La vérité sur les bienfaits du curcuma (UFC-Que Choisir, vidéo)

Les compléments alimentaires à base de curcuma sont commercialisés avec des allégations de santé qui ne sont pas démontrées, met en garde l’association de consommateurs française UFC-Que Choisir.

« Consommé sous forme de gélule, le curcuma se positionne désormais dans les meilleures ventes de compléments alimentaires. »

« Ses promesses sont innombrables : antioxydant, protecteur des articulations, ami du foie, aide à la digestion, anti-inflammatoire, anticancéreux, anti-Alzheimer, etc. »

« La curcumine, une des principales substances actives du curcuma, réagit en effet très facilement dans les tubes de laboratoire. Mais dès qu’on passe aux essais sur l’homme, les promesses disparaissent », rapporte l’association. « La déception est en règle générale au rendez-vous. »

« Ce fut le cas pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer. Autre exemple, dans un essai très sérieux, la curcumine a échoué à démontrer un effet anti-inflammatoire après une opération. »

« Du côté des douleurs articulaires, il existe quelques comparaisons intéressantes avec des médicaments. Si cela mérite plus d’investigations, les données ne sont pas suffisamment probantes pour en recommander l’usage. Dans la plupart des cas, il n’y a pas d’essai du tout. Même les propriétés digestives du curcuma ne sont pas prouvées, seul un “usage traditionnel” est reconnu. »

« L’efficacité de la curcumine n’a jamais été établie par un essai clinique randomisé contrôlé dans aucune indication », ont conclu des chercheurs dans le Journal of Medicinal Chemistry en 2017. »

« Quant aux supposées propriétés anticancéreuses de la curcumine, elles ne reposent sur rien de solide. (…) Les expérimentations scientifiques sont soit trop préliminaires, soit carrément entachées de fraudes. L’un des chercheurs américains les plus influents sur le sujet, le Dr Bharat B. Aggarwal, a été suspecté de manipulation de données. Plusieurs de ses publications ont été retirés par les revues qui les avaient publiées. »

« Ingrédient du curry, le curcuma en poudre offre couleur et saveur aux plats. Frais, il se boit en infusion. Il est donc souvent suggéré d’allier plaisir et santé en utilisant le curcuma en cuisine. Ce conseil n’a pas de sens. Dans les études, les doses de curcumine testées sont importantes, de 400 mg ou de 2 000 mg par exemple. La curcumine étant un composant très minoritaire dans le curcuma (moins de 5 %), il faudrait consommer de l’ordre de 20 g à 100 g de curcuma par jour ! De plus, la curcumine ainsi ingérée est peu ­disponible, mal absorbée et vite éli­minée. Cela vaut aussi pour les boissons en bouteille ou les infusions au curcuma vendues dans le commerce. Pour le goût, c’est très bien. Pour la santé, cela ne sert vraiment à rien. »

Pour plus d’informations sur le curcuma et la santé, voyez les liens plus bas.

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Des chercheurs éliminent le virus du sida du génome de souris

Des chercheurs éliminent le virus du sida du génome de souris

Le 4 juillet 2019

Le VIH bientôt éradiqué ? C’est l’espoir que donnent des chercheurs américains qui viennent de trouver comment éliminer le VIH de l’ADN d’une souris infectée.

Une avancée prometteuse

Des chercheurs de l’école de médecine Lewis Katz de l’université Temple et de l’université Nebraska Center aux Etats-Unis ont découvert un moyen d’éliminer de façon permanente le virus du sida VIH-1 du génome de neuf souris. En tout, ce sont 29 souris qui étaient traitées contre le virus de l’immunodéficience humaine. 

Ces souris ont reçu un traitement basé sur des rétroviraux nommé LASER ART (long-acting), qui agissent plus lentement dans l’organisme. Les scientifiques ont également utilisé une technique d’ablation de gènes. Les résultats montrent que le virus n’est plus présent dans leur corps. Les antirétroviraux bloquent la réplication du virus du sida. Toutefois, l’ADN reste dans le génome du patient. Ce sont ces ciseaux génétiques nommés CRISPR-Cas9 qui ont permis d’ôter une section pour insérer une nouvelle séquence de gènes. Cette technique a permis de guérir l’infection du sida chez les souris. 

Des tests sur des humains en 2020

Bien que les chercheurs pensent qu’il faudra encore attendre un an pour constater que le virus est bien éliminé, d’autres tests seront conduits sur des primates. La thérapie sera ensuite testée sur des humains d’ici à 2020.

Le directeur du département de neurosciences de la faculté de médecine de Temple university, le Dr Kamel Khalili, estime que « Nous avons maintenant une voie claire pour aller de l’avant ». L’étude n’est qu’un premier pas pour l’équipe de chercheurs. Les scientifiques devront analyser les effets secondaires de ces manipulations génétiques mais aussi leurs risques. Toutefois, cette avancée est porteuse d’espoir pour les personnes séropositives.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Une nouvelle découverte dans la recherche d’un vaccin contre le Sida  

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Des bactéries pathogènes dans les hôpitaux à cause des smartphones

Des bactéries pathogènes dans les hôpitaux à cause des smartphones

Le 27 juin 2019

Des bactéries ont été retrouvées sur des smartphones d’étudiants en santé. Des chercheurs brésiliens, qui ont découvert ces nids à microbes, ont fait le lien avec les nombreuses infections dans le milieu hospitalier.  

Des microbes résistants aux antibiotiques  

Des scientifiques brésiliens ont mis en évidence des staphylococcus aureus sur des smartphones. Ces staphylocoques dorés présents sur les écrans de téléphones portables seraient responsables d’infections hospitalières. Les chercheurs de l’Université de Sao Paulo au Brésil ont présenté à San Francisco leurs résultats à l’occasion de la réunion annuelle tenue par la Société américaine de Microbiologie.  

Les scientifiques ont relevé des échantillons sur 100 téléphones d’étudiants en nutrition, dentisterie, pharmacie, infirmerie et biomédecine. Selon l’étude, 40% des smartphones de ces étudiants étaient infectés de germes extrêmement résistants aux antibiotiques. De plus, 70% des bactéries ont été trouvés sur les smartphones de futurs infirmiers qui effectuent un grand nombre de stages en milieu hospitalier. Les chercheurs ont également noté que 85% des bactéries sont résistants à la pénicilline.  

Les bactéries à l’origine d’infections nosocomiales  

Les agents pathogènes présents sur les écrans d’appareils se retrouvent au sein de l’hôpital et contaminent notamment le matériel. Ces bactéries sont responsables d’infections nosocomiales, en particulier lorsqu’elles se retrouvent dans les salles d’opération.  

Les infections nosocomiales contaminent 470.000 individus par an en milieu hospitalier. De plus, 4.000 personnes décèdent chaque année. Les smartphones pourraient ainsi jouer un rôle dans la transmission de ces infections aux patients. Toutefois, les chercheurs de l’Université de Sao Paulo ont noté que ces outils sont essentiels au quotidien afin de soigner les patients. Ils permettent également aux médecins de mieux communiquer entre eux en cas d’urgence.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Maladies infectieuses

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Sucre : quelles alternatives pour notre santé ?

Sucre : quelles alternatives pour notre santé ?

Le 28 juin 2019

Le sucre est un produit omniprésent dans notre alimentation. Pourtant, il entraîne des complications pour la santé. Alors quelles alternatives peuvent être intéressantes ? 

Les jeunes, grands consommateurs de sucre 

35 kilos par an. C’est en moyenne la consommation de sucre pour chaque Français. Un chiffre bien trop élevé, selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses). Et les jeunes sont en première ligne. 75% des 4-7 ans, 60% des 8-12 ans et 25% des 13-17 ans consomment trop de sucre, en particulier dans les plats cuisinés, les sirops, les biscuits ou les sodas. 

 

Face à cette situation inquiétante, de nombreux Français souhaitent trouver des alternatives. Mieux manger, cuisiner davantage et choisir des ingrédients de meilleure qualité sont alors recommandés. Mais en matière de sucre, le choix est large. LCI a fait le tour des bons et des mauvais sucres avec le nutritionniste Raphaël Gruman. 

 

Les sirops recommandés

Pour Raphaël Gruman, le sucre à privilégier en priorité est le sucre de coco, issu de la sève des fleurs du Coco Nucifera. Son indice glycémique est bas, avec 35 mais reste aussi calorique que le sucre blanc. Parmi les autres sucres, le nutritionniste souligne que les sucres blanc, roux ou de canne n’ont que peu de différence. Ce dernier est d’ailleurs plus calorique que le sucre blanc. Enfin, bien que n’apportant aucune calorie, les édulcorants ne sont pas recommandés. Ils ont une tendance addictive et leurs avantages pour la santé ne sont pas encore prouvés. 

 

Le nutritionniste conseille de se tourner vers le sirop d’agave. Aussi calorique que le miel avec 300 calories/100 grammes, il dispose d’un indice glycémique plus faible de 65 contre 68 pour le miel et 70 pour le sucre. Un sirop riche en minéraux (fer, calcium, magnésium, potassium) et au pouvoir sucrant légèrement supérieur au sucre blanc. Les sirops d’érable et de bouleau ont des propriétés très proches du sirop d’agave. Ils sont cependant à consommer avec modération.

 

Nicolas Boutin

 

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Plantes sauvages comestibles : attention aux confusions dangereuses avec des plantes toxiques (Anses)

Suite aux signalements de plusieurs cas d’intoxication grave, dont deux décès, l’Agence nationale française de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) et le réseau des Centres antipoison attirent l’attention sur les risques liés à la confusion de plantes toxiques avec des plantes comestibles.

Certaines plantes toxiques ressemblent à des plantes comestibles. Elles se trouvent dans la nature mais également dans le jardin ou le potager où certaines peuvent être confondues avec plantes cultivées.

« En juin 2019, un homme de 63 ans est décédé suite à la consommation d’œnanthe safranée qu’il avait confondue avec du persil tubéreux, cultivé et ramassé dans son jardin.

Quinze autres cas de confusion alimentaire d’œnanthe safranée avec une plante comestible ont été enregistrés par les Centres antipoison de 2012 à juin 2019.

Un an plus tôt, un promeneur est décédé après avoir cueilli et consommé des feuilles d’aconit napel (ou aconit tue-loup), plante très toxique, confondue avec du couscouil (Molopospermum peloponnesiacum), dont les feuilles se consomment usuellement en salade.

Enfin, en mai dernier, une alerte a été lancée par l’Agence Régionale de Santé Grand-Est suite au signalement par les Centres antipoison de vingt cas d’intoxication par du colchique (Colchicum autumnale), confondu avec de l’ail des ours (Allium ursinum) ou du poireau sauvage (Allium polyanthum). »

« À travers son dispositif de toxicovigilance qui rassemble les signalements des Centres antipoison, l’Anses a recensé plus de 250 cas par an de confusion de plantes depuis 2012. Au total, 1 872 cas de confusion alimentaire avec des plantes ont été recensés de 2012 à 2018. Toutes les tranches d’âge sont touchées dont les enfants de moins de six ans. »

« Ces confusions alimentaires concernent de multiples plantes et peuvent impliquer, en fonction des saisons, les fleurs, les bulbes, les graines, les baies, les racines, les feuilles, etc.

L’Anses a établi une liste des plantes les plus fréquemment confondues et/ou à l’origine des cas d’intoxication les plus graves. Il s’agit notamment :

  • des plantes à bulbes confondues avec l’oignon, l’ail, ou l’échalote ;
  • du marron d’Inde confondu avec la châtaigne ;
  • des coloquintes ou courges amères confondues avec les courges comestibles ;
  • de l’arum confondu avec l’oseille ou l’épinard. »

« Les symptômes les plus communs sont des troubles digestifs – douleurs abdominales, nausées, vomissements, diarrhée – pouvant être graves pour certaines plantes comme les coloquintes. »

« Certaines plantes provoquent également des symptômes plus graves, cardiaques ou neurologiques pouvant aller jusqu’au décès. Il s’agit par exemple, de la vérâtre confondue avec la gentiane, de la belladone confondue avec du raisin, ou encore de la digitale confondue avec la consoude. »

Pour limiter les risques d’intoxication par confusion, l’Anses et les Centres antipoison recommandent :

  • de ne pas consommer la plante ramassée en cas de doute sur son identification ;

  • de cesser immédiatement de manger si la plante a un goût inhabituel ou désagréable ;

  • de ne pas cueillir par brassées, pour éviter de cueillir plusieurs espèces et de mélanger des espèces toxiques avec des espèces comestibles ;

  • de photographier sa cueillette pour en faciliter l’identification en cas d’intoxication.

« En cas d’urgence vitale (coma, détresse respiratoire…) : appeler immédiatement le 15. »

« En cas d’apparition de troubles de santé après le repas : appeler un Centre antipoison. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Anses.
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Les médicaments contre l’acidité gastrique présenteraient des dangers sur le long terme

Les médicaments contre l’acidité gastrique présenteraient des dangers sur le long terme

Le 28 juin 2019

En France, 16 millions de français ont consommé des médicaments afin de réduire l’acidité gastrique en 2015. Après l’alerte de l’ANSM en 2018 sur les risques pour la santé de ces médicaments, une nouvelle étude américaine, publiée dans le British Medical Journal (BMJ), vient confirmer leurs effets indésirables.

Un risque de mortalité accru

Les personnes atteintes de reflux gastro-oesophagien (RGO) et d’oesophagite se voient prescrire des inhibiteurs de la pompe à protons (IPP). Les IPP ont prouvé une bonne tolérance et une bonne efficacité. Toutefois, ces médicaments peuvent avoir des effets indésirables à long terme. Lorsqu’ils sont consommés sur de longues durées, ils peuvent entraîner des maladies cardiovasculaires, rénales mais aussi des tumeurs gastriques.

En comparant deux groupes d’individus, une étude américaine a montré une augmentation du risque de mortalité de 17% en prenant des IPP au lieu d’antihistaminiques H2. Les chercheurs ont étudié les patients sur une durée de dix ans. Parmi les personnes décédées, 39% avaient des maladies du système circulatoire, 28% des tumeurs cancéreuses, 14% des dysfonctionnements du système urogénital et 9% des maladies infectieuses ou parasitaires.

Une prescription trop importante

L’Agence nationale de sécurité du médicament a rapporté que 50% des adultes consommaient des IPP en prévention. Les médicaments anti-acidité gastrique sont également prescrits pour éviter les lésions de l’estomac et de l’intestin causées par les anti-inflammatoires non-stéroïdiens.

De plus, l’étude note que dans 80% des cas, aucun facteur ne justifiait l’utilisation obligatoire d’IPP. Pourtant, l’ANSM rapporte qu’entre 2010 et 2015, une augmentation des ventes d’IPP de près de 27% a été mesurée. Les autorités de santé ont demandé de réévaluer la prescription d’IPP mais aussi de limiter les IPP aux indications thérapeutiques.

Stéphanie Haerts

À lire aussi : Effets des antihistaminiques sur le cycle

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Piqûres de moustiques et de tiques : mesures de protection et choix d’un chasse-moustique

Le gouvernement du Québec a mis à jour, le 14 juin, ses conseils pour se protéger des piqûres de moustiques et de tiques.

« Au Québec, les piqûres de moustiques peuvent transmettre aux humains des virus, tels que le virus du Nil occidental (VNO) et les virus du sérogroupe Californie (VSC). Les moustiques porteurs de ces virus se trouvent en ville ou à la campagne, dans les boisés et dans les forêts. »

« À l’étranger, les piqûres de moustiques peuvent transmettre le VNO et les VSC, mais aussi d’autres virus ou parasite, par exemple :

  • le virus Zika ;
  • le virus chikungunya ;
  • le virus de la fièvre jaune ;
  • le parasite responsable de la malaria. »

« Si vous voyagez à l’extérieur du Québec, renseignez-vous sur la présence de moustiques et sur les moments où ils sont le plus actifs. »

Chasse-moustiques

  • Pour se protéger des piqûres de moustiques, indique les site, il est recommandé d’utiliser un chasse-moustiques à base :

    • de DEET (aussi appelé N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (aussi appelée picaridine ou KBR 3023) ;
    • d’eucalyptus citron (aussi appelé huile d’eucalyptus citronné ; p-menthane 3,8-diol, PMD) ; ne doit pas être confondu avec les produits qui contiennent de l’huile d’eucalyptus et de l’huile de citron
    • d’huile de soya.
  • Pour se protéger des piqûres de tiques, privilégier les produits à base :

    • de DEET (ou N, N-diethyl-m-toluamide) ;
    • d’icaridine (ou picaridine, KBR 3023).

Autres chasse-moustiques :

  • « Évitez d’utiliser des chasse-moustiques à base d’huile de citronnelle chez les nourrissons et les jeunes enfants, car leur durée de protection est généralement inférieure à 1 heure. »

  • « Certains produits à base d’autres huiles essentielles ont une durée d’efficacité souvent inférieure à 2 heures et ne constituent pas une solution à privilégier pour la protection contre les piqûres de moustiques. »

  • « Ces produits, lorsqu’ils sont homologués, peuvent cependant représenter une solution pour des expositions de courte durée (moins de 2 heures) pour des personnes de plus de 2 ans, et ce, en autant que les recommandations de l’étiquette soient respectées. Ces produits sont par ailleurs peu efficaces contre les tiques. »

La durée de la protection contre les piqûres de tiques est généralement plus courte que celle contre les piqûres de moustiques.

Le site gouvernemental présente notamment diverses mesures de protection contre les moustiques et les tiques ainsi qu’un tableau spécifiant la durée de protection et des conseils d’utilisation pour les différents chasse-moustiques : Se protéger des piqûres de moustiques et de tiques

« Certains produits sont peu efficaces contre les piqûres de moustiques ou de tiques ou ont un effet de trop courte durée. Leur utilisation est déconseillée. »

La liste des produits déconseillés est disponible sur le : site de Santé Canada.

Pourquoi les moustiques piquent certaines personnes plus que d’autres

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

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Dépistage du sida : un test gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

Dépistage du sida : un test gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

Le 1er juillet 2019.

Pour de multiples raisons, le dépistage du sida n’est pas assez réalisé. À Paris et en PACA, une expérimentation pilote propose un test VIH gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance. Objectif : « Accélérer la fin du sida ».

Sida : un dépistage gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance

« Au labo sans ordo », c’est ainsi que s’appelle ce nouveau dépistage du sida qui prend effet dès ce lundi 1er juillet 2019. Le but ? « Accélérer la fin du sida », a expliqué Anne Souyris, adjointe à la mairie de Paris en charge de la Santé, à CNews.

Gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance, ce test VIH, également connu sous le terme « test ou analyse de sérologie VIH (ou HIV) », ne nécessite même pas de carte vitale. « Objectif sida zéro » annonce la campagne de « Au labo sans ordo ». « Faire le test du VIH n’a jamais été aussi facile ». Plus aucune bonne raison de ne pas faire ce dépistage !

Test VIH : une expérimentation à Paris et en PACA qui devrait s’élargir à toute la France

Ce dépistage du VIH gratuit, sans rendez-vous et sans ordonnance est le fruit d’une expérimentation pilote. Elle se déroule à Paris, dans tous les laboratoires de la capitale. Selon Anne Souyris, « La région Île-de-France est particulièrement concernée, car les populations les plus touchées y sont les plus représentées ». Selon l’Observatoire Régional de Santé, en Île-de-France, le sida a causé 139 décès (94 hommes et 45 femmes).

Deuxième région la plus touchée de France, la région PACA. C’est pourquoi cette expérimentation a aussi lieu là-bas. Il se pourrait que ce dépistage organisé dans le cadre de l’opération « Au labo sans ordo » se généralise. C’est en tout cas ce que souhaite Anne Souyris qui espère que ce test sera « élargi à toute la France ».

Selon l’OMS « Avec plus de 35 millions de morts à ce jour, le VIH continue de représenter un problème mondial majeur de santé publique ». En 2017, 940.000 personnes sont décédées dans le monde à cause du sida et l’on comptait, cette même année, 36,9 millions de personnes vivant avec la maladie.

Perrine Deurot-Bien

À lire aussi : Dépistage MST

 

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Le plomb est facteur de risque cardiovasculaire, même à faible dose

Le plomb est facteur de risque cardiovasculaire, même à faible dose, rappelle la revue Prescrire dans son numéro de juillet.

« Toutes les sources d’exposition au plomb, même occasionnelles comme la consommation de gibier, sont à limiter voire à supprimer. »

La revue précise :

« Le plomb a des effets toxiques neurologiques, hématologiques, rénaux et cardiovasculaires, et des effets reprotoxiques, dont la plupart augmentent avec la dose d’exposition.

En 2019, il est admis qu’il n’y a pas de seuil minimal connu de plombémie sans risque pour la santé. Selon une étude de cohorte d’environ 14 000 adultes aux États-Unis d’Amérique, des niveaux de plombémie considérés comme faibles sont associés à une hausse de la mortalité totale et de la mortalité cardiovasculaire, qui représenterait des centaines de milliers de décès chaque année.

Le plomb est un toxique cumulatif dont la demi-vie d’élimination chez les adultes est d’environ 10 ans à 30 ans dans l’os.

Par conséquent, le niveau de plombémie des adultes résulte en partie d’expositions du passé, liées à des utilisations du plomb dont certaines ont été interdites depuis, notamment dans les peintures et dans l’essence.

Le niveau de plombémie résulte aussi d’expositions en cours. L’ingestion d’aliments et d’eau contaminés par le plomb constitue généralement la principale voie d’exposition. D’autres expositions, parfois importantes, sont possibles : ingestion d’argiles médicamenteuses contaminées par le plomb telles que la diosmectite (Smecta° ou autre) ; certaines activités professionnelles ou non, dont l’usage de certains cosmétiques ou remèdes traditionnels, l’utilisation de vaisselles artisanales, la rénovation de logements anciens, la poterie, le tir à l’arme à feu, la chasse. »

L’enjeu de la réduction du plomb « ne se limite pas à la prévention indispensable du saturnisme infantile », souligne la revue. « Il est aussi de réduire une part probablement non négligeable de la mortalité cardiovasculaire, ainsi que les autres effets néfastes du plomb. »

Pour plus d’informations sur le plomb et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Prescrire.
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Selon l’alcool que vous buvez, vous ne ressentez pas les mêmes émotions

Selon l'alcool que vous buvez, vous ne ressentez pas les mêmes émotions

Le 24 juin 2019.

Une vaste enquête s’est intéressée aux diverses émotions que l’on ressent en fonction de l’alcool que l’on boit. Spiritueux, vin et bière influencent différement notre humeur. Explications.

Les émotions diffèrent selon l’alcool consommé

Les émotions liées à la consommation d’alcool diffèrent-elles selon le type d’alcool ? C’est à cette question que des chercheurs ont tenté de répondre dans une étude menée à un niveau international. Pour mener à bien leur enquête, les scientifiques ont fait appel à la participation de 30.000 personnes issues de 21 pays différents et ont noté leurs comportements en fonction de ce qu’ils buvaient.

Objectif : « Examiner les émotions associées à la consommation de différents types d’alcool, déterminer si ces émotions diffèrent selon les caractéristiques sociodémographiques et la dépendance à l’alcool et si les émotions associées aux différents types de boissons influencent le choix des boissons dans différents contextes » avance l’étude. En d’autres termes, comment se sent-on selon l’alcool que l’on boit ? Quelle est notre humeur ?

Le vin endort, les spiritueux rendent agressifs

Les résultats montrent que 30% des participants estiment que les spiritueux les rendent agressifs. Ce comportement descend à 7% quand il s’agit de vin. Ce dernier rendrait décontracté plus de la moitié des sondés et les rendrait fatigués dans 60% des cas. La bière quant à elle, détend la moitié des consommateurs. Enfin, 40% des personnes qui boivent des spiritueux se sentent plus « sexy ».

Il existe aussi une disparité entre les sexes puisque, lorsqu’elles boivent de l’alcool, les femmes ressentent diverses émotions, exceptée l’agressivité, qui est un comportement essentiellement masculin. Cette enquête conclut que les personnes, qui boivent, comptent sur l’alcool pour les mettre dans un certain état d’esprit. On ne boirait donc pas la même chose selon les émotions que l’on souhaite ressentir.

Perrine Deurot-Bien

Lire aussi : La consommation d’alcool en augmentation dans le monde

 

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