Archives de catégorie : DOSSIERS

Faire du sport est important pour éviter de développer ces 5 maladies

Le 26 août 2016.

une étude publiée le 9 août dnas le British Medical Journal confirne une fois de plus ce que l’on sait désormais depuis de nombreuses années : le sport est bon pour la santé et permet de réduire les risques de développer certaines maladies, comme le cancer du colon, le cancer du sein, le diabète de type 2 ou de type 1, et les maladies cardiovasculaires.

1 heure et demie de sport par jour pour réduire les risques de maladies

En reprenant 174 études réalisées depuis 1980, et en compilant ensemble tous les résultats, ce qui n’avait jamais été réalisé jusqu’ici, les chercheurs qui ont réalisé ce travail affirment que les risques de contracter ces maladies sont réduits de 20 % chez ceux qui ont un niveau d’activité physique élevé. Là où les recommandations de l’OMS sont d’avoir au moins une demie-heure d’activité physique par jour, comme par exemple, de la marche à pied, cette étude montre que la réduction de 20 % des risques est atteinte quand l’activité des personnes suivies dans les études atteint ou dépasse 1 heure 30 par jour !

Monter les escaliers, jardiner : c’est aussi du « sport »

Cependant, dans ces 1h30, sont intégrés des tâches ménagères, comme passer l’aspirateur, ou encore, le jardinage. Mais il faut aussi y ajouter 10 minutes passées à monter les escaliers, ce qui n’est pas donné à tout le monde, sauf à faire des allers et retours plusieurs fois par jour, ou encore 20 minutes de course à pied. 
Néanmoins, elle confirme que l’activité physique recommandée par l’OMS depuis des années n’est qu’un minimum, et que faire plus de sport est encore meilleur pour la santé. 

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Une machine capable de détecter la dépression en analysant votre voix

Le 25 août 2016.

Des chercheurs américains ont développé un logiciel capable d’analyser les émotions de la voix et de déduire si la personne qui parle est dépressive ou non, ou bien encore souffre d’un stress post-traumatique (SPT).

L’algorithme analyse la voix et détecte les dépressifs

En utilisant leur algorithme d’analyse de la voix sur plus de 250 volontaires, dont l’état de santé émotionnel a été mesuré préalablement à l’aide d’un questionnaire, ils ont pu confirmer la pertinence du modèle. 

L’intérêt d’un tel dispositif, c’est qu’il peut permettre à un médecin, ou à un psychiatre, de conforter son diagnostic, si jamais il avait un doute, ou même de détecter des signes avant-coureurs de la dépression ou de stress post-traumatique chez des patients qui les nient ou les ignorent. 

Ce dispositif, appelé SimSensei, pourrait également servir à déceler d’autres désordres psychiques, comme par exemple la schizophrénie, ou encore la maladie de Parkinson. 

Moodies donne la tonalité de la voix 

Une application mobile, disponible sur Android et sur iPhone, appelée Moodies et développée par des chercheurs israéliens, analyse elle aussi la voix de ceux qui parlent à proximité du smartphone. À défaut de pouvoir déceler la dépression de manière aussi fiable sans doute que SimSensei, elle affiche à l’écran la tonalité de la voix de celui qui parle, indépendamment de la langue, ce qui prouve bien que c’est une question de ton, de rythme de phrases, de respirations, qui permet de déduire l’état émotionnel de celui qui parle… 

Faites le test : Faites-vous une dépression ?

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Pourquoi taper dans ses mains est bon pour la santé ?

Le 24 août 2016.

Parmi les nombreuses astuces existantes pour se maintenir en bonne santé physique ou morale, il en est une à laquelle vous n’auriez sans doute pas pensé de vous même : taper dans ses mains ! Oui, taper dans ses mains est bon pour la santé, d’après des médecins indiens… Voici pourquoi.

Ce que taper dans ses mains procure

Soyons clairs : cette thérapie insolite s’inspire bien évidemment de l’acupuncture et des points de pression censés être bénéfiques pour la santé. D’après les médecins indiens qui la recommandent, elle permettrait d’abord de faire faire de l’exercice à ceux qui mènent une vie par trop sédentaire et qui ne sortent pas, ou peu, de chez eux. Simple, mais il fallait y penser ! 

De facto, cette activité physique, simple à mettre en oeuvre, offre tous les avantages que les autres activités physiques apportent. Elle améliore notamment la pression sanguine et stimule le système immunitaire. 

Une activité sportive comme une autre

Mais les médecins indiens vont plus loin. Ils affirment que taper dans ses mains 20 à 30 minutes par jour peut aussi améliorer la santé de ceux qui souffrent de diabète, d’arthrite, d’hypertension, mais aussi de migraines, d’insomnie, de pertes de cheveux, de problèmes de vue, ou encore… de dépression ! Cela aiderait même les adolescents à mieux se concentrer…  Nous ne reproduisions ici la liste des « bienfaits » supposés de quelques minutes quotidiennes d’applaudissements qu’à des fins informatives, sans aucune garantie sur leur bien-fondé. Notons au passage que les médecins indiens recommandent de taper dans ses mains en les ayant préalablement crémées, histoire d’en prendre bien soin. 

Néanmoins, il est connu et reconnu que toute activité physique, que ce soit marcher dans la rue, monter des marches d’escalier, ou à domicile pour ceux qui ne peuvent pas sortir, monter et descendre d’une marche d’escabeau (step), ne peut que faire du bien.

Pour l’anecdote, on sait cependant que Jean-Baptiste Colbert, ministre de Louis XIV, bourreau de travail, était connu pour se frotter les mains plusieurs fois par jour. Quand on lui demandait pourquoi, il expliquait que ce geste redoublait son énergie à l’ouvrage… 

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Voici pourquoi la musique influence nos émotions

Le 23 août 2016.

La musique adoucit les moeurs, l’adage est vieux comme le monde. Cependant, pendant longtemps, les chercheurs ont pensé que les musiques douces et agréables apportaient joie et détente, et que les musiques tristes, au contraire, rendaient mélancolique. 

Même la musique triste peut faire du bien

Or, une étude conjointe réalisée récemment par les universités de Durham (Royaume-Uni) et de Jyväskylä (Finlande) démontre tout le contraire. En faisant écouter des musiques tristes à 2 400 cobayes, et en recueillant leurs impressions après l’écoute, une majorité a déclaré pourtant avoir apprécié la musique, là où les chercheurs pensaient qu’ils en ressortiraient affectés ! 

L’hypothèse formée, déjà évoquée par d’autres études, serait que la musique triste apporte une compensation à ceux qui ont, par exemple, perdu un être cher ou aimé, un peu comme si la musique pouvait « comprendre » ce qu’ils ressentent. 

L’impact émotionnel de la musique prouvé

À l’inverse, certains cobayes ont détesté écouter des musiques tristes, car elles provoquaient chez eux un mal-être.

Les auteurs de l’étude en concluent qu’il est rationnel de ne pas vouloir écouter certaines musiques, de peur d’être affectés émotionnellement par elles, et à l’inverse, qu’il est rationnel aussi de vouloir écouter des musiques tristes ou mélancoliques, si l’on en retire un bénéfice sur le plan émotionnel. 

Pour en savoir plus : La musique : une large gamme de bienfaits pour la santé

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Déjà-vu : souriez, vous êtes en bonne santé

Le 22 août 2016.

Vous l’avez déjà vu. Vous l’avez déjà vu. 

Cette impression, que sept personnes sur dix disent avoir déjà ressentie dans leur vie, a longtemps été considérée comme étant un signe de fatigue psychique, de stress ou d’émotion. La sensation de déjà vu fait même partie des éléments de diagnostic de certaines pathologies mentales, ou troubles psychiatriques ! 

Le déjà vu, connu dans le monde entier 

Et pourtant, d’après une étude écossaise récente, cette impression définie pour la première fois en 1876 par le philosophe français Émile Boirac n’est en rien un signe de problème mental, au contraire !

Il s’agirait même d’un signe de bon fonctionnement du cerveau, et de son système de mémorisation et validation des souvenirs. Pour parvenir à cette conclusion, les chercheurs de l’université Saint Andrews, en Écosse, sont parvenus à créer un protocole permettant de susciter des impressions de déjà vu chez des cobayes.

Déja vu : c’est la mémoire qui envoie un signal

À force d’appliquer ce protocole, ils sont parvenus à la conclusion que le cerveau des cobayes ne faisait que valider les souvenirs récemment acquis, en déclenchant cette impression, le tout sous IRM. En constatant que le cortex préfrontal entrait en activité dans certaines situations, et non l’hippocampe, comme ils s’y attendaient, ils ont pu valider l’hypothèse que c’étaient les zones dédiées à la mémoire et au traitement des souvenirs qui déclenchaient le déjà vu. 

Et si vous ne ressentez plus cette impression de déjà vu, après l’avoir expérimentée plusieurs fois au cours de votre vie, c’est tout à fait normal. Elle s’estompe, puis disparaît, avec l’âge… 

Pour en savoir plus : Phénomène du déjà vu, comment ça marche ?

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Saoulorexie : ne plus manger pour boire plus

Vendredi 19 août 2016.

Une nouvelle mode fait des ravages chez les jeunes en Angleterre : ils se privent de nourriture pour pouvoir boire plus, afin de ne pas grossir…

Boire plus en mangeant moins

On croirait presque qu’il s’agit de la morale d’une fable, ou d’un dicton populaire. En Angleterre, plus d’un tiers des jeunes âgés de 18 à 24 ans déclarent sauter des repas pour pouvoir boire plus, remplaçant les calories apportées par les aliments par celles de l’alcool.

Ce phénomène nouveau et au moins aussi inquiétant que le binge drinking s’appelle saoulorexie, contraction de saoul et anorexie. Les jeunes qui le pratiquent compensent l’apport calorique de l’alcool par des périodes de jeûne, pour ne pas grossir. 

Les jeunes Anglais ignorent les règles d’hygiène alimentaire

Les mêmes, interrogés dans un sondage, ne connaissent pas les méfaits des graisses saturées, de la surconsommation de sel ou de sucre, et la plupart des règles de bases de l’hygiène alimentaire… Tout en se croyant au contraire bien informés. 

En Angleterre, l’obésité fait des ravages, dès le plus jeune âge : 1 enfant sur cinq, en maternelle, est déjà en surpoids. 

À lire aussi : Binge drinking : cerveau en danger

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Burn-out : non, les vacances ne sont pas la solution

Le vendredi 19 août 2016.

Les vacances ne sont pas la solution au burn-out, qui est l’expression non pas d’une grande fatigue, mais d’une détresse mentale et morale. 

Les vacances décalent le problème du burn-out

Ce sont des chercheurs allemands et suisses qui affirment cela dans une revue de référence, Frontiers in Psychology, dans une étude publiée cet été. Si les vacances apportent une solution aux problèmes de fatigue physique ou nerveuse provoquées par un surmenage, le burn-out est d’une autre nature. 

Le burn-out professionnel est en effet l’inadéquation entre ses désirs, ses attentes, et le travail et les conditions dans lesquels il est effectué. Le stress induit par ce hiatus disparaît pendant les vacances (pour peu que l’on puisse se déconnecter de son travail), mais reprend sitôt rentré. Et le malade (qui s’ignore parfois) de souffrir de maux de tête, de ventre, musculo-squelettiques, le matin de la reprise… 

Burn-out : les vacances peuvent faciliter la prise de conscience

Les vacances n’apportent donc qu’un temps de repos au cerveau de la personne en situation de burn-out, un répit, mais pas une solution. Cependant, pendant ces jours de « break », l’esprit, soulagé du stress, peut reprendre le dessus, et aider la victime à reprendre le dessus, et oser prendre les décisions qu’elle n’aurait pas prises autrement… 

Pour en savoir plus : TOC, burn-out, dépression… Le point sur les maladies mentales

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Malade en vacances ? Ce n'est pas un hasard

Le 19 août 2016.

Si vous tombez malade dès le début des vacances, ce n’est pas un hasard et vous n’êtes pas le seul dans ce cas.

Malade en vacances : changement d’alimentation

D’abord, en vacances, on change brutalement d’alimentation. Que ce soit en partant dans un club, dans la famille ou en faisant du camping, ce changement de mode de préparation des aliments, ce changement aussi de plats tout court, peuvent être la cause de bien des troubles digestifs. Ne parle-t-on pas de « tourista » ? Ce n’est pas parce que les légumes sont mal lavés, mais parce que votre organisme n’est pas habitué à cette nouvelle cuisine.

Grignotage, alcool et bonnes bouffes

On tombe aussi malade en vacances, et notamment, on a des problèmes digestifs, parce que… l’on passe plus de temps à table, ajouté aux grignotages en journée, sans parler de l’alcool en excès. Autant d’éléments qui font réagir votre estomac et vos intestins à leur manière. 

Dernière chose : en vacances, vous vous relâchez. Votre système immunitaire aussi prend des vacances, lui qui est si sollicité quand vous êtes dans le feu de l’action. En plus, quand on travaille, on s’interdit inconsciemment de tomber malade, et des petits bobos, ennuis digestifs, maux de gorge, rhume, passent plus inaperçus, parce que l’on ne prend pas le temps de s’écouter.

Vous aimerez aussi : Santé-voyage : comment éviter de gâcher ses vacances ?

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Vue : réparer la cornée sera bientôt possible

Le 18 août 2016.

Des chercheurs australiens ont mis au point une méthode permettant de cultiver en laboratoire des cellules de cornées sur une mince couche de film.

Pénurie de donneurs de cornées

La cornée, pour rester efficace, doit être humide et transparente. Mais le vieillissement, et certains traumatismes, peuvent conduire à des lésions, comme le gonflement, qui se traduisent par une détérioration de la vision. Actuellement, le moyen le plus efficace consiste en une greffe. Mais il y a pénurie de donneurs pour satisfaire la demande mondiale. Sans oublier les risques de rejet et la nécessité de prendre des stéroïdes avec toutes les complications que cela entraîne.

En Australie, des scientifiques ont mis au point une technique pour cultiver en laboratoire des cellules de cornées sur une mince couche de film, qui peut ensuite être greffée pour restaurer la vision perdue suite à des lésions cornéennes. Le film est implanté sur la surface intérieure de la cornée du patient, à l’intérieur de l’œil, par l’intermédiaire d’une très petite incision.

Augmenter l’accès aux greffes de cornée

La méthode, qui a jusqu’à présent été réalisée avec succès sur des animaux, pourrait potentiellement augmenter l’accès aux greffes de cornée et changer la vie de 10 millions de personnes dans le monde.

« Nous croyons que notre nouveau traitement donne de meilleurs résultats qu’une cornée donnée, et nous espérons, à terme, utiliser les propres cellules du patient, ce qui réduit le risque de rejet », explique l’ingénieur biomédical Berkay Ozcelik, qui a dirigé la recherche à l’Université de Melbourne. « D’autres essais sont nécessaires, mais nous espérons voir le traitement mis à l’essai chez les patients de l’année prochaine»

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Nutrition : si nous mangeons du sucre, c'est à cause du stress

Mercredi 17 août 2016.

Il n’y a pas que la consommation de viande qui a explosé en l’espace d’un siècle. Nous consommons également beaucoup, beaucoup plus de sucre aujourd’hui qu’il y a 100 ans. Exactement 10 à 15 fois plus ! 

Le sucre est partout dans notre alimentation

Et cette surconsommation de sucre est due à plusieurs facteurs. 

D’abord, le goût sucré est celui pour lequel notre organisme, et en particulier, nos capteurs sensoriels, ont le plus d’appétence, avec le goût umami, très répandu en Asie. Qui dit appétence, dit attirance, et donc, multiplication des occasions de le ressentir. Les industriels l’ont bien compris et ajouté beaucoup de sucres, en particulier des sucres cachés, dans les aliments que nous consommons tous les jours. Car enfin, que vient donc faire le sucre dans le ketchup ou le cassoulet ? Stimuler notre goût, notre appétence pour le sucre, tout simplement. 

Plus de capteurs du goût sucré chez les gens stressés

Mais les industriels n’ont été qu’opportunistes dans cette affaire. Des chercheurs ont en effet découvert que notre attirance pour le sucre augmentait proportionnellement à notre stress ! Et que le nombre de capteurs du goût sucré augmentait sur la langue, à cause du stress…

Or, le stress semble être la maladie du XXIe siècle, avec l’accélération de tout. L’omniprésence de sucre, dans les bonbons, les boissons, mais aussi le snacking (même dans les chips !) ne fait que répondre à un besoin de consommer du sucre, besoin dicté par notre corps, en réaction… au stress.

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