Archives de catégorie : DOSSIERS

Greffe : 80 % de la peau d’un enfant remplacée, une première !

Greffe : 80 % de la peau d’un enfant remplacée, une première !

Le 10 novembre 2017.

Un jeune enfant qui souffrait d’une maladie de la peau rare a pu bénéficier d’une greffe exceptionnelle : 80 % de sa peau a pu être reconstituée.

Une maladie très rare de la peau

Un petit Allemand de 7 ans souffrait d’une maladie rare et grave : une épidermolyse bulleuse jonctionnelle. Cette pathologie provoque des plaies chroniques sur la peau, la formation de cloques entre l’épiderme et le derme et cela peut conduire au développement d’un cancer de la peau. 40 % des enfants qui sont touchés par cette maladie décèdent avant l’adolescence. Mais ce petit patient a eu plus de chance.

Il a été admis, en juin 2015, à l’hôpital pour enfants de l’université de la Ruhr en Allemagne. Il a d’abord été soumis à un traitement antibiotique, puis à une greffe de peau venant de son père. Mais ces deux tentatives de guérison n’ont rien donné. Alors, les médecins ont fait appel à Michele de Luca, un spécialiste de l’utilisation des cellules-souches dans la reconstruction de la peau et directeur du Centre de médecine régénérative de Modène, en Italie.

Des cellules génétiquement modifiées

Ce dernier a prélevé des cellules de la peau de l’enfant qui n’étaient pas atteintes par la maladie. Il a ensuite génétiquement modifié ces cellules afin de permettre l’adhérence de l’épiderme au derme, puis il les a mis en culture in vitro. Les équipe de Michele de Luca ont ensuite greffé cette peau au jeune garçon. Deux opérations, réalisées en octobre et novembre 2015, ont été nécessaires.

La greffe ayant pris, le médecin a entrepris de remplacer 80 % de la peau du jeune garçon. Deux ans plus tard, les médecins ont constaté que l’enfant était guéri. Selon nos confrères de la revue Nature qui révèlent cet exploit médical, l’enfant a dû être suivi pendant huit mois en soins intensifs mais aujourd’hui, il a pu quitter l’hôpital et retourner à l’école comme un petit garçon en bonne santé. Il n’aurait même plus besoin de prendre des antidouleurs !

Marine Rondot

Pour en savoir plus : La greffe : comment on remplace un organe ?

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Un antidote aux opioïdes en distribution gratuite au Québec

Le 10 novembre 2017

Le gouvernement du Québec vient d’annoncer qu’un antidote au Fentanyl serait mis à disposition du public, pour éviter les surdoses et les décès liés à cette drogue. Il s’agit de la nalaxone.

La nalaxone, antidote du Fentanyl

Les cas de décès liés à des surdoses de Fentanyl, de la famille des opioïdes, ont fortement augmenté dans de nombreuses villes au Québec et le gouvernement veut enrayer ce phénomène. Il a mis à disposition dans 1.900 pharmacies, depuis le 9 novembre, de la nalaxone, un antidote efficace contre cette drogue dangeureuse. Il suffirait d’ingérer l’équivalent de deux grains de sel de cette substance pour mourir.

« Essentiellement, le médicament sera offert à toute personne qui a plus de 14 ans, de façon gratuite, qui est éligible à la couverture de l’assurance maladie du Québec, donc qui a une carte d’assurance maladie », a expliqué le ministre de la Santé Gaétant Barette. Il sera également possible d’en prendre pour un proche, un sans-abri, consommant des opioïdes.

Consommer du Fentanyl sans le savoir ? 

Au Québec, certaines drogues vendues au marché noir contiennent du Fentanyl et certains consommateurs l’ignorent. Or, les effets sont très forts et une surdose entraîne la mort. C’est contre ce fléau que le gouvernement veut agir et a demandé aux hôpitaux de signaler les cas semblables. Un budget de 200.000 $ a été débloqué pour fournir de la nalaxone aux usagers.

« Bien que le Québec soit relativement épargné jusqu’à présent par la crise des opioïdes, la situation est très préoccupante et nous nous donnons les moyens d’agir en prévention auprès des personnes à risque d’être en situation de surdoses », a déclaré la ministre de la Santé publique et de la Protection de la jeunesse, Lucie Charlebois.

Maylis Choné

À lire aussi : Overdoses aux opioïdes : un spray nasal autorisé en France

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Insolite : un juge se rend en pharmacie en pleine séance

Insolite : un juge se rend en pharmacie en pleine séance

Le 9 novembre 2017.

Le président du tribunal de grande instance de Toulouse s’est rendu dans une pharmacie en pleine séance pour vérifier s’il pouvait trouver une boîte de Levothyrox ancienne génération.

Un juge qui va chercher lui-même l’information

Le collectif des Victimes du nouveau Levothyrox, un médicament destiné aux patients qui souffrent d’hypothyroïdie, ont porté plainte contre le laboratoire allemand Merck, qui a changé la formule du traitement sans avertir les patients. Or, cette nouvelle formule entraînerait de nombreux effets secondaires indésirables. Certains patients ont en effet été victimes de crampes, de somnolences, de chutes de cheveux ou encore de maux de tête.

Au tribunal de grande instance de Toulouse, mercredi 8 novembre, le collectif demandait une remise immédiate sur le marché de l’ancienne version du médicament. Pendant le procès, le juge a cherché à savoir s’il était possible de trouver l’ancienne formule du Levothyrox en se rendant lui-même dans une pharmacie. Il a levé l’audience et s’est rendu dans l’officine la plus proche, avec une ordonnance.

Les patients partent en Espagne pour trouver leur médicament

« Il s’est mis à notre niveau et a demandé les différents dosages de l’ancienne formule », explique Sylvie Chéreau, la fondatrice du collectif, dans les colonnes de 20 minutes. « La pharmacie n’en avait pas et son fichier informatique lui indiquait qu’il y avait une rupture de stock alors que l’avocat de Merck venait de lui dire qu’il y en avait pour tout le monde ». Le juge a ainsi pu constater qu’il était difficile de se procurer cette ancienne formule.

Pourtant, depuis début octobre, la ministre de la Santé, Agnes Buzyn, avait annoncé le retour temporaire de l’ancienne formule en pharmacie, sous le nom d’Euthyrox. Il y a donc un souci. La décision du juge devrait tomber le 14 novembre prochain. En attendant, pour obtenir l’ancienne formule, certains patients se rendent en Espagne. Là-bas, il n’y a pas besoin d’ordonnance et on peut prendre autant de boîtes de médicaments que l’on veut.

Marine Rondot

À lire aussi : Et si les effets indésirables du Levothyrox n’étaient pas dus à la nouvelle formule ?

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Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Grippe : le vaccin est-il vraiment efficace ?

Le 8 novembre 2017.

Selon une étude publiée dans les Comptes-rendus de l’Académie américaine des sciences (Pnas), le vaccin contre la grippe de 2016 n’aurait protégé que 20 % à 30 % des personnes vaccinées. Explications.

L’efficacité du vaccin dépend de la souche du virus

Le seul rempart contre la grippe est le vaccin. Tel est le refrain que répètent chaque année les autorités sanitaires. Mais ce vaccin est-il vraiment efficace ? Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’université de Pennsylvanie, aux États-Unis, l’efficacité du vaccin varierait en fonction de la souche du virus. Pour bien comprendre, il faut savoir que le vaccin contre la grippe contient les trois souches de virus les plus courantes.

En 2016, la souche la plus répandue était H3N2, et c’est justement contre cette souche que le vaccin est le moins efficace. « Pour H3N2, du fait de la difficulté qu’on a à monter une réponse immunitaire vis-à-vis de ce virus en particulier, l’efficacité vaccinale est moins bonne », a expliqué le Professeur Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon, sur France 3. « Et ça c’est vraiment un problème intrinsèque au virus et à la façon de faire les vaccins ».

Ne pas renoncer au vaccin pour autant

En France, l’année dernière, « un important excès de mortalité, supérieur à 20 000 décès, a été observé », selon le Bulletin épidémiologique hebdomadaire. Et, pour cet hiver, le vaccin sera-t-il efficace ? La saison sera difficile « si elle est de nouveau dominée par le virus H3N2 », explique Scott Hensley, professeur à la faculté de médecine de Perelman, qui a dirigé ces travaux. Mais ce n’est pas une raison pour renoncer au vaccin pour autant.

Dans les colonnes du Figaro, le Pr Bruno Lina, virologue au CHU de Lyon et responsable du CNR des virus des infections respiratoires, rappelle que les personnes âgées, les personnes atteintes de maladie chroniques ou encore les femmes enceintes ne doivent pas renoncer au vaccin car s’ils attrapent la grippe malgré le vaccin, ils seront moins malades. Et de rappeler que l’on réduit d’un tiers son risque de décéder de la grippe si on est vacciné

Marine Rondot

À lire aussi 10 choses à savoir sur la grippe

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Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Thé : des pesticides détectés dans de nombreux sachets

Le 7 novembre 2017.

Nos confrères du magazine 60 Millions de consommateurs viennent de publier une étude qui met en lumière la présence de substances toxiques dans les sachets de thé.

Les marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan

Le thé est considéré comme une boisson saine. Ses vertus pour la santé sont même nombreuses. On est donc très étonné d’apprendre, dans une enquête du magazine 60 Millions de consommateurs, que des substances toxiques ont été découvertes dans tous les échantillons analysés par les experts du magazine. Au total, ils se sont intéressés à 16 thés noirs et 17 thés verts des marques Lipton, Kusmi Tea ou Auchan.

Parmi les substances toxiques découvertes, on trouve la présence de métaux réputés nocifs pour la santé, comme l’arsenic ou le mercure, mais également d’alcaloïde, une molécule naturelle mais toxique. Selon les auteurs de cette enquête, cette contamination s’explique par la volonté des producteurs de ne pas laver les feuilles de thé pour qu’elles conservent toutes leurs saveurs. Même le thé bio serait concerné, mais dans des proportions moins importantes.

Des substances cancérigènes

« Lors de la récolte, si le thé est mal trié, des mauvaises herbes peuvent rester parmi les feuilles et secréter ces substances alcalogènes qui sont cancérigènes pour l’homme », explique Patricia Chairopoulos, journaliste à 60 Millions de Consommateurs, au micro d’Europe 1. « Le problème que nous dénonçons, c’est qu’il n’y a pas d’encadrement réglementaire pour ces alcaloïdes, c’est-à-dire qu’il n’y a pas de valeur limite ».

Il faut cependant noter qu’en ce qui concerne les pesticides, les quantités découvertes sont très faibles et inférieures aux limites autorisées. Il est toutefois intéressant de le notifier. On rappelle également que le thé reste, malgré la présence de ces substances, une boisson excellente pour la santé. Mais selon les experts, pour réduire les risques, il ne faut pas hésiter à changer de marque de temps en temps. 

Marine Rondot

À lire aussi : Pesticides : les trois quarts des miels dans le monde sont contaminés

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PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

PMA : on recherche des donneurs d'ovules et de spermatozoïdes

Le 6 novembre 2017.

L’Agence de la biomédecine vient de lancer une grande campagne d’information pour trouver des donneurs et des donneuses de spermatozoïdes et d’ovocytes. La demande est en effet très importante par rapport à l’offre.

On recherche 1 400 donneuses d’ovocytes

Les couples infertiles qui souhaitent avoir recours à la procréation médicalement assistée (PMA) peuvent avoir besoin de dons de gamètes. Chaque année, 3 500 couples s’inscrivent sur les listes d’attente pour bénéficier d’un don d’ovules ou de spermatozoïdes. Les délais d’attentes sont longs (entre 13 et 24 mois) parce qu’on manque cruellement de donneurs. C’est pour cette raison que l’Agence de la biomédecine a lancé une nouvelle campagne intitulée « Devenez donneur(se) de bonheur ».

Le nombre de donneurs augmente mais ce n’est pas encore suffisant : en 2015, 540 femmes ont donné des ovocytes (+ 8 % par rapport à 2014) et 255 hommes ont donné des spermatozoïdes (+ 7 % par rapport à 2014). Grâce à ces dons, 1 227 enfants ont pu naître. Pour répondre à la demande actuelle, il faudrait trouver 1 400 donneuses d’ovocytes et de 300 donneurs de spermatozoïdes supplémentaires chaque année.

Qui peut donner ses gamètes ?

Cette pénurie de gamètes existe, alors que la PMA n’est encore réservée qu’aux couples hétérosexuels infertiles. Récemment Marlène Schiappa, la Secrétaire d’État chargée de l’égalité entre les femmes et les hommes, expliquait qu’elle souhaitait rendre la PMA accessible à toutes les femmes dès 2018. Dans un tel contexte, la mise en place de cette mesure semble d’ores et déjà difficile à réaliser.

Il est compliqué de trouver des donneurs en France car ils ne peuvent en aucun cas être rémunérés pour leur don. Si l’ensemble des examens médicaux est pris en charge par la Sécurité sociale, il n’en demeure pas moins qu’on ne donne pas ses ovocytes aussi naturellement qu’on donnerait son sang. Pour donner, il faut être une femme de 18 à 37 ans ou un homme de 18 à 45 ans en bonne santé. Vous trouverez plus d’informations sur le site de la Fédération nationale des Centres de conservation des œufs et du sperme (CECOS).

Marine Rondot

Pour en savoir plus : Le don d’ovocytes

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Grippe : début de la vaccination au Québec

Grippe : début de la vaccination au Québec

Le 30 octobre 2017.

La grippe n’est pas encore arrivée, mais la campagne de vaccination, elle, a bel et bien débuté au Québec. Comme chaque année, les personnes les plus à risque pourront se faire vacciner gratuitement, comme la campagne de publicité gouvernementale qui vient de débuter le rappelle opportunément.

« Restez loin de la grippe » dit la direction de la protection de la santé publique 

Cela concerne en particulier les enfants en bas âge jusqu’à deux ans, les femmes enceintes, les personnes atteintes de pathologies chroniques et les seniors à partir de 60 ans. Les professionnels de santé sont également invités à se faire vacciner.

Non seulement ces personnes peuvent se faire vacciner gratuitement, mais leurs proches aussi, afin d’augmenter l’efficacité de la campagne de prévention, comme l’a rappelé la ministre de la Santé publique, Lucie Charlebois, lors d’une présentation du dispostif 2017-2018  à la presse. 

Québec : deux millions de doses de vaccins contre la grippe pour les plus fragiles 

Au total, près de deux millions de doses du vaccin spécialement développé pour la souche de grippe qui doit arriver en Amérique du Nord cet automne et cet hiver, ont été préparées pour cette campagne de prévention au Québec.

À lire aussi : Vaccins et effets secondaires : surveillance et indemnisation

Jean-Baptiste Giraud

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Au Québec, la prise en charge des autistes est inégale selon les régions

Le 3 novembre 2017.

Au Québec, le diagnostic et la prise en charge des enfants autistes ne sont pas les mêmes selon les régions. Une différence révélée par une étude de l’institut national de santé publique du Québec (INSPQ).

Quelles sont les différences révélées par l’étude ? 

Les résultats de l’étude menée par l’INSPQ sont inquiétants et spécialement pour les parents dont les enfants présentent des retards ou des troubles du développement. Les régions du Québec ne prennent pas toutes en charge de la même façon et avec les mêmes moyens le suivi médical des enfants autistes. 

« Cette différence entre les régions nous fait penser qu’on identifie moins, qu’on diagnostique moins et probablement qu’on n’offre pas les mêmes services dans certaines régions par rapport à d’autres », explique Alain Lesage, psychiatre et porte-parole de l’INSPQ sur la question des troubles mentaux et des maladies neurologiques. 

Pourquoi de telles différences selon les territoires ?

La prévalence du TSA varie considérablement d’une région à l’autre, allant de 0,7 % à 1,8 % chez les personnes de 4 à 7 ans, souligne l’étude. 17.000 enfants sont autistes au Québec. En Montérégie, la prévalence est la plus élevée tandis que les chiffres sont les pus bas en Abitibi. Les diagnostics ne sont pas toujours les mêmes : on parle parfois de difficultés de langage au lieu d’autisme. Les zones rurales sont moins riches sur le plan médical et les parents moins sensibilisés.

D’autres enfants sont toujours en attente de diagnostic à cause de listes d’attente très longues, faute de structure et de moyens. Le Québec est pourtant reconnu pour la qualité de son suivi des enfants autistes. Certaines familles françaises ont choisi de s’y installer pour que leur progéniture soit prise en charge très jeune et par des professionnels appliquant des méthodes réputées. 

Maylis Choné

À lire aussi : Autisme : détecter la maladie dans le cerveau des bébés

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Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?

Cancer de l’ovaire : vers un dépistage avec un simple test sanguin ?

Le 3 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs du Brigham and Women’s Hospital, aux États-Unis, une simple analyse sanguine sera bientôt capable de détecter les tumeurs ovariennes.

Un simple test sanguin pour détecter le cancer

Actuellement, le diagnostic d’un cancer de l’ovaire se fait très tardivement. Il faut attendre que la tumeur devienne volumineuse pour que les premiers symptômes apparaissent. De nombreuses études sont donc menées pour améliorer ce diagnostic et permettre aux femmes d’être suivies plus tôt. Une équipe de chercheurs américains semble avoir trouvé le moyen de le déceler grâce à un test sanguin.

Les chercheurs se sont penchés sur les molécules microARN (pour Acide Ribonucléique messager). Ces molécules sont nécessaires à la production de protéines par la cellule. Elles sont présentes dans le génome de chaque individu. Or, selon ces travaux, publiés dans la revue eLife, les molécules microARN des cellules cancéreuses seraient différentes de celles des cellules saines. Et cette différence serait observable grâce à un test sanguin.  

Une anormalité au niveau des molécules microARN

Pour établir ce constat, les chercheurs ont analysé le sang de 135 femmes atteintes d’un cancer de l’ovaire et l’ont comparé au sang de femmes en bonne santé. Ils ont ainsi pu observer qu’une anormalité au niveau des molécules microARN était très souvent le signe d’un cancer de l’ovaire. Il s’agit d’un « test de diagnostic non invasif pour le cancer de l’ovaire », se sont félicités les auteurs de cette étude.

Autre avantage de taille : cette technique de dépistage est capable de diagnostiquer les risques de cancer de l’ovaire plus précisément et avec une marge d’erreur moins importante que la méthode des ultrasons, utilisée jusqu’à présent pour diagnostiquer ce cancer. Ces conclusions sont très encourageantes, mais de nouveaux travaux devront être lancés pour confirmer ces résultats. 

Marine Rondot

À lire aussi : Cancer des ovaires, les premiers signes

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Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Pourquoi respirer des pets est bon pour la santé

Le 2 novembre 2017.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Université d’Exeter, au Royaume-Uni, le gaz expulsé quand nous faisons des pets aurait des propriétés bénéfiques pour notre santé.

Prévenir des maladies graves comme le cancer

Quand quelqu’un fait un pet, nous avons tendance à ouvrir la fenêtre pour aérer et ne plus avoir à respirer les mauvaises odeurs. Mais selon une étude menée par des chercheurs britanniques, le sulfure d’hydrogène, expulsé à l’occasion d’un pet, aurait des vertus thérapeutiques. Ce gaz, naturellement présent dans le corps, pourrait même servir de base pour l’élaboration de futurs traitements.

Cette étude pourrait prêter à sourire mais elle a été publiée dans la très sérieuse revue Medicinal Chemistry Communications. Selon ces travaux, ce gaz pourrait réduire le risque de développer certaines maladies graves comme le cancer, les accidents vasculaires cérébraux ou encore les crises cardiaques. Les chercheurs ont découvert que le sulfure d’hydrogène était utilisé par l’organisme pour protéger les mitochondries présentes dans chaque cellule.

Mieux protéger les cellules

Or, ces mitochondries sont indispensables à la production d’énergie nécessaire au fonctionnement de la cellule. La protection des mitochondries est déjà une stratégie que la médecine utilise pour prévenir les accidents vasculaires cérébraux, l’insuffisance cardiaque, le diabète, l’arthrite ou encore la maladie d’Alzheimer. Grâce au sulfure d’hydrogène, cette protection des cellules pourrait être encore plus efficace.

« Lorsque les cellules deviennent stressées par la maladie, elles aspirent des enzymes pour générer des quantités infimes de sulfure d’hydrogène », notent les auteurs de cette étude. « Cela permet à la mitochondrie de rester en vie et permet aux cellules de vivre. Si cela n’arrive pas, les cellules meurent et perdent la capacité de réguler la survie et de contrôler l’inflammation. » De là à respirer les pets des autres…

Claire Verdier

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