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La pollution tue neuf millions de personnes chaque année dans le monde

Le 20 octobre 2017.

La pollution est un fléau mondial. Qu’elle concerne l’air, l’eau, le sol ou les matériaux, elle tue 9 millions de personnes chaque année dans le monde.

La pollution responsable de 16 % de décès dans le monde

Une étude publiée dans la revue The Lancet le 20 octobre, révèle les travaux menés par une quarantaine de scientifiques spécialisés, des organismes internationaux et des ONG pendant près de trois ans sur les effets de la pollution. Les résultats sont alarmants : neuf millions de personnes meurent chaque année prématurément dans le monde à cause de maladies causées par la pollution de l’air, de l’eau, du sol ou de certains matériaux. 

Autrement dit, 16 % des décès sont liés directement aux conséquences de la pollution. À titre de comparaison, cela représente « trois fois plus de morts que le Sida, la tuberculose et le paludisme réunis, et quinze fois plus que ceux causés par les guerres et toutes les autres formes de violences », précisent les auteurs de l’étude.

Comment la pollution tue-t-elle ? 

La pollution de l’air et les particules fines provoquent des maladies cardiaques, des AVC, des cancers du poumon et des broncho-pneumopathies chroniques obstructives (BPCO). La pollution de l’eau cause 1,8 million de décès : les mauvais assainissements ou les contaminations des sources entraînent des maladies gastro-intestinales et des infections parasitaires. Enfin, les substances toxiques et cancérigènes sur les lieux de travail sont également considérées comme une pollution à part entière et risquent de se développer dans les années à venir. 

Les personnes les plus exposées sont les habitants des zones les plus pauvres de la planète. Là-bas, une mort sur quatre est causée par la pollution. En Inde, à Madagascar, au Kenya, au Pakistan ou en Chine l’industrialisation est très forte, mais l’étude souhaite que les gouvernements cessent de croire au « mythe selon lequel la pollution serait une conséquence inévitable du développement économique. »

Maylis Choné

Pour en savoir plus : Les polluants de l’air : quels sont-ils, d’où viennent-ils ?

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Les pruneaux testés contre la perte osseuse et le risque d’ostéoporose

Une consommation régulière de pruneaux aiderait à ralentir et prévenir la perte osseuse, selon une étude publiée dans la revue Osteoporosis International.

Shirin Hooshmand de la San Diego State University et ses collègues ont mené cette étude avec 48 femmes ayant passé la ménopause (65 à 79 ans).

Elles ont été assignées au hasard à un groupe prenant 5 à 6 pruneaux séchés (50 g) par jour pendant 6 mois ; un groupe prenant 10 à 12 pruneaux séchés (100 g) ou un groupe de comparaison. La densité osseuse était évaluée au moyen d’imagerie et d’une diversité de biomarqueurs.

Les deux doses permettaient d’éviter une perte de densité minérale osseuse comparativement au groupe témoin. Un marqueur de la résorption osseuse (TRAP-5b) était diminué 3 mois après le début du traitement et cet effet était maintenu 3 mois plus tard. Les deux doses étaient également efficaces, concluent les chercheurs.

L’étude a été financée par le California Dried Plum Board, une association californienne de producteurs de pruneaux.

Selon l’auteur d’une revue de 24 études sur les pruneaux et la santé des os publiée dans la revue Nutrients en avril 2017, les pruneaux accroissent la formation des os et produisent un effet bénéfique sur la densité minérale osseuse, rapporte le communiqué de l’association.

Les pruneaux sont riches en nutriments importants pour la santé des os, dont la vitamine K et le potassium, précise le communiqué. Une portion d’environ cinq pruneaux ne comporte que 100 calories. De plus, « leur faible index glycémique et leur teneur en fibres aident à maîtriser les taux de glucose ».

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : California Dried Plum Board, Osteoporosis International
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Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Préservatif : pourquoi il ne faut pas prendre de trop grandes tailles

Le 20 octobre 2017.

Aux États-Unis, les Américains pourront désormais choisir différentes tailles de préservatifs. Ce n’était pas le cas jusqu’à présent et cela explique pourquoi ils étaient nombreux à ne pas vouloir en utiliser.

Proposer différentes tailles de préservatifs

Aux États-Unis, les préservatifs sont trop grands. Ils mesurent entre 17 et 21 cm, pour une circonférence de 9,9 à 11,4 cm. Or, selon une étude publiée en 2014 dans la revue Journal of sexual medicine, la taille moyenne d’un pénis en érection était de 14,2 cm pour la longueur et 12,2 cm pour la circonférence. Les préservatifs vendus sur le marché américain sont donc trop grands pour de nombreux utilisateurs et cela pose problème.

Un préservatif trop grand est très désagréable et cela entraîne de grandes frustrations pour les hommes. Au fil des années, les Américains ont donc fini par se détourner du préservatif, alors que ce dispositif reste le seul et unique moyen de ne pas transmettre une maladie sexuellement transmissible. Pour redonner aux Américains le désir d’acheter des préservatifs, la Food and Drug Administration (FDA) a décidé de proposer de plus petites tailles.

Plus le préservatif est ajusté mieux c’est

Cette disposition existe déjà en Europe. Elle permet aux hommes de se sentir plus à l’aise. Plus le condom est ajusté, plus il épouse correctement le sexe de l’homme, mieux c’est. On finit par l’oublier et c’est un peu le but recherché. Une entreprise américaine n’a pas hésité à profiter de cette évolution de la législation : Global Protection. Elle a décidé de lancer une gamme baptisée MyOne Perfect Fit.

Cette gamme propose aux utilisateurs 60 préservatifs de tailles différentes (10 longueurs et 9 circonférences). D’autres entreprises devraient lui emboîter le pas. La décision de FDA devrait rassurer les hommes qui craignaient d’avoir un micro-pénis uniquement à cause de ces préservatifs trop grands. En moyenne, un pénis mesure entre de 9 et 10 cm au repos et entre 12,8 et 14,5 cm en érection. Vous voilà rassuré ?

Claire Verdier

À lire aussi : 10 raisons de ne jamais oublier le préservatif

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Les génériques de 3 médicaments contre l’hypertension liés à plus d’hospitalisations

La substitution de trois médicaments d’origine par leur version générique a été suivie par une hausse immédiate des visites à l’urgence et des hospitalisations chez des personnes souffrant de problèmes cardiaques, révèle une étude publiée dans la revue Circulation.

L’étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université Laval, de l’Institut universitaire de cardiologie et de pneumologie de Québec, du CHU de Québec et de l’Institut national de santé publique du Québec.

Bien qu’elle n’établisse pas de lien de cause à effet entre le changement de médicament et la fréquence de ces événements, elle invite à la prudence, estiment les auteurs.

Le cardiologue Paul Poirier et ses collègues ont analysé des données concernant tous les Québécois qui prenaient du losartan, du valsartan ou du candésartan depuis au moins deux ans pour traiter des problèmes d’hypertension ou d’insuffisance cardiaque, soit 136 000 personnes.

Ils ont comparé leur nombre de visites à l’urgence et d’hospitalisations avant et après l’arrivée sur le marché de versions génériques de ces médicaments.

Ces événements ont augmenté de 11 % en moyenne dans le premier mois chez les personnes qui sont passées à la version générique. La proportion a diminué par la suite, possiblement parce que les médecins ont ajusté la dose du médicament ou qu’ils ont prescrit un autre médicament, avance Paul Poirier.

Douze mois après l’introduction de la version générique du losartan, la fréquence des visites à l’urgence et des hospitalisations demeurait 2 % plus élevée.

L’augmentation des événements associés aux versions génériques pourrait être due aux composés non actifs présents dans les médicaments, explique le chercheur. « La molécule active est identique dans les deux versions d’un même produit, mais les composés non actifs peuvent en modifier l’absorption. Les règles actuelles autorisent des copies pour lesquelles le taux d’absorption est jusqu’à 20 % plus bas ou plus élevé que celui du médicament original. C’est peut-être trop et un resserrement pourrait être souhaitable. Il faudrait que les règles d’homologation des médicaments génériques soient au moins aussi exigeantes que celles appliquées pour les médicaments d’origine, ce qui n’est pas le cas présentement. »

« Lorsqu’on extrapole ces pourcentages à l’ensemble des patients qui utilisent ces médicaments au Québec et ailleurs dans le monde, ça représente beaucoup de personnes et des dépenses importantes en soins de santé », souligne le chercheur. « Il faudrait réaliser une étude pour déterminer à quel point ces coûts réduisent les économies réalisées à l’achat des versions génériques des médicaments. »

« Je ne suis pas contre les médicaments génériques, insiste-t-il, mais je suis contre le remplacement systématique des médicaments d’origine. Notre étude soulève des questions qui méritent qu’on s’attarde davantage à l’utilisation sécuritaire des médicaments. Pour y arriver, il faudrait que les responsables de la santé publique mettent sur pied un système de pharmacovigilance où seraient rapportés tous les événements en lien avec des médicaments génériques ou des médicaments d’origine. »

Les médicaments génériques sont-ils aussi efficaces ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

(1) Jacinthe Leclerc, Claudia Blais, Louis Rochette, Denis Hamel, Line Guénette.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval)
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Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le Cytotec, un médicament utilisé pour accoucher, va être retiré du marché

Le 19 octobre 2017.

Le Cytotec, utilisé pour déclencher artificiellement un accouchement à terme ou pour des IVG médicamenteuses, va être retiré du marché. Il est en effet soupçonné de provoquer des complications graves.

Risques de mauvaise oxygénation du fœtus

Le Cytotec est à l’origine un médicament prescrit contre l’ulcère de l’estomac. Les médecins ont par la suite détourné son usage pour déclencher des accouchements à terme. Mais cette utilisation pour les accouchements s’est avérée risquée pour la santé de la mère et de l’enfant (il peut entraîner des contractions trop fortes et une mauvaise oxygénation du fœtus), il sera donc retiré du marché français à partir de mars 2018.

« Le laboratoire Pfizer France nous a informés de sa décision de retirer du marché français son produit le Cytotec, largement utilisé en gynécologie hors AMM (hors des indications pour lesquelles il est prévu) qui sera effective le 1er mars 2018 », a indiqué le Dr Christelle Ratignier-Carbonneil, directrice générale adjointe de l’ANSM (Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé).

Un produit dangereux pour la mère et l’enfant

Le Cytotec est utilisé depuis 1987, et depuis cette période il est très peu utilisé en gastro-entérologie. Il se prend normalement par voie orale mais c’est quand il est pris par voie vaginale qu’il peut entraîner des effets indésirables. Malgré les mises en garde de l’ANSM, certains hôpitaux continuent à utiliser ce médicament car il est très peu coûteux (30 centimes par comprimé), mais pour l’association Timéo, son utilisation en gynécologie aurait dû être interdite depuis des années.

Timéo, c’est le prénom de l’enfant d’Aurélie Joux, la fondatrice de l’association. Timéo est né sous Cytotec surdosé, en 2010, il est aujourd’hui lourdement handicapé. Le médicament a également eu des effets désastreux sur la mère : Aurélie Joux ne pourra plus avoir d’enfants. En 2016, elle gagnait son procès en première instance, contre l’hôpital de Poissy pour le préjudice subi par son fils. Elle se bat aujourd’hui pour que sa voix soir entendue.

Marine Rondot

À lire aussi Accoucher après le terme : est-ce grave ?

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La qualité de l’eau continue de se dégrader en France, alerte UFC-Que Choisir

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir part en campagne « pour faire prendre conscience aux consommateurs de l’état calamiteux de la ressource aquatique et de l’inaction des pouvoirs publics ».

Elle réclame une réforme en profondeur de la politique de l’eau en France et la stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur », en lançant une pétition.

Depuis la première campagne de l’association sur le sujet en 2005, « le bilan environnemental et économique de la politique de l’eau en France, loin de s’améliorer, est encore plus désastreux » :

  • une eau plus rare et polluée : « les pesticides sont désormais massivement présents et dépassent la norme définie pour l’eau potable, dans les cours d’eau de la moitié du territoire français et dans le tiers des nappes phréatiques ! » ;

  • des pratiques agricoles toujours aussi intensives : les quantités d’engrais à l’origine des nitrates n’ont pas baissé en 20 ans et l’utilisation des pesticides a augmenté de 18 % en 5 ans ; quant à l’irrigation, elle s’est particulièrement développée dans les zones les plus touchées par les restrictions d’utilisation d’eau ;

  • les consommateurs victimes du principe « pollué-payeur » : les consommateurs, par le biais de leur facture d’eau, payent 88 % de la redevance « pollutions » et 70 % de la redevance « prélèvement » alors que l’agriculture, pourtant responsable à elle seule de 70 % des pollutions en pesticides et 75 % en nitrates ainsi que de la moitié des consommations en eau, ne paie que 7 % de la redevance « pollutions » et 4 % de la redevance « prélèvement » ;

  • la politique de l’eau dictée par les intérêts agricoles : compte tenu du faible nombre de sièges accordés aux ONG, les débats des instances régionales et locales (Agences de l’eau, Comités de bassin et Commissions locales de l’Eau) sont trop souvent conduits en fonction des intérêts agricoles ; « ceci explique que dans 60 % à 80 % des cas les actions décidées au sein de ces structures privilégient des mesures palliatives telles que la dépollution des eaux contaminées, sans oser s’attaquer à l’origine de ces pollutions » ;

  • le Projet de Loi de Finance 2018 : l’Etat, depuis 2014, réalise chaque année des ponctions dans le budget des agences de l’eau.

Alors que des exemples étrangers et nationaux montrent qu’il est possible, par une politique de prévention, de limiter les dommages environnementaux pour un coût réduit, l’association réclame une réforme urgente de la politique de l’eau et notamment :

  • une rénovation en profondeur de la gouvernance dans les agences de l’eau ;

  • une stricte application du principe « préleveur-pollueur-payeur » ;

  • la mise en place de véritables mesures de prévention des pollutions agricoles ;

  • une aide à la reconversion vers des cultures moins consommatrices d’eau et de pesticides ;

  • l’arrêt des ponctions de l’Etat sur le budget des agences de l’eau.

Détails et pétition sur le site de l’association : Préservation de la ressource aquatique L’UFC-Que Choisir lance un S. Eau S. !.

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L’ostéoporose fait plus de victimes que les accidents de la route

L’ostéoporose fait plus de victimes que les accidents de la route

Le 18 octobre 2017.

L’ostéoporose est une maladie très peu connue en France. Pourtant, elle tue chaque année de nombreuses personnes.

Un plan ostéoporose s’impose

L’Association Française de Lutte Anti-Rhumatismale vient d’achever un Livre Blanc sur l’ostéoporose qu’elle va remettre aux autorités sanitaires. Ce livre met en lumière les conséquences de cette maladie peu connue, qui fragilise les os et provoque des fractures parfois mortelles. À quelques jours de la Journée mondiale de l’Ostéoporose (20 octobre), l’association a tenu à tirer la sonnette d’alarme.

L’ostéoporose est souvent associée à une des caractéristiques du vieillissement mais il s’agit bien d’une maladie qui doit être accompagnée. « On entend parfois que c’est normal de se casser les os quand on a des rides, je m’insurge », déplore Laurent Grange, rhumatologue au CHU de Grenoble et président de l’AFLAR. « Il y a eu un plan Alzheimer, un plan ostéoporose s’impose. »

Une maladie qui touche principalement les femmes

Cette maladie est silencieuse mais elle fait des ravages. Les fractures qu’elle entraîne touchent, après 50 ans, 1 femme sur 3 et 1 homme sur 5. Le problème c’est que cette maladie est mal diagnostiquée donc le suivi se fait très difficilement. Selon l’AFLAR, seules 15 % des victimes de fractures se retrouvent sous traitement. Les os les plus touchés sont ceux du poignet, des vertèbres et du col du fémur.

Quand le col du fémur est atteint, le taux de mortalité est de 20 %. Selon ces travaux, 376 000 fractures sont dues à l’ostéoporose chaque année et le nombre de décès après une fracture liée à cette maladie est plus important que le nombre de morts par accidents de la route. 30 % à 40 % des femmes à la ménopause, et plus de la moitié de celles de plus de 75 ans sont touchées par l’ostéoporose. Il est temps d’agir. 

Marine Rondot

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L’huile affecte l’absorption des nutriments des légumes

Une cuillerée d’huile rend les légumes plus nutritifs, montre une étude publiée dans l’American Journal of Clinical Nutrition (AJCN).

Wendy White de l’Iowa State University et ses collègues ont mené cette étude avec 12 jeunes femmes qui ont consommé des salades avec différents niveaux d’huile de soya (soja). Des analyses de sang ont ensuite mesuré l’absorption des nutriments.

L’ajout d’huile favorisait l’absorption de 7 micronutriments des légumes : quatre caroténoïdes (alpha et bêta-carotène, lutéine et lycopène), deux formes de vitamine E et vitamine K.

L’huile favorisait aussi l’absorption de la vitamine A, qui se forme dans l’intestin à partir de l’alpha et du bêta-carotène.

La quantité d’huile était proportionnelle à la quantité de nutriments absorbés. C’est-à-dire, plus d’huile signifiait plus d’absorption.

Une meilleure absorption des nutriments comporte divers bénéfices pour la santé, dont la prévention du cancer et la préservation de la vue, souligne la chercheuse.

L’absorption maximale des nutriments se situait autour de 32 grammes d’huile, soit la quantité la plus élevée étudiée, ce qui représente deux cuillères à soupe et correspond à la recommandation alimentaire américaine.

Unilever, une entreprise alimentaire, a financé l’étude.

La vinaigrette sans gras n’est pas la meilleure option santé. Quels gras choisir ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Iowa State University, AJCN
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Pourquoi vous devez garder les dents de lait de vos enfants ?

Pourquoi vous devez garder les dents de lait de vos enfants ?

Le 17 octobre 2017.

Selon une équipe de chercheurs de l’Imperial College de Londres, conserver les dents de lait de ses enfants pourrait un jour leur sauver la vie.

Les dents de lait sont riches en cellules souches

Les parents ne gardent pas toujours les dents de lait de leurs enfants et ils ont tort. C’est en tout cas ce qu’avance Sara Rankin, biologiste à l’Imperial College de Londres, dans un entretien pour BBC News. Selon ses travaux, on trouverait des cellules souches dans les dents de laits qui permettraient de guérir de maladies graves et même de certains cancers. Jusqu’à présent, on allait chercher les cellules souches dans l’embryon ou dans le sang du cordon ombilical.

Les cellules souches sont très précieuses car elles possèdent deux propriétés, « celle de s’auto-renouveler indéfiniment, offrant un stock illimité de matériel, et celle de pouvoir donner naissance à plusieurs types cellulaires », explique l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm). Et grâce à la thérapie cellulaire, on peut greffer des cellules saines afin de restaurer la fonction d’un tissu ou d’un organe.

Les recherches sur les cellules souches avancent

Selon Sara Rankin, « recycler » les dents de lait de son enfant pour conserver ses cellules souches pourrait donc s’avérer très utile en cas de leucémie (cancer du sang), par exemple. Il faut toutefois souligner que la conservation des cellules souches à des fins thérapeutiques est interdite en France mais qu’elle est autorisée en Suisse. Dans ce pays, il existe des banques de stockage de cellules souches.

Certains chercheurs avancent que l’on n’a pas encore exploré la totalité des capacités des cellules souches. Peut-être pourraient-elles être utilisées un jour pour soigner la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson ou encore le diabète. Il faut noter toutefois que pour extraire les cellules souches des dents de lait, il faudrait les arracher avant qu’elles ne tombent pour retirer les cellules souches rapidement et les stocker à moins de 190°.

Marine Rondot

À lire aussi : Un aveugle retrouve partiellement la vue grâce à une autogreffe  de cellules de peau

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Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

« Le dernier recensement de Statistique Canada permet de brosser un portrait précis de chaque quartier au pays, notamment au niveau de la richesse », rapporte Le Devoir qui présente une carte interactive des revenus des ménages.

La carte peut être zoomée, dézoomée et explorée à l’échelle des provinces, des villes ou des quartiers.

Le revenu médian des ménages pour le pays est de 70 336 $ . Si le revenu médian d’un quartier y est inférieur, cette aire est située sous la barre des 50 % et en gris. Plus les revenus sont supérieurs à la médiane nationale, plus l’aire tend vers le rouge.

L’article traite de la répartition des revenus dans plusieurs villes et régions du Québec.

Sur le site du Devoir : Où vivent les plus riches et les plus pauvres ?

La probabilité de gagner plus que ses parents a drastiquement diminué dans les dernières décennies

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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