Archives de catégorie : DOSSIERS

Les boîtes de nuit, festivals et concerts doivent baisser le son

Les boîtes de nuit, festivals et concerts doivent baisser le son

Le 10 août 2017

Un récent décret impose désormais aux discothèques et aux organisateurs de festivals et de concerts de réduire leur niveau sonore, afin de protéger l’audition du public et la santé des riverains. À quoi faut-il s’attendre ?

De nouvelles normes réduisent les décibels autorisés

Un nouveau Décret, en date du 7 août 2017, « relatif à la prévention des risques liés aux bruits et aux sons amplifiés », a été publié au Journal officiel le 9 août. La nouvelle réglementation réduit le volume autorisé dans les boîtes de nuits, festivals de musique ou concerts à 102 décibels, mesuré sur 15 minutes, alors qu’il était fixé depuis 1998 à 105 décibels. Dans les établissements ou lors d’événements accueillant des enfants âgés de 6 ans ou moins, la limite sonore est fixée à 94 décibels.

Par ailleurs, le Décret comporte plusieurs mesures de prévention : les lieux concernés devront « informer le public sur les risques auditifs »,  « mettre à disposition du public à titre gratuit des protections auditives » du type bouchons d’oreilles et « créer des zones de repos auditif ou, à défaut, ménager des périodes de repos auditif » durant lesquelles le niveau sonore ne dépassera pas 80 décibels. 

1 500 euros d’amende en cas d’infraction

En cas d’infraction, les sanctions ne changent pas : les contrevenants s’exposeront à une amende de 1 500 euros, 3 000 euros en cas de récidive, ainsi qu’à la confiscation du matériel de sonorisation. Le Décret impose également aux établissements un affichage « en continu à proximité du système de contrôle de la sonorisation les niveaux sonores en décibels (…) auxquels le public est exposé ».

La France compterait aujourd’hui près de 15 % de personnes souffrant de problèmes d’audition, selon l’association JNA, qui organise tous les ans à l’occasion de la Journée nationale de l’audition une campagne de prévention sur les risques liés au bruit. La lutte engagée contre les mauvaises habitudes sonores imposait donc des changements dans la législation française, mais beaucoup de travail reste à faire pour sensibiliser les jeunes, notamment aux risques d’écouter trop longtemps de la musique avec des écouteurs dans les oreilles.

Aurélie Giraud

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Un homme transmet sciemment le virus du Sida à sa petite amie

Un homme transmet sciemment le virus du Sida à sa petite amie

Un homme de 36 ans a été mis en examen vendredi 4 août, à Paris, pour avoir transmis sciemment à sa petite amie le virus du Sida. Il aurait caché sa séropositivité par peur de la perdre.

L’homme est mis en examen pour avoir transmis le VIH à son ex-compagne

Nos confrères du Parisien ont rapporté cette histoire d’amour qui a viré au drame. La jeune femme apprend qu’elle est séropositive en 2016, après une analyse de sang effectuée dans un laboratoire de Rouen (Seine-Maritime). Elle demande alors des explications à son ex-compagnon parisien, qui lui avoue être porteur du virus du Sida depuis plus de 10 ans et qu’il lui a caché sa séropositivité. Celle-ci décide alors de porter plainte fin 2016.

L’homme a été convoqué mercredi dernier au commissariat à Paris, en raison de la localisation géographique du suspect, et a immédiatement reconnu les faits. Durant son interrogatoire, « Il soutient qu’il était tellement amoureux de cette jeune femme, explique une source proche de l’affaire, qu’il n’aurait pas osé lui avouer sa séropositivité, de peur de la perdre », peut-on lire dans les colonnes du Parisien.

L’homme était déjà connu des services de police

Convoqué par la police puis placé en garde à vue, l’homme, un ex-toxicomane, est déjà connu des services de police, pour faits de « violences, vol dans des voitures, cambriolage et infraction à la législation liée aux stupéfiants, commis entre 1987 et 2006 », peut-on lire aussi dans Le Parisien.

L’homme est également mis en examen pour « harcèlement » et « envois réitiérés de messages malveillants ». Selon lui, ce serait toujours l’amour porté à la jeune femme qui l’aurait conduit à envoyer ces nombreux messages après leur rupture. L’homme a été remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. L’enquête se poursuit, afin de déterminer s’il a contaminé volontairement d’autres personnes.

Aurélie Giraud

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Le scandale des œufs contaminés touche aujourd’hui la France

Le scandale des œufs contaminés touche aujourd’hui la France

Le 8 août 2017

Depuis le mois de juillet, les pays du Nord de l’Europe sont touchés par une crise sanitaire sans précédent : la contamination de millions d’œufs de poule par un insecticide extrêmement nocif : le fipronil. Le ministère de l’Agriculture français a annoncé lundi 7 août que 13 lots d’œufs contaminés sont arrivés en France.

Des millions d’œufs détruits dans toute l’Europe

Le scandale des œufs contaminés a démarré en juillet dans les pays nordiques. Des œufs de poule ont été contaminés au fipronil, un antiparasitaire utilisé pour éradiquer les poux, tiques et autres acariens que l’on trouve fréquemment sur les poules dans les élevages industriels. Or, son utilisation est strictement interdite pour les animaux destinés à la ponte ou à la consommation humaine.

Ainsi, des millions d’œufs de poule contaminés ont d’ores et déjà été détruits aux Pays-Bas, où les premiers œufs dont la coquille contenait des traces de fipronil ont été détectés, et 180 élevages ont été bloqués. Dans la foulée, des millions d’œufs ont également été détruits en Allemagne, en Suisse et en Suède.

13 lots d’œufs contaminés découverts en France

Après avoir assuré que la France était épargnée, le ministère de l’Agriculture a indiqué lundi 7 août dans un communiqué que 13 lots d’œufs contaminés en provenance des Pays-Bas avaient été livrés à deux sites français de transformation, situés dans la Vienne et le Maine-et-Loire. Le ministère a précisé que « Des investigations sont menées dans ces établissements par les services de contrôles du ministère de l’agriculture pour évaluer la situation (les produits concernés et leur destination) et bloquer les produits incriminés à des fins d’analyses ».

Parallèlement, le ministère a saisi l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), « pour obtenir un avis sur les risques pour la santé humaine liés à l’ingestion d’œufs ou de produits contaminés par le fipronil ». Un élevage du Pas-de-Calais a par ailleurs été placé sous surveillance par les autorités, qui donneront les résultats des analyses en cours à la fin de la semaine. Affaire à suivre…

Aurélie Giraud

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Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Cancer du sein et aluminium dans les déodorants : quels sont les risques ?

Le 7 août 2017

Une récente étude autrichienne, révélée par nos confrères du Figaro, met en avant le lien entre présence d’aluminium dans les déodorants et le risque de développement d’un cancer du sein. Une conclusion qui ne fait pourtant pas l’unanimité chez les chercheurs. Explications.

Le risque cancérogène des déodorants contenant de l’aluminium ne fait pas consensus

Une équipe de chercheurs de l’université d’Innsbruck (Autriche) s’est penchée une nouvelle fois sur les risques de la présence de sels d’aluminium dans les déodorants et anti-transpirants pour notre santé. Leur étude, révélée par nos confrères du Figaro, porte sur 209 femmes souffrant d’un cancer du sein et 209 femmes en bonne santé. Selon leurs travaux, l’utilisation plusieurs fois par jour d’un anti-transpirant contenant de l’aluminium, sur des aisselles rasées – permettant à l’aluminium de « pénétrer plus facilement » – et depuis un âge inférieur à 30 ans, doublerait le risque du cancer du sein. Cette théorie confirme une précédente étude suisse menée sur des souris en 2016.

Mais selon l’ANSM, l’Agence nationale de sécurité du médicament, le lien entre cancer du sein et aluminium n’est pas certain. Tout comme certains scientifiques, qui considèrent que l’étude ne porte pas sur un échantillon de femmes assez large, l’Agence française estime que nous ne disposons pas actuellement de suffisamment de preuves permettant d’évaluer correctement le risque pour les femmes. « Aucun élément pertinent ne (permettait) de considérer l’exposition par voie cutanée à l’aluminium comme présentant un risque cancérogène », précisait d’ailleurs l’ANSM en 2011 dans un rapport.

Comment savoir si votre déodorant contient de l’aluminium ?

L’ANSM préconise cependant la prudence, en recommandant de limiter la concentration d’aluminium à 0,6 % et de ne pas les utiliser sur une peau irritée ou blessée, comme ça peut être le cas après un rasage. Pour savoir si votre déodorant contient de l’aluminium, il convient de lire très attentivement les emballages, qui sont tenus de mentionner tous les ingrédients du produit mis en vente, « dans l’ordre décroissant de leur quantité au moment de leur incorporation dans le produit », comme le précise l’ANSM.

Ainsi, la mention d’ « aluminium chloryde », « aluminium chlorohydrate », « aluminium chlorydrex », « aluminium chlorydrex », « aluminium sesquichlorydrate », « aluminium zirconium » devra vous alerter. Prenez garde à la présence d’autres substances également pointées du doigt par les scientifiques, comme les perturbateurs endocriniens et les allergènes. Choisissez ainsi un déodorant le plus neutre possible, en évitant par ailleurs l’alcool et le parfum.

Aurélie Giraud

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Les infections chroniques des gencives favoriseraient 5 types de cancers

Les infections chroniques des gencives favoriseraient 5 types de cancers

Le 1er août 2017

Selon une étude américaine publiée mardi 1er août, les femmes ménopausées souffrant d’une infection chronique des gencives auraient 14 % plus de risques de développer un cancer, particulièrement le cancer de l’œsophage. Explications.

Un risque de cancer accru pour les femmes ménopausées

L’étude, publiée dans la revue Cancer Epidemiology, Biomarkers and Prevention et menée auprès de plus de 65 000 femmes âgées de 54 à 86 ans entre A999 et 2013, révèle que les femmes ménopausées souffrant d’infection régulière des gencives couraient un risque « significativement plus élevé » de cancer du poumon, du sein, de la vésicule biliaire et de mélanome. Elles auraient 14 % plus de risques de développer un cancer, notamment celui de l’œsophage, 3 fois plus fréquent dans ce groupe de population.

Le lien entre la maladie parodontale et le risque de développer certains cancers avait déjà été mis en avant dans de précédentes études. Mais selon le Dr Wactawski-Wende, doyenne de la faculté de santé publique de l’Université d’État de New York à Buffalo et principale auteure de l’étude, c’est la première fois que des travaux se concentrent sur l’infection chronique des gencives et l’apparition de tous types de cancer dans une population de femmes plus âgées.

Selon les auteurs de l’étude, il faudra toutefois approfondir les travaux afin de déterminer précisément comment cette pathologie peut induire un cancer.

La circulation des bactéries dans le sang

L’infection des gencives, ou parodontite, détruit les tissus de soutien des dents, les gencives puis l’os. L’hypothèse des chercheurs est que l’infection provoquée par la parodontite favorise le passage des bactéries présentes dans la plaque dentaire ou la salive dans la circulation sanguine. Selon le Dr Wactawski-Wende, le risque de cancer le plus important serait celui de l’oespohage, en raison de sa proximité de la cavité buccale.

La parodontite est bien souvent la conséquence d’une gingivite mal soignée, qui peut s’étaler sur plusieurs années. Cette inflammation de la gencive sera la plupart du temps stoppée par un nettoyage effectué par un dentiste, qui pourra, dans les cas les plus sérieux, prescrire des antibiotiques voire mettre en place un traitement chirurgical. On ne répétera jamais assez l’importance d’une hygiène bucco-dentaire irréprochable.

Aurélie Giraud

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L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

L’autisme plus facile à diagnostiquer chez les garçons

Le 4 août 2017

L’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme inadaptés pour les filles, qui sont par conséquent plus difficiles à diagnostiquer. Explications.

Les tests de dépistage de l’autisme sont moins efficaces chez les filles

L’association vaincre l’autisme rappelle que l’autisme est un trouble sévère et précoce du développement de l’enfant apparaissant avant l’âge de 3 ans. Il est caractérisé par un isolement, une perturbation des interactions sociales, des troubles du langage, de la communication non verbale et des activités stéréotypées avec restriction des intérêts. Selon les chiffres officiels, l’autisme toucherait en France 1 fille pour 4 garçons.

Mais l’association francophone de femmes autistes (AFFA) dénonce les tests de dépistage de l’autisme, qui seraient inadaptés pour les filles, comme le révélaient également une équipe de chercheurs américains de l’Université de Baltimore il y a déjà 2 ans. Les scientifiques avaient en effet mis en avant leurs craintes d’un sous-diagnostic des filles, du fait que leurs symptômes sont moins repérables.

Les filles dissimulent leurs comportements autistiques

Selon Pauline Ducret, chercheuse en neurosciences cognitives de l’autisme à Montréal (Canada) et interrogée par nos confrères du journal La Croix, les filles autistes parviendraient à dissimuler leurs comportements autistiques « au prix de grands efforts entraînant une grande fatigue ». Elles passeraient ainsi au travers des mailles du filet du diagnostic en cachant leurs difficultés, par imitation des comportements sociaux « normaux ».

Catherine Barthélémy, pédopsychiatre spécialiste de l’autisme à Tours, souligne également dans le quotidien La Croix que les tests de dépistage ont surtout été développés sur les garçons et que « les techniques de détection ne (sont peut-être) pas adaptées à un public féminin qui présente des particularités. Le sous-diagnostic des femmes n’est pas sans conséquences, les empêchant notamment de bénéficier d’un accompagnement suffisamment tôt.

Le 4è plan Autisme, lancé début juillet, devrait contenir des pistes pour l’amélioration du dépistage et permettre une meilleure prise en charge de l’autisme, en particulier chez les adultes.

Aurélie Giraud

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Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Un peu de graisse abdominale pour rester en bonne santé

Selon une récente étude réalisée par des chercheurs allemands, avoir un peu de graisse sur les hanches serait bénéfique pour la santé, à condition d’avoir un IMC normal.

Une personne sur 5 à l’IMC normal souffre d’une mauvaise santé métabolique

Une étude, menée par une équipe de chercheurs allemands de l’hôpital universitaire de Tubigen et du Centre allemand du diabète, a révélé que les personnes ayant un IMC (indice de masse corporelle) normal mais un peu de graisse sur les hanches et les cuisses avaient moins de risques de développer une maladie cardiovasculaire et du diabète que celles qui stockaient la graisse ailleurs dans leur corps.

Pour parvenir à cette conclusion, les scientifiques ont observé 981 volontaires ayant un IMC normal, en surpoids ou obèses. Leur but était de comprendre pourquoi 1 personne sur 5 ayant un IMC normal a une mauvaise santé métabolique et souffre d’au moins deux facteurs de risque de diabète et de troubles cardiaques.

La graisse sur les hanches limiterait le risque de maladie cardiovasculaire et de diabète

Selon leurs travaux, publiés dans la revue Cell Metabolism, la graisse située en bas du corps a un effet protecteur sur le cœur et diminue le risque de troubles du métabolisme. D’après le Dr Norbert Stefan, co-auteur de l’étude, « les hanches et les cuisses offrent un stockage sûr pour les graisses ». Située ailleurs dans le corps, la graisse circulerait dans le sang et atteindrait notamment le cœur et le foie, entraînant hypertension artérielle ou augmentation du taux de la glycémie.

Cette étude ouvre la voie vers de nouvelles pistes permettant d’aider l’organisme à mieux stocker les graisses, notamment grâce à des médicaments. Rappelons qu’une alimentation saine et équilibrée accompagnée d’une activité sportive régulière participera également à éloigner les risques de diabète et de maladies cardiovasculaires.

Aurélie Giraud

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Les éponges de cuisine regorgent de bactéries

Les éponges de cuisine regorgent de bactéries

Le 3 août 2017

Une récente étude menée par des microbiologistes allemands et publiée dans la revue Scientific Reports confirme ce que l’on savait déjà : les éponges sont des nids à bactéries, et plus spécialement les éponges de cuisine. Explications.

Les éponges de cuisine contiennent des bactéries potentiellement pathogènes

Les éponges que l’on utilise quotidiennement dans notre cuisine, pour nettoyer les surfaces et pour faire la vaisselle, sont contaminées par les bactéries. C’est le résultat d’une étude menée par des chercheurs allemands publiée en juillet 2017 dans la revue Scientific Reports et repérée par nos confrères de Sciences et Avenir. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont analysé 14 éponges, dont le dessous et le dessous ont été préalablement séparés.

Il ressort de cette étude que chaque centimètre cube d’éponge contiendrait des millions de germes. Les scientifiques ont révélé la présence d’une faible quantité de bactéries potentiellement pathogènes, comme les entérobactéries (Escherichia, Citrobacter, Leclercia), généralement responsables d’infections intestinales.

Consignes d’hygiène pour conserver les éponges propres

La composition des éponges explique pour partie la présence de bactéries. « Les éponges de cuisine, en raison de leur nature poreuse et de leur capacité à stocker de l’eau, représentent un incubateur idéal pour les microorganismes », précisent en effet les chercheurs. Utilisées pour nettoyer des surfaces sales ou pour faire la vaisselle, les éponges retiennent donc l’eau et les restes alimentaires, permettant ainsi la prolifération des bactéries.

Pour limiter le risque de contamination bactérienne, les chercheurs conseillent de changer d’éponge toutes les semaines et entre temps, de bien les laver et les rincer à chaque utilisation, sans oublier de les essorer soigneusement. Pensez également à conserver vos éponges dans un endroit sec, éloigné de l’évier, dont l’humidité est propice au développement des bactéries.

 Aurélie Giraud

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Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Dormir plus de 9 heures favoriserait les cauchemars

Le 2 août 2017

Une récente étude menée par des chercheurs anglais et publiée le 15 juillet dernier explique que pour faire moins de cauchemars, il suffirait de dormir moins longtemps. Explications.

L’alcool et le stress ne jouent qu’un petit rôle dans l’apparition des cauchemars

L’étude, menée par l’université d’Oxford (Angleterre) et publiée le 15 juillet dans la revue Social Psychiatry and Psychiatric Epidemiology, s’est basée sur un questionnaire en ligne auquel 846 participants ont répondu. Ils devaient indiquer le nombre de cauchemars des derniers jours, les décrire et préciser s’ils étaient particulièrement stressés ou bien s’ils avaient consommé de l’alcool.

Contrairement aux idées reçues, les cauchemars ne seraient ainsi pas uniquement dus au stress ou à l’abus d’alcool, mais à des nuits trop longues. D’après les chercheurs, les participants à cette étude souffrant de troubles de l’anxiété n’ont pas fait plus de cauchemars que les autres.

Plus la nuit est longue, plus le risque de cauchemars est important

Selon les chercheurs, qui précisent que « les cauchemars (…) ont rarement fait l’objet d’une étude empirique », le résultat de l’enquête est sans appel : plus les nuits sont longues, 9 heures ou plus, plus le risque de cauchemars est important. De longues nuits ne seraient donc pas signe d’une qualité de sommeil exceptionnelle.

Pour arriver à cette conclusion, les scientifiques expliquent que plus les heures de sommeils sont longues, plus les phases de sommeil paradoxal, qui est le cinquième et dernier stade du sommeil, augmentent. Or, c’est durant cette phase que les rêves et cauchemars sont les plus nombreux, lorsque la température corporelle, les ondes électriques du cerveau et les mouvements oculaires se dérèglent. 

Aurélie Giraud

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La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

La Haute autorité de santé alerte sur le phénomène des bébés à la tête plate

Le 31 juillet 2017

Saisie en avril 2017 par une association de défense des patients, la Haute autorité de santé (HAS) s’apprête à publier ses notes sur la plagiocéphalie, le phénomène de la tête plate chez les bébés. 

La plagiocéphalie peut causer des déficiences cognitives 

Depuis 1994, il est recommandé aux parents de coucher les nouveaux-nés sur le dos afin d’éviter la mort subite du nourrisson. L’ennui, c’est qu’être couché sur le dos trop fréquemment favorise la plagiocéphalie chez les nourrissons. Autrement dit, cette position contribue à aplatir le crâne des bébés. Depuis plus de vingt ans, le nombre d’enfants atteints de plagiocéphalie ne cesserait donc d’augmenter.

Actuellement, 20 % des nouveaux-nés seraient concernés par le phénomène. Or, la plagiocéphalie est une grave déformation du crâne des nourrissons. Selon un responsable de l’HAS, interrogé par nos confrères du Parisien, la plagiocéphalie peut en effet « conduire à des complications mécaniques, sur le plan maxillo-facial ou cervico-brachial, voire cognitives » 

La plagiocéphalie est extrêmement coûteuse à soigner 

Le 4 avril 2017, une association qui souhaite sensibiliser les Français sur les risques de la plagiocéphalie a saisi la HAS sur le sujet. Selon Claude Rambaud, la vice-présidente de cette association, il faudrait simplement avertir les parents qu’il existe des solution pour éviter la mort subite des nourrissons et la plagiocéphalie. « Alterner le sommeil (du nouveau-né, ndlr) un jour côté droit, un jour côté gauche » en serait une. 

D’ailleurs, si le phénomène des bébés à la tête plate est à prendre au sérieux, c’est aussi parce qu’il est extrêmement coûteux à soigner. En effet, si quelques séances chez un kinésithérapeute ou un ostéopathe peuvent suffire à enrayer les plagiocéphalies les plus légères, certains nourrissons devront porter un voire deux casques orthopédiques pour guérir. Or, ces casques orthopédiques – qui ne sont pas remboursés – coûtent entre 980 et 4 000 €. 

Marie-Hélène Hérouart

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