Archives de catégorie : DOSSIERS

Grippe : il n’est pas trop tard pour se faire vacciner !

Grippe : il n’est pas trop tard pour se faire vacciner !

Le 22 décembre 2016.

9 régions sur 13 sont désormais concernées par l’épidémie de grippe. Mais selon le ministère de la Santé, il n’est pas trop tard pour se faire vacciner.

L’importance de se faire vacciner

L’épidémie de grippe est de retour. Seuls les Hauts-de-France, les Pays de la Loire, le Centre-Val de Loire et la Corse sont encore épargnés. Face à l’ampleur du phénomène, le ministère de la Santé a souhaité communiquer sur l’importance de se faire vacciner, puisque la vaccination reste le meilleur moyen pour se protéger, de protéger son entourage et de limiter les risques de complications.

Avec l’arrivée des vacances de Noël et le déplacement des populations d’une région à l’autre, les autorités s’inquiètent et comptent sur la mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé pour favoriser la vaccination des personnes les plus fragiles. Sont considérés comme vulnérables les personnes âgées ou atteintes de maladies chroniques, comme le diabète ou l’insuffisance cardiaque, les femmes enceintes, ainsi que les nourrissons.

Des vaccins intégralement remboursés

« J’ai adressé aujourd’hui un message à l’ensemble des hôpitaux pour qu’ils soient particulièrement vigilants et déclenchent, si nécessaire, leurs plans habituels de mobilisation », a fait savoir la ministre de la Santé, Marisol Touraine. « Toutes les mesures nécessaires sont prises pour accueillir à l’hôpital les patients ayant besoin d’être hospitalisés ».

Il est par ailleurs important de noter que les injections seront intégralement remboursées par l’Assurance maladie jusqu’au 31 janvier prochain et que le vaccin ne sera efficace que sous 15 jours. Faites donc en sorte, pendant les vacances, de vous tenir à l’écart de toute personne potentiellement infectée, de vous laver les mains régulièrement et de prendre de la vitamine C.

À lire aussi : 5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume

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Pourquoi vous baillez quand votre voisin baille

Pourquoi vous baillez quand votre voisin baille

Le 23 décembre 2016.

Voilà une question que nous nous posons à chaque fois que cela nous arrive : pourquoi baillons-nous quand nous voyons quelqu’un bailler ? Et si tout cela était uniquement une question d’empathie ?

Un mimétisme empathique ?

De nombreux chercheurs se sont attachés à comprendre pourquoi bailler était contagieux. Il y a quelques mois, une équipe de chercheurs de l’université de Pise, en Italie, s’est à nouveau penchée sur la question. Pour cela, ils ont suivi 4 000 personnes et ont analysé les moments où ces individus baillaient dans les lieux publics. Les participants à l’étude ne savaient pas qu’ils étaient observés quand ils baillaient.

Pendant cinq ans, les chercheurs ont noté toutes les fois où le fait de bailler était contagieux pour les personnes autour. Et ils ont constaté que ce mimétisme était plus fréquent quand les personnes se connaissaient ou étaient proches. Autre constat intriguant : les femmes étaient plus susceptibles de bailler à côté d’un bailleur que les hommes. Ils en ont donc conclu que ce mimétisme inconscient était dû à l’empathie que ressentaient personnes qui voyaient un individu bailler.

Pourquoi les bébés ne sont-ils pas concernés ?

Cette théorie de l’empathie a déjà été mise en lumière à de nombreuses reprises par des études. Elle est aussi partagée par le médecin généraliste Oliver Walusinski, spécialiste du bâillement et auteur d’un ouvrage sur le sujet (The Mystery of Yawning in Physiology and Disease, Olivier Walusinski, Editions Karger,  2010). « Appelée théorie de l’esprit par les anglais, seule la capacité de se mettre à la place de l’autre peut provoquer l’envie de bâiller », a-t-il expliqué dans un entretien sur France Info.

Un bébé ne baillera jamais après avoir vu sa maman bailler explique le spécialiste, puisque c’est entre 3 et 5 ans que la théorie de l’esprit « cette capacité à comprendre ce que l’autre peut ressentir » se met en place. Vous ne baillez jamais en voyant quelqu’un bailler ? Cela pose question sur votre capacité à être à l’écoute des autres…

À lire aussi : Bâillements répétitifs après le repas : Quelle en est la cause ?

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Peut-on garder les yeux ouverts tout en éternuant ?

Peut-on garder les yeux ouverts tout en éternuant ?

Le 23 décembre 2016.

Bien que cette action soit difficile, il serait néanmoins possible d’éternuer tout en gardant les yeux ouverts.

L’éternuement, un réflexe qui agit sur de nombreux muscles du corps

Il est d’usage de dire qu’il est impossible de fermer les yeux lorsqu’on éternue. Et pourtant, la science n’est pas aussi catégorique sur le sujet. Deux scientifiques américains viennent récemment de déclarer que, bien que ce reflexe soit difficile à contrer, il serait possible d’ouvrir les yeux tout en éternuant.

L’éternuement est un réflexe de protection qui nous permet de protéger notre organisme des particules étrangères en les éliminant grâce à l’évacuation d’une bouffée d’air. Mais les éternuements sont bien plus qu’une simple expulsion d’air. Lorsque le cerveau commande un éternuement, il agit également sur de nombreux muscles, de l’œsophage aux sphincters, et notamment sur les muscles qui contrôlent les paupières.

Certaines personnes sont davantage capables de fermes les yeux en éternuant

« En fermant les yeux, l’organisme se protège également de corps étrangers qui pourraient entrer par les yeux », explique le Dr David Huston, chercheur au Texas A & M college de Houston, aux États-Unis.

Selon ce dernier, ce réflexe peut toutefois être contré et certaines personnes auraient davantage de facilités que d’autres pour garder les yeux ouverts en éternuant.

Pour en savoir plus : Pourquoi éternue-t-on ?

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Grippe : une épidémie plus violente que l’année dernière

Grippe : une épidémie plus violente que l’année dernière

Le 23 décembre 2016.

La grippe a fait son grand retour très tôt cette année. Une grippe plutôt violente et dont on peut se prémunir en se faisant vacciner.

Le territoire largement touchée par l’épidémie

La grippe sera certainement l’invitée surprise dans de nombreux foyers français cette année. Le seuil épidémique (171 cas pour 100 000 habitants) a en effet été dépassé au niveau national, avec 192 cas pour 100 000 habitants, et jusqu’à 299 cas en Bourgogne-France-Comté. Depuis le 14 décembre, il y a déjà par ailleurs eu « 1 302 passages aux urgences dont 111 hospitalisations », précise l’Institut de veille sanitaire.

Selon le bulletin hebdomadaire de Santé publique France, les Hauts-de-France, les Pays de la Loire, la région Centre et la Corse sont encore en-dessous du seuil épidémique mais les déplacements de populations au moment des fêtes de Noël risquent de ne pas arranger les choses. Chaque hiver, la grippe saisonnière touche entre 3 et 6 millions de personnes.

Un vaccin remboursé à 100 % pour les plus fragiles

Et cette année, le virus semble plus violent que les années précédentes. C’est pourquoi les autorités sanitaires insistent pour que les personnes les plus fragiles qui n’auraient pas encore reçu le vaccin contre la grippe, filent à la pharmacie pour s’en procurer un. Chez ces personnes à risque de complications (les seniors de 65 ans et plus, les femmes enceintes, les personnes souffrant de certaines pathologies chroniques et d’affections respiratoires, et les personnes obèses), la vaccination antigrippale est remboursée à 100 %.

« La vaccination reste le meilleur moyen pour se protéger, protéger son entourage et limiter les risques de complications qui peuvent entraîner une hospitalisation, voire le décès chez les personnes les plus fragiles », a rappelé la ministre de la Santé, Marisol Touraine. N’hésitez plus, c’est le moment où jamais.

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Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Santé : à quels changements faut-il s’attendre en 2017 ?

Le 23 décembre 2016.

À partir du 1er janvier 2017, de nouvelles mesures vont entrer en vigueur. À quoi faut-il s’attendre concrètement en matière de santé ?

Prendre un congé pour vous occuper d’un parent malade

Comme vous le savez, le don d’organes est désormais automatique mais pas obligatoire. Si vous ne souhaitez pas donner vos organes, vous deviez jusqu’à présent vous inscrire sur le registre national des refus de dons d’organes, en téléchargeant un document sur le site de l’Agence de la biomédecine et en le renvoyant par courrier à l’Agence. Cette inscription pourra désormais se faire directement sur Internet.

Dans un autre domaine, si vous avez un proche malade, âgé ou handicapé, vous pourrez bénéficier d’un congé sans solde d’une durée de trois mois, renouvelable une fois, sans avoir à justifier d’un lien de parenté.

Autre changement : les hôpitaux et cliniques devront remettre au patient qui sort plusieurs document (synthèse médicale du séjour, traitements reçus, ordonnance de sortie, etc.) pour assurer la continuité des soins.

Généralisation du Tiers payant

Bonne nouvelle pour l’ensemble de la population : la vente libre des pesticides, des fongicides (produits qui limitent le développement des champignons parasites des végétaux) et des insecticides sera interdite.

Autre mesure importante : les fumeurs ne pourront plus acheter que des paquets neutres, sans logo, avec des images choc et des messages de sensibilisation aux dangers du tabac pour la santé.

Pour finir, en 2017, le Tiers payant sera généralisé mais ne sera obligatoire qu’à partir du 30 novembre 2017 pour la partie Sécurité sociale. À partir du 1er janvier, les patients couverts à 100 % par la Sécurité sociale (personnes atteintes d’une maladie de longue durée, femmes enceintes) seront en droit d’exiger de bénéficier du tiers payant. Le médecin ne pourra pas refuser.

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Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Les dangers des compléments alimentaires pour les sportifs

Le 22 décembre 2016.

Selon un rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les compléments alimentaires que prennent les sportifs pour développer leur masse musculaire pourraient être dangereux pour la santé.

Stimuler le développement musculaire

49 signalements d’ « effets indésirables susceptibles d’être liés à la consommation » de compléments alimentaires « pour sportifs » ont été signalés depuis 2009. Des signalements qui ont poussé l’Anses à tirer la sonnette d’alarme. Ces produits sont utilisés pour stimuler le développement musculaire ou la diminuer la masse graisseuse.

Ces effets indésirables sont « potentiellement graves pour certains, majoritairement d’ordre cardiovasculaire (tachycardie, arythmie et accident vasculaire cérébral) et psychique (troubles anxieux et troubles de l’humeur) », avertit l’Agence nationale de sécurité sanitaire. Les compléments alimentaires sont donc déconseillés aux personnes présentant des facteurs de risque cardiovasculaire.

Ne pas acheter les compléments alimentaires sur Internet

Par ailleurs, « l’absence de données d’efficacité scientifiquement démontrée », rend leur usage particulièrement « discutable au regard des risques encourus ». Pour en consommer, l’agence recommande aux sportifs de demander conseil avec leur médecin, leur pharmacien ou, au pire, à leur entraîneur et invite les enfants, les adolescents et les femmes enceintes ou allaitantes, à ne pas toucher à ces produits.

Enfin, l’Anses préconise de ne pas acheter les compléments alimentaires en ligne puisque « l’achat sur Internet expose de facto davantage le sportif à la consommation de compléments alimentaires frauduleux », « susceptibles de conduire à des contrôles anti-dopage positifs et d’induire des effets sur la santé ».

À lire aussi : Attention aux suppléments alimentaires : pourquoi ?

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Écrans : les effets néfastes pour les tout petits

Écrans : les effets néfastes pour les tout petits

Le 21 décembre 2016.

Selon une étude menée par une équipe de médecins de l’Association française de pédiatrie (Afpa), toute heure passée devant un écran est une heure de perdue pour les moins de trois ans. Explications.

Pas d’écrans avant les 3 ans de l’enfant

On demande aux parents de ne pas exposer trop tôt les enfants aux écrans. On apprend aujourd’hui les raisons de cette recommandation. Selon une enquête de l’Afpa, les écrans pourraient nuire au bon développement de l’enfant. Il faudrait donc lui éviter tout contact avec l’écran avant ses 3 ans. Et à partir de 3 ans, et jusqu’aux 6 ans de l’enfant, le temps passé devant un écran de télévision, de smartphone, de tablette ou d’ordinateur doit être très limité.

Selon l’Association française de pédiatrie, 44 % des parents mettent leur enfant de moins de 3 ans devant leur portable pour l’occuper ou le consoler et la moitié des moins de 3 ans passent en moyenne trente minutes par semaine sur un écran interactif. C’est donc sans compter sur le temps passé devant la télévision.

Encourager les jeux créatifs

Des chiffres suffisamment préoccupants pour être pris au sérieux par les spécialistes de l’Afpa,. Ces derniers s’en tiennent aux recommandations du psychiatre Serge Tisseron qui avait inventé, dès 2008, la règle des 3-6-9-12 : pas d’écran avant 3 ans, pas de jeux vidéo avant 6 ans, pas d’Internet non accompagné avant 9 ans et pas de réseaux sociaux avant 12 ans.

« Plus les enfants passent de temps devant la télévision, moins ils en ont pour le jeu créatif, des activités interactives et d’autres expériences cognitives sociales fondamentales », explique Serge Tisseron, dans les colonnes du Figaro. « Des compétences telles que le partage, l’appréciation et le respect des autres semblent en effet être des acquisitions enracinées dans la petite enfance ». Alors, on pose la tablette et on sort les cubes.

À lire aussi : Adolescents : fuir les écrans pour protéger le sommeil

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Repas de fêtes : comment préparer son organisme ?

Repas de fêtes : comment préparer son organisme ?

Le 20 décembre 2016.

Chaque année, notre corps est soumis à rude épreuve avec les repas de fêtes. Souvent très copieux et riches en calories, ces repas peuvent porter un coup à notre organisme si on ne prend pas soin de le préparer.

Alléger au maximum ses plats

La prétox, vous connaissez ? Il s’agit de méthodes à mettre en place avant un repas que l’on sait riche et particulièrement agressif pour notre foie. Faire un régime détox après les fêtes, c’est bien, mais mettre en place une alimentation saine avant ces repas festifs, c’est encore mieux. Il s’agit de purifier l’organisme pour que le changement d’alimentation ne soit pas trop perturbant.

Comme pour un régime détox, de nombreux menus sont envisageables. Ce qu’il faut c’est alléger au maximum ses plats au moins une semaine avant le réveillon et éviter tout aliment trop gras ou trop sucré. On n’hésitera pas à manger des légumes et des fruits et tout ce qui contient des fibres comme les céréales complètes.

Purifier son appareil digestif

Par ailleurs, il faudra penser à boire beaucoup d’eau, de thé vert, de tisanes ou encore de bouillons qui vont permettre un véritable drainage. L’idéal, c’est de boire tous les matins un citron pressé, dans une tasse d’eau chaude. Cette boisson vous permettra de vous débarrasser de toutes vos toxines et de purifier votre appareil digestif.

On vous recommandera, enfin, de pratiquer une activité physique un peu plus intensive que d’habitude. Là encore l’objectif est d’éliminer les toxines. Pensez aussi à vous coucher tôt car le repos fera du bien à l’ensemble de votre organisme. On le sait, ces fêtes sont rarement reposantes, il est donc nécessaire de prendre des forces avant de les affronter.

En règle général, pour ne pas trop faire souffrir votre foie, ne faîtes pas d’excès et mangez doucement. Pour ce qui est de la consommation d’alcool, la encore on ne saurait recommander autre chose que de la modération.

À lire également : Cures détox : nos conseils pour se lancer

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Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

Pollution : l’air intérieur n’est pas forcément plus sain qu’à l’extérieur

Le 19 décembre 2016.

Paris, mais aussi Lyon ou Grenoble ont connu plusieurs pics de pollution ces derniers jours. Certains ont le réflexe de se calfeutrer chez eux dans ces cas-là, mais est-ce une bonne idée ?

Des intérieurs plus pollués que dehors

L’absence de pluie et de vent ces dernières semaines a rendu l’air irrespirable dans certaines villes. Face à ces pics de pollution, certains d’entre nous ont eu le réflexe de s’enfermer chez eux. Un réflexe malheureux, selon un certain nombre de spécialistes. Car si votre intérieur n’est pas bien aéré, il ne sera pas plus sain que votre habitacle de voiture. Il pourra même être 5 à 10 fois plus pollué que le nuage de pollution qui surplombe nos villes.

« L’air intérieur est souvent trop peu renouvelé, le CO2 et l’humidité s’y accumulent si on n’aère pas », explique Pierre Guitton, fondateur de Teqoya, expert en qualité de l’air. « Il est donc important de continuer d’aérer, par exemple en ouvrant les fenêtres deux fois par jour. » Pour aérer sa maison, il est cependant recommandé d’éviter les heures les plus polluées. Ouvrez donc vos fenêtres tôt le matin ou en début de nuit.

30 % de la pollution extérieure dans nos intérieurs

Les acariens se multiplient en effet dans des intérieurs confinés et surchauffés. Ajoutez à cela l’humidité et la pollution intérieure est à son comble. Après la douche du matin, il est donc important d’aérer pour éviter les moisissures qui sont des allergènes connus. « Les chiffres sont clairs : on retrouve à l’intérieur environ 30 % de la pollution extérieure », ajoute Pierre Guitton.

Si l’on ajoute à ce cocktail les résidus de gaz chimiques issus des meubles, de peintures et de produits ménagers, l’air de nos intérieur peu devenir toxique, sans même que nous nous en apercevions. « Se calfeutrer chez soi n’est donc pas à préconiser, sauf chez les personnes en situation pathologique particulière », complète pneumologue Jean-Philippe Santoni, dans les colonnes de Libération. Une seule solution : l’aération !

Pour en savoir plus : Pollution intérieure : savez-vous ce que vous respirez ?

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Le saumon bio est davantage contaminé par les métaux lourds et les pesticides

Le 18 décembre 2016

Le saumon, met particulièrement apprécié lors des fêtes de fin d’année, est souvent accusé d’être contaminé par les métaux lourds. L’association 60 millions de consommateurs a mené l’enquête. Conclusion : si des traces de polluants existent, elles ne sont pas toujours là où on les attend et le saumon bio est un mauvais élève imprévu.

De l’arsenic et du mercure dans les saumons bio

Contrairement aux apparences, le saumon frais serait aujourd’hui moins pollué que le saumon bio. C’est en tout cas ce qu’indiquent les premiers résultats de la dernière étude de l’association 60 Millions de consommateurs, parue le 24 novembre dernier.

Pour parvenir à leurs conclusions, les équipes de l’association ont mené des analyses sur 10 pavés de saumon frais et 15 échantillons de saumon fumé. Les tests en laboratoire ont montré que la contamination par les métaux lourds, qu’il s’agisse du mercure ou de l’arsenic, s’avérait plus forte dans les pavés de saumon frais bio que dans les pavés sauvages ou issus de la culture classique.

L’alimentation des saumons bio en question

Si cette contamination peut être expliquée pour des raisons naturelles, l’arsenic étant, par exemple, présent dans la nature, les taux relevés indiquent qu’« un certain nombre de polluants est apporté par la nourriture », explique ainsi Fabrice Teletchea, spécialiste de la domestication des poissons à l’université de Lorraine, dans des propos repris par l’association. « Elle est composée en partie de farines et d’huiles animales, issues de poissons sauvages susceptibles d’accumuler ces résidus ».

À la surprise des chercheurs qui ont mené cette enquête, les pavés de saumon bio ont également montré quelques traces de certains pesticides, des organochlorés, alors mêmes que ces derniers ne sont plus utilisés, car interdits, depuis plusieurs années. Pour les auteurs de cette étude, la nourriture de ces saumons est entièrement responsable des niveaux de polluants analysés.

À lire aussi : Que faut-il penser des aliments bio ?

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