Règles irrégulières chez l’ado : est-ce normal ?

Les règles surviennent normalement de la puberté à la ménopause, tous les mois environ. C’est ce qu’on appelle le cycle menstruel. Durant les premières années, le cycle n’est que rarement régulier et il est fréquent que les jeunes filles aient des règles anarchiques. On parle de règles irrégulières lorsque le cycle est rallongé (plus de 28 jours) ou au contraire raccourci (moins de 28 jours). Il faut parfois 2 ans, voire un peu plus, pour que la régularité du cycle s’installe vraiment. Dans les années qui suivent la puberté, ce phénomène est tout à fait normal : cela ne doit pas vous inquiéter et ne remet absolument pas en cause les possibilités d’une grossesse ultérieure.

Règles irrégulières : un phénomène fréquent

Chez les jeunes filles réglées depuis peu, le système hormonal est encore immature. Hors, les règles sont sous la dépendance des hormones, dont la sécrétion est stimulée par le cerveau (l’hypothalamus et l’hypophyse). Bien souvent, il n’y a pas d’ovulation (on parle alors de cycle anovulatoire). Un déficit en progestérone peut aussi entraîner une irrégularité des saignements. On retrouve alors une courbe de température plate, avec une deuxième phase de cycle courte. Les choses se régularisent généralement avec le temps, sans que cela soit considéré comme anormal.

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Espoir de la stimulation magnétique transcrânienne dans la schizophrénie

© GlaxoSmithKline

L’un des grandes difficultés exprimées par les patients souffrant de schizophrénie concerne les troubles de mémoires qui peuvent être présents très rapidement dès les premières manifestations de la maladie. Afin de réduire ces troubles cognitifs, une équipe de médecins canadiens de l’Université de Toronto s’est concentrée sur l’impact d’une nouvelle technique de stimulation cérébrale appelée stimulation magnétique transcrânienne (SMT).

De précédentes études avaient montré tout l’intérêt de cette technique dans la récupération de certains troubles mnésiques voire de l’augmentation de la mémoire chez des individus en bonne santé. Dans le cas qui nous intéresse, l’équipe du Dr Mera Barr vient de montrer les bénéfices réels de la SMT dans la récupération des troubles cognitifs.

Dans l’articule publié (Can Repetitive Magnetic Stimulation Improve Cognition in Schizophrenia? Pilot Data from a Randomized Controlled Trial. Mera S. Barr et al. Biological Psychiatry, Volume 73, Issue 6 , Pages 510-517), le Dr Barr souligne que leur technique appliquée de STM a permit une amélioration significative des performances liées à la mémoire de travail. Il semble donc que la stimulation magnétique du cerveau de manière répétée soit un outil efficace pour la prise en charge des patients schizophrènes.

La stimulation magnétique transcrânienne est une technique non invasive qui consiste à appliquer un champ électromagnétique directement à même le cuir chevelu. Ce champ va ensuite produire une stimulation de la synaptogénèse (élaboration de nouvelles connexions inter-neurones).

L’équipe du Dr Barr a réalisé cette étude randomisée en double aveugle (cela signifie donc que ni le médecin ni le patient n’étaient au courant du traitement – ou absence de traitement – appliqué) sur un ensemble de 27 patients schizophrènes pendant une période de 4 semaines.

Au cours de cette période, les médecins ont demandé à chaque patient de réaliser une tâche liée à la mémoire verbale avant et après la SMT ou la pseudo-SMT. À la fin de la période de 4 semaines, les patients qui avaient réellement bénéficié de la SMT ont montré une nette progression dans leurs capacités cognitives.

Du fait de la stimulation magnétique, l’amélioration de la mémoire de travail chez les patients stimulés était quasi comparable aux capacités mnésiques rencontrées chez les individus normaux. Cette étude suggère donc que la SMT pourrait être utilisée comme outil efficace dans la prise en charge des déficits mnésiques rencontrés précocement chez les patients schizophrènes.

Selon les auteurs de l’étude : « la mémoire de travail est un élément prédictif important du devenir fonctionnel. Développer de nouveaux traitements ayant pour but d’améliorer ces déficits peut se traduire par des changements significatifs dans la vie des patients souffrant de ce désordre médical ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Aspartame : l’Anses publie sa contribution

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie aujourd’hui sa contribution à la consultation organisée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments sur son projet d’avis relatif à la réévaluation de l’Aspartame (E951) en tant qu’additif alimentaire. Un groupe d’expertise collective d’urgence (GECU), composé d’experts toxicologues, épidémiologistes et spécialistes de la nutrition a été créé afin de répondre à cette demande dans les délais fixés.

Le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (en anglais European Food Safety Authority, EFSA) développe les aspects génotoxiques du méthanol. En revanche, le GECU considère que les effets neurologiques potentiels de l’aspartame et de ses métabolites, point important à considérer dans l’évaluation des risques immédiats ou retardés lors d’une exposition foetale, mériteraient d’être plus détaillés. La multiplicité des substances pouvant être impliquées et des cibles cellulaires, de même que la possibilité de nombreuses interactions doivent également être considérées.

La contribution de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail souligne l’ampleur du travail réalisé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments tout en soulevant certaines questions importantes. Celles-ci concernent notamment l’opportunité d’intégrer un facteur d’incertitude supplémentaire dans le calcul de la dose journalière admissible de l’Aspartame (DJA) et la pertinence du choix de certaines données de toxicité humaine pour évaluer le caractère protecteur de l’actuelle DJA.

AspartameL’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail doit exposer et discuter son analyse avec les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments lors d’une réunion programmée en avril.

Par ailleurs, l’Agence travaille également sur la question des bénéfices et des risques nutritionnels (effets sur le poids, l’occurrence de diabète,…) de l’ensemble des édulcorants intenses. Pour ce faire, elle a mis en place un collectif d’expert qui doit finaliser ses travaux en décembre 2013.

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Le bruit, premier facteur perturbateur du sommeil

13-journee-sommeilVendredi prochain, le 22 mars 2013, se déroule la 13eme journée nationale du sommeil®. Comme chaque année l’objectif est de sensibiliser le grand public sur l’importance de notre sommeil et ses bienfaits pour notre santé.

L’an dernier les organisateurs avaient choisi pour thème « Sommeil et performance : de l’excellence au quotidien », de nombreuses études ayant montré que la durée et la qualité du sommeil avaient un effet bénéfique sur les performances psychomotrices, cognitives et physiques.

Cette année les organisateurs souhaitent plus particulièrement sensibiliser les Français sur l’importance de l’environnement pour un sommeil de qualité…

Pourquoi ? Parce que trop souvent notre sommeil est perturbé par des nuisances environnementales qui ne sont pas sans conséquences sur notre santé comme sur notre qualité de vie.

A commencer le bruit, premier facteur perturbateur du sommeil qui  provoque des difficultés d’endormissement et des réveils nocturnes.

De son côté la lumière nocturne, (éclairage urbain, éclairage domestique trop puissant, lumières des écrans, etc.), désynchronise l’horloge biologique.

Quant aux excès de température, canicules ou grands froids, ils ont pour conséquence de fragmenter le sommeil et de le rendre ainsi moins récupérateur.

Des centres du sommeil ou structures spécialisées vont ainsi ouvrir leurs portes à l’occasion de cette journée afin de mieux informer et sensibiliser le public sur le sujet.

Conférences, projection de films, remise de brochures d’information, expositions, ateliers seront ainsi proposés dans près de 40 villes en France. Programme complet en cliquant ici (document en format PDF)


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Maternité de Port-Royal : pas de dysfonctionnement selon l’enquête interne

Fin janvier 2013, suite au décès d’un fœtus in utero d’une patiente suivie à la maternité de Cochin – Port-Royal (AP-HP), une enquête interne médicale et administrative exceptionnelle avait été diligentée. Les résultats rendus publics le 18 mars 2013 confirment les premiers éléments d’analyse : ils ne révèlent aucun dysfonctionnement dans l’organisation ni dans les soins dispensés « les personnels soignants, médicaux et paramédicaux, étaient au complet et la disponibilité des lits et des salles permettait de recevoir les urgences. L’enquête souligne que la prise en charge médicale a été conforme aux bonnes pratiques obstétricales telles que définies par les recommandations de la Haute Autorité en Santé ; le déclenchement de l’accouchement, tel qu’il avait été planifié, n’a, à aucun moment, présenté un caractère urgent, en l’absence de risque fœtal identifiable. » (AP-HP)

A la suite de cet évènement particulièrement douloureux pour la famille et difficile pour les professionnels, la mission a formulé des recommandations notamment à partir d’entretiens avec le couple et avec les personnels concernés. Elles visent à améliorer la communication au sein de l’équipe et avec les patients à chaque étape du suivi et de la programmation des activités de la maternité de Port-Royal, notamment au travers de l’identification d’une filière spécifique de prise en charge des grossesses à bas risque et à permettre un suivi plus personnalisé des patientes. Elles ont vocation de plus à développer une politique active de formation et d’attention portée à la relation avec les familles.
Avec les recommandations faites par la mission, le travail sur l’amélioration de l’accueil et la prise en charge des patientes au sein de la maternité va être poursuivi et amplifié.

Une enquête exceptionnelle
La décision de diligenter une enquête médicale et administrative exceptionnelle avait été annoncée par Marisol Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santé. Elle fut menée sur décision de Mireille Faugère, Directrice générale de l’AP-HP et du Professeur Loïc Capron, Président de la Commission médicale d’établissement avec pour objectif d’apporter des réponses précises aux interrogations sur la prise en charge médicale de la patiente et notamment sur la situation détaillée en matière de capacités d’hospitalisation en gynécologie-obstétrique et en salles de naissance et de formuler des recommandations appropriées.
La mission a été menée Cette mission a été confiée au Professeur Bruno Carbonne, président de la collégiale des gynécologues-obstétriciens et membre de la CME de l’AP-HP et au Docteur Pierre Panel, chef du service de gynéco-obstétrique au CH de Versailles et Président du CEGORIF. Le rapport a été présenté par le Pr Bruno Carbonne à la famille et fera l’objet d’une restitution aux personnels de la maternité et aux instances représentatives dans les jours à venir.

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Allergies : c’est aussi une question d’ados

allergiejagisLes allergies ne concernent bien sûr pas que les adultes ! De plus en plus d’ados sont victimes de cette maladie chronique, devenue la plus fréquente chez les adolescents, qui peut impacter sérieusement leur qualité de vie, leurs performances scolaires et même leur vie sociale et intime.

C’est pourquoi les ados ont été placés au cœur de la nouvelle campagne de sensibilisation de l’association Asthme & Allergies « Allergie, j’agis ! ». Elle a été officiellement lancée aujourd’hui à l’occasion de la 7eme Journée Française de l’Allergie.

Cette opération a pour objectif de fournir aux adolescents concernés les clés pour prendre en main leur allergie, qu’ elle soit alimentaire, respiratoire ou de contact et de les encourager à être plus autonomes et indépendants, au quotidien et dans leurs choix futurs.

Ainsi dès aujourd’hui et jusqu’au 30 juin, « Allergie, j’agis ! » sera le leitmotiv d’une mobilisation nationale qui invitera les jeunes à se faire diagnostiquer au plus tôt et à se traiter pour avancer sans « boulet aux pied s » aujourd’hui et demain.

Aujourd’hui, et il faut le savoir, 1 jeune sur 3 est allergique. Or trop d’adolescents sont négligents ou en déni et ne prennent ainsi pas conscience des complications possibles alors même que l’adolescence est l’âge des premières expériences, qu’elles soient alimentaires, de loisirs, de vacances, sexuelles.

Pour mieux informer mais aussi pour répondre aux questions légitimes des ados, l’association a mis en ligne depuis aujourd’hui http://www.allergiejagis.org, un site d’information et de dialogue tout spécialement dédié aux jeunes.

Symptômes et conséquences des allergies, traitements et bon réflexes à adopter… vous trouverez toutes les informations relatives aux différents types d’allergies sur ce site internet de l’association Asthme & Allergies.


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Dépistage du sida : les autotests autorisés en France

Le Conseil national du Sida (CNS) a donné un avis favorable pour la mise en vente d’autotests pour le dépistage du sida en pharmacies, parapharmacies et sur Internet. Cette décision permettra d’améliorer le dépistage précoce du syndrome de l’immunodéficience acquise en France.

Un avis favorable du Conseil national du sida (CNS) vient d’être émis pour la mise en vente d’autotests pour le dépistage du sida en pharmacies, parapharmacies et sur Internet. Depuis longtemps demandé par les associations de malades, ces tests permettront d’éviter un nombre important de contaminations.

Le but visé par le Conseil national du Sida est principalement de permettre l’amélioration du dépistage précoce du sida en France. Ce procédé qui consiste en une détection salivaire ou sanguine, permet de se tester soi-même à domicile et donne un résultat au bout de 30 minutes. Associés aux précautions habituelles, ces autotests devraient permettre d’éviter de nouvelles contaminations grâce à la mise en évidence de nouvelles séroposivités.

Le Conseil national du sida (CNS) vient de donner un avis favorable pour la mise sur le marché d'un autotest de dépistage du sida.

Le Conseil national du sida (CNS) vient de donner un avis favorable pour la mise sur le marché d’un autotest de dépistage du sida.

Un auto-test salivaire qui permet de mettre en évidence la présence d’anticorps anti-VIH a déjà été évalué aux Etats-Unis avec succès. Il donne des résultats fiables à 99,8 % pour l’absence d’infection et des résultats satisfaisants à 92,9 % dans sa capacité à déceler une séropositivité.

Selon les associations de malades, la mise sur le marché de ces tests est positive dans le sens où elle permettra de façon simplifiée de dépister la séropositivité.

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Les sodas à l’origine de 180 000 morts par an ?

Obésité, diabète, maladies cardiovasculaires, cancer de la prostate sont quelques unes des pathologies pouvant survenir en raison de la consommation excessive et/ou régulière de sodas.

180 000 décès surviendraient dans le monde en raison de la consommation de sodas, selon une nouvelle étude présentée au congrès de l’Association américaine des maladies du cours. Cette recherche est la première à établir de façon exacte le nombre de morts qui auraient pour origine l’absorption de ces boissons sucrées et très caloriques.

Cette nouvelle étude de l’Ecole de Santé publique de l’Université de Harvard permet de mettre en évidence qu’à travers le monde, ce sont les Sud-Américains qui sont les plus amateurs des boissons sucrées et plus particulièrement les Mexicains qui détiennent le record du plus grand nombre de sodas consommés par habitant, les moins friands de ces boissons sucrées étant les Japonais. Les chiffres d’ailleurs ne trompent pas puisque les sodas engendrent 318 morts pour les premiers contre 10 morts seulement pour les derniers (pour 1 million d’habitant)

Une étude a permis d'établir que les boissons gazeuses sucrées feraient 180 000 décès dans le monde par an

Une étude a permis d’établir que les boissons gazeuses sucrées feraient 180 000 décès dans le monde par an

Et qu’on ne s’y trompe pas, même s’il ne s’agit pas de sodas, une étude a montré que 4 sur 5 des smoothies du commerce qu’on croyait loin de tout soupçon au niveau calorique contiendraient plus de sucre qu’une bouteille de 250 ml de Coca-Cola.

Or, les recommandations sont claires : une seule canette de boisson sucrée contiendrait déjà le maximum de sucre ajouté qu’il ne convient de ne pas dépasser par jour.

Une conclusion à cette étude ? Il vaut mieux garder les boissons sucrées pour les jours de fêtes et se contenter de vivre d’amour et… d’eau fraiche ! C’est en effet bien meilleur pour la santé, qu’on se le dise.

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Médicaments : de plus en plus de ruptures de stocks

© Fotolia

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Selon un rapport de l’Académie Nationale de Pharmacie, les ruptures de stocks et/ou d’approvisionnement de médicaments se font de plus en plus nombreuses en France.

Les causes de ces ruptures sont multiples et peuvent concerner différents stades de la chaîne de fourniture du médicament,  depuis la prévision des ventes jusqu’à la dispensation aux patients.

Ainsi, et à la fin du mois de février 2013, près d’une soixantaine de médicaments étaient en rupture de stocks ou en risque de rupture de stocks déclarés sur le site de l’ANSM.

Une situation préoccupante qui peut bien sûr avoir des répercussions graves pour certains malades.

Aujourd’hui on estime à 5% le nombre de médicaments qui seraient indisponibles chaque jour dans les officines de ville ou dans les hôpitaux. La moitié de ces ruptures dépassent les 4 jours.

Mais la France n’est pas la seule concernée puisque ce phénomène serait aujourd’hui mondial et concernerait tous les types de médicaments.

Cite par le Parisien, Philippe Liebermann, pharmacien à Strasbourg et vice-président de la fédération des syndicats pharmaceutiques de France a déclaré à ce sujet « C’est un phénomène mondialisé et qui s’est aggravé ces dernières années. Tous les jours, il nous manque un ou plusieurs médicaments (…) cela peut toucher n’importe quel type de médicaments ».

Aujourd’hui l’Académie recommande la création d’un nouvel modèle permettant de fluidifier l’approvisionnement mais aussi la mise en place d’une politique volontariste de relocalisation » de la fabrication d des principes actifs jugés « stratégiques » et « indispensables à la santé publique ». Premiers visés ces médicaments qui n’ont qu’un fabricant mondial.

Il faut savoir qu’aujourd’hui entre 60 à 80% des principes actifs sont fabriqués hors d’Europe contre 20% il y a trente ans.

Autre solution préconisée l’interdiction de l’exportation des médicaments sans équivalent thérapeutique « nécessaires aux besoins nationaux ».

Pour plus détails rendez-vous sur le site de l’Académie Nationale de pharmacie en cliquant ici (document en format PDF).


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Le désir sexuel se lit dans le cerveau ?

Le cerveau contrôlerait le désir sexuel. Grâce à la neuro-imagerie, la tomographie ou l’IRM fonctionnelle (imagerie par résonance magnétique), le cerveau peut être observé en 3D. Grâce à une stimulation de certaines zones du cerveau, certaines composantes comme l’émotion, la motivation, l’aspect cognitif ou encore les réactions physiques seront activés.

Lorsqu’une personne éprouve un désir sexuel, certaines zones du cerveau sont activées, d’autres inactivées affirme le chercheur Serge Stoléru. De façon générale, les êtres humains réagiraient de la même manière, quelque soit le sexe ou l’orientation sexuelle de la personne. Seuls les stimuli visuels à l’origine de ces réactions n’interviennent pas en même temps.

Les recherches dans ce domaine sont importantes pour trouver des traitements pour ceux qui souffrent de troubles autour de la sexualité comme les pédophiles ou encore les délinquants sexuels. Grâce à la neuro-imagerie, la tomographie ou l’IRM fonctionnelle (imagerie par résonance magnétique), le cerveau peut être observé en 3D. Grâce à une stimulation de certaines zones du cerveau, certaines composantes comme l’émotion, la motivation, l’aspect cognitif ou encore les réactions physiques seront activés.

Une seule équipe en France, celle de Serge Stoléru travaille sur le fonctionnement du cerveau au cours du désir sexuel. Grâce à la neuro-imagerie permettant de voir le cerveau en 3D, les scientifiques ont mis en évidence un processus, d'activation ou d'inactivation de certaines zones du cerveau au cours du désir sexuel quelques soient par ailleurs le sexe et l'orientation sexuelle

Une seule équipe en France, celle de Serge Stoléru travaille sur le fonctionnement du cerveau au cours du désir sexuel. Grâce à la neuro-imagerie permettant de voir le cerveau en 3D, les scientifiques ont mis en évidence un processus, d’activation ou d’inactivation de certaines zones du cerveau au cours du désir sexuel quelques soient par ailleurs le sexe et l’orientation sexuelle

L’émotion sexuelle est déclenchée, par exemple, grâce à la stimulation des deux amygdales, ces parties du cerveau qui permettent de ressentir des émotions. Pour l’imagination de gestes érotiques, ce sont les lobes frontaux qui interviennent. D’autres zones, par contre, vont être éteinte comme des zones des lobes temporaux et du cortex frontal pendant le stimuli érotiques pour se rallumer ensuite.

Certaines zones doivent ainsi être éteintes pour permettre l’excitation sexuelle. Cependant, si ces parties sont constamment activée, le désir sexuel baisse fortement, constamment éteintes, il y aura un phénomène d’hyper-sexualité.

L’équipe de Serge Stoléru étudie également des personnes ayant des troubles sexuels comme les pédophiles. Le constat est que leur cerveau répond par une activation des mêmes zones du cerveau que chez les personnes attirées par un adulte. Les réponses seraient des « réponses cérébrales automatiques, non délibérées ».

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