Archives de catégorie : DOSSIERS

L’étoile de mer, la clé pour soigner la mucoviscidose ?

Le 7 décembre 2016.

L’étoile de mer pourrait être à l’origine d’un traitement pour soigner la mucoviscidose. Une étude clinique est en cours après qu’une molécule a été découverte dans les œufs de cet animal marin.

La roscovitine, une molécule miracle

Un nouvel espoir pour tous les patients atteints de la mucoviscidose vient sans doute d’être découvert chez un animal assez inattendu : l’étoile de mer. Une protéine extraite des œufs de ces animaux marins aurait le pouvoir de renforcer le système immunitaire déficient des personnes touchées par cette maladie génétique rare.

Un chercheur français du CNRS, Laurent Meijer, est à l’origine de cette découverte. Ce dernier est parvenu à prélever, chez l’étoile de mer, de la roscovitine, une molécule qui, depuis, fait l’objet d’une étude clinique dirigée sur 36 patients, dans neuf hôpitaux français.

Des vertus anti-inflammatoires et antibactériennes

Cette molécule a montré ses vertus antibactériennes et anti-inflammatoires. Elle favoriserait également l’efficacité du système immunitaire chez ces patients. Les chercheurs à l’origine de cette découverte ont également montré que la roscovitine était un formidable inhibiteur de protéines kinases, ces mêmes protéines qui sont anormalement actives chez les patients atteints de mucoviscidose.

L’essai clinique, dont l’objectif est de tester la résistance des patients à ce nouveau médicament potentiel, pourrait offrir de nouvelles perspectives de traitement aux 6 000 patients français. La mucoviscidose est considérée comme une des maladies génétiques les plus fréquentes en France. Elle touche principalement les fonctions digestives et respiratoires de ceux qui en sont atteints et les complications qui en découlent impactent leur espérance de vie. De nombreux espoirs thérapeutiques ont été soulevés ces dernières années.

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Des cas de scorbut diagnostiqués dans plusieurs pays

Le 6 décembre 2016.

Le scorbut réapparaît dans les cabinets médicaux des pays développés. Cette maladie déclenchée par une forte carence en vitamine C, qui peut être mortelle, est provoquée par de mauvaises habitudes alimentaires et une trop faible consommation de produits frais.

Hémorragies cutanées et faiblesse générale

On la croyait disparue depuis des décennies, mais elle serait bel et bien revenue. La maladie du scorbut, qui se traduit par une forte carence en vitamine C qui peut, dans certains cas, être mortelle, a été diagnostiquée à plusieurs reprises et dans divers pays développés. Un constat qui pousse la communauté médicale à s’inquiéter des mauvaises habitudes alimentaires qui sévissent même dans des sociétés informées.

À l’origine de cette inquiétude, une diabétologue australienne, Jenny Gunton, a constaté que plusieurs de ses patients présentaient des symptômes caractéristiques de cette maladie : fatigue et faiblesse, difficultés de cicatrisation, hémorragies cutanées. En étudiant de plus près leurs régimes alimentaires, cette directrice du centre de recherches sur le diabète de l’Institut Westmead de Sydney, a constaté une importante carence en produits frais.

Une maladie du XVème siècle

« Quand je les ai interrogés sur leur régime alimentaire, une personne ne mangeait que très peu, voire pas de fruits ou de légumes frais, les autres mangeaient des légumes mais les faisaient trop cuire, ce qui détruit la vitamine C », explique Jenny Gunton. « Cela montre qu’on peut manger beaucoup de calories sans consommer suffisamment de nutriments ».

L’Australie n’est pas le seul pays concerné et des cas de scorbut ont récemment été diagnostiqués au Royaume-Uni et au Canada. L’Organisation des nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) rappelle que le scorbut a été identifié aux XVème et XVIème siècle comme une maladie affectant les marins au long cours qui n’avaient pas accès à des aliments frais, légumes ou fruits notamment, pendant leurs voyages. À l’époque, et alors que la vitamine n’avait pas été découverte, la marine anglaise avait pris l’habitude de fournir des citrons et d’autres agrumes aux marins pour les aider à traverser ces longs mois.

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La maladie de Parkinson trouverait son origine dans les intestins

Le 5 décembre 2016.

Des chercheurs américains viennent de faire une découverte qui pourrait bouleverser la recherche médicale contre la maladie de Parkinson. L’origine de cette dégénérescence cellulaire pourrait se trouver dans les intestins, et plus particulièrement dans les bactéries qui vivent dans le microbiote intestinal des patients.

Les patients atteints de Parkinson présentent des symptômes similaires

La maladie de Parkinson pourrait trouver son origine dans les intestins. C’est ce que suggère une nouvelle étude dont les résultats ont été publiés dans la revue Cell, et qui pourraient apporter un éclairage nouveau sur cette dégénérescence, qui reste encore aujourd’hui un mystère pour la science.

Pour parvenir à cette conclusion, des chercheurs de l’Institut californien de technologie (Caltech), ont d’abord établi un constat : de nombreux patients atteints de la maladie de Parkinson souffrent, même plusieurs années avant l’apparition des premiers symptômes « officiels » de la maladie, de problèmes digestifs et intestinaux. Ils ont également noté, grâce à différentes études menées sur le sujet, que les bactéries du microbiote de ces patients étaient différentes de celles qu’on trouve généralement chez un individu sain.

Réguler les bactéries intestinales pour prévenir la maladie ?

Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont donc voulu suivre cette piste. Résultats concluants puisqu’en quelques semaines, ils ont observé que les fibres toxiques qui entourent les cellules nerveuses des patients atteints de la maladie de Parkinson peuvent influencer les nerfs cérébraux. « Nous avons, pour la première fois, découvert un lien biologique entre les bactéries du microbiote et la maladie de Parkinson », confirme ainsi Sarkis Mazmanian, principal auteur de cette étude.

« Plus globalement, cette recherche révèle qu’une maladie neurodégénérative pourrait trouver son origine dans l’intestin, et non plus simplement dans le cerveau, comme on le pensait auparavant ». « Nous sommes désormais confiants pour penser que la régulation des bactéries intestinales pourraient permettre de lutter contre la maladie de Parkinson », expliquent encore les chercheurs.

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La toxoplasmose entraînent-elle des troubles du comportement ?

Le 2 décembre 2016.

La toxoplasmose est une maladie infectieuse due à un parasite. Un parasite souvent transmis par les chats et qui agirait de façon assez curieuse sur notre métabolisme.

Une maladie qui n’est pas anodine

En France, près de 45 % des adultes ont déjà été contaminés durant l’enfance ou l’adolescence par le toxoplasme, un parasite qui provoque la toxoplasmose. Chaque année, on diagnostique 200 000 à 300 000 nouveaux cas. Ces patients atteints ne ressentent aucun symptôme et, une fois contaminés, ils le restent toute leur vie. En revanche, chez les personnes immunodéprimées, cette maladie peut entraîner des troubles importants.

Selon Chris Tonkin, chercheur à l’Institut de recherche médicale Walter et Eliza Hall, en Australie, « il existe une association fascinante entre l’infection Toxoplasma et les maladies psychiatriques, y compris la schizophrénie et le trouble bipolaire ». Si ce lien n’est pas encore totalement établi, les autorités sanitaires avertissent des risques de cette maladie : crises d’épilepsie et difficultés à réaliser certains gestes, voire paralysie de certaines parties du corps.

Un parasite manipulateur

Certains chercheurs avancent même l’idée selon laquelle la toxoplasmose aurait une capacité à manipuler notre réponse immunitaire. « Le parasite redéfinit la réponse inflammatoire de l’hôte », explique Matthew Bowler, chercheur à l’European Molecular Biology Laboratory. « Il subvertit complètement la réaction en chaîne qui normalement déclencherait les défenses de notre corps. »

Lorsque les cellules détectent le toxoplasme, le parasite active la réaction inflammatoire de notre métabolisme et ne peut la désactiver, c’est pourquoi la maladie peut être si dangereuse chez les personnes qui ont des défenses immunitaires diminuées. L’ensemble de ces travaux sont à retrouver sur le site sciencealert.com.

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Pourquoi il faut chasser toute émotion négative avant de dormir

Le 2 décembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de neuroscientifiques chinois, américains et britanniques, les émotions négatives se consolident pendant le sommeil.

Évacuer le stress avant de dormir

Vous êtes confronté à un stress ou à une grande tristesse ? Essayez d’évacuer ces émotions négatives avant de vous coucher, sinon elles risquent de s’amplifier et de prendre une place encore plus importante dans votre vie. C’est ce que révèle une étude internationale publiée dans la revue Nature. Selon ces travaux, un sentiment négatif serait en effet plus difficile à oublier après une nuit de sommeil.

Mais comment expliquer ce phénomène ? Selon les chercheurs, la consolidation de la mémoire se faisant pendant la nuit, au petit matin, un mauvais sentiment est plus profondément ancré dans nos souvenirs que s’il avait été évacué la veille. « La capacité à supprimer des souvenirs émotionnels non désirés est cruciale pour la santé mentale », explique Yunzhe Liu, neuroscientifique à l’Université normale de Pékin, qui a participé à l’étude.

Les émotions négatives deviennent résistantes

Selon elle, pendant la nuit, « les émotions deviennent résistantes au changement ». Ce n’est pas un hasard si la plupart des conseillers conjugaux conseillent de toujours régler les conflits avant de se coucher. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont demandé à 73 volontaires de mémoriser différentes images associées à des sentiments négatifs et de les restituer le jour même, puis après une nuit de sommeil.

Les personnes qui avaient dormi avaient davantage de difficultés à évacuer les émotions négatives associées aux images. « Les circuits neuronaux impliqués dans l’élimination des souvenirs, initialement centrés sur l’hippocampe, sont devenus plus dispersés dans le cerveau », après une nuit de sommeil, expliquent les auteurs de l’étude. Selon eux, ces travaux devraient permettre de mieux comprendre certains troubles affectifs ou encore le syndrome de stress post-traumatique.

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Des scientifiques dénoncent le déni européen face au danger des perturbateurs endocriniens

Le 1er décembre 2016.

Cent scientifiques de renom se sont associés pour publier une tribune dans Le Monde, dans laquelle ils dénoncent le laxisme européen en matière de réglementation sur les perturbateurs endocriniens.

L’Europe cède face aux lobbys industriels

La politique européenne en matière de régulation des perturbateurs endocriniens n’est pas assez dure et les experts s’inquiètent des conséquences dramatiques que ce laxisme pourrait avoir sur la santé de chacun. Dans une tribune publiée sur Le Monde, cent scientifiques se sont réunis pour dénoncer la dangerosité de ces substances encore autorisées dans de nombreux produits cosmétiques, alimentaires mais également dans des matériaux de construction et d’ameublement.

Ces scientifiques estiment notamment que les politiques minimisent gravement l’impact des perturbateurs endocriniens sur l’organisme des consommateurs. Ils cèdent ainsi au lobby des industriels en éludant les nombreuses études qui ont été rédigées sur le sujet et qui prouvent que les perturbateurs endocriniens peuvent altérer le fonctionnement normal d’un organisme. Ces derniers sont reconnus pour leur impact sur le développement des allergies, l’augmentation de la prévalence de certains cancers, le développement de déformations génitales chez les nouveau-nés et la baisse de qualité du sperme chez l’homme.

Réduire l’exposition de chacun aux perturbateurs endocriniens

Ces scientifiques n’hésitent pas à parler de « menace mondiale pour la santé » tant les données actuelles montrent les dégâts considérables que ces polluants peuvent engendrer, notamment durant « certaines périodes du développement, pendant la grossesse ou la puberté, lorsque notre organisme est particulièrement vulnérable ». « Jamais l’humanité n’a été confrontée à un fardeau aussi important de maladies en lien avec le système hormonal : cancers du sein, du testicule, de l’ovaire ou de la prostate, troubles du développement du cerveau, diabète, obésité, non-descente des testicules à la naissance, malformation du pénis et détérioration de la qualité spermatique », s’alarment les chercheurs.

Ces derniers estiment que la seule solution valable pour enrayer ce fléau serait de légiférer strictement sur l’utilisation de ces substances nocives afin de réduire au maximum l’exposition de la population.

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Grossesse : avoir la grippe n'augmente pas le risque d'autisme du bébé

Le 30 novembre 2016.

Une rumeur courait selon laquelle, contracter la grippe durant la grossesse augmentait le risque d’autisme de l’enfant. Une rumeur aujourd’hui contredite par une étude américaine.

Pas de risque pour l’enfant

Attraper la grippe pendant la grossesse n’est pas une bonne chose mais cela n’entraînera pas d’autisme chez l’enfant. C’est en tout cas ce que révèle une étude menée par une équipe de chercheurs du Kaiser Permanente Northern California, aux États-Unis. Selon ces travaux publiés dans la revue américaine JAMA Pediatrics, les infections grippales maternelles et le vaccin contre la grippe n’augmentent en aucun manière le risque d’autisme.

« Nos données indiquent qu’il n’existe pas de lien entre la grippe chez une femme enceinte et le développement du trouble du spectre de l’autisme chez son enfant », note Lisa Croen, qui a participé aux travaux. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont examiné les données médicales de près de 200 000 femmes ayant accouché en Californie entre 2000 et 2010, ainsi que celles de leurs enfants.

Attention à la grippe pendant la grossesse

Sur l’ensemble de ces femmes, 1 400 (0,7 %) ont contracté une grippe pendant la grossesse et 45 231 (23 %) ont été vaccinées. Et sur l’ensemble des enfants nés au cours de cette période, seul 1,6 % a été diagnostiqué comme autiste. Un chiffre trop faible pour être significatif. Même en créant des sous-groupes en fonction des trimestres durant lesquels les futures mères ont été infectées, ou vaccinées, les résultats n’étaient pas plus probants.

Ces résultats sont encourageants mais de nouvelles études seront nécessaires pour préciser les risques éventuels du vaccin pour l’enfant. Notons par ailleurs que contracter la grippe pendant la grossesse peut poser d’autres problèmes. Cela peut notamment augmenter les risques d’accouchement prématuré et d’anomalies congénitales.

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Ne pas confondre vaccin et vaccin homéopathique

Le 29 novembre 2016.

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) précise qu’aucun médicament homéopathique ne peut être considéré comme un vaccin. Le 24 novembre, l’ANSM a jugé utile de rappeler, dans un point d’information, cette préconisation.

Des médicaments homéopathiques à manier avec précaution

L’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) est un établissement public français ayant pour mission principale d’évaluer les risques sanitaires présentés par les médicaments et, plus généralement, tous les produits de santé destinés à l’homme. En France, trois vaccins grippaux inactivés sont commercialisés et pris en charge par l’Assurance maladie dans le cadre de la campagne 2016 (Influvac, Immugrip et Vaxigrip).

Dans son avis relatif aux vaccins anti-grippaux, le Conseil supérieur d’hygiène publique de France rappelle que les médicaments homéopathiques ne peuvent se substituer à ces vaccins anti-grippaux. Des médicaments homéopathiques avec Autorisation de mise sur le marché (AMM) peuvent avoir une indication dans la prévention ou le traitement de l’état grippal. Mais attention, ces médicaments ne sont pas des vaccins !

Un vaccin pour lutter contre la grippe saisonnière

L’ANSM a donc jugé utile de le rappeler, en spécifiant que « ces médicaments homéopathiques ne peuvent être considérés comme des vaccins et se prévaloir de la désignation de ‘vaccins homéopathiques’. Leur utilisation à la place du vaccin anti-grippal constitue une perte de chance, notamment chez les personnes à risque de complications ».

L’ANSM préfère donc attirer l’attention du public sur quelques faits souvent ignorés. Chaque hiver, la grippe saisonnière touche des millions de personnes en France et provoque des milliers de décès, notamment chez les personnes âgées de plus de 65 ans. L’efficacité de la stratégie vaccinale dépend à la fois de l’efficacité du vaccin et du taux de la couverture vaccinale.

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Intoxication alimentaire : les salades en sachets sont un vrai nid de bactéries

Le 28 novembre 2016.

Les salmonelles, ces bactéries qui se diffusent dans les aliments, sont responsables de graves intoxications alimentaires. Si tous les aliments ne sont pas égaux devant le risque de contamination, la salade en sachet représenterait pour elles un terreau fertile.

Les sachets de salades, propices au développement des salmonelles

Si vous avez l’habitude de consommer de la salade vendue en sachet, une récente étude scientifique vous invite à vous méfier des conséquences de ce mode d’alimentation. Ces conditionnements seraient en effet propices au développement de bactéries de la salmonelle.

Des chercheurs de l’université de Leicester, au Royaume-Uni, viennent de publier une étude poussée sur le sujet dans la revue Applied and Environmental Microbiology, dans laquelle ils révèlent que ce phénomène surviendrait rapidement après l’ouverture des sachets. Et contrairement à ce qu’il est d’usage de croire, ni le froid, ni le lavage méticuleux de la salade ne permettrait de lutter contre ces bactéries.

Consommer votre salade le plus rapidement possible après ouverture

Or, les salmonelles sont responsables de la plupart des épidémies d’origine alimentaire en Europe. « Les infections par des bactéries du genre Salmonella représentent la deuxième cause de maladies d’origine alimentaire en Europe », note ainsi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (ANSES). « Elles se manifestent par une gastroentérite aigüe mais peuvent toutefois affecter de façon plus grave certaines populations sensibles ».

Pour se prémunir de cette maladie, les auteurs de cette étude ne conseillent pas forcément de renoncer à la consommation de ces sachets de salades, mais de les consommer le plus rapidement possible après ouverture et de jeter les feuilles abîmées, celles par lesquelles les bactéries se propagent.

Pour en savoir plus : Bactérie E. coli dans les salades : comment prévenir la contamination ?

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L’infertilité, un tabou chez les hommes ?

L’infertilité est aussi une question masculine. Une récente étude montre pourtant que les hommes sont nombreux à ne pas connaître les facteurs de risques qu’ils pourraient éviter.

8 % des hommes ne savent pas qu’ils peuvent être infertiles

L’infertilité, problème qui frappe jusqu’à 20 % des couples qui désirent avoir un enfant, est aussi une question masculine. Et pourtant, ces derniers ne semblent que très peu concernés par cette question. C’est ce que révèle un récent sondage paru dans la revue Human Reproduction, qui révèle également que 8 % des hommes ignorent tout simplement que l’infertilité ne touche pas que les femmes.

Cette méconnaissance se traduit également par un manque de dépistage. Seuls 14 % des 701 personnes interrogées au cours de cette enquête ont consulté un spécialiste pour avoir une évaluation de leur fertilité.

Les hommes sont demandeurs de plus d’informations sur l’infertilité

La moitié des sondés seulement ont été capables d’identifier avec précision certains facteurs. Si la plupart savent qu’un traitement contre le cancer, un problème génétique, le tabagisme ou l’âge peuvent limiter la fertilité, ils sont en revanche moins nombreux à savoir que certains gestes doivent être évités pour la favoriser. Ils ne savent pas, par exemple, que l’utilisation fréquente d’un ordinateur posé sur les genoux nuit à la fertilité, en raison des rayons X qui sont émis par l’appareil. Le surpoids, également responsable de certains cas d’infertilité, n’a également été que très peu cité par les sondés.

« Les hommes n’ont pas tendance à poser des questions sur leur santé, il est donc logique qu’ils soient moins bien informés sur leur fertilité », explique le Dr Phyllis Zelkowitz, auteur de cette étude. Et pourtant, l’étude montre que les hommes sont demandeurs de plus d’informations. Ils seraient un tiers à affirmer que l’infertilité est une source d’inquiétude pour eux, quand 6 sur 10 sont demandeurs de plus d’informations sur le sujet.