Aspartame : l’Anses publie sa contribution

L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) publie aujourd’hui sa contribution à la consultation organisée par l’Autorité européenne de sécurité des aliments sur son projet d’avis relatif à la réévaluation de l’Aspartame (E951) en tant qu’additif alimentaire. Un groupe d’expertise collective d’urgence (GECU), composé d’experts toxicologues, épidémiologistes et spécialistes de la nutrition a été créé afin de répondre à cette demande dans les délais fixés.

Le rapport de l’Autorité européenne de sécurité des aliments (en anglais European Food Safety Authority, EFSA) développe les aspects génotoxiques du méthanol. En revanche, le GECU considère que les effets neurologiques potentiels de l’aspartame et de ses métabolites, point important à considérer dans l’évaluation des risques immédiats ou retardés lors d’une exposition foetale, mériteraient d’être plus détaillés. La multiplicité des substances pouvant être impliquées et des cibles cellulaires, de même que la possibilité de nombreuses interactions doivent également être considérées.

La contribution de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail souligne l’ampleur du travail réalisé par l’Autorité européenne de sécurité des aliments tout en soulevant certaines questions importantes. Celles-ci concernent notamment l’opportunité d’intégrer un facteur d’incertitude supplémentaire dans le calcul de la dose journalière admissible de l’Aspartame (DJA) et la pertinence du choix de certaines données de toxicité humaine pour évaluer le caractère protecteur de l’actuelle DJA.

AspartameL’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail doit exposer et discuter son analyse avec les experts de l’Autorité européenne de sécurité des aliments lors d’une réunion programmée en avril.

Par ailleurs, l’Agence travaille également sur la question des bénéfices et des risques nutritionnels (effets sur le poids, l’occurrence de diabète,…) de l’ensemble des édulcorants intenses. Pour ce faire, elle a mis en place un collectif d’expert qui doit finaliser ses travaux en décembre 2013.

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