Archives de catégorie : DOSSIERS

Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

Les somnifères entraînent de très nombreux effets secondaires

Le 9 novembre 2018.

Pas moins de dix millions de Français prennent des somnifères de manière régulière. Une habitude qui peut être dangereuse si l’on en croit la dernière enquête du magazine 60 millions de consommateurs publiée le 8 novembre. 

Les Français consomment leurs somnifères trop longtemps

Avant de se coucher : un somnifère et un grand verre d’eau et c’est parti pour une nuit réparatrice ! Ce geste, dix millions de Français l’effectuent de manière régulière et sur une (trop) longue durée. Le traitement devrait durer cinq jours, mais dans les faits, les prises dépassent six mois dans 70% des cas

Ces chiffres proviennent d’une enquête menée par le magazine 60 millions de consommateurs. Le but ? Alerter les Français sur les dangers réels de ces somnifères (Stilnox, le Zolpidem, Donormylet de leurs effets secondaires. La liste est longue et malheureusement encore largement méconnue.

Les effets secondaires des somnifères

Insomnies, rythme de travail décalé, conjoint qui ronfle, stress, angoisses… Les raisons qui nous poussent à la pharmacie ou chez nos médecins traitants pour s’y procurer des somnifères afin de mieux dormir sont nombreuses et justifiées. Mais attention car ce médicament est loin d’être anodin, surtout s’il est pris sur une longue durée

Et puisque le corps s’habitue après quelques jours de prise, il faut sans cesse augmenter les doses de ces traitements (et de leurs effets secondaires par la même occasion) pour qu’ils restent efficaces… Les conséquences peuvent être très graves : somnolence, confusion, troubles visuels, problèmes cardiaques, problèmes de foie, agressivité et envies suicidaires. Et si on songeait à un prochain sevrage ? 

Maylis Choné

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Lunettes : elles sont inadaptées pour 4 seniors sur 10

Lunettes : elles sont inadaptées pour 4 seniors sur 10

Le 9 novembre 2018.

Selon une étude menée par une équipe de chercheurs de l’Inserm, 4 seniors sur 10 porteraient des lunettes inadaptées à leur vue.

Près de la moitié des seniors porteraient des lunettes inadaptées à leur vue

Près de 4 seniors sur 10 porteraient des lunettes inadaptées à leur vue. C’est la conclusion d’une étude sur la santé visuelle des personnes âgées parue dans le Journal of the American medical association (Jama), menée auprès de 707 personnes âgées de plus de 78 ans, par une équipe de chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm).

Dans un communiqué datant du 8 novembre 2018, l’Inserm explique en effet que près de 40% des seniors ont un trouble visuel mal corrigé, comme la myopie, l’hypermétropie ou l’astigmatisme, et pourraient donc avec une vue améliorée par le port de lunettes mieux adaptées. Cette proportion monterait même à 50% chez les personnes évaluées à leur domicile ou en maison de retraite.

Des lunettes inadaptées à la vue, parfois pour des raisons financières 

Selon Catherine Helmer, chercheuse à l’Inserm en charge de l’étude, « les raisons sont multiples et peuvent être liées à un fatalisme laissant penser qu’il est normal que la vue décline avec l’âge ou encore à des raisons financières persistantes malgré les aides existantes. Ce n’est pas spécifiquement le prix des lunettes qui était pointé mais, de façon globale, le fait d’aller chez l’ophtalmologue. Car on sait bien que le fait d’y aller engendre un changement de lunettes et donc, une dépense ».

Cette étude est très préoccupante puisque pour les chercheurs, le port de lunettes inadaptées entraîne non seulement une plus grande dépendance au quotidien, mais peut déboucher sur une dépression liée à l’isolement de certains seniors qui renoncent à sortir de chez eux, ne pouvant notamment plus conduire. 

Aurélie Giraud

À lire aussi : Comment bien choisir ses lunettes ?  

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La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

La prise excessive d’antibiotiques pourrait coûter la vie à 2,4 millions de personnes en 2050

Le 8 novembre 2018.

Un rapport de l’OCDE, publié ce mercredi 7 novembre 2018, s’inquiète de la résistance des bactéries aux antibiotiques, due à leur surconsommation dans le monde.

2,4 millions de personnes vivant dans l’OCDE en danger de mort

D’après l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), les bactéries résistantes aux antibiotiques pourraient tuer 2,4 millions de personnes d’ici 2050 dans 33 des 36 pays de l’OCDE (en Europe, en Amérique du Nord et en Australie). Les premiers touchés par cette menace sont les enfants et les personnes âgées.

Les bactéries nuisent également aux systèmes de santé et sont un véritable gouffre financier. « Ces bactéries coûtent plus cher que la grippe, que le sida, que la tuberculose. Et elles coûteront encore davantage si les États n’agissent pas pour régler ce problème », a expliqué Michele Cecchini, spécialiste de la santé publique à l’OCDE, à l’AFP.

Quelles solutions ?

Des « mesures simples » et peu coûteuses peuvent pourtant être mises en place pour sauver des vies, selon les experts. D’après eux, pour éviter d’attraper des microbes, il faut « encourager une meilleure hygiène », comme par exemple se laver les mains régulièrement. 

Puisque la surconsommation d’antibiotiques rend les bactéries plus résistantes, l’OCDE appelle aussi à « mettre fin à la surprescription d’antibiotiques  ». Enfin, généraliser les tests de diagnostic rapide pour déterminer si une infection est virale ou bactérienne, pourrait également faire baisser la consommation d’antibiotique. 

Anne-Flore Renard

À lire aussi : 7 choses à savoir sur les antibiotiques

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Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Pesticides : des traces retrouvées dans les cheveux de citoyens européens

Le 7 novembre 2018.

Selon une étude menée par des parlementaires européens dévoilée par le quotidien Le Parisien, les cheveux des ressortissants européens présenteraient des traces de pesticides, dont certains sont pourtant interdits en Europe.

60 % des échantillons de cheveux analysés présentent des traces de pesticides

Un groupe d’écologistes du Parlement européen a demandé une étude sur des échantillons de cheveux de ressortissants européens, « pour mesurer leur niveau d’imprégnation aux pesticides », peut-on lire dans les colonne du Parisien du 6 novembre, qui dévoile en exclusivité les résultats de cette enquête. 

Il ressort de cette étude, portant sur « 148 échantillons capillaires de citoyens français, belges, italiens, danois, britanniques et allemands », que 60 % d’entre eux contenaient des résidus de pesticides. Des traces de fipronil ont notamment été retrouvées, alors que l’utilisation de ce puissant antiparasitaire, dont on a beaucoup parlé au moment de la crise des oeufs contaminés l’année dernière, est pourtant interdite chez les agriculteurs européens.

Les cheveux des Français seraient plus contaminés par les pesticides 

Les résultats des analyses des échantillons de cheveux nous apprennent que la présence de pesticides est légèrement plus importante chez les Français, puisque 64% d’entre eux présentent des traces de produits toxiques, notamment du perméthrine dans 36% des cas, interdit dans 8 pays européens mais encore autorisé en France. 

Les pesticides seraient même retrouvés chez 73% des enfants et adolescents, âgés de 10 à 20 ans, qui « sont notamment les plus exposés au chlorpyriphos, l’un des pesticides les plus couramment trouvés dans les aliments européens » expliquent nos confrères du Parisien.

Aurélie Giraud

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L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

L'ancienne formule du Levothyrox sera disponible en 2019

Le 6 novembre 2018.

Après le passage devant le Tribunal de Toulouse de 42 patients concernés par les effets secondaires liés à la nouvelle formule du Levothyrox, les choses bougent. Des boîtes de l’ancienne formule seront disponibles en 2019.

L’ancienne formule du Levothyrox à nouveau disponible ?

Le changement de formule du médicament traitant les patients présentant des troubles de la thyroïde a provoqué de nombreuses réactions négatives. Perte de cheveux, insomnies, douleurs articulaires, vertiges, maux de tête, évanouissements… La liste des effets secondaires liés au médicament serait longue.

Un groupe 42 patients avait justement rendez-vous devant le Tribunal de Grande Instance de Toulouse pour réclamer des dédommagements. Sur le plan financier, ils ne seront sans doute pas exaucés, mais le laboratoire Merck a annoncé que des boîtes de l’ancienne formule seraient à nouveau disponibles en France en 2019.

50.000 boîtes pas mois en 2019

 « Ces boîtes (50.000 par mois) seront destinées aux patients qui n’ont pas encore trouvé de solution pérenne. Il s’agit d’une décision temporaire de transition ». L’ancienne formule, en provenance d’Allemagne, et commercialisée sous le nom de Euthyrox, arrivera en France dès 2019.

La décision semble bien tardive pour les milliers de patients qui attendaient une réponse depuis 2017, mais sera sans doute un début pour résoudre cette crise. Le TGI a par ailleurs réclamé une expertise médicale sur chaque patient pour déceler si, oui ou non, les symptômes sont définitivement liés à la nouvelle formule du Levothyrox. 

Maylis Choné

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Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Une femme meurt d’un cancer après avoir reçu les poumons d’une fumeuse

Le 5 novembre 2018.

Dans le Sud de la France, une femme qui s’était vu greffer les poumons d’une fumeuse a développé un cancer dont elle est décédée quelques semaines plus tard.

Une femme atteinte de la mucoviscidose meurt d’un cancer des poumons

À Montpellier, une femme souffrant d’une mucoviscidose, et qui s’est vu transplanter des poumons, est décédée, deux mois après son opération, d’un cancer. Ces poumons avaient été prélevés sur une femme de 57 ans, fumeuse intensive depuis trente ans.

Pour comprendre comment un cancer a pu se développer si rapidement sur des poumons qui ne présentaient aucune trace de tumeur lorsqu’ils ont été examinés lors de la mort de la donneuse, des médecins du CHU de Montpellier ont procédé à diverses analyses.

Les traitements immunosuppresseurs de la patiente ont accéléré le développement du cancer

Ils sont arrivés à la conclusion selon laquelle bien qu’aucun examen n’ait permis de détecter la présence d’un cancer avant la greffe, ce dernier devait vraisemblablement s’être déjà déclaré. Il aurait pu se développer plus lentement mais les traitements immunosuppresseurs qui permettent à l’organe d’être accepté par le corps, ont favorisé sa progression rapide. Le cancer des poumons de la patiente a en effet évolué en deux mois et lorsque ce dernier a été diagnostiqué, aucune thérapie n’a pu être envisagée.

Ce n’est pas la première fois qu’une greffe d’organe conduit à la transmission d’un cancer. Récemment, en Europe, quatre patients ayant reçu les organes d’une même donneuse, ont tous développé le même type de cancer à quelques années d’intervalle. Sur ces quatre receveurs, un seul a survécu.

Gaëlle Latour

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Des médicaments et des vaccins en ruptures de stock

Des médicaments et des vaccins en ruptures de stock

Le 29 octobre

En 2017, 530 médicaments et vaccins étaient introuvables dans les pharmacies selon l’Agence nationale du médicament. En France, le collectif Parkinson appelle l’État à réagir face à l’urgence de la situation.

Des médicaments en rupture de stock

Cette pénurie touche principalement les médicaments prescrits dans le traitement de la maladie de Parkinson (Sinemet, Mantadix), des anticancéreux (notamment l’ImmuCyst utilisé contre le cancer de la vessie), des antibiotiques, des anesthésiants, des antiépileptiques, des médicaments contre l’hypo ou l’hypertension, etc. « La pénurie n’est pas terminée du tout. Nous faisons face à un problème inédit, avec des conséquences inacceptables pour la santé », déplore le sénateur (PS) Yves Daudigny.

Certains vaccins sont également introuvables. « C’est le cas du BCG. On risque donc de voir un retour de la tuberculose dans les milieux défavorisés », révèle Martial Fraysse, président de l’Ordre des pharmaciens d’Ile-de-France. Cette rupture de stock touche également des traitements plus courants comme la cortisone pour enfants, prescrite en cas de laryngite ou de trachéite.

Les causes de la pénurie sont multiples

La délocalisation est dans le viseur. 70% des molécules à la base des traitements, sont fabriquées aux États-Unis ou en Asie, selon Le Parisien. C’est dire qu’au moindre problème dans une usine, la production de médicaments se trouve directement touchée.

Une pénurie accentuée par le principe du flux tendu. Alors même que la demande mondiale est forte, les laboratoires réduisent les stocks pour éviter les pertes et limiter les coûts. En moins de dix ans, les cas de signalements de médicaments en tension ou en rupture de stock ont été multipliés par plus de 10.

Anne-Flore Renard

Lire aussi : Tout savoir sur les médicaments

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AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

AVC : un bâton détecte le risque en 1 minute

Le 2 novembre 2018.

Des neurologues du CHU de Bordeaux viennent de mettre au point une technique révolutionnaire pour détecter les risques d’AVC : un bâton disponible en pharmacie qui réalise, en 1 minute, un électrocardiogramme.

Un mini électrocardiogramme pour détecter les risques d’AVC

En France, l’accident vasculaire cérébral (AVC), qui survient lorsque la circulation sanguine, vers ou dans le cerveau, est interrompue en raison d’un vaisseau sanguin bouché ou rompu, serait la première cause de mortalité chez la femme et la troisième chez l’homme, selon les données de Santé Publique France.

Plus l’AVC est détecté tôt, moins les risques de séquelles sont importants. Le dispositif mis au point par les neurologues du Centre hospitalier universitaire (CHU) de Bordeaux permet de détecter en une minute le risque d’AVC. Le fonctionnement de ce bâton est en réalité assez simple, puisqu‘il s’agit d’un « mini » électrocardiogramme : il permet de détecter un éventuel trouble du rythme cardiaque pouvant favoriser la formation de caillots sanguins.

Des bâtons pour l’instant testés gratuitement en Gironde dans des pharmacies 

C’est pour l’instant en Gironde, dans la ville de Pessac, que les premiers tests sont mis à disposition dans 18 pharmacies, gratuitement, pour les personnes âgées de plus de 65 ans. Concrètement, le patient tient les extrémités du bâton, qui affichera au bout d’une minute une lumière verte s’il est négatif, rouge s’il est positif, c’est-à-dire lorsque l’utilisateur a un rythme cardiaque irrégulier. 

En cas de test positif, le patient devra bien évidemment se rendre chez un médecin pour des examens plus poussés. Si les résultats des tests sont concluants, ce dispositif pourrait être élargi à d’autres régions et pourrait ainsi contribuer à sauver des vies. En attendant, afin de prendre en charge le plus rapidement possible les patients victimes d’AVC, il est impératif d’appeler le 15 dès l’apparition des premiers signes : des difficultés à parler, une paralysie du visage, un mal de tête brutal et inhabituel, des étourdissements ou encore une perte d’équilibre sont autant de signes qui doivent vous inquiéter.

Aurélie Giraud

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La lavande possède aussi des vertus anxiolytiques

La lavande possède aussi des vertus anxiolytiques

Le 2 novembre 2018

L’odeur de lavande est bien relaxante, selon une nouvelle étude publiée dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience.

La lavande aurait les mêmes propriétés apaisantes que les benzodiazépines

La lavande est déjà connue pour apporter une bonne odeur dans les maisons (dans les placards au milieu du linge, mais aussi dans le bain…). Un des composés volatils de cette fleur aurait, selon une nouvelle étude, les mêmes propriétés apaisantes que le Valium, mais sans les effets secondaires de ce médicament et surtout, sans le risque de dépendance. 

Ces travaux scientifiques publiés dans la revue Frontiers in Behavioral Neuroscience prouvent que la lavande agit sur le même neurotransmetteur que les médicaments de la classe des benzodiazépines (anxiolytiques, somnifères) tels que l’alprazolam (Xanax), le bromazépam (Lexomil), le diazépam (Valium)…

La lavande pour améliorer la qualité du sommeil

L’étude montre aussi, pour la première fois, qu’à la différence des benzodiazépines, le linalol doit donc être senti et non absorbé, via les voies respiratoires, dans la circulation sanguine pour exercer ses effets calmants. 

En outre, d’autres travaux ont montré que la diffusion d’huile essentielle pouvait améliorer la qualité du sommeil. D’une manière générale, l’exposition à l’huile essentielle de lavande entraîne une amélioration de l’humeur et un effet relaxant tout en maintenant un esprit alerte.

Marie-Eve Wilson-Jamin

À lire aussi : Xanax, lexomil… : que penser des benzodiazépines ?

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Obtenir une consultation chez un spécialiste relève du parcours du combattant

Obtenir une consultation chez un spécialiste relève du parcours du combattant

Le 29 octobre 2018.

Pas facile de décrocher un rendez-vous chez un médecin spécialiste et les choses ne vont pas en s’arrangeant, si l’on en croit une étude menée par le service statistique du ministère de la Santé.

Obtenir un rendez-vous chez le spécialiste : quels délais ? 

Le ministère de la Santé a mené une enquête dont les résultats, pas surprenants, témoignent d’un réel déséquilibre entre Paris, la région parisienne et la province. Les délais pour obtenir un rendez-vous chez un spécialiste augmentent dès que l’on s’éloigne de la capitale. Et les choses ne devraient pas aller en s’améliorant.

En cause, les déserts médicaux. Le manque de médecins généralistes en France était alarmant, celui de spécialistes l’est encore plus. On sait désormais qu’il faut attendre en moyenne 80 jours pour obtenir un rendez-vous chez l’ophtalmologiste, quand 29 jours suffisent pour obtenir une consultation à Paris. 

Les délais d’attente dans le détail

Sachez également qu’il vous faudra patienter 61 jours pour pouvoir vous rendre chez un dermatologue, 50 jours pour un cardiologue, trois semaines pour un pédiatre ou un radiologue. Les délais se raccourcissent bien sûr lorsqu’il s’agit d’une urgence ou d’une aggravation de symptômes.

Pour pallier à ce problème et au manque d’ophtalmologistes en particulier, certains experts préconisent de réorganiser par exemple la filière des soins visuels. Opticiens et orthoptistes pourraient voir leurs compétences s’étendre. Une décision loin de faire l’unanimité au syndicat des ophtalmologistes.

Maylis Choné

A lire aussi : Ophtalmologue : quand faut-il le consulter ?

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