Archives de catégorie : DOSSIERS

La bigorexie, cette étrange addiction au sport

Le 18 décembre 2016

Êtes-vous atteint de bigorexie ? Si le sport est devenu une obsession, que vous pouvez courir jusqu’à épuisement, quitte à risquer une déchirure musculaire, vous êtes peut-être concerné par cette addiction récemment reconnue par l’OMS.

15 % des sportifs amateurs concernés

La bigorexie est un mot encore peu utilisé dans le langage courant, et pour cause : cette maladie, qui se caractérise par une addiction au sport, n’a été reconnue que très récemment par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). À l’heure où l’activité sportive est recommandée par toutes les autorités sanitaires et médicales pour prolonger l’espérance de vie et lutter contre de nombreuses maladies, il semblerait que certains soient devenus accros à leur dose quotidienne de sport.

Cette addiction concernerait aujourd’hui environ 15 % des sportifs amateurs qui s’adonnent à un exercice physique quotidien. Tous les sports ne semblent pas concernés, puisqu’on rencontrerait davantage de bigorexiques dans les milieux du culturisme et de la course à pieds.

Le déni, caractéristique de la bigorexie

Comment définir cette forme d’addiction ? Pour Laurent Karila, porte-parole de l’association SOS Addictions, « on parle de bigorexie surtout quand il y a une perte de temps, de contrôle, qui est considérable et qu’il y a des conséquences derrière. Il n’y a pas forcément de consensus sur le temps, mais c’est sur une année de pratique sportive excessive au moins ». « On devient malade ou addict lorsqu’on utilise un produit ou qu’on adopte un comportement pour ne pas souffrir », explique-t-il pour le quotidien l’Équipe.

Les principaux risques d’une telle addiction sont avant tout physiques. Les personnes atteintes de bigorexie chercheront sans cesse à dépasser leurs limites, jusqu’à l’épuisement. Les fractures, déchirures musculaires ou même AVC sont des risques non-négligeables de ce type de syndrome. Pour en guérir, les concernés doivent avant tout avoir conscience de leur état – le déni étant caractéristique de la bigorexie  –, avant d’entamer une démarche thérapeutique qui ne se fera pas sans consultation d’un psychologue ou d’un médecin addictologue.

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Curcuma : le meilleur antidépresseur ?

Curcuma : le meilleur antidépresseur ?

Le 17 décembre 2016.

De nombreuses études recommandent le recours au curcuma pour accompagner de façon naturelle la dépression. Est-ce bien sérieux ?

Aussi efficace que le Prozac ?

Pourra-t-on bientôt se débarrasser des antidépresseurs et ses nombreux effets indésirables ? La science ne saurait encore le dire. Ce qui est sûr, c’est que certains aliments peuvent prévenir la dépression. Le curcuma, notamment, connu pour ses vertus anti-inflammatoires et anti-oxydantes, permet aussi d’activer une hormone, la sérotonine.

Souvent appelée l’hormone de la bonne humeur, la sérotonine joue un rôle dans la régulation des humeurs, de l’appétit et du sommeil. Avoir une alimentation riche en curcuma permettrait donc de diminuer le risque de dépression. Le vrai avantage, c’est que la consommation de cette épice n’entraîne aucun effet secondaire néfaste, comme le stress, les troubles du sommeil ou encore l’anxiété.

Le curcuma réduit le stress

Selon une étude publiée en 2015 dans la revue Phytotherapy Research, le curcuma aurait un impact sur le mental et le comportement. Cela le rendrait même aussi efficace que le Prozac en cas de dépression. « Les effets antidépresseurs et anti-anxiolytiques positifs de la curcumine sont très probablement attribuables à sa capacité à normaliser des mécanismes physiologiques spécifiques », avait alors fait savoir le Dr Lopresti auteur de l’étude.

« Elle semble faire augmenter le niveau de neurotransmetteurs tels que la sérotonine, tout en abaissant les hormones du stress comme le cortisol, en plus d’être un puissant agent antioxydant et anti-inflammatoire », avait-il ajouté. Le curcuma présente donc une piste intéressante pour les chercheurs dans le traitement de personnes souffrant de dépression clinique.

Tout savoir sur le curcuma

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Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils infectent

Le 15 décembre 2016.

Les virus s’adapteraient au sexe de la personne qu’ils contaminent, dans un réflexe stratégique de propagation. Une étude britannique vint de révéler cet étrange phénomène.

Les virus détectent le sexe avant d’attaquer

Les virus auraient-ils un faible pour les femmes ? C’est ce que suggère une récente étude publiée dans la revue Nature Communication. Par « instinct de survie » ou par stratégie, les virus auraient la faculté de déterminer le sexe de la personne qu’ils contaminent, afin de réagir de façon plus ou moins virulente.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs Francisco Úbeda et Vincent Jansen, chercheurs à l’École des sciences biologiques de l’université Royal Holloway, à Londres (Royaume-Uni), se sont intéressés à un type de virus en particulier : les HTLV-1 (virus lymphotrope T-1 humain). Ce dernier, peur répandu en France, l’est davantage au Japon, dans les Caraïbes, en Amérique Latine et en Afrique tropicale. Il peut provoquer une leucémie chez ceux qui sont infectés.

Les Japonais ont jusqu’à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie

Or, les chercheurs ont remarqué qu’au Japon et dans les Caraïbes, le virus infectait différemment les hommes et les femmes. Dans les Caraïbes, les deux sexes semblent réagir de la même manière à l’infection et aucune différence notable n’est à signaler. Mais au Japon, les hommes sont davantage susceptibles d’être victimes d’une leucémie que les femmes. Comme si le virus était plus virulent chez eux que chez les femmes.

Les chercheurs ont alors émis une hypothèse : celle de la stratégie d’attaque. Au Japon, les femmes allaitent leurs enfants et, pour la plupart, assez longtemps, contrairement aux Caraïbes, où cette pratique est moins répandue. Si le virus HTLV-1 apparaît de manière moins violente chez les Japonaises, ce serait uniquement pour passer inaperçu et se propager plus rapidement. Résultat, au Japon, les hommes ont 2 à 3,5 fois plus de risque de mourir d’une leucémie provoquée par ce virus, que les femmes.

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De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

De plus en plus d’infections sexuellement transmissibles en France

Le 14 décembre 2016.

Les infections par le virus du sida stagnent depuis le début des années 2010. Ce n’est pas le cas des autres maladies, moins connues, et qui font de plus en plus de victimes en France.

Les hommes homosexuels particulièrement concernés par cette épidémie

Si les infections par le virus du sida semblent stagner depuis quelques années en France, les autres infections sexuellement transmissibles semblent se propager de plus en plus, et notamment chez les hommes homosexuels. C’est ce qu’ont récemment révélé les chiffres de Santé Publique France et de l’Agence nationale de santé publique, qui ont produit des statistiques à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida.

Ces chiffres confirment que le nombre de découvertes de séropositivité VIH a été estimé à près de 6 000 en 2015, soit quasiment autant qu’en 2011. « Les hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes (HSH) et les hétérosexuels nés à l’étranger (dont les ¾ sont nés dans un pays d’Afrique subsaharienne) restent les deux groupes les plus touchés et représentent respectivement 43% et 38% des découvertes en 2015 », indiquent ainsi les deux organismes.

Le dépistage précoce de ces IST doit être établi

Les autres maladies sexuellement transmissibles telles que la syphilis, les infections à gonocoque ou les lymphogranulomatoses vénériennes-LGV, connaissent quant à elles une véritable explosion, et notamment chez les hommes homosexuels.

Dans leur rapport, les deux organismes s’inquiètent de ce constat et estiment primordial d’établir le dépistage précoce des IST bactériennes, suivi d’un traitement adapté, pour que la transmission de ces maladies soit interrompue le plus rapidement et le plus efficacement possible.

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Épisiotomie : un grand tabou français ?

Le 13 décembre 2016.

L’épisiotomie trop fréquente en France ? De nombreuses Françaises s’en inquiètent au moment de choisir la maternité où elles vont accoucher. Une enquête YouGov, menée pour 20 minutes, révèle que 55 % des femmes considèrent manquer d’informations sur le sujet.

Certaines maternités pratiquent davantage l’épisiotomie que d’autres

Pour la plupart des femmes, l’épisiotomie est une désagréable découverte faite sur la table d’accouchement, alors qu’elles viennent de donner naissance à leur enfant et qu’elles apprennent que, pour faciliter le passage de ce dernier, leur périnée a dû être légèrement incisé. Les femmes sont aujourd’hui nombreuses à estimer qu’un grand tabou règne en France sur ce sujet. Selon un sondage YouGov, dirigé pour le quotidien 20 minutes, 55 % des femmes estiment ne pas être assez informées sur l’épisiotomie.

Un phénomène aggravé par un constat : toutes les maternités ne sont pas égales face à cette intervention et quand certaines en usent et en abusent, d’autres la pratiquent avec beaucoup plus de parcimonie. Ces informations ne manquent aujourd’hui pas de circuler et selon le sondage révélé par le quotidien, 65 % des femmes interrogées font de cette information un critère important dans le choix de la maternité où elles vont accoucher.

Moins de 20 % d’épisiotomies pour un second enfant

Que les femmes se rassurent, d’une manière générale, les maternités françaises suivraient actuellement la tendance mondiale qui va vers une réduction constante du taux d’épisiotomies. Une enquête gouvernementale menée en 2011 et citée par 20 minutes montre en effet que le taux d’épisiotomie est passé de 71 % pour un premier accouchement en 1998 à 44 % aujourd’hui. Dans le cas d’un accouchement pour un second enfant ou plus, ce taux est même descendu à 19 %.

Jusqu’à récemment, l’épisiotomie était considérée comme un moyen fiable de prévenir les déchirures du périnée mais également d’anticiper une éventuelle atteinte des muscles des sphincters anaux et urinaires qui pourrait conduire à une incontinence plus tard. De nombreuses études ont progressivement montré que cette intervention n’apportait pas toujours le bénéfice escompté et beaucoup de praticiens abandonnent aujourd’hui cette pratique.

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Augmentation des crises d’asthme depuis le pic de pollution

Le 12 décembre 2016.

Le pic de pollution a rempli les cabinets médicaux ces derniers jours. Les personnes sujettes à l’asthme, à une maladie cardiovasculaire ou aux allergies ont été plus nombreuses à souffrir de leur pathologie durant cet épisode, qui pourrait être de nouveau d’actualité dans les jours à venir.

Augmentation des crises d’asthme depuis une semaine

La capitale a bénéficié d’un moment de répit, ce lundi 12 décembre, à la faveur d’un week-end qui a permis une diminution des niveaux de pollution dans l’air. Ce répit sera cependant peut-être de courte durée et la situation pourrait s’aggraver dans le courant de la semaine, selon les dernières prévisions météorologiques.

Le pic de pollution s’est également fait ressentir dans les cabinets médicaux et les salles d’attente des urgences, où les médecins ont assisté à une forte recrudescence des consultations pour crises d‘asthme, des bronchiolites ou autres problèmes liés à une maladie cardiovasculaire, autant de pathologies qui peuvent être aggravées par la pollution extérieure.

La pollution aggrave l’épidémie de bronchiolite

La dernière enquête menée par les équipes de l’hôpital Trousseau et de Necker-Cochin montre que les consultations pour crise d’asthme chez l’enfant ont augmenté depuis ces sept derniers jours, par rapport à l’année dernière. Les médecins de l’AP-HP ont recensé 2 045 consultations contre 1 516 en 2015.

Pour l’augmentation des cas de bronchiolites, les experts sont plus mitigés concernant l’origine réelle du pic auquel nous assistons, à Paris et dans de nombreux départements français. L’épidémie est déjà lancée depuis plusieurs semaines et les niveaux de pollution actuels ne seraient pas tant un élément déclencheur qu’un phénomène aggravant. « Nous sommes en pleine période d’épidémie de cette maladie principalement liée au virus », explique ainsi l’Observatoire de la santé en Île-de-France, selon des propos repris par 20 minutes. « Il n’est donc pas évident de faire un lien direct entre pic de pollution et hausse du nombre de bronchiolites ».

Pour en savoir plus : Les polluants de l’air : quels sont-ils, d’où viennent-ils ?

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Entre la drogue et les écrans, les jeunes ont fait leur choix

Le 9 décembre 2016.

Selon le nouveau rapport de l’Observatoire français des Drogues et des toxicomanies (OFDT), les jeunes passent plus de temps devant les écrans et découvrent la drogue plus tard.

Addictions aux écrans

À tous les parents qui pensent que les écrans sont en train de prendre trop de place dans la vie des adolescents, sachez que cela peut les détourner de la drogue et de l’alcool, pendant un certain temps. Selon les données de l’OFDT, en 2014, en moyenne, les jeunes ont fumé leur première cigarette à l’âge de 14 ans (8 mois plus tard par rapport à 2014) et leur premier joint à 15,3 ans (4 mois plus tard).

Ce manque d’attrait pour l’alcool et les drogues s’expliquerait par une autre addiction : celle des écrans. De 2003 à 2015, la part des jeunes qui vont quotidiennement sur Internet est passée de 23 % à 83 %, selon le rapport. « La génération née entre 2000 et 2005 passe beaucoup plus de temps connectée aux écrans que la précédente, ce qui est de nature à éloigner ces jeunes d’un certain nombre d’opportunités de consommer, notamment hors du regard des adultes référents », souligne François Beck, directeur de l’Observatoire.

Changements de mode de vie

Mais ce n’est pas la seule explication. De plus en plus de parents ont décidé d’arrêter de fumer. Le jeune étant moins confronté à la cigarette au quotidien, il est moins tenté d’essayer. Cette modification du mode de vie se constate aussi avec l’alcool. De nombreuses campagnes de sensibilisation ont mis en lumière les dangers de ces comportements pour la santé. Si les parents ont été touchés, il semblerait que les jeunes aussi.

« Les parents de ces jeunes-là sont eux-mêmes moins consommateurs que les générations précédentes », explique François Beck, sur France Info. « Or jusqu’à au moins 12-13 ans, le premier modèle des enfants, ce sont les parents. La prévention elle aussi fonctionne. Encore faut-il qu’on laisse les actions de prévention s’installer dans le temps. »

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Perturbateurs endocriniens : comment protéger les femmes enceintes ?

Le 9 décembre 2016.

Selon une étude publiée par Santé Publique France, les femmes enceintes seraient exposées aux pesticides, aux phtalates ou encore au bisphénol A. Des perturbateurs endocriniens soupçonnés de favoriser les maladies ou malformations chez leurs enfants à naître.

La quasi-totalité des femmes enceintes exposée à ces substances

Le ministère de la Santé a mené une vaste étude sur l’exposition des femmes enceintes aux perturbateurs endocriniens. Des polluants qui serait dangereux pour le fœtus. Or, selon ces travaux, la quasi-totalité des femmes enceintes seraient exposée à ces substances qui bouleversent le système hormonal et sont, pour certaines, « des cancérigènes avérés ou suspectés ».

« Le bisphénol A, les phtalates, les pyréthrinoïdes (famille d’insecticides), les dioxines, les furanes, les PCB, les retardateurs de flamme et les composés perfluorés sont mesurés à des niveaux de concentrations quantifiables chez près de la totalité des femmes enceintes », notent les auteurs de l’étude. Des perturbateurs endocriniens ont en effet été détectés dans les urines de 99,6 % des 4 000 femmes qui ont été suivies par l’agence Santé Publique France.

Risque de naissances prématurées ?

Certains chercheurs avancent que l’exposition des femmes à ces substances toxiques peut entraîner des naissances prématurées, des malformations congénitales ou encore des anomalies dans le développement et la santé de l’enfant. Que faut-il donc faire pour protéger les futures mamans ? Selon l’association Alerte Médecins Pesticides, quelques bons réflexes permettent de se protéger un minimum.

Tout d’abord, il faut privilégier le verre au plastique, notamment pour cuire de la nourriture au micro-ondes ; se tourner le plus souvent possible vers une alimentation bio ; éviter de se maquiller (sauf en cas de maquillage bio) et de se teindre les cheveux pendant la grossesse ; enfin, évitez d’utiliser vos produits d’entretien chimiques et privilégier le vinaigre blanc et le bicarbonate de soude.

À lire aussi : Femmes enceintes, méfiez-vous des perturbateurs endocriniens !

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Circulation alternée : est-ce vraiment efficace ?

Le 9 décembre 2016.

La circulation alternée à Paris et en proche banlieue a-t-elle un impact sur la santé des Franciliens ? Alors que les Franciliens subissent cette mesure pour la quatrième journée consécutive, les experts sont sceptiques.

La pollution fait 42 000 décès chaque année

Pour la quatrième journée consécutive, les Parisiens sont contraints de s’adapter aux mesures de circulation alternée qui ont été décidées dans la capitale et dans 22 communes limitrophes. Le nuage de pollution qui s’abat depuis quelques jours est à l’origine de cette décision, qui vise à limiter les dégagements de particules qui pourraient amplifier le phénomène.

L’objectif de cette décision est également de protéger la santé des Franciliens, puisque ces pics de pollution sont à l’origine de la recrudescence de nombreuses maladies bronchiques, d’asthme et d’allergies. Sur le long terme, l’exposition trop fréquente à la pollution atmosphérique est également responsable du développement de nombreux cancers et les chiffres de Santé Publique France indiquent même que les particules fines seraient responsables de la mort de 42 000 personnes chaque année en France.

Le trafic routier réduit de 18 % seulement

Mais ces limitations de la circulation sont-elles vraiment efficaces ? Depuis que le plan a été lancé, de nombreuses voix s’élèvent pour dénoncer une mesure inefficace, qui handicape davantage les Franciliens qu’elle ne fait baisser les taux de pollution. Contactée par LCI, l’Agence régionale de santé d’Île-de-France n’a pas donné beaucoup de réponses à ce sujet, estimant que les données sont encore trop récentes et « ne montrent pas pour l’instant d’impact sanitaire particulier avec l’épisode de pollution ».

Les chiffres de 2014, où une décision identique avait été prise, peuvent toutefois apporter un élément de réponse. Cette année-là, la circulation alternée n’avait réduit le trafic routier que de 18 % et la concentration de particules fines PM10 de 6 % seulement. Un faible impact qu’explique Isabella Annesi-Maesano, épidémiologiste des maladies liées à la pollution atmosphérique à l’Inserm, pour 20 Minutes. « Seule l’action combinée des pouvoirs publics, des industriels et constructeurs automobiles, mais aussi des citoyens, permettrait de réduire durablement la pollution aux particules fines. Il faut une prise de conscience collective du grand public, des investissements et des sanctions de la part de l’Etat, des collectivités et de l’Europe, qui autorise aujourd’hui des seuils de particules fines bien supérieurs à ceux de l’OMS, et des industriels qui respectent enfin la législation en matière d’environnement », explique-t-elle pour le quotidien.

À lire aussi : La pollution de l’air fait 3 millions de morts chaque année dans le monde

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Extinction de voix : les astuces pour se soigner rapidement

Le 8 décembre 2016.

Avec l’installation du froid, les laryngites débarquent. Pour éviter de perdre sa voix, voici quelques conseils.

Pensez à boire beaucoup

En cas de laryngite, il n’y a pas grand-chose à faire. Un virus ne disparaît pas avec des antibiotiques. En revanche, pour éviter une extinction de voix, il faut adopter quelques bons réflexes. Quand on est malade, il faut éviter à tout prix de hausser la voix, de chanter ou de hurler. Les cordes vocales étant fragilisées, il faut en prendre soin. Dans la mesure du possible, chuchotez ou parlez doucement.

Il est par ailleurs nécessaire de se reposer et de bien dormir, car la fatigue causera aussi des dommages à votre voix en cas d’inflammation du larynx. On vous recommandera également de boire beaucoup. Pour que cela soit encore plus protecteur pour les cordes vocales, buvez des infusions à l’eau tiède et non brûlante, mais aussi du lait avec du miel ou des bouillons.

Humidifier l’air de vos lieux de vie

Quand vous sortez dehors, pensez à bien couvrir votre gorge. Selon Corinne Loie, orthophoniste, vocologiste et chargée de la prévention de la voix à la mutuelle MGEN, « la soie est particulièrement bonne pour protéger le cou car elle permet aussi de détendre le larynx », explique-t-elle dans les colonnes de 20 minutes.

On vous recommandera aussi de bien humidifier l’air de vos lieux de vie grâce à des humidificateurs d’air. Cela vous apportera un vrai confort respiratoire. Enfin, sans surprise, les fumeurs devront impérativement arrêter de fumer. Remplacez vos cigarettes par des pastilles pour la gorge ou des chewing-gums. Ces derniers font saliver et cela soulage les maux de gorge.

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