Archives de catégorie : DOSSIERS

Tabac : le paquet neutre est-il efficace ?

Tabac : le paquet neutre est-il efficace ?

Le 22 novembre 2018

Rendue obligatoire en France le 1er janvier 2017, la mise en place des paquets de cigarettes neutres devait permettre de lutter contre le tabagisme. Selon une étude de l’Inserm, le pari semble gagné chez les jeunes.

Paquet neutre : la consommation de tabac diminue chez les adolescents

Quel bilan deux ans après l’instauration des paquets de tabac neutre ? Selon une étude menée par l’Inserm et l’Institut national du cancer, il aurait un impact positif sur la consommation de tabac chez les adolescents. Pour arriver à ce résultat, les scientifiques ont interrogé 2.000 adolescents, de 12 à 17 ans, avant et après la mise en place des paquets neutres.  

Le constat est univoque : le nombre d’adolescents ayant fumé leur première cigarette a nettement diminué en 2 ans. « Un an après la mise en place des paquets neutres, 1 jeune sur 5 (20,8%) a expérimenté le tabac pour la première fois contre 1 sur 4 (26,3%) en 2016 », révèle l’étude, publiée le 8 novembre dernier dans Tobacco Control. La méfiance contre la cigarette est encore plus significative chez les jeunes filles : 1 sur 10 (13,4%) contre 1 sur 4 (25,2%) l’année passée.

Le rôle clé des politiques de lutte contre le tabac

L’enquête révèle également que les mentalités évoluent et que la méfiance s’accentue chez les jeunes. Les 12-17 ans s’inquiètent davantage des conséquences du tabagisme et considèrent la consommation de tabac dangereuse : 83,9% en 2017 contre 78.9% en 2016. Par ailleurs, ils se disent moins attachés à une marque de cigarettes particulière. 

Si selon les chercheurs, le paquet neutre « pourrait contribuer à dénormaliser le tabac chez les jeunes et à en diminuer l’expérimentation », ils ne nient pas pour autant que le phénomène est lié « aux politiques de lutte contre le tabac », telles que l’augmentation des prix et les campagnes de sensibilisation. 

Anne-Flore Renard

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La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

La musculation, meilleure pour la santé cardiaque que le cyclisme

Le 20 novembre 2018.

Faire du sport est recommandé pour vivre en bonne santé et éloigner les risques d’accidents cardiaques ou vasculaires. Un étude récente va plus loin et pointe la différence entre les différents types de sports.

La différence entre les sports joue sur notre santé cardiaque

Une étude récente menée par des chercheurs de la St. George’s University de Grenade (Antilles) va plus loin que ce que l’on savait déjà sur les bienfaits d’exercer une activité physique régulière à tout âge. Cette fois-ci on en sait un peu plus sur les différents bénéfices acquis en fonction du sport choisi. Alors, sport statique ou sport dynamique ?

Les travaux des chercheurs ont été menés sur deux groupes d’adultes volontaires, classés selon leur âge : le premier de 21 à 44 ans, l’autre comprenant les plus de 45 ans. Ils ont ainsi pu voir que les personnes du groupe des plus jeunes qui exerçaient une activité statique, comme la musculation, voyaient le risque de maladies cardiovasculaires chuter.

Faire du sport avant tout

Pas facile pour vous de choisir entre un sport statique ou un sport dynamique ? Faites les deux ! « Les médecins devraient conseiller aux patients de faire de l’exercice quoi qu’il en soit – les deux types d’activité étaient bénéfiques. Cependant, l’activité statique semblait plus bénéfique que celle dynamique, et les patients qui s’adonnaient aux deux types d’activité physique s’en sortaient mieux que les patients qui augmentaient simplement le niveau d’un type d’activité » termine la chercheuse Maia P. Smith.

Faire de la musculation est donc recommandé par rapport à un sport dynamique comme le cyclisme ou la natation. Mais les résultats montraient déjà une baisse importante de ce type de maladie (de 30 à 70%) à partir du moment où le patient exerçait une activité sportive. On sait déjà qu’une demi-heure d’activité intense ou de marche donne déjà de bons résultats.

Maylis Choné

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Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Vaccin antigrippe : pourquoi son prix a doublé en un an

Le 19 novembre

Cette année, le vaccin contre la grippe coûte 11,13 € alors qu’il était vendu 6,20 € en 2017. Le prix a doublé mais il y a une bonne raison.

Le prix du vaccin contre la grippe a doublé en 1 an

La campagne de vaccination antigrippe a commencé le 6 octobre et concerne principalement les personnes à risques soit 12 millions de personnes en France. Il s’agit des plus de 65 ans, les personnes souffrant de maladies chroniques (diabètes, insuffisance cardiaque ou respiratoire), les femmes enceintes et les personnes souffrant d’obésité morbide.

Par ailleurs, afin de limiter la propagation de la maladie, il est aussi conseillé aux personnes travaillant auprès de malades de se faire vacciner contre la grippe : médecins généralistes, infirmiers, sages-femmes, pédiatres, pharmaciens titulaires d’officine, masseurs-kinésithérapeutes, gynécologues et chirurgiens-dentistes.

Cette campagne de vaccination devrait approcher les 63 millions d’euros cette année. C’est quasiment le double de l’année dernière puisque la campagne a coûté 35 millions d’euros en 2017.

Un vaccin antigrippe plus cher mais plus efficace

Pourquoi une telle hausse du prix du vaccin antigrippe ? À priori, la raison se trouve du côté de son efficacité. En effet, cette année, le vaccin contient quatre souches contre trois auparavant. Ainsi, en 2018, il est composé de 2 souches A et 2 souches B alors que les années précédentes, les vaccins étaient fabriqués à partir de 2 souches A et 1 souche B. Or, qui dit augmentation de l’efficacité du vaccin dit aussi augmentation de son prix.

Cette hausse est l’occasion de rappeler que la formule du vaccin antigrippe change tous les ans et que le choix de sa composition s’effectue plusieurs mois avant la campagne de vaccination. Il s’agit pour les scientifiques de prévoir quel sera le profil du virus de la grippe en partant des épidémies précédentes.

Pour rappel, en 2017 le vaccin contre la grippe était efficace à 60% et la maladie a tué 13.000 personnes.

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La loi anti-fessée de retour à l'Assemblée

La loi anti-fessée de retour à l'Assemblée

Le 16 novembre 2018.

La loi anti-fessée, maintes fois débattue mais jamais adoptée, est de retour à l’Assemblée. Cette fois, c’est une proposition de loi déposée par le Modem qui sera examinée par les députés le 29 novembre prochain. Elle a déjà commencé à être débattue en commission des lois.

Loi anti-fessée : pas de sanction pénale à la clé

Cettte proposition de loi prévoit que les dépositaires de l’autorité parentale ne peuvent user de moyens d’humiliation ni de violence physique ou verbale sur leurs enfants, ni non plus infliger de punitions ou châtiments corporels. 

Ce n’est pas la première fois que les députés sont sollicités pour légiférer sur le sujet mais jusqu’à présent, aucune loi n’avait été adoptée. Si le texte présenté le 29 novembre 2018 est voté, il intégrera le Code civil dans l’article 371-1 consacré à l’autorité parentale. Il définit les droits et devoirs ayant pour finalité l’intérêt de l’enfant.  

À noter cependant que la proposition de loi ne prévoit pas de sanction pénale. Paradoxe : la jurisprudence, ancienne et constante, reconnaît  l’existence d’un « droit de correction » tant pour les parents ou les enseignants, que les personnes assurant la garde des enfants, comme les baby-sitters. Autant dire qu’une « loi anti-fessée » serait avant toute chose symbolique. 

Marlène Schiappa soutient la loi anti-fessée

Si le gouvernement n’a pas, pour l’instant, donné de consigne de vote à la majorité parlementaire, Marlène Schiappa, secrétaire d’État chargée de l’Égalité entre les femmes et les hommes, a quant à elle indiqué qu’elle la soutenait à titre personnel. 

« Il n’y a aucune violence éducative, il n’y a pas de petite claque. Toute violence a des séquelles importantes. C’est maintenant démontré scientifiquement sur les enfants, pour toute leur vie, y compris quand ils sont adultes », a-t-elle notamment déclaré sur France Info.

À lire aussi : Éducation : que penser de la fessée ?

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Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Une étude confirme le lien entre obésité et dépression

Le 16 novembre 2018.

D’autres travaux avaient déjà élucidé le problème sans établir de lien de causalité très clair. C’est chose faite : on sait désormais que l’obésité entraînerait de plus grands risques de dépression et plus particulièrement chez les femmes.

L’obésité augmente le risque de dépression

Cette étude menée par des chercheurs de l’université de l’Australie du Sud et de l’université d’Exeter (Royaume-Uni) et publiée le 13 novembre 2018 dans l’International Journal of Epidemiology, a le mérite de confirmer des travaux antérieurs et d’établir enfin un lien de cause à effet entre dépression et obésité. L’étude, de grande ampleur, a étudié le cas de 48.000 patients dépressifs et d’un groupe témoin de 290.000 personnes. 

Les résultats ne laissent guère de place au doute : en cas d’obésité (lorsque l’indice de masse corporelle dépasse 30kg/m2), le risque de dépression augmente et ce, surtout chez les femmes. De manière plus précise, pour chaque hausse de l’IMC de 4,7 points, le risque de dépression augmente entre 18% et 23% chez les femmes.

Un malaise psychologique lié au manque d’estime de soi

Le lien entre physiologie et psychologie n’est pas difficile à établir lorsque l’on réalise à quel point notre société est attachée à l’image du corps et de la minceur en particulier. Ainsi, une femme dont l’IMC est élevé souffre de son image, manque d’estime d’elle-même et n’accepte pas son corps. 

L’étude met aussi l’accent sur les dépenses de santé que les États doivent couvrir pour faire face à cette épidémie d’obésité qui entraîne, rappelons-le, cancers, diabète, maladies cardiovasculaires et dépression. La communauté internationale dépense mille milliards de dollars tous les ans pour financer ce secteur.

Maylis Choné

À lire aussi : L’obésité, plus qu’un problème d’alimentation

 

 

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Justice : l'utilisation des fiches ADN élargie pour faire avancer les affaires criminelles

Justice : l'utilisation des fiches ADN élargie pour faire avancer les affaires criminelles

Le 15 novembre 2018.

Le 6 novembre dernier, un amendement au projet de loi pour la réforme de la justice a été adopté, proposant de réformer le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG). Les modifications apportées élargissent les champs d’investigation judiciaire en matière génétique et peuvent se révéler inquiétantes pour le respect de la vie privée.

Suppression de la notion de « ligne directe » : « Des dérives préoccupantes »

Le fichier national automatisé des empreintes génétiques (FNAEG) est une base de données nationale qui recense les ADN de toutes les personnes condamnées pour crimes ou délits. Ce fichier répertorie les données d’environ trois millions d’individus. Il peut être utilisé par la justice pour le croiser avec un morceau d’ADN pris sur une scène de crime afin de vérifier s’il correspond à un profil déjà connu.

L’amendement apporté à l’article 706-56-1- permet que les recherches en parentalité ne soient plus limitées aux familles en « ligne directe » avec le suspect, en supprimant cette notion. « Le fait d’avoir un cousin éloigné fiché pour un délit pourrait désormais vous valoir d’être au cœur d’une enquête. Aujourd’hui, cela peut ne pas paraître grave. Mais sous un gouvernement, disons, plus invasif, cela peut donner lieu à des dérives bien plus préoccupantes », s’inquiète Me Thierry Vallat, avocat au barreau de Paris.

Suppression de la notion d’ADN « non codants »

Un deuxième point technique est également préoccupant. Le nouvel amendement supprime la notion de marqueurs ADN « non codants » au sein de l’article 706-56-1-1, ce qui ouvre « subrepticement la voie à la manipulation d’éléments codants lors des procédures de comparaison au fichier. Ce qui, étant donné le caractère éminemment sensible de ces données, permettrait aux autorités ou à d’autres entités si les données venaient à fuiter, de connaître votre patrimoine génétique le plus secret », souligne Me Thierry Vallat.

Face à ces polémiques, le député LREM Didier Paris se veut rassurant : ces inquiétudes sont exagérées. « Les données collectées sont déjà sensibles. Mais ces dispositifs sont extrêmement contrôlés et chaque dossier a une finalité particulière et donc un emploi bien précis. »

Anne-Flore Renard

À lire aussi : L’ADN n’est pas la même dans tous les tissus du corps, selon des chercheurs

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Le pommeau de douche, ce nouveau fléau

Le pommeau de douche, ce nouveau fléau

Mardi 13 novembre 2018.

Des bactéries responsables d’infections pulmonaires

Si vous préférez les bains, vous avez probablement raison. Une étude réalisée par des chercheurs occidentaux vient en effet de révéler que le pommeau de douche est potentiellement notre pire ennemi.

Étant par nature inaccessible, sauf à le démonter, il abrite en son sein, loin des détergents et autres produits de nettoyage utilisés dans la salle de bain, tout un tas de bactéries ! Des bactéries qui profitent de l’humidité et de la chaleur pour se développer, avant de se diffuser dans l’air de la salle de bain ou de la cabine de douche quand vous voudrez vous en servir ! 

Or, certaines de ces bactéries sont responsables de maladies de peau ou d’infections pulmonaires. C’est ce que les chercheurs ont constaté en procédant à des prélèvements et des analyses sur plus de 650 pommeaux de douche, dans des salles de bains occidentales.

Gants et fleurs de douche doivent passer à la machine souvent

À cela s’ajoutent également les bactéries et microbes qui élisent domicile sur les gants qui traînent, toujours humides, dans la douche ou sur le rebord de la baignoire. Les fleurs de douche ne font pas meilleure figure, d’autant qu’elles ne passent jamais à la machine, contrairement aux gants de toilette qui n’y vont jamais assez souvent.

Les chercheurs recommandent donc de nettoyer l’intérieur du pommeau de douche, idéalement en le démontant et en y injectant un détergent. De même, gants et fleurs de douche doivent être régulièrement remplacés et lavés.

À lire aussi : Douche intime, attention danger ?

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Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Des cellules souches pour soigner la maladie de Parkinson

Lundi 12 novembre 2018.

La maladie de Parkison est un véritable fléau qui touche au minimum 10 millions de personnes dans le monde. Ou plus exactement, 10 millions de malades ont été dépistés, car dans les pays où le système de soins n’est pas suffisament développé, les victimes de cette dégénérescence neuronale sont tout simplement considérées comme séniles.

La thérapie génique à l’assaut de la maladie de Parkinson

Des dizaines d’équipes de par le monde tentent donc de trouver le remède miracle, capable au moins déjà de ralentir voire de stopper le développement de la maladie. D’autres s’orientent plutôt vers une autre voie : celle consistant à réparer les dommages provoqués par Parkinson. 

Au Japon, une équipe de chercheurs a initié un protocole expérimental d’un genre nouveau. Après manipulation génétique, elle est parvenue à transformer des cellules d’un patient malade en cellules souches pluripotentes. Ces cellules ont ensuite été injectées directement dans le cerveau malade d’un patient atteint de Parkinson. 

Des cellules souches pour réparer le cerveau

Le pari des chercheurs, audacieux, est que les cellules ainsi injectées vont aller directement s’installer dans les zones endommagées par la maladie et contribuer à réparer, restaurer, les fonctions cognitives détruites. 

Pour l’instant, l’équipe n’a communiqué que sur le succès de l’intervention et de la transformation des cellules du malade en cellules souches pluripotentes. Il faudra attendre plusieurs mois avant de savoir si l’injection a amélioré l’état de santé du malade. 

À lire aussi : À propos de la maladie de Parkinson

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Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Gastro-entérite : certaines régions sont déjà au-dessus du seuil épidémique

Le 5 novembre 2018

Selon les chiffres publiés le 31 octobre dernier par le réseau Sentinelles, la gastro-entérite semble avoir fait son grand retour en France, et certaines régions seraient particulièrement touchées.

La gastro-entérite fait son grand retour en France

L’arrivée récente du froid et de l’humidité sont les conditions idéales pour le développement des épidémies hivernales, qui semblent faire leur grand retour. S’il en est une particulièrement redoutée, il s’agit bien de la gastro-entérite. Cette inflammation de la muqueuse du tube digestif se caractérise principalement par l’apparition de diarrhées, fréquemment accompagnées de vomissements et de douleurs abdominales. Si elle peut être bactérienne, elle est le plus souvent virale et très contagieuse.

Dans son dernier bulletin, publié mercredi 31 octobre, le réseau de veille sanitaire Sentinelles alerte sur le retour de la gastro-entérite en France : « le taux d’incidence des cas de diarrhée aiguë vus en consultation de médecine générale a été estimé à 102 cas pour 100.000 habitants » durant la semaine du 22 au 28 octobre.

Deux régions ont dépassé le seuil épidémique de la gastro-entérite

Si ce chiffre est en-dessous du seuil épidémique défini pour cette période de l’année, qui est de 151 cas pour 100.000 habitants, il semblerait que le virus touche différemment les territoires de France. Les régions Pays de la Loire et les Hauts-de-France ont en effet dépassé ce seuil épidémique, avec respectivement 183 cas et 177 cas pour 100.000 habitants. La Normandie (150 cas pour 100.000 habitants), le Grand Est (149 cas pour 100.000 habitants) et l’Auvergne-Rhône-Alpes (96 cas pour 100.000 habitants) sont également très touchées.

Afin de limiter les risques de contracter la gastro-entérite, il convient de respecter quelques conseils d’hygiène, et notamment de se laver très régulièrement et consciencieusement les mains. « Ce geste est indispensable après s’être mouché, avoir toussé ou éternué, après avoir rendu visite à une personne malade, après chaque sortie à l’extérieur et bien sûr avant de préparer les repas, de les servir ou de les prendre. » rappelle l’agence Santé Publique France

Aurélie Giraud

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