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L’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. Pourquoi les cas de Guinée n’effraient-ils pas le reste du monde?

Le virus Ebola est de retour en Afrique. Près d’une centaine de morts auraient été recensés en Guinée où la capitale Conakry est touchée. Les premiers cas officiellement diagnostiqués au Liberia et d’autres sont fortement suspectés en Sierra Leone. Des mises en quarantaine sont décrétées concernant les cas suspects et on recherche activement les personnes ayant été en contact avec les malades. Le Sénégal a fermé sa frontière terrestre avec la Guinée et suspendu la tenue des marchés hebdomadaires près de la frontière.

Pour sa part, l’ONG Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’elle renforce ses équipes dans les zones infectées du sud de la Guinée tout en tentant de prévenir, localement, les mouvements de panique. Le virus responsable de cette fièvre hémorragique se transmet principalement par les contacts intimes, le sang, les selles ou la salive. Il faut donc de limiter au maximum les contacts à risque entre les personnes infectées et leur famille.

Les mises en quarantaine strictes ne sont le plus souvent pas envisageables, pour des raisons matérielles autant que culturelles. «Nous mettons tout en œuvre pour traiter les patients avec dignité, tout en protégeant la communauté et la famille d’une éventuelle contamination», explique Marie-Christine Ferir, coordonatrice d’urgence de MSF. Les équipes de l’ONG sont à la recherche de «cas contacts», personnes qui ont été en relation directe avec les malades et qui pourraient être à la fois contaminés et contagieux. Des  «promoteurs de la santé» sensibilisent également la population aux modes de propagation de la maladie et enseignent les mesures à prendre pour éviter la contamination.

La principale menace sanitaire est que l’épidémie s’étende progressivement au sein des pays aujourd’hui touchés et dans les zones frontalières. La Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest (Cédéao) se dit fortement préoccupée par cette épidémie qui représente selon elle «une sérieuse menace régionale». Elle vient d’appeler la communauté internationale à l’aide. 

Il n’y a jamais eu de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques

Pour autant, l’histoire et l’expérience montrent qu’à la différence notable du Sras, et de la grippe, autres maladies virales, il n’existe aucun risque de diffusion internationale massive des virus des fièvres hémorragiques. Aucune restriction des voyages vers ou en provenance de Guinée n’est envisagée. «La fièvre Ebola n’est pas une maladie qui, normalement, fait un nombre élevé de victimes contrairement à  la grippe ou d’autres maladies transmissibles», vient de rappeler l’OMS depuis son siège de Genève.

Membre de la petite famille des «filovirus» Ebola est apparu pour la première fois en 1976 à Yambuku (République démocratique du Congo), près de la rivière Ébola. Depuis cette date, l’OMS a recensé une vingtaine de flambées épidémiques de fièvre hémorragiques dues à différents sous-types de cet agent pathogène. Elles ont à chaque fois fait plusieurs dizaines ou centaines de victimes avec des taux de mortalité compris entre 50 et 90%. Il n’existe ni vaccin ni médicament permettant de prévenir ou de traiter cette maladie.

Les symptômes sont particulièrement spectaculaires: fièvre, vomissements, diarrhées, éruptions cutanées, hémorragies internes et externes. Si elles ne meurent pas, les victimes restent contagieuses tant que le virus est présent dans leur sang et leurs sécrétions. «Le virus Ebola a aussi été retrouvé dans le sperme d’un homme deux mois après l’apparition de la maladie contractée dans un laboratoire», précise-t-on auprès de l’OMS.

Toutes ces flambées épidémiques ont été initialement observées dans les villages isolés d’Afrique centrale et d’Afrique de l’Ouest, à proximité immédiate des forêts ombrophiles tropicales. On sait que le virus se transmet à l’homme à partir des animaux sauvages et se propage ensuite dans les populations par transmission interhumaine. On ne connaît toutefois pas avec certitude le réservoir animal naturel du virus, les principales suspectes étant  des chauves-souris frugivores, de la famille des ptéropidés.

Les différentes études menées sur ce thème ont démontré que le virus peut être transmis à la suite de contacts directs (peau lésée ou muqueuses) avec du sang, des sécrétions, des organes ou des liquides biologiques de personnes infectées. Mais il peut aussi s’agir de contacts indirects par l’intermédiaire d’environnements contaminés par ce type de liquides. «Les rites funéraires au cours desquels les parents et amis du défunt sont en contact direct avec la dépouille peuvent également jouer un rôle dans la transmission du virus Ebola», soulignent encore les experts de l’OMS.

C’est l’absence de transmission immédiate par voie atmosphérique qui fait que le virus Ebola n’inquiète pas outre mesure les autorités sanitaires internationales. C’est ce qui explique qu’aucune procédure particulière d’alerte aux frontières n’est prévue en cas de flambées épidémiques africaines. Le seul cas connu où un virus de fièvre hémorragique a créé début de panique en Europe date de 1967.

Le cas de Marbourg

Des chercheurs de laboratoires se contaminèrent alors en Allemagne lors de la préparation d’un vaccin à partir de cultures de cellules rénales de singes verts (Cercopithecus aethiops).  Ces singes  importés d’Ouganda étaient porteurs d’un virus inconnu. 31 laborantins du laboratoire Behring de Marbourg furent atteints et sept en moururent. On donna ensuite au virus le nom de la ville où il fut pour la première fois identifié.

Cet épisode démontre que l’exportation du virus Ebola depuis l’Afrique n’a rien d’impossible. La durée entre l’infection par le virus et l’apparition des premiers symptômes peut varier de deux à vingt-et-un jours, ce qui laisse amplement le temps de sa diffusion par le canal des transports aériens. De plus, son diagnostic est difficile, les symptômes initiaux pouvant être aisément confondus avec ceux de nombreuses maladies tropicales (paludisme, fièvre typhoïde, choléra, leptospirose, etc.). Et la confirmation diagnostique réclame des tests que ne peuvent réaliser que des laboratoires très spécialisés de virologie dans des conditions extrêmes de confinement.

Pour l’heure, amplement conscientes des risques, la plupart des entreprises privées spécialisées de rapatriement sanitaire refusent de prendre en charge des malades suspects d’être infectés par le virus Ebola. 

Jean-Yves Nau


A votre santé! – Slate.fr

Accusés à tort pendant des siècles: les rats ne sont pas responsables de la Peste Noire

Et si les rats n’étaient pas les responsables de la Peste Noire? Et si ces animaux que l’on a tant blâmés pendant des années n’avaient en fait rien à voir avec la propagation de cette épidémie qui a frappé l’Europe au XIVe siècle? Grâce à l’analyse de fouilles archéologiques, des scientifiques avancent cette nouvelle théorie.

A Londres, en mars, 25 corps sont déterrés, raconte le quotidien britannique The Telegraph. Douze d’entre eux sont analysés:

 «Sur les 12 corps prélevés qui ont été analysés, quatre ont été testés positifs pour la bactérie Yersinia Pestis, bien que l’on pensait qu’ils en étaient tous victimes.»

Yersinia Pestis, c’est la fameuse bactérie responsable de la peste. S’il n’y en a qu’une seule, il y a en revanche différents développements de la maladie. La peste bubonique est transmise par «la morsure d’une puce infectée en se nourrissant du sang d’un rongeur pestiféré, un rat par exemple», explique le site de l’Agence de la santé publique du Canada. C’est la forme la plus courante. Mais la peste peut également être «pneumonique»: plus mortelle, «elle se propage par des gouttelettes en suspension dans l’air lorsqu’une personne infectée tousse ou éternue, ou par le contact avec des liquides organiques infectés».

Dans nos esprits, la Peste Noire qui a sévi au Moyen-Age est associée aux rats. Et pour cause: les scientifiques pensaient, jusqu’à aujourd’hui, que cette peste était bubonique.

Mais les squelettes de Londres ont révélé de nouveaux éléments. The Telegraph détaille les découvertes de Tim Brooks, expert des maladies infectieuses au Public Health England:

«Il a identifié ce qu’il considère comme une mutation de la peste bubonique, transmise par les rats, vers une variante de la peste pneumonique.»

Cette découverte coïncide avec les hypothèses de l’équipe de Tim Brooks, qui s’étonnait de la rapidité avec laquelle la Peste Noire s’était répandue. The Guardian rappelle les faits:

«La Peste Noire est arrivée de l’Asie centrale en Grande-Bretagne à l’automne 1348, et à la fin du printemps de l’année suivante, elle avait déjà tué six personnes sur dix à Londres. Un tel taux de destruction tuerait cinq millions de personnes aujourd’hui

Voici l’explication de Tim Brooks:

«Pour qu’une peste se propage à cette allure, elle a nécessairement atteint les poumons des victimes, qui étaient malnutris et qu’ils ont ensuite transmise par des toux et des éternuements.»

Le quotidien poursuit:

«C’était donc une peste pneumonique plutôt qu’une peste bubonique. L’infection a été transmise d’humain à humain, et non par des puces de rats qui auraient piqué une personne malade, puis une autre victime.»

L’International Business Times parle d’un «fait qui pourrait réécrire les livres d’histoire». Et qui peut-être nous fera un peu moins détester les rats.

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A votre santé! – Slate.fr

L’étrange étude française sur les fumeuses enceintes

Fallait-il vraiment mener cette étude? Plusieurs titres de la presse généraliste viennent d’évoquer les conclusions d’un travail mené en France qui conclut que les substituts nicotiniques actuellement commercialisés pour arrêter de fumer sont inefficaces chez les femmes enceintes et fumeuses. C’est un travail qui soulève plus de problèmes qu’on pourrait croire.

Cette étude vient d’être publiée dans le British Medical Journal (BMJ). Elle a été coordonnée par Ivan Berlin (département de pharmacologie, groupe hospitalier Pitié-Salpêtrière). Cette publication est disponible ici. La question de l’efficacité véritable des substituts nicotiniques est loin d’être nouvelle. Elle fait même l’objet d’une controverse récurrente chez les fondamentalistes de l’addiction tabagique (est-on addict au tabac ou à la nicotine?).

Fumer pendant la grossesse peut représenter un risque pour la santé de l’enfant à naitre. Le monoxyde de carbone (le gaz toxique impliqué dans les épisodes de pollutions citadines) réduit la teneur en oxygène du sang maternel et pollue chronique la respiration du fœtus. Le poids à la naissance des enfants fumeurs est ainsi inférieur à celui des enfants dont la mère ne fume pas. A l’inverse, l’arrêt du tabac au plus tôt durant la grossesse constitue un bénéfice majeur pour la santé de la mère et de son enfant: augmentation  du poids de naissance, réduction du risque d’accouchement prématuré et des complications périnatales.

En France et en 2010, environ 30% des femmes enceintes disaient avoir fumé avant leur grossesse une moyenne de dix cigarettes par jour. Environ 17% fumaient au 3e trimestre de grossesse.  Ce qui correspondait à 137.000 fœtus exposés au tabagisme maternel. Depuis 2010, tous les indicateurs témoignent d’une proportion grandissantes de femmes consommatrices de tabac.

L’étude SNIPP (Study of Nicotine Patch in Pregnancy) avait pour objectif d’étudier l’efficacité, pendant la grossesse, des patchs utilisés en substituts nicotiniques délivrant la nicotine durant 16 h. Cette efficacité était évaluée selon deux critères: le poids du bébé à la naissance et l’abstinence complète de la future mère –confirmée par taux de monoxyde de carbone dans son air expiré.

Ce travail financé la le ministère de la Santé a été mené dans vingt-trois maternités françaises. Etude en double aveugle, randomisée versus placebo, réalisée sur l’ensemble du territoire français entre 2007 et 2012. Au total, 402 femmes enceintes fumeuses de plus de 18 ans, entre 12 et 20 semaines de grossesse et fumant au moins cinq cigarettes par jour y ont participé.

Les participantes étaient réparties en deux groupes («patch nicotinique» ou «patch placebo»). Toutes les participantes bénéficiaient pendant leur grossesse d’un suivi personnalisé, mensuel, de sevrage tabagique par des professionnels de santé.

Conclusion: «comparativement au placebo, les substituts nicotiniques n’augmentent ni l’abstinence des femmes enceintes, ni le poids de naissance des bébés.» Dans les deux groupes, le délai moyen de reprise de la cigarette était de 15 jours. Seules 11 femmes ont complètement arrêté de fumer dans le groupe avec patchs nicotiniques (5,5%), et 10 femmes dans le groupe placebo (soit 5,3%). Le poids moyen à la naissance était de 3.065 g dans le groupe avec patchs nicotiniques et de 3.015 g dans le groupe placebo. Les nouveau-nés des  femmes qui étaient totalement abstinentes avaient un poids de naissance significativement plus élevé (3.364 g) que les autres nouveau-nés (3.021 g).

Cette publication a suscité des réactions diverses.

«Tout le monde analyse les résultats, mais personne ne remet en cause l’étude elle-même, dénonce le Dr Philippe Presles, tabacologue et membre de l’association SOS Addictions[1].  Pour moi, la vraie question est la suivante: cette étude est-elle éthiquement acceptable?  Sur les 384 bébés nés au terme de cette étude, 363 ont subi une souffrance fœtale majeure leur faisant perdre 10% de leur poids. Pourquoi les a-t-on laissé souffrir de la sorte? Parce que l’on craignait d’être responsable de leur souffrance si on avait prescrit de la nicotine à leur mère au cours du premier trimestre? Parce que l’on craignait de leur prescrire trop de nicotine, même si leurs mères continuaient à les intoxiquer avec du monoxyde de carbone? A force de réclamer toujours plus d’études pour y voir plus clair, ne finit-on pas par abandonner les patients? N’est-il pas possible de dire que si des gens vivent dans une décharge, il n’est pas besoin d’études pour connaître les effets de cette vie insalubre et de tout faire pour les sortir de là ?»

Pour le Dr Presles, le moment est venu de considérer une fois pour toutes que le tabac est une horreur et que toutes les solutions sont bonnes pour en sortir –à condition de les combiner pour aboutir au résultat recherché.

«Au nom de quoi par exemple ne pourrait-on pas conseiller aux femmes enceintes d’essayer la cigarette électronique qui fait tant reculer les ventes de tabac en ce moment? Et pourquoi ne pourrait-on pas associer des patchs au vapotage si besoin? De quoi avons-nous peur? Manifestement pas de la souffrance des bébés. Et cela, quoi qu’on dise, cela n’est pas, ne peut pas être, éthique.»

Aujourd’hui en France l’Assurance Maladie accompagne l’arrêt du tabac. Modestement: elle rembourse, sur prescription médicale établie par un médecin ou une sage-femme, les traitements par substituts nicotiniques à hauteur de 50 euros par année civile et par bénéficiaire. Pour les femmes enceintes, ce montant est porté à 150 euros depuis le 1er septembre 2011.  Il y a un an Marisol Touraine, ministre de la Santé fixait le cap de la politique gouvernementale: «La France est le pays d’Europe où les femmes enceintes fument le plus. L’objectif, c’est zéro tabac pendant la grossesse».

L’eau et autres boissons

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L’eau est essentielle à la vie, elle constitue 60 à 70% de notre organisme.

Nos apports hydriques sont assurés dans le cadre d’une alimentation équilibrée pour 20 à 30% par des aliments solides et 70 à 80% par les boissons.

Cet article présentera les diverses boissons ainsi que leurs différents intérêts.

1)    L’eau

L’eau est la seule boisson indispensable à la vie, elle permet de renouveler l’eau de notre organisme et d’entretenir nos fonctions vitales.

Nos besoins sont de 2,5 à 3 Litres d’eau par jour assurés par une alimentation équilibrée et les boissons.

Il y a diverses eaux à considérer : eau plate, eau gazeuse, eau minérale.

Les eaux minérales telles que Contrex, Hépar, Courmayeur sont sources de calcium et de magnésium, ce qui permet de compléter les besoins en ces minéraux.

Attention certaines eaux gazeuses peuvent être salées, tandis que 3 eaux gazeuses sont pauvres en sodium : Salvetat, San Pellegrino et Perrier.

2)    Les boissons chaudes

Les boissons chaudes sont le thé, le café, la tisane.

Elles permettent de répondre aux besoins hydriques sans pour autant apporter d’énergie si elles ne sont pas sucrées bien sûr.

Il est conseillé de ne pas boire plus de 3 tasses de café ou expresso par jour afin de ne pas avoir des apports trop élevés en caféine qui est un excitant notamment au niveau cardiaque.

Les gens anémiés doivent éviter de consommer du thé ou des tisanes car celles-ci contiennent de la théine qui est un chélateur du fer susceptible de renforcer l’anémie ou de ne pas permettre une amélioration du bilan sanguin à ce niveau.

3)    Les jus de fruits 

Les jus de fruits sont des boissons sucrées qui, si elles sont de qualité, peuvent avoir des intérêts nutritionnels particuliers.

En effet, un verre de 150 ml de jus de fruit 100% pur jus permet d’assurer notamment des apports en fibres et vitamine C proches de ceux d’une portion de fruit.

En revanche, les jus de fruits qui ne sont pas 100% pur jus seront plus à classer dans la catégorie de boissons suivantes : les boissons sucrées car ces jus de fruits n’ont pas de réels intérêts nutritionnels.

4)    Les boissons sucrées

Cela correspond aux boissons telles que tous les sodas, sirops, jus de fruits pas 100% pur jus ou les boissons énergisantes telles que Redbull et autres.

Ces boissons n’ont pas d’intérêt nutritionnel particulier mais peuvent contribuer au plaisir.

Il ne faut pas en abuser car, d’une part, ces boissons sont riches en sucre et, d’autre part, les boissons dites énergisantes contiennent des excitants qui, en excès, peuvent être dangereuses pour l’organisme.

Il existe, depuis plusieurs années, une alternative à ces boissons sucrées avec un goût presque similaire : les boissons light.

Elles peuvent être un bon compromis entre plaisir et du fait qu’elles sont light, l’absence de sucre, cependant il faut éviter d’en boire en quantité trop importante car ces boissons ne peuvent en aucun cas remplacer l’eau.

5)    L’alcool

L’alcool fait partie des boissons.

C’est une boisson très calorique en raison des molécules d’alcool et des sucres qu’elle contient.

L’alcool contribue toutefois au plaisir, en lien avec l’alimentation, et le partage que ce soit pour un apéritif, un repas ou autres.

Bien sûr, l’abus d’alcool est dangereux pour la santé.

A noter, on estime qu’un verre de vin rouge par jour chez la femme et deux verres de vin rouge chez l’homme peuvent protéger contre les risques cardio-vasculaires.

Les boissons sont diverses et variées avec des intérêts bien différents.

Chacune en fréquence et en quantité différente peut apporter quelque chose d’intéressant que ce soit d’un point de vue vital (l’eau), nutritionnel (jus de fruit), hydratant (thé, café, tisane), plaisir ou convivialité (sodas, alcool…etc.).


Regimes alimentaires

Vos allergies désormais visualisées en temps réel (et plus uniquement les pollens)

Il y existe actuellement en France une surveillance des pollens assurée par le Réseau National de Surveillance Aérobiologique. Mais ce n’est «qu’un» système de suivi des facteurs de risques des principales allergies. En revanche, il n’existait pas jusqu’à aujourd’hui de système de surveillance du syndrome allergique. L’l’IAS (Indices Avancés Sanitaires) Allergies permet d’analyser le niveau des pathologies allergiques en France au jour le jour, donc dans l’espace et dans le temps, des allergies au cyprès (à partir de février) jusqu’à celles déclenchées par l’ambroisie (en août).

Cette carte permet de visualiser l’importance des manifestations allergiques en cours. Il s’agit d’une modélisation basée sur le suivi des délivrances en pharmacie des médicaments prescrits dans le traitement symptomatique avec les disparités régionales. La taille de chaque zone géographique est proportionnelle à son nombre d’habitants et la couleur est de plus en plus foncée lorsque les prescriptions médicamenteuses augmentent.

L’indice Allergies 100 signifie qu’’il y a une absence d’allergie saisonnière, niveau de base des allergies en France. Un «Indice Allergies» de 140 signifie qu’il y a 40% de plus d’allergies que le niveau de base en France.

Recueillies, analysées et traitées par la société privée Celtipharm, les données du site OpenHealth.fr sont en total open data et librement réutilisables. On peut notamment y trouver  les cartes de l’IAS® Allergies pour visualiser la situation de mardi et la progression des allergies saisonnières en France sur les 30 derniers jours. La vidéo pour comprendre l’évolution spatio-temporelle depuis 2010 ou un graphique interactif pour avoir accès à la courbe nationale, aux indices régionaux (cliquer sur la carte pour choisir la région) et pour les comparer aux années antérieures.


A votre santé! – Slate.fr

Ne pas dormir détruirait nos neurones

Besoin de dormir? Vous feriez mieux de ne pas lutter. Une nouvelle étude de l’Ecole de médecine de l’université de Pennsylvanie révèle ce qui pourrait bien être une conséquence néfaste du manque de sommeil: la perte de neurones. 

Sigrid Veasey, membre du Centre du sommeil et de la neurobiologie circadienne à l’école Perelman, a travaillé en collaboration avec l’université de Pékin. La BBC, qui reprend le travail publié par le Journal of Neuroscience, détaille la manière dont ils ont mené leur étude. Utilisant des souris comme cobayes, ils les ont forcées à ne dormir qu’environ 4 à 5 heures en 24 heures. Résultat: elles ont perdu en moyenne 25% de leurs cellules nerveuses.

«Selon les chercheurs, c’est la première fois que l’on prouve que le manque de sommeil peut conduire à une perte de cellules du cerveau.»

Et pas n’importe quelles cellules. Il s’agit en effet des neurones locus cœuruleus (LC), précise Medical Xpress. Leur disparition accélèrerait par exemple le développement de maladies comme Alzheimer ou Parkinson.

«Le manque de sommeil sur une durée prolongée est lié aux dommages, ou à la perte, de neurones essentiels pour la vivacité et pour des capacités cognitives optimales, les neurones locus cœuruleus.»

Les scientifiques se sont souvent intéressés au sommeil, mais davantage pour découvrir à quoi il servait. Nous passons en effet environ un tiers de notre vie à dormir; mais pour quelle raison? Là-dessus, les théories sont nombreuses. Certaines ont été vérifiées: le sommeil permet de récupérer de sa journée, de faire mûrir le système nerveux, de mieux mémoriser également, ou encore de «nettoyer le cerveau des toxines accumulées», nous apprend l’une des dernières études en date.

L’altération des capacités cognitives due au manque de sommeil n’est donc pas une nouveauté. En revanche, le côté «irréversible» de ces dommages , oui. Medical Xpress signale que «rattraper son sommeil» ne serait plus une solution:

«A en croire la sagesse commune, rattraper son sommeil compense le sommeil perdu, sans provoquer des effets à long terme. Mais cette nouvelle étude montre des preuves inquiétantes que la perte de sommeil chronique pourrait être plus sérieuse que ce que l’on pouvait croire jusqu’alors, et pourrait même conduire à des dommages physiques irréversibles et une perte de neurones »

Mais les chercheurs à l’origine de cette étude restent prudents. Ils disent vouloir mener des recherches supplémentaires pour confirmer que ces effets sont valables chez les humains. Pour ce faire, ils prévoient d’examiner post-mortem les corps de travailleurs de nuit. S’ils peuvent y observer la perte de neurones LC, ou des signes d’Alzheimer ou de Parkinson, la piste découverte avec les souris devra être creusée.

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A votre santé! – Slate.fr

La pratique du vélo en cas de pic de pollution n’est pas (toujours) une bonne idée

Plus de 30 départements sont concernés par les pics de pollution ce vendredi. La situation devrait perdurer jusqu’à au moins dimanche soir. L’Ile-de-France, mais aussi la Bretagne, la Haute Normandie, ou encore la région Rhône-Alpes, la Picardie ou le Nord-Pas-de-Calais, sont exposés à des particules fines: les particules PM10. Dans Les Echos, l’association France Nature Environnement a déclaré que «le seuil record de 100 mg/m3 d’air» avait été atteint ce jeudi dans la capitale«soit le double de la limite acceptable».

Les conseils ne manquent pas dans les médias, mais ils sont parfois contradictoires, ou ne répondent pas à toutes vos questions. Nous allons tenter de vous éclairer grâce aux recommandations de Stéphane Le Calvé, chercheur au CNRS spécialisé dans la physico-chimie de l’atmosphère, et du docteur Lise Rosencher, pneumologue à Paris.

Dois-je prendre le vélo ou les transports en commun? 

Depuis jeudi, la mairie de Paris a rendu gratuits les Velib, et de vendredi à dimanche soir, tous les transports en commun sont accessibles sans payer dans toute l’Ile-de-France. Même chose à Caen et Rouen, et ce vendredi à Grenoble et Reims. L’objectif: inciter les automobilistes à laisser la voiture.

Mais entre le vélo, le métro, le bus ou le tram, je choisis quoi?

La plupart des médias conseillent le vélo ou la marche à pieds. C’est le cas de l’Express ou du Monde. Selon des études réalisées par l’Observatoire de l’Air en Midi-Pyrénées (ORAMIP), les transports en commun sont extrêmement pollués. En effet, tous ont l’inconvénient d’être à la fois ouverts sur l’extérieur (avec les ouvertures des portes notamment), tout en restant dans des lieux clos, où les particules stagnent. 

Mais Lise Rosencher et Stéphane Le Calvé n’ont pas tout à fait le même raisonnement que l’ORAMIP. En faisant du sport, expliquent-ils, on inhale davantage de particules polluantes. Durant les pics de pollution, cela augmente les risques d’accidents pulmonaires ou cardiaques, notamment chez les personnes sujettes à de telles maladies. 

Il resterait donc conseillé, surtout pour ces personnes-là, d’éviter le vélo et de privilégier les transports en commun. Pour les autres, la marche à pieds, en marchant doucement et au plus loin des voitures, reste la meilleure solution, car elle limite l’effort physique.

Pour les personnes en bonne santé toutefois, en roulant doucement et si possible avec un masque, prendre son vélo, c’est toujours mieux que de prendre sa voiture.

Est-ce que je me protège en me couvrant le visage avec mon écharpe?

«Absolument pas», selon Lise Rosencher. La seule vraie protection serait les masques que l’on trouve notamment dans certains magasins de vélo. Mais pas de panique: si vous vous contentez de vous balader quelques minutes dehors, vous n’êtes pas obligé de porter un masque.

Est-ce que je peux aérer mon appartement ou ma maison?

«Le tout est de savoir ce qui est le plus pollué: l’intérieur ou l’extérieur», explique Lise Rosencher. Le problème durant les pics de pollution est qu’il y a des dépôts de particules tant à l’intérieur qu’à l’extérieur. Celles qui sont à l’intérieur sont dues aux mouvements des habitants d’une maison (respiration, transpiration, faire la cuisine, mettre le chauffage, etc), et celles à l’extérieur à la pollution, entre autres.

«C’est pourquoi je déconseillerais d’aérer en ce moment, confie Lise Rosencher, surtout pour les personnes les plus vulnérables. Mais ce conseil n’est pas valable si votre maison est en travaux, par exemple.»

Pour Stéphane Le Calvé, le plus prudent serait de continuer d’aérer, mais aux moments de la journée où les particules sont les moins denses:

«Tôt le matin ou tard le soir, lorsque le trafic automobile est réduit.»

Est-ce plus dangereux de fumer en ce moment?

Fumer est dangereux, peu importe quand. Les pics de pollution n’aggravent cependant pas les effets du tabac –mais ils ne les atténuent pas non plus. N’allez cependant pas croire que ceci est un encouragement à fumer, au contraire: pendant les pics de pollution, chers fumeurs, vous subissez à la fois les effets du tabac, et ceux des particules.

C.J.

Pour davantage de recommandations, vous pouvez consulter le site du ministère de la Santé.

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La hausse du nombre de cancers va surtout frapper les pays en développement

Le 3 février 2014, François Hollande lançait son troisième «plan cancer». Si la maladie est un véritable fléau en France, elle l’est partout ailleurs. Dans son rapport annuel publié le même jour que l’annonce du Président de la République, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) de l’Organisarion mondiale de la sante (OMS) lançait une nouvelle alerte, peu relayée en France. Dans les vingt prochaines années, le nombre de cancers dans le monde devrait augmenter de 70%.

Il y a environ 14 millions de nouveaux cas de cancer diagnostiqués chaque année dans le monde, peut-on lire dans un résumé du rapport, paru sur un blog de la National Public Radio (NPR). Un nombre qui ne va cesser d’augmenter selon les spécialistes, pour atteindre 22 millions d’ici 2032.

Les hommes et les femmes ne sont pas touchés par les mêmes types de cancer. Celui du sein est le plus répandu chez les femmes, et c’est celui de la prostate qui arrive en tête chez les hommes. Mais ces généralités varient tout de même selon les pays, comme en attestent ces cartes du CIRC, reprises par la NPR.

Cliquez sur les cartes pour les voir en grand.

Cancers des femmes dans le monde via NPR / source: Organisation Mondiale de la Santé
Cancers des hommes dans le monde via NPR / source: Organisation Mondiale de la Santé

Toutes les régions du monde ne sont donc pas à égalité face au cancer. Le Globe and Mail souligne notamment qu’en 2012, le Danemark, la France, l’Australie, la Belgique et la Norvège avaient été les pays les plus touchés par cette maladie.

Néanmoins, les régions en développement sont celles où le cancer sévit le plus. En effet, plus de 60% des cas se trouvent en Asie, en Afrique, en Amérique centrale et du Sud. Et ces mêmes parties du monde regroupent 70% des décès liés au cancer, souligne le CIRC dans son communiqué.

Ce problème pourrait pourtant être réglé par des efforts dans l’accès aux soins:

«Un accès à des traitements efficaces et abordables dans les pays en développement, y compris pour les cancers des enfants, pourrait réduire la mortalité de manière significative, même dans les régions où les services de soins médicaux sont moins développés.»

Réalisée en 2012, la carte interactive ci-dessus permet précisément de souligner les disparités entre pays face au cancer. Mise au point par Public Radio International grâce aux statistiques de 2008 de Globocan, elle permet de comparer le nombre de personnes atteintes du cancer en fonction notamment du PIB (Produit Intérieur Brut) et de l’IDH (Indice de Développement Humain) des Etats.

Le docteur Christopher Wild, directeur du CIRC, veut profiter de ce rapport pour lancer un «signal fort»:

«Malgré des avancées enthousiasmantes, ce rapport montre que nous n’en avons pas fini avec le cancer. Il faut absolument davantage d’engagement dans la prévention et dans la détection précoce, pour compléter des traitements plus performants, et pour aborder cette question de l’augmentation alarmante du nombre de cancers au niveau mondial»

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Pic de pollution: évitez de faire du sport ce week-end!

Si vous comptiez faire du sport ce week-end à Paris, Caen, Grenoble ou dans un des trente départements placés en alerte maximale à la pollution aux particules fines, vous devriez y réfléchir à deux fois, même si vous ne souffrez d’aucun problème respiratoire ou cardiaque.

«Il ne faut pas faire du sport à l’extérieur (jogging, vélos, marche active…) afin d’éviter de s’ouvrir les bronches et de trop s’exposer à ces pollutions» explique le docteur Pierrick Hordé, allergologue et directeur du site Sante-medecine.net, sur 20Minutes.fr. Dans les colonnes de Libération, le professeur Jocelyne Just, qui dirige le centre de l’asthme et des allergies pour enfant à l’hôpital Trousseau, abonde:

«Quand le niveau d’alerte est déclenché […] surtout, ne pas faire de sport à l’extérieur (particulièrement courir). Que vous soyez asthmatique ou non d’ailleurs. Des études ont montré que même chez un sujet sain, ces particules inhalées en grande quantité peuvent entraîner une inflammation pulmonaire. Quand on court, on accélère l’activité respiratoire et donc la fréquence à laquelle on inhale l’air extérieur et les particules fines qui vont avec… Les enfants, surtout les plus jeunes, sont encore plus touchés car justement ils respirent plus vite que les adultes.»

A vos risques et périls

Les consignes de la Direction générale de la santé pour la population générale en cas de dépassement du seuil d’alerte vont dans le même sens:

«Réduisez et reportez les activités physiques et sportives intenses, en plein air ou en intérieur jusqu’à la fin de l’épisode si des symptômes sont ressentis (fatigue inhabituelle, mal de gorge, nez bouché, toux, essoufflement, sifflements, palpitations), et prenez conseil auprès de votre médecin.»

Le message est assez clair: si vous voulez faire du sport ce week-end dans une région touchée par le pic de pollution, c’est à vos risques et périls. Pourtant, ces mises en garde unanimes ne sont suivies d’aucun effet au niveau des instances qui organisent les compétitions sportives. 

Ce week-end sera comme tous les autres. Les milliers de matchs de football, de tennis ou encore de rugby prévus à travers le pays, qu’il s’agisse de France-Irlande au stade de France ou d’un match anonyme de district au fin fond de l’Eure-et-Loire, se dérouleront comme si de rien n’était. Seul signe de changement: certains clubs de foot professionnels ont réduit ou décalé quelques entraînements dans les équipes de jeunes cette semaine.

Du côté du ministère des Sports ou de la Fédération française de football, aucune mesure particulière de sensibilisation des sportifs, encore moins de report de compétitions, n’est prévue, contrairement à l’Education nationale par exemple qui a relayé les recommandations du Haut conseil de la santé publique auprès des recteurs et qui a déjà par le passé interdit l’activité physique dans les écoles lors d’épisodes de pollution.

Déclarer forfait ou changer de programme

Les sportifs amateurs voulant éviter tout risque de crise d’asthme, d’infection pulmonaire ou de problème cardiaque n’auront pas le choix: ils devront déclarer forfait. Pour ceux qui ont la possibilité de modifier l’heure et l’endroit de leur activité sportive, comme les joggeurs, il est possible d’atténuer les risques en choisissant un lieu éloigné des axes de transport à fort trafic, en évitant de faire du sport pendant les heures de pointe et les efforts trop intenses. Evitez-donc d’aller courir sur un des nombreux stades qui bordent le périphérique parisien vendredi soir à 19h.

Sur le plus long terme, la question est un peu plus complexe. Les études effectuées sur le transport actif (à vélo ou à pied) montrent que les bénéfices d’une activité physique quotidienne dépassent les risques comme la pollution de l’air ou les blessures.

La question du sport dans un environnement pollué avait dominé les préparatifs des Jeux olympiques de Pékin en 2008. La commission médicale du Comité international olympique avait estimé que la pollution de l’air pouvait constituer un risque pour la santé des athlètes participant aux épreuves d’endurance en extérieur. Plusieurs pays ont fait arriver leurs athlètes aussi tard que possible sur place pour réduire l’exposition, tandis que plusieurs équipes nationales ont basé leur camp d’entraînement au Japon ou en Corée du Sud pour éviter la pollution. Le coureur de fond éthiopien Haile Gebreselassie avait déclaré forfait pour le marathon à cause de son asthme. 

Grégoire Fleurot

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A votre santé! – Slate.fr

«300: la naissance d’un Empire» est dangereux pour la santé des hommes

La pression qu’exerce la société sur les femmes et les filles pour qu’elles soient maigres à travers les images envoyées par la mode, la publicité ou le cinéma est un sujet bien connu et sur lequel on disserte depuis de nombreuses années. Il est beaucoup pus rare que l’on se penche sur l’équivalent masculin du phénomène.

Pourtant, la représentation des corps masculins dans les médias fait que les hommes américains ressentent de plus en plus d’insécurité par rapport à leur corps et qu’il y a une augmentation des conduites à risque, rapporte le site de Time.

Une étude de 2007 parue dans l’International Journal of Men’s Health et portant sur 60 étudiants masculins du Midwest montrait qu’en moyenne ceux-ci désiraient gagner entre 7 kilos et 12 kilos de muscles et avoir 3% de masse graisseuse en moins. Une autre étude, parue en janvier dernier dans la revue médicale JAMA Pediatics,  s’est basée sur un échantillon plus important de plus de 5.000 garçons de 12 ans à 18 ans en 1999 interrogés pendant plus de 10 ans (jusqu’en 2010).

Les résultats: 18% d’entre eux étaient très préoccupés par leur poids et leur physique. Parmi eux, seuls 15% voulaient devenir plus maigres, tandis que près de la moitié voulaient au contraire prendre du muscle.

«L’incapacité à atteindre ces objectifs corporels irréalistes peut entraîner des dépressions, des conduites à risque comme boire ou prendre de la drogue et des troubles de l’alimentation», écrit Time, qui désigne un coupable: les films montrant systématiquement des hommes ultra musclés comme 300: La naissance d’un Empire sorti le 5 mars.

Le magazine rappelle comment, lors de la sortie du film original 300 en 2006, un programme de fitness d’une intensité insensée appelé le «300 workout», supposément utilisé par les acteurs du film pour préparer le tournage mais que la plupart d’entre eux n’avait pas réussi à suivre, avait fait fureur dans les salles de sport américaines auprès des hommes voulant se sculpter des corps de vigoureux gladiateurs.

Les troubles alimentaires chez les hommes passent souvent inaperçus parce que l’on s’attend à ce qu’ils prennent les mêmes formes que chez les femmes. Or, comme l’écrivait récemment The Atlantic:

«Les évaluations actuelles des troubles alimentaires se concentrent sur la présentation classique typique des femmes, mais comme les hommes sont plus préoccupés par le gain de muscle que par la perte de poids, ils ne présentent généralement pas de poids trop faible, contrairement aux femmes. Ils ont aussi moins de chances de s’affamer, d’utiliser des laxatifs ou de se faire vomir; ils ont en revanche beaucoup plus de chances de faire trop d’exercice ou de prendre des stéroïdes.»