, notamment grâce à des médicaments. Rappelons qu’une alimentation saine et équilibrée accompagnée d’une activité sportive régulière participera également à éloigner les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Pourquoi stocke-t-on de la graisse sur les hanches ?

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Google Home, Amazon Echo : comment les gens utilisent-ils réellement les enceintes intelligentes ?

Les enceintes intelligentes connectées avec assistant virtuel font leur arrivée sur le marché français. Google Home est lancé le 3 août (au prix de 149 euros) et Amazon Echo suivra de près.

Suivront ensuite Apple HomePod (basé sur Siri) et Microsoft Invoke (basé sur Cortana) qui seront lancés aux États-Unis en 2017, puis dans le reste du monde.

À quoi servent ces nouveaux assistants virtuels domestiques (« digital home assistants ») ? Comment les consommateurs les utilisent-ils ?

La firme de marketing Gfk a mené un sondage, publié en avril 2017, auprès de 1012 Américains dont 108 possédaient Google Home ou Amazon Echo.

Près de la moitié (46 %) de ces propriétaires disaient utiliser leur enceinte au moins régulièrement et un sur cinq (19 %), l’utiliser tout le temps.

L’écoute de musique était de loin l’utilisation la plus courante, citée par les deux tiers (63 %) des propriétaires.

Voici dans l’ordre les utilisations rapportées :

  1. Faire jouer de la musique en streaming ou téléchargée
  2. Poser des questions
  3. Consulter des nouvelles, la météo, la circulation
  4. Consulter les nouvelles des sports
  5. Contrôler lampes, thermostats, ventilateurs
  6. Vérifier et réviser des agendas, des listes de choses à faire
  7. Faire jouer des vidéos, la télévision et des films
  8. Rechercher et écouter des podcasts
  9. Lire et rédiger des courriels, des textes
  10. Commander des produits sur Amazon ou d’ailleurs

Certaines applications telles que de faire jouer des vidéos, que seuls 15 % des propriétaires utilisaient, seraient plus complexes à utiliser pour l’instant, souligne la firme.

12 % des consommateurs américains rapportent posséder une enceinte Amazon Echo/Dot (10 %) ou Google Home (2 %), rapporte Gfk. Parmi ceux qui n’en possèdent pas, 3 % auraient l’intention d’en acheter une dans la prochaine année.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Gfk.
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Les éponges de cuisine regorgent de bactéries

Les éponges de cuisine regorgent de bactéries

Le 3 août 2017

Une récente étude menée par des microbiologistes allemands et publiée dans la revue Scientific Reports confirme ce que l’on savait déjà : les éponges sont des nids à bactéries, et plus spécialement les éponges de cuisine. Explications.

Les éponges de cuisine contiennent des bactéries potentiellement pathogènes

Les éponges que l’on utilise quotidiennement dans notre cuisine, pour nettoyer les surfaces et pour faire la vaisselle, sont contaminées par les bactéries. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs allemands publiée en juillet 2017 dans la revue Scientific Reports et repérée par nos confrères de Sciences et Avenir. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 14 éponges, dont le dessous et le dessous ont été préalablement séparés.

Il ressort de cette étude que chaque centimètre cube d’éponge contiendrait des millions de germes. Les scientifiques ont révélé la présence d’une faible quantité de bactéries potentiellement pathogènes, comme les entérobactéries (Escherichia, Citrobacter, Leclercia), généralement responsables d’infections intestinales.

Consignes d’hygiène pour conserver les éponges propres

La composition des éponges explique pour partie la présence de bactéries. « Les éponges de cuisine, en raison de leur nature poreuse et de leur capacité à stocker de l’eau, représentent un incubateur idéal pour les microorganismes », précisent en effet les chercheurs. Utilisées pour nettoyer des surfaces sales ou pour faire la vaisselle, les éponges retiennent donc l’eau et les restes alimentaires, permettant ainsi la prolifération des bactéries.

Pour limiter le risque de contamination bactérienne, les chercheurs conseillent de changer d’éponge toutes les semaines et entre temps, de bien les laver et les rincer à chaque utilisation, sans oublier de les essorer soigneusement. Pensez également à conserver vos éponges dans un endroit sec, éloigné de l’évier, dont l’humidité est propice au développement des bactéries.

 Aurélie Giraud

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Overdoses d’opioïdes : l’antidote naloxone en spray autorisé sans ordonnance en France

L’Agence française du médicament (ANSM) a accordé, le 28 juillet 2017, une autorisation de mise sur le marché (AMM) pour la naloxone en spray nasal (Nalscue)

Le médicament est indiqué dans le traitement d’urgence des surdosages aux opioïdes, « caractérisés ou suspectés, se manifestant par une dépression respiratoire et dans l’attente d’une prise en charge par une structure médicalisée », précise le communiqué de l’ANSM.

Les opioïdes incluent des drogues comme l’héroïne et des médicaments antidouleurs comme la morphine et le fentanyl.

La naloxone est utilisée depuis 40 ans par injection à l’hôpital, mais les patients arrivent souvent trop tard, l’espérance de vie étant d’une dizaine de minutes en cas de perte de conscience suite à une overdose, rapporte l’AFP.

L’AMM accordé au spray nasal, commercialisé par le laboratoire britannique Indivior, permettra d’élargir sa distribution aux pharmacies, avec ou sans ordonnance, et aux structures d’accueil des toxicomanes d’ici trois mois, après la mise en conformité de la notice et de l’étiquetage.

En attendant, les conditions d’accès à Nalscue restent celles d’une ATU (autorisation temporaire d’utilisation) accordée en 2015 et élargie en 2016 : le médicament « doit être dispensé dans un centre de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA), ainsi que par des centres et structures disposant d’équipes mobiles de soins aux personnes en situation de précarité ou d’exclusion gérés par des organismes à but non lucratif ».

Dès que l’AMM sera effective, « Nalscue sera disponible en prescription médicale non obligatoire, avec une dispensation aux patients ayant reçu une formation spécifique à son utilisation, comme cela est déjà le cas ». Les Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogues (CAARUD) pourront alors également délivrer le médicament.

L’ANSM rappelle que l’administration de Nalscue ne se substitue pas aux soins d’urgence dispensés par une structure médicale. Par conséquent, les secours (15 ou 112) doivent être appelés immédiatement et systématiquement.

En France, 220 000 personnes sont considérées comme dépendantes aux opioïdes et 340 décès par overdose ont été constatés en 2015, rapporte l’AFP.

La naloxone en vaporisateur, antidote aux opioïdes, autorisée sans ordonnance au Canada

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Psychomédia avec sources : ANSM, AFP (Sciences et Avenir).
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