Archives de catégorie : DOSSIERS

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Ces produits dangereux que l’on trouve dans toutes les maisons

Le 31 octobre 2017.

Dans son dernier numéro, nos confrères de 60 millions de consommateurs ont listé l’ensemble des objets présents dans nos quotidiens qui représentent de vrais dangers.

Des incendies à cause d’un hoverboard

De très nombreux objets de notre quotidien sont rappelés chaque année pour des défauts en matière de sécurité. En l’espace de deux ans, le magazine 60 millions de consommateurs a répertorié pas moins de 350 produits défectueux toutes catégories confondues. Les denrées alimentaires n’ont pas été retenues. Le magazine a ainsi souhaité notifier 100 alertes de sécurité les « plus récentes ou préoccupantes ».

On trouve parmi ces alertes des risques d’incendie d’appareils électroménagers ou des risques d’explosions des batteries lithium-ion. « Les incidents concernent les smartphones, mais également les nouveaux engins de transport que sont les hoverboards (sortes de skateboards électriques) et les monoroues », notent les auteurs de cette enquête. Depuis début 2017, « au moins six incendies dans lesquels un hoverboard a été mis en cause » ont été recensés.

Risques pour les enfants avec certains jouets

Mais ce qui préoccupe le plus le magazine, c’est que les secteurs dans lesquels on trouve le plus d’alertes de sécurité sont ceux des jouets et de la puériculture. « Une perle qui se détache de la poupée, une couture trop fragile qui laisse accès au rembourrage de la peluche… », les exemples de ce genre sont nombreux et les risques pour les enfants sont très importants : étouffement, ingestion de produits dangereux…

D’autres objets comme les siphons à crème chantilly ont été la cause de très nombreux accidents. « Ces dernières années, nous avons collecté une soixantaine de témoignages de victimes ayant parfois subi des séquelles graves : perte d’un œil, dents cassées, fractures au visage ou à la poitrine », déplore 60 millions de consommateurs. Pour ne prendre aucun risque, il ne faut pas hésiter à consulter le site de la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes).

Marine Rondot

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Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Pourquoi donner votre rein ne doit pas vous faire peur 

Le 30 octobre 2017.

Donner votre rein de votre vivant, y avez-vous déjà pensé ? En 2016, environ 17 000 personnes étaient en attente d’une greffe rénale en France. La demande est donc immense.

Une véritable solution pour le patient

S’il est possible de vivre avec un seul de ses reins, donner son rein n’est pas un acte anodin. C’est le seul organe que nous pouvons donner de notre vivant. Sommes-nous pour autant prêt à passer sur la table d’opération pour un ami qui en aurait besoin ? En 2016, sur les 3 600 greffes de rein réalisées en 2016, 576 l’ont été grâce au don d’un proche. Le don de rein du vivant présente de nombreux avantages.

Pour le patient, ce don est précieux car les délais d’attente sont plus courts avec le don venant d’une personne vivante. « Au vu de ses bénéfices pour le patient et de la bonne santé des donneurs après le don, ce type de greffe nécessite d’être développée afin de répondre à la demande croissante de personnes en insuffisance rénale terminale », estime l’Agence de la biomédecine, qui vient de lancer une grande campagne de sensibilisation sur la question.

Des effets secondaires indésirables rares pour le donneur

Les transplantations rénales sont en effet destinées principalement aux patients qui souffrent d’insuffisance rénale chronique. Pour traiter cette pathologie, il existe également la dialyse mais il s’agit d’un dispositif plus contraignant. Mais que risque le donneur ? Selon une enquête de l’Agence de la biomédecine et du service d’épidémiologie du CHU de Nancy, 97 % des donneurs vivants jugent leur santé excellente, très bonne ou bonne 3 ans après l’opération.

Les effets secondaires indésirables, s’ils sont rares, existent quand même : 22 % des donneurs disent ressentir une douleur au niveau de la cicatrice, 4 % contractent des infections urinaires, 2 % doivent suivre un traitement pour une hypertension artérielle et 1,2 % ont des complications pleuro-pulmonaires. Ces raisons vous font hésiter ? Sachez que le greffon qui vient d’un donneur vivant augmente de 15 % les chances de survies par rapport à celui d’un donneur décédé

Marine Rondot

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Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Cannabis : un impact direct sur la vie sexuelle

Le 30 octobre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université de médecine de Stanford, aux-États-Unis, fumer du cannabis permettrait d’avoir une vie sexuelle plus active.

La consommation de cannabis encourage la libido ?

Le cannabis peut provoquer de nombreux troubles de la santé mais il peut également vous permettre d’avoir une vie sexuelle plus active. C’est en tout cas ce qu’ont constaté des chercheurs américains dans une étude publiée dans le Journal of Sexual Medicine. Selon ces travaux, il existerait un lien entre la consommation de cannabis et la fréquence des rapports sexuels. Plus on fumerait, plus on ferait l’amour.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé des personnes qui fumaient régulièrement du cannabis. Ils ont ainsi pu observer que ceux qui fumaient quotidiennement avaient en moyenne 7 rapports sexuels en un mois contre un peu plus de 5 pour ceux qui n’en consommaient pas. Ces résultats sont d’autant plus intéressants que l’étude a porté sur plus de 50 000 Américains, âgés de 25 à 45 ans.

Le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité

Les auteurs de ces travaux n’en concluent pas pour autant qu’il faut se mettre à fumer du cannabis pour relancer une vie sexuelle en berne. En revanche, cette étude est intéressante dans la mesure où elle vient contredire de précédents travaux qui expliquaient que la consommation de cannabis pouvait entraîner des problèmes d’érection ou une chute de la libido. Pour la première fois, une étude met en lumière le fait que le cannabis n’a pas que des effets néfastes sur la sexualité.

« La consommation fréquente de cannabis ne semble pas altérer la motivation ou la performance sexuelle et est même associée à une augmentation de la fréquence coïtale », note le Dr Michael Eisenberg, professeur adjoint d’urologie et auteur principal de l’étude. Ce qui a surpris le plus le chercheur, c’est que les rapports sexuels sont plus fréquents même après la prise d’autres substances comme la cocaïne ou l’alcool. 

Marine Rondot

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Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Un environnement précaire durant l'enfance aurait une influence néfaste sur la santé

Le 23 octobre 2017.

Selon une récente étude, une enfance dans un environnement précaire conduirait un individu à avoir son premier rapport sexuel et son premier enfant plus tôt, et se traduirait par un surpoids et un état de santé général plus médiocre à l’âge adulte.

Enfance précaire et précocité des rapports sexuels semblent liées

Un individu qui aurait vécu son enfance dans un milieu précaire serait en moins bonne santé, qu’une personne dont l’enfance aura été plus favorable à un bon épanouissement. Cette conclusion vient d’être tirée par une chercheuse de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), dans une publication parue dans la revue Evolution and Human Behavior.

Partant du constat que cette situation est observable chez les animaux, la chercheuse a voulu déterminer si ce modèle était applicable chez les humains. Pour cela, elle a demandé à 1 000 volontaires âgés de 19 à 87 ans de répondre à plusieurs questions portant sur leur environnement durant leur enfance, l’âge auquel ils ont eu leur premier rapport sexuel, leur premier enfant, leur état de santé, etc.

Un constat qui doit amener les pouvoirs publics à mener des actions de sensibilisation

« L’analyse de ces données montre qu’il existe une association entre la précarité durant l’enfance et la stratégie de reproduction et de santé des individus : débuts plus précoces de la vie sexuelle, arrivée du premier enfant plus tôt, moins bonne santé à l’âge adulte (surpoids, tabagisme…) », explique l’Inserm dans un communiqué. En d’autres termes, « recevoir des signaux indiquant que l’environnement est dangereux pendant la période juvénile amènera l’organisme à ajuster sa stratégie vers une reproduction précoce, au détriment d’investissements à plus long terme dans l’entretien et la réparation du corps ».

Pour l’auteur de cette étude, puisque l’exposition des individus à des environnements précaires lorsqu’ils sont enfants a des conséquences sur la santé tout au long de la vie, il est désormais important que ces conclusions se transforment en stratégies de politiques publiques ciblées.

Gaëlle Latour

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Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Conservateurs dans les cosmétiques : la DGCCRF a retiré 140 produits des rayons

Le 27 octobre 2017.

La methylisothiazolinone et l’isobutylparaben sont deux conservateurs, fréquemment utilisés dans les produits cosmétiques auparavant, mais aujourd’hui interdits en raison de leur pouvoir allergisant. Et pourtant, de nombreux produits contenants cette substance seraient encore commercialisés.

La législation en vigueur n’est pas toujours respectée par les fabricants et distributeurs

De nombreux produits cosmétiques, contenant des produits allergisants, seraient encore commercialisés, alors même que la législation en vigueur en a interdit la fabrication et la commercialisation. Depuis le début de l’année, pas moins de 140 produits ont été retirés des circuits commerciaux par les enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Dans un communiqué, l’organisme note que les fabricants et les distributeurs ne sont pas toujours très scrupuleux devant l’application de la loi. « Certains fabricants n’ont pas toujours informé de manière claire et complète leurs distributeurs de l’interdiction de commercialiser les produits contenant de la MIT (methylisothiazolinone, ndlr). Par ailleurs, si une partie des fabricants avaient anticipé l’interdiction de ce conservateur et modifié en amont la composition de leurs produits, d’autres se sont efforcés d’écouler leurs stocks jusqu’à une date très proche de l’entrée en vigueur de cette interdiction ».

Deux substances très allergisantes mises en cause

La DGCCRF note également que « certains distributeurs, notamment des gérants de commerces de type « bazar », avaient une connaissance parfois limitée de la réglementation applicable aux produits cosmétiques ».

Les conservateurs incriminés contenaient tous de la methylisothiazolinone (MIT) et de l’isobutylparaben. La première est une substance très allergisante qui est interdite dans les produits non rincés depuis le 12 février 2017. La seconde, connue pour son action inhibitrice des micro-organismes dans les produits cosmétiques, est interdite depuis le 30 juillet 2015.

Gaëlle Latour

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Obésité : les députés s’attaquent une nouvelle fois aux sodas

Obésité : les députés s’attaquent une nouvelle fois aux sodas

Le 27 octobre 2017.

En France, 15 % de la population est obèse. Pour lutter efficacement contre ce fléau, les députés ont voté une loi qui vise à taxer une nouvelle fois les sodas. Plus la boisson sera sucrée, plus elle sera taxée.

Une nouvelle taxe pour lutter contre l’obésité

Les boissons sucrées sont responsables de nombreux cas d’obésité et de surpoids dans le monde. Pour réduire ce risque, notamment chez les enfants, les députés viennent d’adopter un texte qui met en place une nouvelle taxe sur les sodas : la taxation se déclenchera à partir de 1 gramme de sucre pour 100 ml. Cet amendement a été voté dans le cadre de l’examen du projet de loi de financement de la Sécurité sociale.

Actuellement, l’ensemble des boissons contenant des sucres ajoutés sont taxées à hauteur de 7,53 € par hectolitres. Une formule qui n’était pas assez contraignante selon le législateur. Avec ce nouvel amendement, la taxe passera à une vingtaine d’euros par hectolitre. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, s’est félicité de l’adoption de cette nouvelle taxe et a déclaré partager « pleinement » l’objectif de cet amendement.

15 % à 27 % des sucres ajoutés proviennent des boissons sucrées 

Et de rappeler que cette mesure « ne vise pas à gagner de l’argent » mais qu’il s’agit d’une « simple reformulation d’une taxe pour la rendre plus efficace ». Le rapporteur général du projet de loi, Olivier Véran (LREM, ex-PS), s’est lui aussi montré très satisfait de l’adoption de ce texte. Selon lui, une récente étude de l’INRA a montré que « 15 à 27 % des sucres ajoutés proviennent des boissons sucrées ».

« Les consommateurs excessifs de ces sucres doivent réduire leur consommation de boissons sucrées de 66 % pour atteindre les recommandations nutritionnelles de l’Organisation mondiale de la santé », a-t-il ajouté. Bien évidemment, cette recommandation ne concerne pas les jus de fruits. Consommer du sucre en excès est dangereux pour la santé. Cela augmente le risque de maladies cardiovasculaires, de diabète, d’arthrose ou encore de certains cancers.

Marine Rondot

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De la viande de vaches contaminées par la tuberculose vendue en France

De la viande de vaches contaminées par la tuberculose vendue en France

Le 26 octobre 2017.

Selon une information de nos confrères du Canard Enchaîné, de la viande de vaches atteintes de tuberculose finirait dans nos assiettes. Un nouveau scandale sanitaire en perspective ?

De la viande contaminée dans nos supermarchés

Voilà une information qui risque d’en dégoûter plus d’un : nous pouvons trouver de la viande de vache malade dans nos assiettes. C’est en tout cas ce qu’avancent nos confrères du Canard Enchaîné. Selon leurs informations, plus de 8 000 vaches atteintes de tuberculose bovine finissent en barquettes dans les rayons des supermarchés chaque année. Une pratique qui serait connue des autorités sanitaires.

Mais peut-être que la consommation de viande contaminée ne pose aucun problème pour l’homme ? Selon l’hebdomadaire satirique, rien n’est moins vrai : on recenserait en effet chaque année une cinquantaine de cas de transmission de la maladie à l’homme « notamment chez les agriculteurs, les vétérinaires et des amateurs de lait cru en contact avec le bétail ». La situation est donc véritablement préoccupante.

Une pratique totalement légale

Le drame dans cette affaire, c’est que la loi est du côté des éleveurs qui vendent cette viande contaminée. Selon la directive 854/2004 de l’Union européenne, la viande d’un animal infecté « doit être déclarée impropre à la consommation humaine », sauf quand la « lésion tuberculeuse a été retrouvée dans les ganglions lymphatiques d’un seul organe ou partie de la carcasse », explique le législateur européen.

Et d’ajouter : « Seuls l’organe ou la partie de carcasse infectée doivent être déclarés impropres à la consommation ». Vous pouvez donc acheter, en toute légalité, une viande provenant d’un animal malade. Toujours, selon le Canard, « la quasi-totalité des bovins exécutés pour cause de tuberculose sont, en effet, des races à viande ». Cela concerne nos bêtes, mais également celles en provenance du Royaume-Uni. Réjouissant. 

Marine Rondot

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Ce que votre relation amoureuse révèle de votre santé cardiaque

Le 25 octobre 2017

Selon une étude publiée dans le Journal of Epidemiology and Community Health, plus la relation dans le couple est bonne, au mieux le cœur se porte. Explications.

Une étude qui touche en particulier les pères

Si vous êtes en couple et que votre relation avec votre conjoint n’est pas bonne, si vous passez beaucoup de temps à vous disputer, alors vous augmentez votre risque de souffrir un jour d’une maladie cardiaque. C’est ce qui ressort d’une vaste étude menée par une équipe de chercheurs britanniques. Selon ces travaux, la santé cardiovasculaire dépend en partie de la vie de couple.

Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs ont interrogé plusieurs centaines d’hommes mariés. Ces derniers devaient décrire leur vie de couple, plus de 6 ans après la naissance de leur premier enfant. Les chercheurs ont cherché à savoir si la relation s’était améliorée avec le temps ou, au contraire, si elle s’était détériorée, notamment avec l’arrivée des enfants.   

Une meilleure santé cardiaque chez les maris heureux

La santé cardiovasculaire des participants a par ailleurs été observée de près. Les auteurs de ces travaux ont suivi avec attention la pression artérielle, le rythme cardiaque, l’indice de masse corporelle (IMC), le taux de lipides et de sucre dans le sang de ces pères au moment de la naissance de leur premier enfant puis 19 ans plus tard. Ils ont estimé que c’est à cette période que peuvent apparaître les premiers signes d’une maladie cardiaque.

Ils ont ainsi pu constater que seuls les hommes qui avaient déclaré que leur relation s’était améliorée avec le temps avaient vu leur taux de mauvais cholestérol ainsi que leur poids chuter. Dans un mouvement inverse, les hommes qui déploraient une détérioration de leur vie de couple étaient aussi ceux chez qui les médecins avaient observé une augmentation de la pression artérielle. Les travaux ont également été réalisés auprès des épouses mais les résultats n’ont pas été aussi significatifs.

Marine Rondot

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Études de médecine : les pistes de réforme du gouvernement

Études de médecine : les pistes de réforme du gouvernement

Le 24 octobre 2017.

Comment avoir plus de médecins quand seulement 15 % des étudiants inscrits en première année de médecine passent en deuxième année ? Le gouvernement envisage plusieurs pistes.

Répondre aux problèmes des déserts médicaux

Pour répondre à la problématique des déserts médicaux, le gouvernement cherche à réformer les études de médecine. La ministre de la Santé, Agnès Buzyn, envisage de créer une sélection des bacheliers à l’entrée en médecine : « Si vous n’avez pas fait le bac scientifique avec mention très bien ou bien, vos chances d’être reçu en première année sont proches de zéro », a-t-elle expliqué dans l’émission Le Grand Jury de RTL, LCI et Le Figaro.

« Il nous faut des humanistes aussi en médecine, pas simplement des techniciens des maths », a renchéri Agnès Buzyn. Pour cela, le gouvernement envisage de permettre à des étudiants diplômés en sciences de la vie, en physique, en chimie, en psycho ou en droit d’intégrer le cursus de médecine en fin de L2 ou de L3, après avoir réussi une épreuve orale d’admission. 

Diversifier le profil des étudiants

« L’idée c’est de réorienter très vite les étudiants, pas de fermer la porte », a-t-elle précisé. « Il faut éviter que des enfants de 18 ans perdent deux ans en se heurtant à des concours extrêmement difficiles. » Ce que la ministre veut à tout prix supprimer, c’est le tirage au sort pour déterminer les bacheliers admis au concours du Paces (première année commune des études de santé), mis en place par le précédent gouvernement.  

Cet avis est partagé par la ministre de l’Enseignement supérieur, Frédérique Vidal, qui souhaite revoir les conditions d’entrée en Paces. Dans 20 minutes, Jean-Paul Saint-André, le rapporteur du groupe de travail explique qu’on pourrait demander à un étudiant qui souhaite faire médecine d’être à la fois titulaire d’un Bac S et de valider un Mooc (cours en ligne), pour avoir le droit de l’inscrire en Paces. Ces différentes annonces seront dévoilées début novembre par le gouvernement.

Marine Rondot 

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Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Une grande majorité des Français fait confiance aux médecins

Le 23 octobre 2017.

Selon une enquête de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES), qui dépend du Ministère des Solidarités et de la Santé, les Français font confiance à leur médecin généraliste.

Les médecins sont appréciés des Français

En cas de soucis de santé, le médecin généraliste reste un recours pour un très grand nombre de Français. C’est ce qui ressort d’une vaste enquête menée par la DREES. Selon ces travaux, « plus de huit personnes sur dix sont satisfaites de la qualité des soins offerts par les médecins généralistes (88 %) et par les médecins spécialistes (81 %) ». En règle générale ils apprécient le niveau d’information et le temps accordé par leur médecin.

Cette appréciation n’est cependant pas la même selon le niveau de vie. « 6 personnes sur 10 parmi les ouvriers et les retraités n’ont confiance qu’en leur médecin en ce qui concerne l’information sur la santé », notent les auteurs de cette enquête. « Il en est de même pour les personnes qui ont un niveau de vie inférieur à 900 € par mois ». Plus le niveau de vie des patients est élevé, plus la confiance à l’égard des médecins est importante.

Un problème d’accessibilité de certains médecins

Les Français sont aussi nombreux à pointer du doigt certains dysfonctionnements notamment en matière de dépassements d’honoraires et d’accessibilité. 29 % des personnes interrogées estiment en effet qu’il n’y a pas assez de médecins généralistes près de chez eux. Et 47 % peinent à trouver un spécialiste. Les ophtalmologues seraient les spécialistes les plus difficiles à trouver. 

Mais on aimerait également avoir plus de pédiatres, de gynécologues et de psychiatres près de chez soi. Résultat, en cas de pépin de santé, 1 Français sur 5 (19 %) pratiquera l’auto médication et 15 % iront chercher des informations ailleurs que chez le médecin, sur Internet la plupart du temps. « L’auto médication et la recherche de conseils en dehors du système de soins » sont des habitudes très répandues, « en particulier des plus jeunes », précise la DREES. 

Marine Rondot

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