Archives de catégorie : DOSSIERS

Docétaxel : un médicament cause la mort de 27 personnes

Docétaxel : un médicament cause la mort de 27 personnes

Le 29 mars 2017.

Selon une enquête de pharmacovigilance lancée en septembre par l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM), de 1996 à 2016, 27 décès de patients atteints d’un cancer seraient liés au médicament Docétaxel.

27 personnes mortes en 20 ans

Le médicament Docétaxel est dans le viseur de l’Agence du médicament et de l’Institut du cancer (INca). Il est en effet accusé d’avoir causé la mort de 27 personnes en 20 ans. Ces suspicions ont été mises en lumière par une enquête de l’ANSM, révélée par nos confrères du Figaro. Selon ces travaux, parmi ces décès on trouve 17 cas d’entérocolite, une inflammation du tube digestif et 10 cas de choc septique.

Le 17 janvier déjà, l’Institut du cancer et l’ANSM recommandaient de suspendre la prescription de ce médicament pour les cancers du sein localisés, opérables, au profit d’un autre traitement, le Paclitaxel. Cette recommandation faisait suite à certaines révélations du Figaro qui expliquait que cinq patientes étaient décédées de mort subite après avoir suivi ce traitement.

Le Docetaxel est le générique du Taxotère, un anti-cancéreux

Mais le Docétaxel n’a pas été administré uniquement aux patients atteints du cancer du sein. Il était jusqu’alors également utilisé dans le traitement des cancers du poumon, de la prostate, du cancer gastrique et des voies aéro-digestives supérieures. Pour rappel, le Docetaxel est le générique du Taxotère, un anti-cancéreux commercialisé par le laboratoire pharmaceutique indien Accord.

Toujours selon ces travaux, une augmentation des effets indésirables du docétaxel a été observée depuis 2010, alors même qu’il a été beaucoup moins prescrit ces dernières années. L’ANSM a-t-elle tardé à lancer une enquête sur ce médicament. Selon nos confrères du Figaro, cette affaire « révèle les failles de notre système de santé publique ». « Finalement, le problème est toujours le même : le doute ne profite pas aux patients », concluent-ils. 

Marine Rondot

À lire aussi : Le cancer du sein fait de moins en moins peur

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Stress : les bienfaits d’une alimentation riche en légumes

Stress : les bienfaits d’une alimentation riche en légumes

Le 28 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Sydney, en Australie, une consommation régulière de légumes aurait un impact très apaisant notamment chez les femmes.

Une réduction significative du stress

Pour lutter efficacement contre le stress qui complique nos quotidiens, il n’est pas nécessaire de se tourner vers des médicaments. Une alimentation riche en légumes serait suffisante. C’est en tout cas ce qu’avancent des chercheurs australiens dans une étude publiée dans la revue médicale BMJ Open. Selon ces travaux, les légumes diminueraient le risque de stress, notamment chez les femmes.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont suivi près de 60 000 Australiens âgés de plus de 45 ans. Ils ont notamment surveillé leur alimentation, leur hygiène de vie et leur taux de stress, en 2006 et en 2010. Ils ont ainsi pu constater que les personnes qui consommaient 3 à 4 portions quotidiennes de fruits et légumes par jour réduisaient de 12 % leur taux de stress par rapport à ceux qui n’en mangeaient quasiment pas.

Les légumes, très efficaces contre le stress  

Les chercheurs ont pu également constater que chez les femmes les taux de stress étaient réduit de 18 %. Quand les participants mangeaient 5 à 7 portions de fruits et légumes par jour, le taux de stress était réduit de 14 % par rapport à ceux qui mangeaient 0 à 4 portions tous les jours. Chez les femmes, ce risque était réduit de 23 %. En revanche, manger uniquement des fruits n’avait pas le même impact sur les niveaux de stress.

Les chercheurs ont d’ores et déjà fait savoir qu’ils allaient pousser plus loin leurs recherches, afin de comprendre comment les fruits et les légumes réduisaient les niveaux de stress. On sait déjà que les fruits et légumes contiennent des vitamines et minéraux, qui agissent sur le système nerveux, à l’instar du magnésium, mais le rôle exact de ces apports nutritionnels reste à préciser. 

Marine Rondot

À lire aussi : Comment manger plus de fruits et légumes ?

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L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

L’épidémie de varicelle s’installe sur tout le territoire

Le 27 mars 2017.

La varicelle arrive avec le printemps. Le Réseau Sentinelles note une grande affluence de cas de varicelle chez les praticiens, particulièrement dans certaines régions déjà classées en zones d’incidence élevée.

Activité « modérée à forte » dans de nombreuses régions

La varicelle semble s’être installée en France. Depuis quelques jours, les pédiatres et les généralistes reçoivent de plus en plus de petits patients présentant les signes caractéristiques de cette maladie infantile sans gravité : une fièvre supérieure à 38°, de nombreuses taches rouges qui ne tarderont pas à se transformer en vésicules remplies de liquide et des démangeaisons.

Le Réseau Sentinelles, qui suit l’évolution des épidémies sur tout le territoire, a observé une situation qualifiée de « modérée à forte » dans la semaine du 13 au 19 mars 2017. Dans certains départements, l’activité de la varicelle commence à être rapide, signe que le phénomène de contagion bat son plein dans les crèches et les écoles.

700 000 personnes contractent la varicelle chaque année

« Huit foyers régionaux ont été observés » et montrent une activité forte depuis ces derniers jours, indique l’organisme, qui note que c’est en Pays-de-la-Loire que le taux de varicelle par rapport au nombre d’habitants est le plus élevé (74 cas). Viennent ensuite l’Île-de-France (50 cas pour 100 000 habitants), la Nouvelle-Aquitaine (49 cas), le Grand-Est (47 cas), les Hauts-de-France (40 cas). L’activité de la varicelle est en outre jugée modérée dans trois autres régions : en Bretagne (37 cas pour 100 000 habitants), en Corde (35 cas) et en Occitanie (27 cas).

Chaque année, la varicelle touche environ 700 000 personnes, particulièrement des enfants de moins de 5 ans. Si cette maladie est bénigne chez les enfants, elle peut être beaucoup plus dangereuse pour les personnes plus âgées. Les adolescents et les adultes, particulièrement les publics sensibles comme les femmes qui sont en situation d’avoir des enfants ou les personnes immunodéprimées, sont invitées à se faire vacciner, pour ne pas prendre le risque de contracter une varicelle qui, dans certains cas, peut même être mortelle.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Les symptômes et les personnes à risque de la varicelle

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Accidents : les effets néfastes du mélange alcool et boisson énergisante

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Victoria, en Colombie Britannique, mélanger de l’alcool avec des boissons énergisantes augmenterait significativement le risque d’accident.

La caféine atténue les effets dépresseurs de l’alcool

Blessures, chutes, accidents de la route… Les mélanges alcool et boissons énergisantes, peuvent faire des dégâts. C’est en tout cas ce que révèle une étude publiée dans la revue Journal of Studies on Alcohol and Drugs. Selon ces travaux, ce cocktail pousserait le consommateur à prendre plus de risques. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé les conclusions de 13 études réalisées entre 1981 et 2016.

Les études choisies « quantifiaient la relation entre l’utilisation de boissons énergisantes et le risque de blessure par rapport à l’alcool seul », ont tenu à préciser les auteurs des travaux. Ce risque accru d’accident s’expliquerait par la concentration importante de caféine dans les boissons énergisantes. Cette caféine aurait des « effets stimulants » qui viendraient « atténuer les effets dépresseurs de l’alcool », selon les chercheurs. En bref, on est ivre mais bien réveillé.

Augmentation des risques de blessures

Ces derniers précisent que ce mélange provoquerait des effets similaires à ceux de la cocaïne. Et au même titre que la cocaïne, cette boisson augmenterait les risques de blessures non-intentionnelles, comme les chutes ou les accidents de la route, mais aussi de blessures intentionnelles. On parle là de blessures qui surviennent après une bagarre par exemple. Cependant, les chercheurs ne quantifient pas cette augmentation du risque d’accident.

De nombreuses études ont par ailleurs montré que mélanger de l’alcool avec des boissons énergisantes seraient dangereux pour la santé. Les risques de souffrir de palpitations cardiaques, de tremblements, d’irritabilité et d’insomnie, seraient plus importants que lorsqu’on boit de l’alcool seul. Ce cocktail est enfin dangereux, car il altère le jugement de celui qui en boit : se sentant moins saoul qu’il ne l’est vraiment, le buveur boit davantage.

 

Infertilité masculine : bientôt un test rapide via un smartphone

L’infertilité masculine est aujourd’hui décelée après des tests en laboratoires parfois très coûteux. Pour pallier à cette situation, des chercheurs viennent d’imaginer un test simple et très peu cher, pour permettre une analyse de la qualité du sperme en quelques secondes et grâce à un smartphone.

Les diagnostics d’infertilité masculine sont souvent très coûteux

Les couples qui rencontrent des problèmes de fertilité sont aujourd’hui beaucoup plus nombreux qu’hier. Et si, jusqu’à récemment, la femme était souvent considérée comme étant à l’origine de la stérilité du couple, l’infertilité masculine est de plus en plus abordée. Et en effet, elle serait responsable de cette impossibilité de concevoir un enfant dans au moins 20 % à 30 % des cas.

Pourtant, peu d’hommes sont conscients de ce problème et parmi les multiples raisons qui expliquent ce constat : les coûts exorbitants de certains tests réalisés en laboratoire. Mais des scientifiques sont en passe de changer la donne et viennent d’imaginer une méthode de diagnostic simple, réalisable chez soi, grâce à l’aide d’un simple smartphone.

Un dispositif, utilisable grâce à un smartphone, pour une réponse fiable en quelques secondes

Cette idée vient de faire l’objet d’une étude scientifique, dont les conclusions ont été tirées dans la revue Science Translational Medicine. Concrètement, pour que le smartphone se transforme en laboratoire d’analyse de la qualité du sperme d’un homme, il doit être muni d’un dispositif optique, qui examinera l’échantillon de sperme que le « patient » aura lui-même prélevé grâce à une pipette. Selon les affirmations des auteurs de cette étude, un résultat, fiable à 98 %, s’affichera alors en quelques secondes sur le téléphone.

Les chercheurs sont confiants et ont mené pas moins de 350 tests cliniques avant de révéler la réussite de leur projet à la communauté médicale. S’il était commercialisé, ce dispositif offrirait une véritable alternative à tous les hommes désireux de savoir si leur sperme est de bonne qualité. Le prototype doit désormais passer entre les mains de la Food and Drug Administration (FDA), avant d’être commercialisé.

Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Cancer : et s’il s’agissait avant tout d’une question de hasard ?

Le 24 mars 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du centre du cancer de l’Université Johns Hopkins, aux États-Unis, deux tiers des cas de cancer seraient dus au hasard.

2 cancers sur 3 seraient dus au hasard

Les études ne cessent de se multiplier sur les facteurs de cancer : le tabac, l’alcool, l’absence d’activité physique régulière, l’alimentation, les pesticides, la pollution… Pourtant, selon une étude publiée dans la revue Science, 66 % des mutations génétiques responsables du cancer seraient le fruit d’erreurs aléatoires au moment de la division des cellules. Au total, seuls 29 % des cancers seraient dus à des facteurs environnementaux et au mode de vie.

« Le plus souvent ces mutations sont inoffensives, mais parfois elles se produisent dans un gène qui déclenche un cancer ce qui est uniquement dû à la malchance », a expliqué le Dr Bert Vogelstein, qui a participé aux travaux. Pour parvenir à cette conclusion, les auteurs de l’étude se sont penchés sur le cas de 4,8 milliards de personnes et ont étudié 32 types de cancer différents dans 69 pays.

Détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter

Ils ont ainsi pu constater que 95 % des cancers de la prostate, du cerveau et des os et 77 % des cancers du pancréas étaient dus à une erreur dans la division des cellules. Quant au cancer du poumon, il est davantage le fait du tabagisme (65 %) que du hasard (35 %). Selon les auteurs de ces travaux, ces conclusions ne sont pas en contradiction avec les études épidémiologiques, qui expliquent qu’environ 40 % des cancers pourraient être évités.

« Il faut encourager ces comportements de prévention, cependant de nombreux patients continueront à développer un cancer à cause de ces erreurs aléatoires dans la copie de l’ADN », a ajouté le Dr Bert Vogelstein. Selon lui, ce constat est un encouragement à trouver le moyen pour détecter les cancers plus tôt pour mieux les traiter. Même dans un monde sans tabac, il y aura toujours des cancers et il faudra pouvoir les guérir.  

Marine Rondot

À lire aussi : La prévention du cancer enfin expliquée

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Des chercheurs parviennent à guérir le diabète de type 2

Des chercheurs parviennent à guérir le diabète de type 2

Le 23 mars 2017.

Soigner le diabète de type 2 en quelques semaines et durablement ? Des chercheurs canadiens semblent affirmer que cette rémission est possible, et dans une récente étude, ils montrent les premiers résultats, très encourageants, de leur technique.

Un traitement intensif pour guérir le diabète de type 2

Le diabète est l’une des maladies chroniques les plus fréquentes en France. Selon les chiffres de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), environ 4,6 % des Français en souffriraient et parmi eux, pas moins de 90 % seraient atteints d’un diabète dit de type 2.

La plupart du temps, cette maladie se diagnostique après 40 ans. Les patients sont majoritairement des hommes (20 % contre 14 % de femmes), et pour traiter leurs symptômes, ces derniers doivent s’astreindre à un régime alimentaire strict ainsi qu’à la prise d’insuline et d’antidiabétiques. Un traitement contraignant auquel des chercheurs de l’Institut de recherches cliniques de Montréal pourraient avoir trouvé une alternative efficace et durable.

40 % de rémission totale à l’issue d’un traitement intensif contre le diabète

Dans leur étude, publiée dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism, ces derniers affirment avoir réussi à « guérir » des patients atteints de diabète de type 2, en les soumettant à un traitement très intensif composé d’insuline et d’antidiabétiques, associé à une cure d’amaigrissement. 83 patients se sont prêtés à cette expérience et au terme de cette étude qui a duré 16 semaines, 33 d’entre eux, soit 40 %, se sont totalement remis de leur maladie.

Cette découverte représente un véritable espoir pour de nombreux patients. Elle a cependant ses limites et les auteurs de cette étude affirment que cette technique ne fonctionne que sur les patients dont le diabète a été diagnostiqué dans les cinq années écoulées. Et si ce traitement permet à tous les diabétiques en rémission de se passer de traitement classique, il exige cependant une discipline de fer et des règles de vie très strictes, car à la moindre prise de poids un peu trop élevée, la maladie peut revenir.

Sybille Latour

Pour en savoir plus : Les symptômes du diabète de type 2

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Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Dormir 9h par nuit augmente votre risque de développer une maladie d’Alzheimer

Le 22 mars 2017.

Dormir plus de 9 heures par nuit pourrait nuire à votre santé cérébrale. Des chercheurs américains alertent sur la multiplication du risque de développer une maladie d’Alzheimer chez les gros dormeurs.

Sommeil et troubles neurodégénératifs seraient liés

Si vous avez l’habitude de dormir au moins 9h par nuit, méfiez-vous, votre risque de développer une maladie d’Alzheimer est nettement plus élevé. Une étude menée par des chercheurs de l’université de Boston vient en effet de découvrir un lien entre le sommeil et la dégénérescence des neurones, qui pourrait en inquiéter plus d’un.

Dans leurs conclusions, publiées dans l’American Academy of neurology, ces chercheurs expliquent avoir examiné les cas de 2 400 personnes, qui ont participé à une enquête pendant 10 ans. Durant toute la durée de cette étude, ces participants ont accepté de répondre régulièrement aux questions des chercheurs, notamment sur leurs habitudes de sommeil. L’apparition de troubles neurodégénératifs a également été observée chez ces derniers.

Les gros dormeurs ont un volume cérébral plus faible que les autres

Conclusion au bout de 10 ans, toutes les personnes qui avaient l’habitude de dormir 9h par nuit ont doublé leur risque de développer une maladie d’Alzheimer durant le temps de l’étude, par rapport aux participants qui affirmaient dormir moins longtemps la nuit. L’étude du cerveau des participants dormant plus que les autres a par ailleurs montré un volume cérébral plus faible et un processus d’enregistrement des informations plus lent que la moyenne.

Dans le domaine du sommeil, tout serait donc une question de mesure. Si cette étude affirme qu’il ne faut pas trop dormir pour préserver sa santé cérébrale, d’autres sont sans appel pour confirmer que le manque de sommeil est un facteur d’apparition de diabète, mais aussi de d’obésité, de maladies cardiovasculaires et, finalement, du risque de mortalité.

Sybille Latour

À lire aussi : Soignez la qualité de votre sommeil

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9 Français sur 10 ont déjà souffert de maux de dos

9 Français sur 10 ont déjà souffert de maux de dos

Le 21 mars 2017. 

Ils ne sont pas toujours très violents, mais de plus en plus de Français se plaignent de maux de dos. Selon un sondage Opinionway pour Vexim, 90 % des Français auraient déjà souffert de maux de dos.

84 % des 18-24 ans ont déjà eu mal au dos

Un sondage mis en lumière par nos confrères de 20 minutes révèle que la quasi-totalité des Français a déjà souffert de problèmes de dos. Et ce phénomène ne se cantonne plus aux patients d’âge avancé, les jeunes aussi sont largement touchés : 84 % des 18-24 ans expliquent en effet avoir déjà eu mal au dos, 25 % auraient d’ailleurs mal régulièrement. Mais que faut-il faire pour éviter ces maux de dos ?

« Le mal de dos, ce n’est pas une fatalité ! J’ai des patients qui m’expliquent que leurs parents souffraient du dos mais ce n’est pas du tout héréditaire », explique Sophie Jacquot, kinésithérapeute spécialiste du dos, dans les colonnes de 20 minutes. « Il faut que les gens se sentent responsables de leur dos et non victimes. » Certains reflexes doivent en effet être adoptés pour réduire nos risques d’avoir mal au dos.

Se mettre au sport pour prévenir les maux de dos

Il faut réapprendre à se tenir droit quand on marche mais surtout quand on travaille devant un écran. Ce sont nos positions avachies et courbées qui finissent par abîmer les disques intervertébraux. Selon ce sondage Opinionway, nos mauvaises postures sont responsables de 46 % de nos maux de dos. Le stress (13 %) et l’alimentation (7 %) auraient aussi leur part de responsabilité.

Pour lutter efficacement contre les maux de dos, il est aussi recommandé de se mettre au sport. L’activité physique la plus adaptée pour prévenir les maux de dos étant la natation et la marche à pied. Cette activité devra être précédée d’un échauffement progressif et bien maîtrisé, pour respecter ses os et ses muscles. Le sport permet par ailleurs d’évacuer le stress et de se détendre et d’éviter tout risque d’obésité, qui est aussi un facteur de mal de dos. 

Marine Rondot

À lire aussi : Des solutions naturelles contre le mal de dos

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Deux sérums anti-âge retirés de la vente

Deux sérums anti-âge retirés de la vente

Le 20 mars 2017.

L’Agence du médicament vient de retirer deux produits cosmétiques de la vente. En cause : deux substances utilisées dans leur composition sont considérés comme des médicaments, et le laboratoire fabricant les utilise donc en dehors de tout cadre légal.

Un médicament se cache dans un produit cosmétique

Deux sérums anti-âge, commercialisés par le laboratoire Promicea, viennent d’être retirés du marché par l’Agence du médicament (ANSM). En cause : deux substances qui feraient de ces crèmes non pas des produits cosmétiques, mais bel et bien des médicaments.

Dans une décision rendue officielle le 13 mars, l’ANSM a ainsi annoncé avoir suspendu « la fabrication, l’exportation, la distribution en gros et la mise sur le marché à titre gratuit ou onéreux, la détention en vue de la vente […] des produits dénommés Neostem Serum et Neostem Pocket Lift », ainsi que le retrait de ces produits.

L’association de deux substances alerte l’Agence du médicament

À l’origine de cette décision, l’ANSM s’est rendu compte que le laboratoire utilisait de l’alendronate de sodium et de la pravastatine, deux substances  qui jouent un rôle dans la synthèse de la progérine, une protéine impliquée dans le vieillissement de la peau. Or, c’est justement cette action qui a alerté l’organisme, puisque cette protéine est une molécule connue pour être à l’origine d’une maladie génétique rare, appelée Syndrome d’Hutchinson-Gilford, également connue sous le nom de progéria.

L’Agence du médicament a donc immédiatement conclu que « le potentiel pharmacologique » de ces deux substances était avéré et que les produits du laboratoire Promicea devenaient donc incompatibles avec le statut de produit cosmétique revendiqué.

Sybille Latour

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