Archives de catégorie : DOSSIERS

Grippe : l’épidémie gagne du terrain

Selon des chiffres publiés mercredi 4 janvier par l’agence sanitaire Santé publique France, la grippe s’intensifie et a conduit à une « très forte augmentation » des consultations aux urgences et des hospitalisations de personnes âgées.

22 décès depuis le 1er novembre

Le bulletin hebdomadaire de l’agence Santé publique France ne laisse pas la moindre place au doute concernant une évolution de l’épidémie de grippe sur l’ensemble du territoire : 5 745 personnes se sont rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 1 035 ont dû être hospitalisées, entre le 26 décembre et le 1er janvier. Une adolescente de 13 ans est même morte de la grippe en Ardèche, dans la nuit du Nouvel An.

La semaine précédente, 4 220 personnes s’étaient rendues aux urgences pour des symptômes grippaux et 617 avaient été hospitalisées. L’augmentation des cas est donc significative. 63 % des hospitalisations concernent des personnes âgées de plus de 80 ans. Au total, depuis le 1er novembre, 381 cas graves de grippe ont été admis en réanimation et 22 personnes sont décédées.

Seuil épidémique dépassé depuis 3 semaines

Cela fait trois semaines d’affilées que le seuil épidémique (178 cas pour 100 000 habitants) est dépassé sur l’ensemble du territoire. Du 26 décembre et le 1er janvier, 398 cas pour 100 000 habitants ont été constatés par le réseau de surveillance Sentinelles. À noter par ailleurs que les régions les plus touchées sont les régions Auvergne-Rhône-Alpes, Bourgogne-France-Comté et Provence-Alpes-Côte d’Azur.

« Cette grippe est particulièrement intense, quantitativement elle touche beaucoup de gens et elle est assez intense sur le plan de la sévérité des symptômes », a commenté la ministre de la Santé, Marisol Touraine, sur RTL. Et de rappeler que le vaccin contre la grippe était encore gratuit jusqu’au 31 décembre pour les personnes âgées, les femmes enceintes et les patients atteints de maladies chroniques.

Cancer du sein : un vaccin pour combattre les tumeurs mammaires

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie, aux États-Unis, un vaccin pourrait combattre efficacement les tumeurs mammaires. Explications.

Un vaccin thérapeutique

Ce n’est pas la première fois qu’on entend parler d’un vaccin pour combattre le cancer du sein. Mais selon un article publié dans la revue Clinical Cancer Research, des chercheurs américains seraient parvenus à mettre au point un vaccin capable de terrasser les tumeurs mammaires. Jusqu’à présent, les vaccins ne jouaient qu’un rôle préventif et non thérapeutique.

Ce vaccin pourrait agir comme un traitement, que le médecin pourrait prescrire à une patiente déjà atteinte du cancer du sein. Il permet de renforcer le système immunitaire, qui parvient à mieux identifier les cellules cancéreuses et donc à les combattre. Concrètement, ce vaccin aide le système immunitaire à reconnaître la protéine HER2, qui augmente anormalement quand une cellule devient cancéreuse. Mais pour que le vaccin soit efficace, il faut que le cancer du sein soit encore à un stade précoce.

Reconnaître la protéine HER2

54 femmes souffrant du cancer du sein à un stade précoce ont reçu, pour les besoins de l’étude, une dose de ce vaccin une fois par semaine pendant 6 semaines. Résultat : une réponse immunitaire a été constatée chez 80 % des patientes, mais seules 13 ont vu leur cancer du sein stopper son développement. Les autres ont uniquement vu la progression du cancer ralentir.

Mais ces résultats restent très prometteurs pour les chercheurs, d’autant que mise à part une grande fatigue, les participantes n’ont pas eu à souffrir d’effets indésirables trop importants. Existera-t-il un jour un vaccin universel contre le cancer ? Les recherches progressent.

 

Attention, les cotons-tiges peuvent rendre sourds !

Attention, les cotons-tiges peuvent rendre sourds !

Le 6 janvier 2017.

Selon une étude réalisée par l’American Academy of Otolaryngology, l’usage du coton-tige pour se laver les oreilles serait fortement déconseillé. Explications.

Risque d’infection et de surdité

C’est l’éternel débat : faut-il se nettoyer les oreilles avec des cotons-tiges ? L’American Academy of Otolaryngology a tranché. C’est une mauvaise idée. Pourquoi ? Tout d’abord parce que ce nettoyage manuel augmente la quantité de cérumen dans l’oreille, mais aussi parce qu’on prend le risque de se percer le tympan, ce qui pourrait entraîner une infection.

Mais ce n’est pas tout ; selon les scientifiques américains, le coton-tige peut aussi créer des bouchons de cérumen au fond de l’oreille qui peuvent conduire, à terme, à la surdité. Il est donc recommandé de ne pas introduire d’instruments dans ses oreilles, parce que ces dernières se nettoient très bien toutes seules. C’est justement le cérumen qui permet à l’oreille de rester propre. En le retirant on retire, par ailleurs, une barrière contre la saleté et la poussière.

Le cérumen protège l’oreille et la nettoie

« Le coton enlève la lubrification de ce cérumen utile à nos oreilles. Il dessèche la peau en plus de mal la nettoyer, favorisant ainsi l’eczéma ou d’autres problèmes cutanés de ce type », explique Mireille Tardy, médecin ORL Phoniatre à l’Hôpital de la Timone, à Marseille, dans les colonnes d’Atlantico. « Le canal auditif est prévu pour s’auto-nettoyer, il n’a donc pas besoin de nous. Le système cutané et la sécrétion de cérumen lui suffisent. »

Peut-on alors utiliser les produits nettoyants qui introduisent une solution dans l’oreille ? Ce n’est pas non plus conseillé, car ces produits détruisent le cérumen et rendent vos oreilles vulnérables aux attaques extérieures. Ils peuvent aussi créer des irritions à l’intérieur de l’oreille et donc des démangeaisons.

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Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Dormir 8 heures par nuit pour rester en bonne santé

Le 5 janvier 2017.

Selon l’Association américaine du sommeil, un adulte a besoin en moyenne de 7 heures de sommeil. Ne pas dormir assez peut même avoir des conséquences néfastes pour la santé.

Il faut dormir au minimum 7 heures par nuit

Les fêtes de fin d’année vous ont épuisé. Et cela tombe mal, puisque fin décembre, vous accumuliez déjà beaucoup de fatigue. Alors, comment faire pour récupérer ce sommeil en retard et retrouver des forces pour bien commencer cette nouvelle année ? Les autorités sanitaires recommandent de dormir au minimum 7 heures par nuit. Il faudrait donc dormir environ 8 heures par nuit, pendant un certain temps, dont un maximum d’heures avant minuit, pour être certains de bien récupérer.

Il est aussi bon de faire des micro-siestes ou de prendre le temps de reposer son cerveau quelques minutes dans la journée. Faire des exercices de relaxation ou encore méditer peut être aussi reposant qu’une sieste et aussi réparateur. Cette récupération de la fatigue accumulée est indispensable, dans la mesure où le manque de sommeil n’est pas sans conséquence au quotidien.

Les conséquences du manque de sommeil

Manquer de sommeil peut entraîner des troubles de la vigilance et de l’attention et de la somnolence diurne. Un comportement qui peut avoir un impact direct sur votre conduite par exemple. Par ailleurs, le manque de sommeil accumulé dans le temps peut dérégler notre le métabolisme et augmenter le risque de contracter certaines maladies, comme le diabète ou l’obésité.

De nombreuses études ont aussi prouvé que lorsqu’on manque de sommeil, on a tendance a manger d’avantage. « De fait, une durée insuffisante de sommeil limite aussi l’efficacité d’un régime amaigrissant », explique Véronique Viot-Blanc, du Centre du sommeil de l’hôpital Lariboisière (Paris), dans les colonnes su magazine Sciences et Avenir. À terme, certains scientifiques affirment que le manque de sommeil peut affaiblir le système immunitaire, jusqu’à augmenter le risque de développer certains cancers.

À lire aussi : Le syndrome de fatigue chronique 

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Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Un nouvel organe a été découvert dans le système digestif

Le 4 janvier 2017.

On croyait tout savoir du corps humain, mais ce dernier a encore des secrets à nous révéler sur son fonctionnement. Une équipe de chercheurs de l’University Hospital Limerick, en Irlande, a en effet découvert un nouvel organe dans le système digestif.

Un 79e organe découvert

Le mésentère. Voici le nom du 79e organe que des scientifiques irlandais viennent de découvrir dans le système digestif. Selon un article publié dans la revue The Lancet Gastroenterology & Hepatology, le mésentère se situeraient entre l’intestin et les parois abdominales. « Aujourd’hui, nous avons réussi à établir son anatomie et sa structure », a fait savoir le Pr. J Calvin Coffey, à l’origine de cette découverte. « Nous devons désormais connaître sa fonction. »

Et d’ajouter : « Si vous comprenez la fonction, vous pouvez ensuite identifier une anomalie, et donc une maladie. Assemblez le tout, et vous obtenez le champ de la science mésentérique… les bases pour un tout nouveau domaine de la science ». C’est donc une découverte majeure que ces scientifiques viennent de mettre en lumière. Jusqu’à présent, le mésentère était en effet considéré comme un ensemble de structures fragmentées.

Longtemps considéré comme un ensemble de structures fragmentées

Selon The Independent, Léonard de Vinci avait déjà identifié et décrit cet organe, en 1508, mais, depuis, la communauté scientifique n’avait pas souhaité qualifier le mésentère d’organe. « La description anatomique qui avait été établie, pendant 100 années d’anatomie, était incorrecte, cet organe est loin d’être fragmenté et complexe, c’est simplement une structure continue », a détaillé J. Calvin Coffey dans un communiqué.

Il s’agit précisément d’un repli du péritoine, la membrane qui tapisse la cavité abdominale. Il relie l’intestin à la paroi de l’abdomen et a une fonction importante puisqu’il permet de maintenir l’ensemble de ces organes en place. Désormais, les scientifiques vont chercher à préciser le rôle que cet organe joue dans notre organisme, afin de mieux comprendre certaines maladies du tube digestif.

Pour en savoir plus : Comment fonctionne l’appareil digestif ?

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L’activité physique pourra être prescrite par les médecins

L’activité physique pourra être prescrite par les médecins

Le 3 janvier 2017.

A partir du 1er mars 2017, les médecins pourront prescrire une activité physique aux patients souffrant d’affections de longue durée.

Une prise en charge personnalisée et progressive

Selon un décret paru samedi 31 décembre 2016 au Journal officiel, les médecins pourront dès le mois de mars prochain prescrire à certains de leurs patients de faire du sport. L’activité physique devra être prescrite « en accord avec le patient » et sera « adaptée à la pathologie, aux capacités physiques et au risque médical » de celui-ci, précise le décret.

Les patients qui se verront prescrire des cours de sport devront par ailleurs souffrir d’affections de longue durée, comme les cancers, le diabète de type 1 et le diabète de type 2, la mucoviscidose ou encore la sclérose en plaques. « La prise en charge des patients est personnalisée et progressive en termes de forme, d’intensité et de durée de l’exercice », peut-on lire encore dans ce décret, souhaité par la députée Valérie Fourneyron, ancienne ministre des Sports.

Réduire les facteurs de risque

L’activité physique pourra être conduite pourra être un professionnel de santé, comme un kinésithérapeute, ou par un professeur de sport qualifié pour accompagner des patients. Il est toutefois précisé qu’en cas de limitations fonctionnelles sévères, seuls les professionnels de santé pourront accompagner les patients.

Le décret précise enfin que cette activité physique qui sera prescrite aura « pour but » de permettre au patient d’adopter « un mode de vie physiquement actif sur une base régulière », afin de « réduire les facteurs de risque et les limitations fonctionnelles liés à l’affection de longue durée ». Chez les patients atteints de mucoviscidose, par exemple, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) recommande la pratique d’une activité physique régulière tout au long de la vie.

Pour en savoir plus : Les bienfaits du sport…

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Le Piloxing, la nouvelle activité sportive tendance et rythmée

Le Piloxing, la nouvelle activité sportive tendance et rythmée

Le 2 janvier 2017.

La nouvelle année est aussi l’occasion de prendre de bonnes résolutions. Le sport fait partie des résolutions les plus adoptées. Et si on se mettait au Piloxing ?

Le Piloxing, la nouvelle activité sportive qui fait un carton

Vous avez déjà testé la zumba, la boxe, le Pilates ou la danse et vous voulez changer ? Découvrez le Piloxing ! Nouvelle activité sportive venue tout droit de Suède, elle fait un carton aux États-Unis en mélangeant les cours de Pilates, de boxe et de danse : des exercices cardio-respiratoires intensifs pour un renforcement musculaire maximal. Le tout sur une musique rythmée et entraînante, pour rendre l’activité sportive plus amusante et moins épuisante.

Il faut chercher à se défouler si on choisit de pratiquer cette activité. Aucune pause n’est prévue au cours des séances. Chaque participant reproduit les chorégraphies du coach et enchaîne les mouvements. Les résultats seraient plutôt prometteurs : 900 calories pourraient être brûlées par séance d’une heure.

Une activité qui demande de l’endurance

Côté équipement, le Piloxing se pratique en tenue de sport avec des gants lestés de 500g à chaque main (autour de 20 € la paire). On recommandera par ailleurs de porter des chaussures de sport avec une bonne semelle, car cette activité sportive vous conduira à sautiller comme à la boxe. Il est donc indispensable de prendre soin de ses articulations.

Cette activité sportive très intensive est cependant déconseillée pour les personnes qui n’ont jamais pratiqué un sport. Si vous êtes en surpoids ou si vous n’avez jamais fait de sport, tournez-vous vers une activité plus douce pour commencer. Tenir une heure sans pause en sautillant demande en effet une endurance qui n’est pas donnée à tout le monde.

Pour en savoir plus : Sport et santé

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Quand la sinusite vous prend la tête, l'ostéopathie peut vous aider

Le nez congestionné, des douleurs en haut du visage, des éternuements, vous voilà sans aucun doute victime d’une sinusite. Aiguë elle disparaît en quelques jours, chronique elle ne vous lâche pas durant tout l’hiver. Une visite chez l’ostéopathe et quelques astuces peuvent vous soulager.

L’inflammation de la muqueuse des sinus se manifeste par des douleurs frontales, maxillaires (pommettes) ou autour des yeux, des maux de tête, le nez qui coule, des sécrétions nasales qui s’écoulent dans la bouche, une diminution de l’odorat et la sensation que la tête pèse une tonne. La sinusite, dite chronique si elle dure plus de trois mois et récidive plusieurs fois dans l’année, peut avoir plusieurs causes :

  • anatomique : une déviation de la cloison nasale ou une malformation des sinus, suite à un traumatisme au visage ;
  • la présence de polypes qui se développent sur la muqueuse nasale et congestionnent les sinus ;
  • des allergies (acariens, pollens..) ;
  • les causes environnementales (tabagisme, pollution, substances chimiques irritantes) ;
  • les complications d’une infection virale ou bactérienne des sinus ;
  • mais aussi des causes qu’on connaît moins :
  • le reflux gastro-oesophagien non traité (chez l’enfant principalement)
  • une infection dentaire mal traitée qui perdure : molaires et prémolaires sont directement au contact des sinus et les bactéries s’y faufilent ;
  • le stress chronique qui crée un déficit immunitaire et aggrave la sécheresse des muqueuses.

L’ostéopathie  pour décongestionner et drainer

En complément des traitements médicamenteux, le recours à un ostéopathe peut bien souvent soulager ces sinusites chroniques. Laurine Makharine, ostéopathe à Levallois-Perret nous explique comment : « Avec des techniques manuelles non invasives, on évalue les zones de tensions craniennes, faciales et de toute la sphère ORL, on vérifie la mobilité générale du corps, du rachis, de la colonne, et on contrôle qu’il n’y a pas d’obstacle dans les voies de retours veineux et lymphatiques ». La praticienne va normaliser les tensions craniennes qui limitent le drainage de la tête et du cou, alléger les tensions crâniennes et équilibrer le système neuro-végétatif qui est souvent déréglé. En quelques séances elle redonne la mobilité au corps, assure une meilleure ventilation des voies respiratoires et relance le bon écoulement des sécrétions et des liquides pour ré-humidifier les muqueuses des sinus. « Deux ou trois séances, espacées de deux semaines, suffisent bien souvent pour éviter ces sinusites à répétition, mais le traitement sera adapté à chaque patient » annonce-t-elle.

Les remèdes naturels pour éviter la sinusite

Au-delà de ces consultations, notez quelques conseils précieux pour prévenir la récidive ou l’aggravation des sinusites :

  • se laver le nez quotidiennement avec de l’eau salée pour humidifier les muqueuses desséchées ;
  • boire du thé avec du jus de citron et du miel ;
  • recourir aux huiles essentielles d’eucalyptus et de menthe poivrée : à inhaler (faites bouillir dans une casserole d’eau et inspirez les vapeurs), à appliquer sur les zones douloureuses (2 ou 3 gouttes suffisent), ou en frictions sur le thorax (mélangées à une huile végétale comme l’huile d’argan ou l’huile d’avocat) ;
  • boire beaucoup d’eau (2 litres minimum par jour) ;
  • éviter les polluants, diminuer le tabac si vous êtes fumeur.
  • éviter les aliments acidifiants comme les laitages, et aussi le sucre et les matières grasses.

Et ne pas hésiter à faire contrôler ses dents régulièrement, les infections dentaires sont bien souvent à l’origine des sinusites aiguës qui si elles sont mal traitées se compliquent en sinusite chroniques.

Sylvie Mahenc

Laurine Makharine, ostéopathe, fait partie des praticiens sélectionnés et validés du site Médoucine.com, la médecine douce en toute confiance. 

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Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Une molécule suscite un nouvel espoir pour soigner Alzheimer

Le 22 décembre 2016.

Des chercheurs français viennent de mettre en lumière le rôle d’une molécule anti-inflammatoire dans le traitement de la maladie d’Alzheimer.

L’interleukine-2 pour restaurer les connexions neuronales

L’immunothérapie comme réponse à la maladie d’Alzheimer ? L’expérience vient d’être menée par des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) qui sont parvenus à montrer l’efficacité d’une molécule, l’interleukine-2 (IL-2) sur le rétablissement des capacités cognitives de souris.

Dans la maladie d’Alzheimer, la démence est provoquée par une inflammation des neurones, associée à la formation de plaques d’amyloïdes dans le cerveau. L’administration de cette protéine aux souris qui ont servi à cette expérience, ont permis la réduction de ces plaques et, au bout de quelques semaines, le retour de certaines connexions neuronales.

900 000 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer en France

« Ce travail fait la preuve de l’intérêt des immunothérapies pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, et notamment de l’intérêt de l’interleukine-2. Ce traitement s’attaque aux conséquences de la maladie, la perte des synapses et les symptômes cognitifs qui l’accompagnent », expliquent leurs chercheurs dans les conclusions de leur étude publiées dans la revue Brain.

Les recherches de ces chercheurs doivent désormais faire l’objet d’investigations supplémentaires, pour déterminer quel pourrait être l’effet de l’interleukine-2 (IL-2) sur l’être humain. La maladie d’Alzheimer touche 900 000 personnes en France. On compte 47,5 millions de personnes atteintes de démence dans le monde, selon les chiffres de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 7,7 millions de nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année.

Savez-vous réduire votre risque d’Alzheimer ? Faites le tet !

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La pommade contre la maladie de lyme n'est pas efficace

La pommade contre la maladie de lyme n'est pas efficace

Le 22 décembre 2016

La pommade antibiotique semblait un bel espoir pour les malades de Lyme. Pourtant, après des tests sur des individus souffrant de cette maladie, son efficacité ne semble pas convaincante pour le moment.

Une pommade à appliquer en début de maladie

C’est une pommade qui doit être appliquée durant trois jours 72 heures après la morsure de la tique, lorsque l’érythème se révèle sur la peau. C’est un produit à base d’azithromycine : un antibiotique utilisé dans la prise en charge des angines et des bronchites. Certains patients ayant appliqué cette pommade juste après la morsure n’ont pas développé la maladie.

D’après l’étude, les tests s’étaient révélés positifs sur 1 000 patients. Bernd Jilma, coordinateur de l’étude et docteur de l’université de médecine de Vienne en Autriche, assure dans la revue The Lancet Infectious diseases « qu’aucun des volontaires n’a développé de borréliose de Lyme ».

Pourquoi cette pommade est-elle inefficace ?

Problème, dans l’extrait de l’étude on peut lire : « l’essai a été arrêté de manière anticipé parce que l’amélioration (…) pour le groupe recevant l’azithromycine, n’a pas été atteinte. À huit semaines, 11 des 505 patients sous azithromycine (2 %) et 11 des 490 patients du groupe placebo (2 %) ont pu constater l’échec du traitement ». 

Pour être sûr que cette pommade soir fiable, il faudrait une nouvelle étude de plus grande ampleur précise le chercheur. Cela constitue une piste intéressante pour les 200 000 nouveaux cas de Lyme par an en Europe. Car cette maladie, encore méconnue ou mal traitée, peut conduire à de graves complications neurologiques et articulaires.

À lire aussi : Que faire en cas de morsure de tique ?

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