Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Le 7 novembre 2018.

Selon une étude menée par des parlementaires européens dévoilée par le quotidien Le Parisien, les cheveux des ressortissants européens présenteraient des traces de pesticides, dont certains sont pourtant interdits en Europe.

60 % des échantillons de cheveux analysés présentent des traces de pesticides

Un groupe d’écologistes du Parlement européen a demandé une étude sur des échantillons de cheveux de ressortissants européens, « pour mesurer leur niveau d’imprégnation aux pesticides », peut-on lire dans les colonne du Parisien du 6 novembre, qui dévoile en exclusivité les résultats de cette enquête. 

Il ressort de cette étude, portant sur « 148 échantillons capillaires de citoyens français, belges, italiens, danois, britanniques et allemands », que 60 % d’entre eux contenaient des résidus de pesticides. Des traces de fipronil ont notamment été retrouvées, alors que l’utilisation de ce puissant antiparasitaire, dont on a beaucoup parlé au moment de la crise des oeufs contaminés l’année dernière, est pourtant interdite chez les agriculteurs européens.

Les cheveux des Français seraient plus contaminés par les pesticides 

Les résultats des analyses des échantillons de cheveux nous apprennent que la présence de pesticides est légèrement plus importante chez les Français, puisque 64% d’entre eux présentent des traces de produits toxiques, notamment du perméthrine dans 36% des cas, interdit dans 8 pays européens mais encore autorisé en France. 

Les pesticides seraient même retrouvés chez 73% des enfants et adolescents, âgés de 10 à 20 ans, qui « sont notamment les plus exposés au chlorpyriphos, l’un des pesticides les plus couramment trouvés dans les aliments européens » expliquent nos confrères du Parisien.

Aurélie Giraud

À lire aussi Est-ce-que manger « tue » ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Bactéries résistantes aux antibiotiques : autant de morts en Europe que la grippe, le sida et la tuberculose ensemble

Les bactéries résistantes aux antibiotiques ont causé la mort de 33 000 personnes dans l’Union européenne en 2015, selon une étude du Centre européen de prévention et contrôle des maladies, publiée dans la revue The Lancet Infectious Diseases.

Les chercheurs ont estimé les contaminations et les décès pour 5 types d’infections à partir des données du réseau européen de surveillance EARS (European antimicrobia resistance surveillance network).

Ils estiment à 671 689 le nombre de personnes contaminées et à 33 110 le nombre de décès attribuables aux bactéries multirésistantes pour l’année 2015.

L’impact est « comparable à l’effet cumulé de la grippe, de la tuberculose et du virus du sida », sur la même période, soulignent les auteurs.

La majorité des décès touchent les enfants de moins de 12 mois et les personnes âgées de plus de 65 ans. L’impact sur la mortalité est le plus élevé en Italie et en Grèce, l’Italie comptant à elle seule pour plus du tiers des morts associées aux super-bactéries. Plus de 10 000 personnes sont décédées en Italie d’infections, notamment par la bactérie Escherichia coli et le staphylocoque doré.

Sur le total de 670 000 infections par une bactérie multirésistante en 2015, près des deux tiers ont été contractées dans le milieu hospitalier.

Il est estimé que 39 % des cas sont des infections résistantes aux antibiotiques de dernière ligne tels que les carbapénems et la colistine.

Les infections contractées à l’hôpital (1 personne sur 20) les plus fréquentes (France)

Pour plus d’informations sur les infections nosocomiales, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : ECDC, Le Monde (avec AFP).
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

Le 6 novembre 2018.

Après le passage devant le Tribunal de Toulouse de 42 patients concernés par les effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox, les choses bougent. Des boîtes de l’ancienne formule seront disponibles en 2019.

L’ancienne formule du Levothyrox à nouveau disponible ?

Le changement de formule du médicament traitant les patients présentant des troubles de la thyroïde a provoqué de nombreuses réactions négatives. Perte de cheveux, insomnies, douleurs articulaires, vertiges, maux de tête, évanouissements… La liste des effets secondaires liés au médicament serait longue.

Un groupe 42 patients avait justement rendez-vous devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour réclamer des dédommagements. Sur le plan financier, ils ne seront sans doute pas exaucés, mais le laboratoire Merck a annoncé que des boîtes de l’ancienne formule seraient à nouveau disponibles en France en 2019.

50.000 boîtes pas mois en 2019

 « Ces boîtes (50.000 par mois) seront destinées aux patients qui n’ont pas encore trouvé de solution pérenne. Il s’agit d’une décision temporaire de transition ». L’ancienne formule, en provenance d’Allemagne, et commercialisée sous le nom de Euthyrox, arrivera en France dès 2019.

La décision semble bien tardive pour les milliers de patients qui attendaient une réponse depuis 2017, mais sera sans doute un début pour résoudre cette crise. Le TGI a par ailleurs réclamé une expertise médicale sur chaque patient pour déceler si, oui ou non, les symptômes sont définitivement liés à la nouvelle formule du Levothyrox. 

Maylis Choné

À lire aussi Nouveau Levothyrox : des anomalies dans la composition ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Les noix et le contrôle du poids

La consommation de noix et d’arachide est liée à un meilleur contrôle du poids, selon une étude présentée lors des sessions scientifiques 2018 de l’American Heart Association.

Xiaoran Liu de la Harvard School of Public Health et ses collègues ont analysé des données portant sur l’alimentation et le poids de deux cohortes américaines totalisant plus 75 000 participants.

La consommation de noix était évaluée au moyen d’un questionnaire sur l’alimentation soumis aux participants tous les quatre ans.

Une portion de noix était définie comme étant 28 g de noix ou arachides entières ou deux cuillères à soupe de beurre de noix.

La consommation d’une portion quotidienne de n’importe quel type de noix ou d’arachides était associée à un risque moindre de prendre du poids ou de devenir obèse au cours des quatre années d’intervalle.

« Les gens considèrent souvent les noix comme des aliments riches en matières grasses et en calories et hésitent donc à les considérer comme des collations saines, mais elles sont en fait associées à un gain de poids moindres », souligne la chercheure.

« L’ajout d’une once de 28 g de noix à l’alimentation au lieu d’aliments moins sains, comme la viande rouge ou transformée, les frites ou les collations sucrées, peut aider à prévenir la prise de poids lente et graduelle qui se produit à l’âge adulte et à réduire le risque de maladies cardiovasculaires associées à l’obésité », souligne-t-elle.

Pour plus d’informations sur les noix et la santé et sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : American Heart Association.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Le 5 novembre 2018.

Dans le Sud de la France, une femme qui s’était vu greffer les poumons d’une fumeuse a développé un cancer dont elle est décédée quelques semaines plus tard.

Une femme atteinte de la mucoviscidose meurt d’un cancer des poumons

À Montpellier, une femme souffrant d’une mucoviscidose, et qui s’est vu transplanter des poumons, est décédée, deux mois après son opération, d’un cancer. Ces poumons avaient été prélevés sur une femme de 57 ans, fumeuse intensive depuis trente ans.

Pour comprendre comment un cancer a pu se développer si rapidement sur des poumons qui ne présentaient aucune trace de tumeur lorsqu’ils ont été examinés lors de la mort de la donneuse, des médecins du CHU de Montpellier ont procédé à diverses analyses.

Les traitements immunosuppresseurs de la patiente ont accéléré le développement du cancer

Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle bien qu’aucun examen n’ait permis de détecter la présence d’un cancer avant la greffe, ce dernier devait vraisemblablement s’être déjà déclaré. Il aurait pu se développer plus lentement mais les traitements immunosuppresseurs qui permettent à l’organe d’être accepté par le corps, ont favorisé sa progression rapide. Le cancer des poumons de la patiente a en effet évolué en deux mois et lorsque ce dernier a été diagnostiqué, aucune thérapie n’a pu être envisagée.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe d’organe conduit à la transmission d’un cancer. Récemment, en Europe, quatre patients ayant reçu les organes d’une même donneuse, ont tous développé le même type de cancer à quelques années d’intervalle. Sur ces quatre receveurs, un seul a survécu.

Gaëlle Latour

À lire aussi Quels sont les organes les plus greffés ?

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Médicaments antipsychotiques, prise de poids et diabète : des mesures de suivi sont nécessaires (ANSM)

 », l’Agence française du médicament (ANSM) a rappelé, le 29 octobre, « 

 ».

« Un traitement par antipsychotiques peut être à l’origine d’une prise de poids et de troubles métaboliques tels que diabète et/ou dyslipidémie », rappelle l’ANSM.

« Aussi, sa mise en place et son adaptation exigent une collaboration étroite entre le psychiatre et le médecin généraliste afin d’assurer une prise en charge optimale du patient. »

L’ANSM précise :

1. Avant le traitement, il est recommandé de :

  • « Rechercher les facteurs de risque du patient (antécédents médicaux, traitements en cours, hygiène de vie).

  • Pratiquer des bilans cliniques et biologiques (calcul de l’indice de masse corporel, mesure du périmètre ombilical, mesure de la pression artérielle, dosages à jeun de la glycémie, du cholestérol [total, HDL, LDL] et des triglycérides).

  • Informer les patients et leur entourage de la nécessité de consulter rapidement, en cas de survenue de symptômes évocateurs d’un diabète (polyurie, polydipsie, perte de poids). »

2. Pendant le traitement, une surveillance étroite devra porter sur le poids, la glycémie, la pression artérielle et le bilan lipidique

  • « La stratégie de surveillance dépend des facteurs de risque trouvés avant l’instauration du traitement, des signes cliniques apparaissant pendant le traitement, et du traitement antipsychotique instauré. »

3. En cas d’anomalies détectées pendant le traitement :

  • « Il est recommandé de rappeler aux patients les règles hygiéno-diététiques.

  • La prise en charge thérapeutique doit faire intervenir médecin traitant et psychiatre et peut amener, dans certains cas, à orienter le patient vers un spécialiste. »

Pour plus d’informations sur les médicaments antipsychotiques, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Des médicaments et des vaccins en ruptures de stock

Des médicaments et des vaccins en ruptures de stock

Le 29 octobre

En 2017, 530 médicaments et vaccins étaient introuvables dans les pharmacies selon l’Agence nationale du médicament. En France, le collectif Parkinson appelle l’État à réagir face à l’urgence de la situation.

Des médicaments en rupture de stock

Cette pénurie touche principalement les médicaments prescrits dans le traitement de la maladie de Parkinson (Sinemet, Mantadix), des anticancéreux (notamment l’ImmuCyst utilisé contre le cancer de la vessie), des antibiotiques, des anesthésiants, des antiépileptiques, des médicaments contre l’hypo ou l’hypertension, etc. « La pénurie n’est pas terminée du tout. Nous faisons face à un problème inédit, avec des conséquences inacceptables pour la santé », déplore le sénateur (PS) Yves Daudigny.

Certains vaccins sont également introuvables. « C’est le cas du BCG. On risque donc de voir un retour de la tuberculose dans les milieux défavorisés », révèle Martial Fraysse, président de l’Ordre des pharmaciens d’Ile-de-France. Cette rupture de stock touche également des traitements plus courants comme la cortisone pour enfants, prescrite en cas de laryngite ou de trachéite.

Les causes de la pénurie sont multiples

La délocalisation est dans le viseur. 70% des molécules à la base des traitements, sont fabriquées aux États-Unis ou en Asie, selon Le Parisien. C’est dire qu’au moindre problème dans une usine, la production de médicaments se trouve directement touchée.

Une pénurie accentuée par le principe du flux tendu. Alors même que la demande mondiale est forte, les laboratoires réduisent les stocks pour éviter les pertes et limiter les coûts. En moins de dix ans, les cas de signalements de médicaments en tension ou en rupture de stock ont été multipliés par plus de 10.

Anne-Flore Renard

Lire aussi : Tout savoir sur les médicaments

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

Comment le zinc, combiné à des aliments tels que chocolat, thé et café, contribuerait à ralentir le vieillissement

« Le vieillissement et une faible espérance de vie sont causés, au moins en partie, par le stress oxydatif. »

Ivana Ivanović-Burmazović de la Friedrich-Alexander-Universität (Allemagne) et Christian Goldsmith de l’Université Auburn (États-Unis) ont, avec leurs collègues, découvert que le zinc peut activer une molécule organique aidant à protéger contre le stress oxydatif.

Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Chemistry.

Le zinc est un oligo-élément nécessaire pour le fonctionnement du corps. Les chercheurs ont découvert qu’il peut protéger contre le superoxyde, un radical libre causant un stress oxydatif, lorsqu’il est combiné à un composant présent dans des aliments comme le vin, le café, le thé et le chocolat.

Ce composant est un groupe hydroquinone présent dans les polyphénols, des substances végétales responsables de l’odeur et du goût. Le zinc active les groupes hydroquinones, produisant une protection naturelle contre le superoxyde qui est un sous-produit de la respiration cellulaire humaine endommageant les biomolécules de l’organisme, par exemple les protéines ou les lipides, ainsi que le génome.

Il est considéré que le superoxyde joue un rôle dans le processus de vieillissement et dans un certain nombre de maladies telles que l’inflammation, le cancer ou les maladies neurodégénératives.

L’hydroquinone seule ne peut décomposer le superoxyde. Cependant, si le zinc et l’hydroquinone se combinent, un complexe métallique qui imite une enzyme, une superoxyde dismutase, est créé. Ces enzymes protègent l’organisme des processus de dégradation causés par l’oxydation et ont un effet antioxydant. De cette façon, le superoxyde peut être métabolisé et les dommages à l’organisme peuvent être prévenus ; le stress oxydatif est évité.

Ces résultats ouvrent la voie à la création de nouveaux médicaments ou compléments alimentaires, soulignent les chercheurs. Il serait également possible d’ajouter du zinc aux aliments qui contiennent naturellement de l’hydroquinone tels que le café, le thé ou le chocolat.

L’huître est l’aliment le plus riche en zinc, suivie par les viandes. Des graines (ex. de sésame et de citrouille), ainsi que les légumineuses, des céréales entières et les produits laitiers en contiennent également.

La dépression liée à de faibles niveaux sanguins de zinc

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Friedrich-Alexander-Universität, Nature Chemistry.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

Le 2 novembre 2018.

Des neurologues du CHU de Bordeaux viennent de mettre au point une technique révolutionnaire pour détecter les risques d’AVC : un bâton disponible en pharmacie qui réalise, en 1 minute, un électrocardiogramme.

Un mini électrocardiogramme pour détecter les risques d’AVC

En France, l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui survient lorsque la circulation sanguine, vers ou dans le cerveau, est interrompue en raison d’un vaisseau sanguin bouché ou rompu, serait la première cause de mortalité chez la femme et la troisième chez l’homme, selon les données de Santé Publique France.

Plus l’AVC est détecté tôt, moins les risques de séquelles sont importants. Le dispositif mis au point par les neurologues du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux permet de détecter en une minute le risque d’AVC. Le fonctionnement de ce bâton est en réalité assez simple, puisqu‘il s’agit d’un « mini » électrocardiogramme : il permet de détecter un éventuel trouble du rythme cardiaque pouvant favoriser la formation de caillots sanguins.

Des bâtons pour l’instant testés gratuitement en Gironde dans des pharmacies 

C’est pour l’instant en Gironde, dans la ville de Pessac, que les premiers tests sont mis à disposition dans 18 pharmacies, gratuitement, pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Concrètement, le patient tient les extrémités du bâton, qui affichera au bout d’une minute une lumière verte s’il est négatif, rouge s’il est positif, c’est-à-dire lorsque l’utilisateur a un rythme cardiaque irrégulier. 

En cas de test positif, le patient devra bien évidemment se rendre chez un médecin pour des examens plus poussés. Si les résultats des tests sont concluants, ce dispositif pourrait être élargi à d’autres régions et pourrait ainsi contribuer à sauver des vies. En attendant, afin de prendre en charge le plus rapidement possible les patients victimes d’AVC, il est impératif d’appeler le 15 dès l’apparition des premiers signes : des difficultés à parler, une paralysie du visage, un mal de tête brutal et inhabituel, des étourdissements ou encore une perte d’équilibre sont autant de signes qui doivent vous inquiéter.

Aurélie Giraud

À lire aussi AVC : les gestes qui sauvent

Les Nouvelles de PasseportSanté.net

87 additifs alimentaires sur 329 sont à éviter : base de données en ligne d’UFC-Que Choisir

 ».

L’association a passé en revue les études publiées par les instances scientifiques reconnues : l’Agence Européenne de Sécurité des Aliments (AESA), l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC).

Un quart des additifs à risque

Sur les 329 additifs analysés, 87 sont jugés à éviter ou peu recommandables, soit plus du quart.

Parmi ceux-ci, l’association cite :

  • les nitrates et nitrites (E249, E250, E251, E252), des conservateurs très présents dans les charcuteries, sont associés à un risque accru de cancer du côlon ;

  • les caramels élaborés au moyen d’ammoniaque ou de sulfite d’ammonium (E150c, E150d), utilisés dans une grande variété d’aliments, peuvent contenir des substances immunotoxiques à forte dose et suspectées d’être cancérigènes ;

  • les colorants azoïques (E102, E104, E110, E122, E124, E129), souvent présents dans les confiseries, pourraient contribuer à l’hyperactivité chez l’enfant.

Ces additifs sont massivement utilisés dans les produits alimentaires.

Dans des produits de même famille, ils peuvent cependant varier considérablement. Parmi les produits qui font mauvaise figure, UFC-Que Choisir cite les exemples suivants :

  • sur les 7 colorants trouvés dans les bonbons Jelly Belly, pas moins de 4 sont à éviter.

  • les nouilles « Yum-Yum saveur poulet grillé » comptent 14 additifs dans leur formule, dont 2 sont à éviter et 5 sont peu recommandables.

  • quant aux 14 additifs dénombrés dans les chewing-gums « Airwaves chloro-menthol », un est à éviter et 3 sont peu recommandables.

L’UFC-Que Choisir :

  • demande aux autorités européennes de mettre en œuvre une évaluation réellement indépendante de la dangerosité des additifs, à partir d’études financées par un fonds abondé par les fabricants ;

  • appelle le législateur à interdire les 87 additifs reconnus à risque par ses experts, sur la base d’études scientifiques.

Consultation (facile) de la base de données de Que Choisir (par ordre alphabétique du code européen ou par recherches avec filtres) : Évaluation Additifs alimentaires – Guide portant sur 329 additifs.

Pour plus d’informations sur les additifs alimentaires, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : UFC-Que Choisir.
Tous droits réservés.

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Votre santé au quotidien

Barre d’outils d’accessibilité