Xanax et Valium parmi les 10 médicaments et drogues causant le plus de décès par overdoses aux États-Unis

L’alprazolam (Xanax) et le diazépam (Valium), qui sont des médicaments anxiolytiques de la famille des benzodiazépines, figurent parmi les 10 médicaments ou drogues ayant causé le plus de décès par surdoses aux États-Unis de 2011 à 2016, selon une étude publiée en décembre par les Centers for Disease Control and Prevention (CDC).

Les 10 médicaments et drogues les plus souvent mentionnés sur les certificats de décès appartiennent à trois classes :

Les 10 médicaments et drogues les plus fréquemment mentionnés se trouvaient souvent pris en combinaison.

Par exemple, presque tous (96 %) les décès par surdose impliquant l’alprazolam (Xanax) ou le diazépam (Valium) mentionnaient l’implication d’autres drogues. Alors que 50 % des décès par surdose de méthamphétamine et 69 % des décès par surdose de fentanyl étaient associés à une ou plusieurs autres drogues.

Les médicaments se classant du 11e au 15e rangs pour les décès par surdoses variaient d’une année à l’autre et incluaient :

Pour plus d’informations sur les benzodiazépines (Xanax, Valium, Lexomil…) et les antidouleurs opioïdes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : CDC.
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Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Écrans : ils modifieraient le cerveau des enfants

Le 10 décembre 2018

Selon une étude américaine, les écrans seraient responsables de la modification de la structure du cerveau des enfants et auraient une influence sur leur développement émotionnel.

Une vaste étude menée pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants

Quel est l’influence des écrans sur la structure physique du cerveau des enfants et des adolescents, ainsi que sur leur développement émotionnel et leur santé mentale ? C’est à cette question que l’État fédéral américain a voulu répondre en menant une vaste étude à travers les Instituts nationaux américains de la santé (NIH), pendant 10 ans auprès de 11.000 enfants. 

Pour mener leur étude, les scientifiques ont commencé par faire passer un IRM à 4.500 enfants âgés de 9 à 10 ans sur 21 sites à travers le pays. « L’IRM a révélé des différences significatives dans le cerveau de certains enfants utilisant des smartphones, des tablettes et des jeux vidéo plus de sept heures par jour » explique le Dr Gaya Dowling, des NIH.

La surexposition aux écrans modifient le cortex des enfants

Les résultats de cette étude, dévoilée par la chaîne de télévision CBS, sont assez effrayants : le cerveau des enfants exposés trop longtemps aux écrans présente un amincissement prématuré du cortex, c’est-à-dire la couche la plus externe du cerveau qui traite les informations envoyées par les cinq sens.

Autre révélation de cette étude : « les enfants qui passent plus de deux heures par jour sur des écrans obtiennent des scores plus faibles aux tests de réflexion et de langage. » Les écrans généreraient aussi chez les enfants un mécanisme d’addiction : selon le Dr Bagot, interviewée par CBS, « le temps passé devant un écran stimule la libération de dopamine, une substance chimique du cerveau, qui joue un rôle central dans les envies de fumer et le désir. » 

Il faudra attendre encore quelques années pour avoir un vrai recul sur l’effet des écrans sur la santé mais l’on sait déjà que comme l’alcool, ils sont à consommer avec modération…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Surexpositions aux écrans : ces dangers qu’encourent les enfants  

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Éviter de prendre du poids à Noël (étude)

Des chercheurs britanniques ont testé l’efficacité d’une « brève intervention comportementale » pour prévenir le gain de poids durant la période de Noël. Leurs résultats sont publiés dans le British Medical Journal.

« En moyenne, les gens prennent à peu près 1 kg par an et les fêtes comme Noël sont responsables de la majeure partie de ce gain annuel », indiquent les auteurs.

Le poids pris pendant les périodes de fêtes n’est souvent pas perdu par la suite et, bien que ces gains soient faibles (en moyenne), sur une période de 10 ans, ils entraînent une augmentation significative du poids. (Le poids est à son plus bas niveau de l’année à l’automne selon les données des balances connectées)

Frances Mason de l’Université de Birmingham et ses collègues ont mené cette étude avec 272 personnes, âgées en moyenne de 44 ans, qui ont été assignées au hasard à un groupe recevant la brève intervention ou un groupe témoin qui a reçu un dépliant sur les modes de vie sains qui n’incluait pas de conseils diététiques.

L’étude a été menée en 2016 et 2017. Les participants étaient pesés et mesurés en novembre et décembre, puis des mesures de suivi étaient effectuées en janvier et février 2017 et 2018.

L’intervention incluait trois composantes :

  1. l’encouragement à se peser au moins 2 fois par semaine (idéalement à tous les jours) et de prendre le poids en note afin de favoriser la réflexion sur les causes des changements ;

  2. la remise d’un dépliant, intitulé « 10 Top Tips », présentant 10 habitudes à développer pour perdre du poids ;

  3. la remise d’une infographie donnant quelques exemples de temps d’exercice nécessaire pour brûler les calories apportées par différents mets et boissons traditionnels du temps des fêtes.

L’efficacité potentielle de se peser régulièrement repose sur les principes de l’autorégulation et de la formation d’habitudes, expliquent les chercheurs. Se peser permet de constater comment les comportements affectent le poids et de faire des ajustements. Des études ont montré l’efficacité de cette stratégie.

En moyenne, les participants du groupe d’intervention ont perdu 0,13 kg durant la période des fêtes alors que ceux du groupe témoin ont pris 0,37 kg. Ce qui représente une différence de 0,5 kg.

Ceux du groupe d’intervention limitaient mieux leur consommation d’aliments et d’alcool comparativement à ceux du groupe témoin.

« Rien que le jour de Noël, une personne peut consommer 6 000 calories, soit trois fois l’apport quotidien recommandé », soulignent les chercheurs. (Combien de calories dans un repas de fête ? – reportage photo)

« Nos recherches ont montré qu’une brève intervention pendant la période de Noël peut aider à prévenir ces petits gains de poids qui s’accumulent et alimentent l’épidémie d’obésité », concluent les chercheurs.

Pour plus d’informations sur la perte de poids, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Birmingham, The BMJ.
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Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Un patient se fait retirer une compresse des poumons trente ans après l'opération

Le 14 décembre 2018.

Pendant presque vingt ans ce patient a vécu avec une compresse dans le poumon, oubliée lors d’une intervention chirurgicale. Un cas plutôt rare en France.

L’homme crache du sang

Nous sommes à Toulouse. Un homme se présente à l’hôpital Larray car il tousse et crache du sang depuis 9 ans. Ancien fumeur, il a déjà des antécédents puisqu’après deux arrêts cardiaques, il y a une vingtaine d’années, il s’était fait poser un défibrillateur. 

Pourquoi ses poumons le font-ils souffrir ? Après différents examens médicaux, et une chirurgie exploratrice, les médecins découvrent un abcès au poumon. Mais pas n’importe lequel. Cet abcès enveloppe un objet rond et compact en textile : une compresse.

Une compresse oubliée pendant dix-huit ans dans ses poumons

Grâce à l’article publié dans la Revue des maladies respiratoires, on en sait un peu plus. Cette compresse date de 1989, l’année de sa dernière opération chirurgicale. Incroyable qu’il n’ait ressenti aucune gêne pendant toutes ces années.

L’oubli de corps étrangers est plutôt rare dans l’Hexagone puisqu’il n’a concerné que 173 cas entre 2003 et 2016, soit 0,07% des actes chirurgicaux.

Maylis Choné

Lire aussi : Un hôpital condamné pour fautes lors d’un accouchement

 

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Noël : attention au risque accru de crise cardiaque

Le jour du réveillon de Noël est celui où le risque de crise cardiaque (infarctus) est le plus élevé de l’année, selon une étude suédoise publiée dans le British Medical Journal.

David Erlinge de l’Université Lund et ses collègues ont analysé des données portant sur 283 014 crises cardiaques survenues entre 1998 et 2013 dans la population suédoise.

Ils ont comparé l’incidence des crises cardiaques lors de différentes fêtes (Noël, Jour de l’An, Pâques…) et de différents événements sportifs importants à celle se produisant lors des semaines précédant et suivant ces événements

Le risque était accru de 37 % la veille de Noël, le pic se situant à 22 heures. Pour l’ensemble de la période des fêtes, le risque était accru de 15 %.

Il était plus élevé chez les personnes de plus de 75 ans et celles atteintes de diabète ou d’une maladie cardiaque.

Ces résultats confirment ceux de plus petites études précédentes.

Le stress, les émotions, la consommation excessive d’aliments et d’alcool, les déplacements sur de longues distances, le manque de sommeil peuvent être des facteurs qui augmentent le risque.

La tendance habituelle à une augmentation du risque le matin, qui domine le reste de l’année, était inversée à Noël, avec un risque accru le soir.

L’étude a également noté un plus grand nombre de cas de crises cardiaques pendant une fête nationale estivale.

Aucune augmentation du risque n’était observée lors des grands événements sportifs.

Ces résultats sont une invitation à prendre garde aux facteurs qui peuvent influencer le risque lors de la période des fêtes.

Pour plus d’informations sur la période des fêtes et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : BMJ.
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Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Slime : nouvelle mise en garde des autorités contre la pâte à malaxer fait-maison

Le 14 décembre 2018

l’Agence nationale de sécurité sanitaire alerte une nouvelle fois sur les dangers de fabriquer soi-même le slime, cette pâte à malaxer tant aimée des enfants.

Le slime fait-maison présente des risques d’irritations et d’allergies sévères

Le slime, cette pâte à malaxer élastique très prisée par les enfants, était déjà dans le viseur des autorités sanitaires. En effet, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) et la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) avaient déjà alerté sur les dangers du slime en mai dernier, notamment les risques de lésions cutanées lorsqu’il est fait maison. 

Dans un rapport rendu public le 14 décembre, l’Anses met une nouvelle fois en garde contre l’utilisation du slime fait-maison. Pour fabriquer soi même le slime, il faut en effet utiliser des produits chimiques comme la lessive ou la colle à papier. « La manipulation répétée et prolongée de cette pâte n’est pas dénuée de risques pour la santé » et « peut provoquer des irritations et allergies sévères » rapportent nos confrères du Parisien.  

Il est préférable d’acheter le slime en magasin

Les risques de manipulation du slime fait soi-même ne sont pas anodins : « Certains enfants en manipulent toute la journée et peuvent se retrouver avec de graves lésions sur les mains et les ongles, explique Magali Labadie, chef du centre antipoison du CHU de Bordeaux et coauteur du rapport. Je me souviens notamment d’une petite fille dont les deux mains étaient toutes rouges, qui avait des fissures au bout des doigts, les ongles déformés et la peau fendillée. Ses blessures ont mis plusieurs mois à guérir » peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

En revanche, « Les coffrets mis sur le marché en tant que jouets évitent l’utilisation détournée de produits chimiques », reconnaît l’Agence. Les recommandations de l’Anses sont donc d’acheter le slime en magasin plutôt que de le faire soi-même et de ne pas laisser les enfants manipuler cette pâte trop longtemps.

Aurélie Giraud

À lire aussi : Faire un Slime au naturel, c’est possible  

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Cannabis thérapeutique : un avis favorable à l’autorisation en France (ANSM)

Le comité de l’agence française du médicament (ANSM) chargé d’évaluer la pertinence du « cannabis à visée thérapeutique » a rendu, le 13 décembre, un avis favorable à son autorisation.

Il s’agit ici de la plante de cannabis et non pas des spécialités pharmaceutiques disposant d’une autorisation de mise sur le marché (AMM) ou d’une autorisation temporaire d’utilisation (ATU).

« Considérant les risques pour la santé », le comité exclut toutefois la voie d’administration fumée (…). « Il rendra le cas échéant un avis détaillé sur les différentes voies d’administration possibles. »

Le Comité estime « qu’il est pertinent d’autoriser l’usage du cannabis à visée thérapeutique :

  • pour les patients dans certaines situations cliniques ;
  • et en cas de soulagement insuffisant ou d’une mauvaise tolérance des thérapeutiques, médicamenteuses ou non, accessibles (et notamment des spécialités à base de cannabis ou de cannabinoïdes disponibles) ».

Les situations thérapeutiques retenues sont les suivantes :

  • les douleurs réfractaires aux thérapies (médicamenteuses ou non) accessibles ;
  • certaines formes d’épilepsie sévères et pharmacorésistantes ;
  • les soins de support en oncologie ;
  • les situations palliatives ;
  • la spasticité douloureuse de la sclérose en plaques.

« Le Comité souhaite qu’un suivi des patients traités soit mis en place sous forme d’un registre national pour assurer une évaluation de son bénéfice/risque, qu’une évaluation des effets indésirables soit régulièrement faite par les réseaux de pharmacovigilance et d’addictovigilance, et que la recherche soit favorisée. »

Il « souhaite pour que l’ensemble de ces propositions soit appliqué, qu’une évolution de la législation soit mise en œuvre ».

L’agence « décidera dans les prochains jours des suites à donner à ces travaux ».

Pour plus d’informations sur le cannabis médical, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Des médicaments peuvent faire augmenter votre glycémie

Le 13 décembre 2018.

Selon le Réseau français des centres régionaux de pharmacovigilance (RFCRPV), de nombreux médicaments peuvent faire augmenter votre taux de sucre dans le sang. Si le taux ne varie pas en grande majorité pour les personnes en bonne santé, la méfiance est de mise pour les diabétiques.

Des médicaments perturbent la glycémie

La glycémie correspond à la quantité de sucre présente dans le sang. Normalement régulée par deux hormones, l’insuline et le glucagon, la glycémie peut être perturbée par certains médicaments qui peuvent provoquer de l’hyperglycémie, principalement causée par le diabète (la glycémie dépasse les valeurs normales) ou de l’hypoglycémie (la glycémie chute en-dessous des valeurs normales). 

Le RFCRPV recense de nombreux médicaments qui peuvent faire varier la glycémie : les sirops (de nombreux sirops sont très sucrés et peuvent contenir 60 g de sucre pour 100 ml) ; les décongestionnants (contre le nez bouché et le rhume) ; les granules homéopathiques et les pilules contraceptives (notamment la pilule œstro-progestative).

Danger pour les personnes diabétiques

La prise de ces médicaments est avant tout dangereuse pour les personnes sujettes au diabète, qui ne sécrètent plus d’insuline. Ces personnes doivent donc rester vigilantes et prendre conseil auprès de leur médecin, sans pour autant arrêter le traitement prescrit avant avis médical. 

Néanmoins, « si l’on n’a pas de trouble, les médicaments contenant du sucre ou diminuant l’action de l’insuline n’entraînent pas d’hyperglycémie », rassure le Professeur Nathalie Jeandidier, du CHRU de Strasbourg, à Médisite.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 6 aliments à consommer en cas de diabète de type 2

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Temps des fêtes : conseils de vigilance face à des risques qui ne sont pas présents le reste de l’année

« Les traditions des Fêtes peuvent nous exposer à des risques qui ne sont pas présents le reste de l’année », souligne Santé Canada qui, à l’approche de Noël, réitère ses conseils de sécurité.

Les conseils portent sur les lumières et décorations lumineuses, les arbres et leurs décorations, les jouets et cadeaux et l’utilisation sans risque des bougies.

Voici quelques-uns de ces conseils.

En ce qui concerne les lumières, il est notamment important de se rappeler que les jeux de lumières et autres décorations lumineuses (p. ex. couronnes, rennes) sont conçus pour être utilisés à l’intérieur ou à l’extérieur. Les lumières et les décorations d’intérieur ne doivent pas être utilisées à l’extérieure.

Pour ce qui est des décorations et les ornements d’arbre, il est important de garder ceux qui sont coupants, cassables et faits de métal, de même que ceux qui comportent de petites pièces amovibles ou des piles boutons, hors de la portée des jeunes enfants. Les sapins doivent être éloignés des sources de chaleur et des bougies.

Les piles boutons des jouets représentent un grave dansger pour les enfants. (Très grave danger de l’ingestion de piles bouton : 1 200 visites aux urgences chaque année en France)

Il ne faut pas oublier d’exercer une grande vigilance avec les bougies. Évitez les chandeliers en bois et en plastique, qui peuvent prendre feu. Manipulez prudemment les chandeliers de verre, qui peuvent éclater s’ils deviennent trop chauds. Gardez les bougies allumées hors de la portée des enfants et des animaux de compagnie.

Plus d’informations, sur le site de Santé Canada : Santé Canada rappelle à la population canadienne des conseils de sécurité pendant le temps des Fêtes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Chirurgie ambulatoire : les patients seraient mal informés à leur sortie

Le 12 décembre 2018.

La Haute Autorité de santé a rendu public un avis alertant sur la chirurgie ambulatoire : si les patients sont globalement très satisfaits des soins reçus, leur sortie serait mal préparée, ils manqueraient d’informations.

Plus d’1 patient sur 2 hospitalisé en chirurgie ambulatoire

La chirurgie ambulatoire, c’est-à-dire une chirurgie avec une hospitalisation de moins de 12 heures et sans hébergement de nuit, est de plus en plus fréquente dans les établissements hospitaliers, notamment par mesure d’économie. « Le taux d’hospitalisation en chirurgie ambulatoire est ainsi passé de 32 % en 2007 à 54,7 % en 2016. L’objectif étant d’atteindre 70 % en 2022 », peut-on lire dans les colonnes de Libération.

Selon la dernière étude annuelle de la Haute Autorité de santé (HAS) sur la « qualité et la sécurité des soins dans les établissements de santé », publiée lundi 10 décembre dernier, les patients pris en charge en chirurgie ambulatoire et ayant participé à l’enquête sont majoritairement satisfaits de la qualité de leur hospitalisation et ont attribué une note de 76,4 sur 100. En revanche, la sortie est beaucoup moins bien notée.

1 patient sur 4 déclare ne pas avoir été informé des complications de son intervention

Toujours selon le Baromètre, la sortie des patients après une hospitalisation en chirurgie ambulatoire devrait être mieux organisée. Il semblerait en effet que les patients ne soient pas assez informés des complications éventuelles ou du médecin à joindre en cas de problème, et « seule la moitié des patients a été recontactée par l’établissement dans les jours suivants la sortie ».

Ainsi, 2 patients sur 3 ayant été traités en chirurgie ambulatoire « n’ont pas reçu de numéro de téléphone à contacter en cas d’urgence » et 1 patient sur 4 déclare « ne pas avoir reçu d’information sur les signes ou complications devant le conduire à recontacter l’établissement en urgence ». Ainsi, la HAS préconise d’améliorer le contenu de la lettre de liaison donnée au patient à sa sortie, qui ne lui est d’ailleurs pas toujours remise…

Aurélie Giraud

À lire aussi : Hospitalisation : tout ce qu’il faut savoir

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