Archives de catégorie : DOSSIERS

Tabac : il tue de plus en plus de femmes

Tabac : il tue de plus en plus de femmes

Le 31 octobre 2018.

L’agence sanitaire Santé Publique France vient de dévoiler des chiffres alarmants sur les conséquences du tabagisme chez les femmes. Explications.

2 fois plus de décès dus au tabac chez les femmes en 14 ans

À la veille de la troisième édition du Mois sans tabac, qui démarre le 1er novembre, l’agence sanitaire Santé Publique France dresse un constat alarmant sur les conséquences du tabagisme ches les femmes, dont l’évolution est « très préoccupante » : le tabac serait responsable d’un doublement du nombre de décès chez les femmes entre 2000 et 2014

L’agence publie une série d’études, basées uniquement sur la consommation de tabac chez les femmes en France, qui se rapproche de plus en plus de celle des hommes : elles auraient été, en 2017, 24 % âgées de 15 à 75 ans à fumer au quotidien, contre 30% des hommes. Et si la consommation des hommes a très nettement diminué en 40 ans, puisqu’elle est passée «  de 60 % dans les années 1970 à moins de 40 % au début des années 2000, puis s’est stabilisée. Chez les femmes, le tabagisme s’est, au contraire, installé depuis les années 1970 et stabilisé autour de 30 % jusqu’au début des années 2000. »

71% de décès en plus chez les femmes pour cause de cancer du poumon

Ainsi, les femmes meurent de plus en plus de maladies jusque là touchant principalement les hommes, comme le cancer du poumon, qui devrait « dans un avenir proche devenir la première cause de mortalité par cancer chez la femme devant le cancer du sein », peut-on lire dans l’étude. Chez les hommes au contraire, le taux de cancers du poumon est resté stable, et le nombre de décès dus à ce cancer a baissé de 15 %.

Autre chiffre très préoccupant dévoilé par Santé Publique France : en 2016, 16,2 % des femmes enceintes continuaient à fumer au 3e trimestre de leur grossesse (45,8 % ont arrêté de fumer avant le 3e trimestre, 37,2 % ont divisé par deux leur consommation et 16,9 % n’ont que peu limité la cigarette). On connaît maintenant les conséquences catastrophiques du tabagisme sur l’enfant à naître… 

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La pollution tue des milliers d'enfants chaque année

La pollution tue des milliers d'enfants chaque année

Le 30 octobre 2018.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier un rapport inquiétant sur les effets de la pollution sur les enfants. Ce fléau entraîne la mort de milliers d’enfants chaque année dans le monde. 

Le dernier rapport de l’OMS inquiétant pour la santé des enfants

L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) vient de publier, le 29 octobre, un rapport à la suite de la première conférence mondiale qui se tenait à Genève sur le thème « Pollution de l’air et santé ». Et cette fois-ci, les organisateurs ont mis l’accent sur les effets de la pollution sur les enfants

On savait déjà que la pollution entraînait chaque année des milliers de morts dans tous les pays et spécialement les plus pollués. On sait désormais que ce fléau des sociétés industrialisées cause la mort de 600.000 enfants chaque année.

Naissances prématurées et infections respiratoires

Le lien entre la pollution et la mort de ces nombreux enfants est très facile à établir. Les enfants, plus proches du sol, subissent davantage les effets des gaz d’échappement des véhicules. Ce n’est pas tout : puisqu’ils respirent à un rythme plus rapide qu’un adulte, ils assimilent beaucoup plus de particules fines nocives pour la santé respiratoire

Le rapport met aussi l’accent sur les effets de la pollution sur les femmes enceintes qui donnent naissance à des bébés plus souvent prématurés, au poids plus faible. En 2016, pas moins de 543.000 enfants de moins de 5 ans et 52.000 enfants âgés de 5 à 15 ans sont morts en raison d’infections aiguës des voies respiratoires.

Maylis Choné

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L’AVC touche 1.000 enfants et nourrissons chaque année

L’AVC touche 1.000 enfants et nourrissons chaque année

Le 29 octobre

Les adultes ne sont pas les seuls concernés par un accident vasculaire cérébral. Un sondage, publié ce lundi 29 octobre, révèle que près de 1.000 cas en France sont dénombrés chaque année chez les jeunes enfants et les bébés.

Les jeunes enfants et les bébés peuvent être victimes d’un AVC

À l’occasion de la journée mondiale de l’AVC, une enquête réalisée par Odoxa, révèle que 80% des Français ignorent l’existence de l’accident vasculaire cérébral chez l’enfant. Si les symptômes sont les mêmes que ceux à l’âge adulte, la plupart des sondés estiment qu’ils ne sauraient les reconnaître.

Chaque année, 140.000 nouveaux cas d’AVC sont répertoriés dont 30.000 se terminent par un décès. Parmi ces chiffres, 1.000 jeunes enfants et bébés sont victimes d’un AVC, cela représente 1% seulement du total des AVC.

Comment déceler un AVC ?

Il n’existe pas de « prédisposition » à l’AVC, celui-ci peut survenir alors que l’on est en excellente santé. Si peu d’enfants décèdent à la suite d’un AVC, la plupart gardent toute leur vie des séquelles plus ou moins lourdes.

Les deux principaux signaux d’alerte sont la paralysie et la difficulté à s’exprimer. Dès la venue d’un de ces symptômes, il est impératif d’agir rapidement et d’alerter le SAMU pour limiter les séquelles. « En général, on dispose de moins de quatre heures trente pour les traitements intraveineux, et moins de six heures pour les autres types de traitement », explique à France info le docteur Manoelle Kossorotoff, neuropédiatre à l’hôpital Necker.

Anne-Flore Renard

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Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Les crèmes antirides sont inefficaces selon « 60 millions de consommateurs »

Le 26 octobre

Caviar, grenade, acide hyaluronique, Q10… le marché du cosmétique se dispute les formules sans que celles-ci se révèlent pour autant efficaces contre le vieillissement cutané. C’est ce que dévoile une récente étude du magazine 60 millions de consommateurs.

Crèmes antirides : pas de solutions miracles

Le marketing sur les crèmes antirides est considérable, et l’effet placebo semble fonctionner. Dans son dernier numéro de novembre, 60 millions de consommateurs mène l’enquête. Le magazine classe un panel de cosmétiques antirides en fonction de leur composition et de leur efficacité.

Résultat : 7 crèmes sur 10 sont inefficaces. Aucune des crèmes testées se révèle véritablement efficace contre le vieillissement de la peau et 3, seulement, atteignent la moyenne. En tête de liste du classement, on retrouve la marque Caudalie et son « Vine[Activ] », suivie de « Nuxuriance Ultra » (Nuxe) et du « Nectar of nature des Cosmétiques » (Carrefour). 

Des crèmes à filtres UV jugées allergènes

L’enquête montre également que l’utilisation des filtres UV dans les crèmes antirides est inefficace pour se protéger du soleil. Et ces filtres UV s’avéreraient même dangereux pour la santé, potentiellement allergisants voir toxiques. 

Ainsi, se retrouvent en bas de liste le « Q10 plus antirides » de Nivea et l’ « Antirides Crème de jour » de Cien, qui contiennent tous deux des filtres UV. Quant au pot de 50 grammes de « Lift » de la marque Chanel, vendu autour de 120 euros, si celui-ci ne contient pas de produits nocifs, il se révèle pour autant inefficace.  

Anne-Flore Renard

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Vous déprimez ? Allez au musée !

Vous déprimez ? Allez au musée !

Vendredi 26 octobre 2018.

Au Canada, certains médecins pourront prescrire… des visites au musée pour lutter contre la dépression ou contribuer à soigner certaines maladies chroniques ! C’est ce que le Montreal Gazette rapporte dans son édition du 11 octobre 2018.

Soigner la dépression avec l’art ? 

Concrètement, à partir du 1er novembre 2018, les médecins volontaires pourront prescrire des visites de musées à leurs patients : aussi bien les diabétiques que ceux atteints de troubles mentaux ou les patients frappés par la dépression. Même les malades en soins paliatifs pourront se voir recommander d’aller au musée par leur médecin traitant.

Bien évidemment, ces visites de musées étant prescrites par un médecin, elles seront gratuites pour le patient et son accompagnant éventuel. Tout cela grâce à un partenariat conclu entre l’association des médecins francophones du Canada et l’association du Musée des beaux-arts de Montréal, dans lequel ces « visites » d’un genre un peu particulier se dérouleront.

La contemplation d’une œuvre d’art contre l’anxieté

De nombreuses études publiées ces dernières années affirment que les promenades au bord de mer ou en montagne influent positivement sur la santé des malades comme, du reste, sur les personnes en bonne santé.

Il est donc assez logique d’extrapoler pour les œuvres d’art. Héléne Boyer, vice-présidente de l’association des médecins francophones du Canada, explique à la Montreal Gazette que la contemplation d’une œuvre d’art permet de cristaliser son attention sur l’œuvre et d’oublier ses souffrances. 

À lire aussi : Art-thérapie : les bienfaits de la création artistique

 

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Omega 3 : la solution idéale pour retrouver un équilibre

Les Omega 3 sont des acides gras indispensables à l’organisme pour se sentir bien, à la fois dans son corps et dans sa tête. Ils font partie des acides gras polyinsaturés bonnes pour la santé, à l’inverse des acides gras saturés qui eux sont à limiter car ils augmentent à la fois le taux de mauvais cholestérol, le risque de diabète, d’hypertension, voire d’anxiété. Indispensables au bien-être physique et mental, les Oméga 3 participent à une bonne santé cardio-vasculaire, à un bon équilibre émotionnel (en réduisant le risque de dépression) et au maintien du bon cholestérol en diminuant le taux de triglycérides dans le sang.

Pénétrant au plus profond de nos cellules, ils en assurent le bon fonctionnement et permettent ainsi aux différents organes du corps d’assurer leurs principales fonctions dans de bonnes conditions. Ils limitent en cela l’inflammation et préviendraient certaines maladies chroniques. Outre leur action anti-inflammatoire, ils sont excellents pour la vue mais aussi pour le cerveau. Ce dernier a en effet besoin d’un apport quotidien suffisant pour pouvoir exprimer tout son potentiel, gage d’un bon équilibre nerveux. Les Oméga 3 sont ainsi nécessaires à notre bien-être et font partie intégrante d’un mode de vie équilibré.  

Il existe différents types d’Oméga 3, les plus connus sont l’acide alpha linoléique (ALA, chef de file des Oméga 3) et les acides gras à longue chaîne comme le DHA (acide docosahexaénoïque) et l’EPA (acide eicosapentanénoïque). Ce sont les plus utiles au bon fonctionnement de l’organisme.

Les Omega 3 sont dits « essentiels », car le corps ne peut les synthétiser lui-même.  Ils doivent donc provenir d’aliments ou de suppléments riches en acides gras polyinsaturés. On les trouve en grande quantité dans certaines huiles végétales (huile de colza, huile de soja, huile de noix), dans les oléagineux (noix, noisettes, amandes), dans les graines (graines de lin, graines de chia, graines de tournesol) mais aussi dans les légumes verts où ils sont particulièrement riches en ALA. Les poissons gras (saumon, maquereau, sardine, hareng, thon) apportent également beaucoup d’Omega 3, surtout des EPA et du DHA. L’idéal est donc d’avoir une alimentation variée pour avoir un ratio équilibré entre ALA et EPA/DHA.

En respectant un bon équilibre alimentaire, c’est-à-dire en consommant régulièrement des poissons gras, des huiles et des fruits et légumes riches en Oméga 3, la supplémentation n’est normalement pas nécessaire. Toutefois, si des carences sont mises en évidence, des compléments alimentaires à base d’Oméga-3 peuvent être consommés sous forme de cures.  

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Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Un enfant gros à 3 ans risque de le rester

Le 23 octobre 2018.

Alors qu’un bébé potelé est synonyme de bonne santé, un enfant qui garde ses plis et ses rondeurs avec l’âge inquiète les parents. D’où la nécessité de repérer l’obésité infantile.

L’obésité infantile : une prédisposition génétique

Une étude réalisée chez plus de 50.000 enfants allemands et publiée dans la revue The New England Journal of Medecine, démontre que 90% des enfants trop gros à l’âge de 3 ans restent en surpoids ou obèses à l’adolescence. Pour autant, l’étude révèle qu’il est inutile de s’inquiéter avant 2 ans, car la moitié des enfants trop gros à cet âge ne le seront plus à l’adolescence.

Selon le Pr Patrick Tounian, « ces résultats confirment que l’obésité de l’enfant est un état constitutionnel génétiquement déterminé. La courbe pondérale d’un enfant est programmée à l’avance », confie-t-il au Figaro. Mais la prédisposition génétique à l’obésité n’est pas la seule explication valable, notre mode de vie actuel est également visé. 

Repérer l’obésité par le suivi de la corpulence

Si la balance est insuffisante pour juger d’un surpoids, le suivi de la corpulence, grâce au calcul de la masse corporelle (IMC), permettra de repérer le rebond d’adiposité (phénomène où la corpulence augmente à nouveau après une stabilisation). Si le rebond d’adiposité de l’enfant a lieu avant 6 ans, le risque d’obésité est plus élevé. 

Alors, que faire face à l’obésité à partir de 3 ans ? Si certains pédiatres préconisent un repérage précoce afin de ralentir la prise de poids le plus tôt possible, avec l’objectif de se rapprocher des courbes standards, d’autres n’y voient pas d’urgence. Pour ces derniers, c’est à l’âge adulte qu’il faut perdre du poids.

Anne-Flore Renard

À lire aussi : Embonpoint chez les enfants : arrêtons de les stigmatiser !

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Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le gouvernement lance une nouvelle enquête après plusieurs cas de bébés nés sans bras

Le 22 octobre 2018

Après la naissance de plusieurs bébés sans bras dans plusieurs départements, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a annoncé l’ouverture d’une nouvelle enquête dimanche 21 octobre. 

Une première enquête insatisfaisante

Plusieurs cas de bébés nés sans bras ont été observés dans plusieurs départements et ont provoqué l’inquiétude dans ces zones géographiques. Dans l’Ain, 7 naissances ont été recensées entre 2009 et 2014 ; en Loire-Atlantique, 3 cas se sont produits entre 2007 et 2008 ; et en Bretagne, 4 naissances ont eu lieu entre 2011 et 2013. 

Après une première enquête menée par l’agence Santé Publique France, celle-ci avait déclaré début octobre ne pas poursuivre ses recherches, n’ayant pas « identifié une exposition commune à la survenue de ces malformations ». Devant l’absence d’explications que la ministre de la Santé juge « insupportable », une nouvelle enquête sera conduite par les ministères de la Santé et de l’Environnement avec « une méthodologie différente » permettant d’obtenir des « regards croisés ». 

Les causes des malformations encore incertaines  

Avec en France « entre 80 et 100 naissances par an avec des malformations de membres », selon Agnès Buzyn, plusieurs facteurs doivent être pris en compte. Ces malformations peuvent provenir de causes génétiques, mais peuvent aussi être liées à des contraintes physiques ou encore être dues à des substances toxiques. 

Par ailleurs, la ministre a déclaré qu’il était « hors de question d’arrêter la subvention des registres », y compris celui du Remera basé à Lyon, actuellement au centre d’une polémique après la révélation des cas de l’Ain. « Quand il y a un registre qui cumule des cas pendant 20 ans 30 ans, si à un moment vous l’arrêtez, on ne peut plus le démarrer, vous perdez l’information. Quand on a un registre qui fonctionne, il ne faut surtout pas l’arrêter ».

Anne-Flore Renard

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Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Douleur : comment faire quand on est allergique aux antalgiques ?

Le 15 octobre 2018.

La Journée mondiale contre la douleur permet, ce lundi 15 octobre, de faire un point sur les différentes alternatives qui peuvent être offertes aux nombreuses personnes qui sont allergiques aux produits anesthésiants et aux antalgiques.

De plus de plus de personnes sont allergiques

Dans le monde, de plus en plus de personnes souffrent d’allergies. Qu’il s’agisse du rhume des foins, d’une allergie alimentaire ou aux poils d’animaux, les allergies nous menacent tous et l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en a même fait la quatrième maladie chronique mondiale. Mais si certaines permettent à ceux qui en sont victimes de vivre sans trop de difficultés, d’autres sont beaucoup plus handicapantes. C’est le cas notamment des allergies aux produits anesthésiants et aux antidouleurs.

À l’occasion de la Journée mondiale contre la douleur, lundi 15 octobre, le quotidien 20 Minutes a mené l’enquête sur ce sujet et sur les moyens qui existent pour soulager ces personnes lorsqu’elles souffrent. Fort heureusement, pour soigner la douleur, de nombreuses alternatives existent aujourd’hui. Si l’acupuncture est très efficace chez certains, d’autres pourront se tourner vers l’électrostimulation, un dispositif qui permet d’annuler le mal en stimulant les voies de la douleur.

L’hypnose, une bonne alternative à l’anesthésie

Pour certains, l’allergie ne concernera pas la molécule de l’antalgique, mais plutôt un excipient. Du lactose est notamment souvent utilisé dans certaines substances, il suffit alors de prendre un antalgique sans lactose pour se soigner sans risque.

Les allergies au curare, substance présente dans les produits utilisés pour anesthésier, peuvent être très handicapantes si le sujet doit subir une intervention chirurgicale. Dans ce type de cas, l’anesthésie loco-régionale est préconisée. Elle est en effet très peu allergisante. L’hypnose a également déjà fait ses preuves. De nombreux anesthésistes y ont recours et si, parfois, l’hypnose st accompagné d’une légère anesthésie, certaines opérations peuvent être réalisées sans aucun produit chimique.

Gaëlle Latour

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