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Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Le 2 août 2017

Une récente étude menée par des chercheurs anglais et publiée le 15 juillet dernier explique que pour faire moins de cauchemars, il suffirait de dormir moins longtemps. Explications.

L’alcool et le stress ne jouent qu’un petit rôle dans l’apparition des cauchemars

L’étude, menée par l’université d’Oxford (Angleterre) et publiée le 15 juillet dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, s’est basée sur un questionnaire en ligne auquel 846 participants ont répondu. Ils devaient indiquer le nombre de cauchemars des derniers jours, les décrire et préciser s’ils étaient particulièrement stressés ou bien s’ils avaient consommé de l’alcool.

Contrairement aux idées reçues, les cauchemars ne seraient ainsi pas uniquement dus au stress ou à l’abus d’alcool, mais à des nuits trop longues. D’après les chercheurs, les participants à cette étude souffrant de troubles de l’anxiété n’ont pas fait plus de cauchemars que les autres.

Plus la nuit est longue, plus le risque de cauchemars est important

Selon les chercheurs, qui précisent que « les cauchemars (…) ont rarement fait l’objet d’une étude empirique », le résultat de l’enquête est sans appel : plus les nuits sont longues, 9 heures ou plus, plus le risque de cauchemars est important. De longues nuits ne seraient donc pas signe d’une qualité de sommeil exceptionnelle.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques expliquent que plus les heures de sommeils sont longues, plus les phases de sommeil paradoxal, qui est le cinquième et dernier stade du sommeil, augmentent. Or, c’est durant cette phase que les rêves et cauchemars sont les plus nombreux, lorsque la température corporelle, les ondes électriques du cerveau et les mouvements oculaires se dérèglent. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Soignez la qualité de votre sommeil

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Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques

Certains végétariens ont un risque accru de 30 % de maladies cardiaques, selon une étude publiée dans le Journal of the American College of Cardiology (JACC).

Ambika Satija de la Harvard T.H. Chan School of Public Health et ses collègues ont analysé des données concernant 73 710 femmes et 43 259 hommes, en bonne santé au début de l’étude, qui ont répondu à des questionnaires sur leur alimentation, leur mode de vie et leur histoire médicale tous les deux ans pendant 20 ans.

Durant cette périod, 8 631 participants ont développé une maladie coronarienne.

Dans l’ensemble, les participants qui adhéraient le plus à une alimentation basée sur les plantes avaient un risque réduit de 8 % comparativement à ceux qui y adhéraient le moins.

Mais ceux qui avaient un score plus élevé d’alimentation végétarienne saine, c’est-à-dire riche en grains entiers, en fruits et légumes, etc., avaient un risque réduit de 25 %.

Alors que ceux qui avaient un score élevé d’alimentation végétarienne « malsaine », c’est-à-dire mettant l’accent sur des aliments végétaux moins sains, comme les boissons sucrées, les grains raffinés (ex. farine blanche), les pommes de terre et les aliments sucrés, avaient au contraire un risque accru de 32 %.

« Il est évident qu’il existe une grande variation dans la qualité nutritionnelle des aliments végétaux, ce qui rend cruciale la prise en compte de la qualité des aliments dans un régime végétarien », conclut la chercheuse.

Pour plus d’informationssur l’alimentation végétarienne, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American College of Cardiology, JACC.
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La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

Le 31 juillet 2017

Saisie en avril 2017 par une association de défense des patients, la Haute autorité de santé (HAS) s’apprête à publier ses notes sur la plagiocéphalie, le phénomène de la tête plate chez les bébés. 

La plagiocéphalie peut causer des déficiences cognitives 

Depuis 1994, il est recommandé aux parents de coucher les nouveaux-nés sur le dos afin d’éviter la mort subite du nourrisson. L’ennui, c’est qu’être couché sur le dos trop fréquemment favorise la plagiocéphalie chez les nourrissons. Autrement dit, cette position contribue à aplatir le crâne des bébés. Depuis plus de vingt ans, le nombre d’enfants atteints de plagiocéphalie ne cesserait donc d’augmenter.

Actuellement, 20 % des nouveaux-nés seraient concernés par le phénomène. Or, la plagiocéphalie est une grave déformation du crâne des nourrissons. Selon un responsable de l’HAS, interrogé par nos confrères du Parisien, la plagiocéphalie peut en effet « conduire à des complications mécaniques, sur le plan maxillo-facial ou cervico-brachial, voire cognitives » 

La plagiocéphalie est extrêmement coûteuse à soigner 

Le 4 avril 2017, une association qui souhaite sensibiliser les Français sur les risques de la plagiocéphalie a saisi la HAS sur le sujet. Selon Claude Rambaud, la vice-présidente de cette association, il faudrait simplement avertir les parents qu’il existe des solution pour éviter la mort subite des nourrissons et la plagiocéphalie. « Alterner le sommeil (du nouveau-né, ndlr) un jour côté droit, un jour côté gauche » en serait une. 

D’ailleurs, si le phénomène des bébés à la tête plate est à prendre au sérieux, c’est aussi parce qu’il est extrêmement coûteux à soigner. En effet, si quelques séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe peuvent suffire à enrayer les plagiocéphalies les plus légères, certains nourrissons devront porter un voire deux casques orthopédiques pour guérir. Or, ces casques orthopédiques – qui ne sont pas remboursés – coûtent entre 980 et 4 000 €. 

Marie-Hélène Hérouart

À lire aussi : Mort subite du nourrisson : les bons reflexes à adopter

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Souffler les bougies d’un gâteau d’anniversaire, est-ce hygiénique ?

Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans le Journal of Food Research, ont examiné la propagation potentielle de bactéries lorsque sont soufflées des bougies sur un gâteau d’anniversaire.

Paul Dawson et ses collègues de l’Université Clemson ont mené cette étude avec 11 participants qui ont éteint 17 bougies à trois reprises lors de journées différentes.

Diverses analyses ont déterminé que cette tradition multiplie par 15 la quantité de bactéries et par 100 la variété de celles-ci sur le crémage du gâteau.

Ces résultats peuvent aider à sensibiliser aux éventuels risques pour la santé associés aux célébrations d’anniversaire et encourager à prendre des mesures pour prévenir la propagation des bactéries, concluent les chercheurs.

 

Acheter du temps rendrait heureux

Acheter du temps rendrait heureux

Le 31 juillet 2017

Une étude publiée la semaine dernière dans la revue scientifique Proceedings of the National Academy of Sciences prouverait que les riches sont plus heureux que les autres… À condition qu’ils utilisent leur argent pour acheter du temps !

Acheter du temps rend plus heureux qu’acheter des biens 

Des chercheurs de l’Université de la Colombie britannique (UBC) et des étudiants de la Harvard Business School ont analysé le bien-être ressenti par les humains selon la manière dont ils dépensent leur argent. Bilan : les personnes les plus heureuses seraient celles qui dépensent leur argent pour déléguer l’accomplissement de tâches quotidiennes chronophages.

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs se sont basés sur sept sondages différents réalisés sur plus de 6 000 personnes. Une expérience sur une centaine d’individus fut aussi réalisée à Vancouver (Canada). Ces derniers ont reçu 40 dollars pendant plusieurs semaines. La première semaine, ils devaient utiliser cette somme pour acheter des biens matériels. La deuxième semaine, ils l’ont dépensé en services utilitaires. Lorsqu’ils dépensaient leur argent pour se libérer du temps, les participants à cette expérience étaient plus détendus et plus heureux.  

L’hyperactivité possède un certain prestige social

Employer une femme de ménage, une baby-sitter ou déposer ses chemises à la blanchisserie seraient donc des manières plus satisfaisantes de dépenser son argent qu’acheter des biens matériels. Pourtant, les personnes qui choisissent d’investir leur argent pour l’achat de services domestiques sont bien plus rares que celles qui le dépensent pour acquérir des biens matériels. 

Selon Ashley Whilans, la psychologue et coordinatrice de l’étude, « il est bien connu que les gens sont toujours très mauvais lorsqu’il s’agit de prendre des décisions susceptibles de les rendre plus heureux ». Selon l’étude, ce choix pourrait aussi être guidé par le prestige social parfois octroyé à l’hyperactivité. 

Marie-Hélène Hérouart 

Faites le test : Savez-vous être heureux ?

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La FDA américaine veut imposer une diminution de la nicotine dans les cigarettes et favoriser l’e-cigarette

La Food and Drug Administration (FDA) américaine a annoncé, le 28 juillet, qu’elle propose d’imposer une réduction du taux de nicotine dans les cigarettes pour les rendre moins addictives.

Si elle réussit, ce sera la première fois que le gouvernement tente d’amener les Américains à quitter la cigarette, au-delà des étiquettes d’avertissement ou des taxes, en s’attaquant la substance addictive elle-même, souligne le Washington Post.

Par la même occasion, la FDA a annoncé qu’elle retardait de plusieurs années une réglementation clé touchant les cigares et les cigarettes électroniques, dont les produits aromatisés particulièrement attirants pour les jeunes. Plus précisément, elle reporte l’exigence que ces produits soient approuvés par l’agence.

D’autres règles touchant les cigarettes électroniques, comme les moyens d’empêcher la vente aux mineurs, resteront en place. Et le délai n’affectera pas des échéances futures telles que l’exigence que les fabricants fournissent leurs listes d’ingrédients à la FDA.

Scott Gottlieb, commissaire de la FDA, a déclaré que les deux actions font partie d’un plan global pour éventuellement éloigner les fumeurs des cigarettes classiques et les orienter vers des formes alternatives de nicotine moins dangereuses comme le vapotage.

Certains groupes de défense de la santé ont exprimé des réticences, rapporte le Washington Post. Ils soulignent que la proposition de réduction de la nicotine pourrait prendre des années avant d’être promulguée en raison d’obstacles majeurs tels que le pouvoir de lobbying important de l’industrie du tabac.

« La seule chose réelle qui se passe pour l’instant est le délai », a déclaré Dave Dobbins, directeur du groupe Truth Initiative. « Il n’y a aucune excuse pour ne pas réglementer ces produits le plus rapidement possible », ajoute-t-il.

Le tabagisme est actuellement à son niveau le plus bas aux États-Unis, avec 15 % des adultes qui allument encore, indique le Washington Post.

La proportion de fumeurs continue de diminuer au Canada

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : FDA, Washington Post.
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L’Angleterre se prépare à dérembourser l’homéopathie qui « est au mieux un placebo »

Le National Health Service (NHS), système de santé public britannique, vient d’annoncer son intention de dérembourser l’homéopathie en Angleterre.

L’homéopathie est « au mieux un placebo et une mauvaise utilisation des fonds limités du NHS », a déclaré son directeur, Simon Stevens.

Le déremboursement était notamment réclamé par la British Medical Association et le House of Commons’ science and technology committee du parlement.

La décision a été saluée par plusieurs experts. Notamment par Michael Marshall, directeur de projet de la Good Thinking Society, une organisation qui menaçait le ministère de la Santé de poursuite judiciaire s’il ne déremboursait pas l’homéopathie.

Une consultation de 3 mois est lancée et la décision finale doit être rendue en octobre. Mais l’issue ne semble pas faire de doute selon les médias.

Pour plus d’informations sur l’homéopathie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : The Guardian.
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Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

Certains médicaments augmentent les risques d'accidents de la route chez les piétons

Le 28 juillet 2017

Selon une étude réalisée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les effets secondaires de certains médicaments augmentent le risque d’être victime d’un accident de la route. Un risque qui concerne autant les conducteurs automobiles… que les piétons. 

37 % des médicaments ont un impact sur la sécurité routière des piétons

Depuis plusieurs années, certains médicaments sont déclarés dangereux et empêchent la conduite en raison de leurs effets secondaires. D’après une étude menée par l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), la prise de ces médicaments augmenterait également les risques d’être victime d’un accident de la route chez les piétons. 

Selon nos confrères du Figaro, 37 % des médicaments disponibles en France mettraient la sécurité des piétons en danger. Il est possible de les reconnaître grâce à leur pictogramme : le rouge interdit formellement de conduire, l’orange invite à être prudent et le jaune à la vigilance. Bien entendu, plus le cryptogramme est élevé, plus le risque d’accidents augmente, chez les conducteurs comme chez les piétions.

Prise de médicaments chez les piétons et accidents de la route sont liés  

Pour réaliser cette étude, les chercheurs de l’Inserm ont comparé les chiffres de la police française sur les accidents de la route et les données de remboursement de l’Assurance-maladie entre 2005 et 2011. Les données de plus de 6 500 piétons ont permis de dresser le constat suivant : 20 % des piétons victimes d’un accident de la route étaient sous traitement au moment de l’événement.

Pour ne pas fausser les résultats de l’étude par des comportements individuels imprudents, les chercheurs ont comparé les données de chaque piéton au moment de l’accident avec celles qu’ils présentaient quelques mois auparavant. Selon Emmanuel Lagarde, le directeur de l’Inserm, « c’est la première fois qu’un lien entre la prise de médicaments par les piétons et le risque d’accidents de la route est mis en évidence ».

À lire aussi : Accidents : les effets néfastes du mélange alcool et boisson énergisante 

Marie-Hélène Hérouart

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Alcoolisme : le dosage autorisé du Baclofène diminue

Alcoolisme : le dosage autorisé du Baclofène diminue

Le 28 juillet 2017

Le 25 juillet 2017, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) a réduit à 80 mg /j la dose de baclofène qui peut être prescrite et remboursée aux patients alcooliques.

L’ANSM réduit les dosages du baclofène pour les personnes alcooliques

Le baclofène est à l’origine destiné à soulager les spasmes musculaires de certaines maladies neurologiques. Depuis plusieurs années, l’utilisation de ce médicament a été détournée : il est aussi prescrit aux patients alcooliques qui souhaitent se défaire de leur addiction. Toutefois, le baclofène ne dispose pas d’une autorisation de mise en vente à cette fin car son efficacité contre l’alcool n’est pas scientifiquement prouvée.

En mars 2014, l’ANSM avait temporairement autorisé la prescription du baclofène aux personnes alcooliques à une dose maximale de 300 mg par jour. Depuis, plusieurs études réalisées sur ce relaxant musculaire ont révélé que « l’utilisation du baclofène est associée à un risque accru, augmentant avec la dose, d’hospitalisation et de décès ».

Les médecins dénoncent les risques de rechute pour les patients

Le 25 juillet 2017, l’ANSM a donc décidé de limiter l’autorisation de prescription et de remboursement du baclofène à seulement 80 mg par jour. Pour de nombreux patients et leurs médecins, cette décision serait catastrophique. Le dosage moyen des patients alcooliques traités par ce médicament est en effet compris entre 150 et 180  mg par jour. Le risque de cette décision est « tout bonnement la rechute » pour de nombreux patients selon le psychiatre Bernard Granger, interrogé par nos confrères du Parisien.

La polémique gronde à nouveau autour du baclofène. D’une part, médecins et patients avancent que les effets secondaires du médicament sont préférables à l’alcoolisme et que la période est extrêmement mal choisie pour réduire les doses aussi drastiquement. D’autre part, l’ANSM considère qu’ « il relève de sa responsabilité de prendre des décisions visant à garantir la sécurité des patients ». Empêcher les rechutes ou garantir la santé des patients ? Nul ne semble vraiment s’accorder sur ce qu’il faut privilégier. 

À lire aussi : Alcoolisme chronique 

Marie-Hélène Hérouart

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Deux régimes alimentaires liés à une meilleure mémoire

Une alimentation qui correspond de près au régime méditerranéen ou au régime MIND est liée à un meilleur fonctionnement cognitif et une meilleure mémoire, selon une étude publiée dans le Journal of the American Geriatrics Society (JAGS).

Le régime méditerranéen est riche en fruits, légumes, grains entiers, légumineuses, noix, huile d’olive et poisson.

Les aliments transformés, les aliments frits et de « fast food », les grignotines, la viande rouge, la volaille et les produits laitiers entiers sont rarement consommés.

Le régime MIND est une version du régime méditerranéen qui inclut 15 types d’aliments. Dix sont considérés comme favorisant la santé du cerveau : légumes à feuilles vertes, autres légumes, noix, baies, légumineuses, grains entiers, fruits de mer, volailles, huile d’olive et vin. Cinq sont considérés comme malsains pour le cerveau : viande rouge, beurre et margarine dure, fromage, pâtisseries, sucreries et aliments frits ( fast foods).

Les chercheurs ont analysé des données concernant 5 907 personnes âgées de 67 ans en moyenne qui ont rempli des questionnaires sur leurs habitudes alimentaires et passé des tests de capacités cognitives, principalement de mémoire et d’attention.

Une alimentation de rapprochant de ces régimes était liée à la fois à une meilleure fonction cognitive et à un risque réduit de déficit cognitif.

Les participants dont l’alimentation s’y rapprochait avaient un risque réduit de 35 % de déficit cognitif. Même ceux qui n’y adhéraient que modérément avaient un risque réduit de 15 %.

Alzheimer : 10 groupes d’aliments protecteurs et 5 groupes à réduire (régime MIND)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : American Geriatrics Society, JAGS.
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