Archives de catégorie : DOSSIERS

Cancer : nouvelle méthode de greffe de moelle osseuse sans chimiothérapie

Le 16 août 2016.

Non, la chimiothérapie n’est pas inéluctable, affirment des chercheurs de l’Académie de médecine de Stanford (États-Unis).

Des anticorps capables de bloquer certains capteurs sur les cellules souches

Ils sont parvenus à mettre au point un protocole permettant de procéder à une transplantation de moelle osseuse, utilisée non seulement comme soin curatif chez les malades atteints d’un cancer,comme la leucémie, mais aussi dans d’autres pathologies, sans avoir besoin d’avoir recours à la radiothérapie, ou à la chimiothérapie.

Des expérimentations à confirmer sur l’homme

Avec ce nouveau protocole, le nombre de cellules greffées transplantées qui meurent après la greffe chute de 20 à près de 0 %. Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs utilisent des anticorps capables de bloquer les capteurs des cellules souches, en se fixant sur les protéines de surface CD47.

Pour l’instant, ces travaux portent sur la souris, mais ils seront prochainement expérimentés in vitro sur des cellules humaines, puis, si les résultats sont concluants, in vivo. 

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Scandale sanitaire : la Dépakine pourrait avoir fait 35 000 victimes

Le 11 août 2016.

La Dépakine aurait fait des milliers de victimes depuis sa commercialisation en 1967. Ce médicament prescrit aux personnes souffrant d’épilepsie serait à l’origine de nombreux cas de malformations congénitales et de troubles du développement cognitif, chez les enfants de femmes à qui il aurait été prescrit alors qu’elles étaient enceintes.

10 000 femmes auraient pris de la Dépakine entre 2007 et 2014

C’est sans doute le plus grand scandale sanitaire depuis l’affaire du Médiator. La Dépakine, un médicament prescrit pour lutter contre les crises d’épilepsie, serait, lorsqu’il est prescrit à une femme enceinte, responsable de malformations fœtales et de problèmes de développement de l’enfant. Ce médicament, commercialisé depuis 1967, n’est aujourd’hui plus prescrit, mais ses victimes se comptent en dizaines de milliers.

C’est la molécule contenue dans ce médicament, le valproate de sodium, qui serait à l’origine de ces troubles. On estime à 10 % le risque de malformations fœtales et à 40 % le risque de retards intellectuels, de difficultés à marcher et d’autisme lorsque le fœtus est en contact avec cette substance. En tout, 10 000 femmes aurait pris ce médicament entre 2007 et 2014, année durant laquelle la première alerte a été lancée par l’Association d’aide aux parents d’enfants souffrant du syndrome de l’anticonvulsivant (Apesac).

35 000 victimes depuis 1967 ?

L’avocat des familles des victimes, Charles Joseph-Oudin, estime quant à lui que 35 000 personnes auraient été victimes de ce médicament produit par le laboratoire Sanofi depuis 1967. « Sur la base de ce chiffre, on peut calculer le nombre d’enfants victimes », note-t-il pour le quotidien 20 Minutes. « 10 000 femmes sur sept ans, cela correspond à 1 429 enfants nés par an. Si 10 % sont la cible de malformations et 40 % de troubles du comportement, cela fait 15 000 victimes depuis 1995 quand les premières alertes sont arrivées et même 35 000 depuis la mise sur le marché de ce médicament en 1967 », analyse-t-il encore.

Une première étude menée sur le sujet devrait être présentée à l’Apesac le 24 août prochain. « Le ministère étudiera, en lien avec cette association représentative des familles avec laquelle il travaille étroitement, les mesures qu’il apparaîtra nécessaire de mettre en œuvre » face à cette catastrophe sanitaire, a annoncé le ministère de la Santé. L’Apesac travaille par ailleurs à regrouper les victimes de la Dépakine pour les aider à être indemnisées.

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Activation comportementale et dépression, comment ça marche ?

Le 12/08/2016.

Selon une étude menée par l’Inpes en 2005, la dépression est l’une des maladies psychiques les plus répandues. 19 % des Français de 15 à 75 ans (soit près de 9 millions de personnes) ont vécu ou vivront une dépression au cours de leur vie. Pour lutter contre cette maladie, des solutions existent, comme l’activation comportementale.

La dépression touche davantage les femmes

Environ deux fois plus de femmes sont diagnostiquées comme souffrant de dépression. Pour améliorer son quotidien et lutter contre cette maladie, la solution est simple : l’activation comportementale. Il faut pratiquer des activités amusantes et positives. Elles réduisent l’isolement et agréables. Danser ou voir ses amis fonctionne tout aussi bien que les traitements établis comme les thérapie cognitivo-comportementale.

Neil S Jacobson avait, dans les années 1990, développé une thérapie sur le fait que les gens déprimés n’interagissent pas avec l’extérieur et évitent les contacts humains. Cela renforce donc leur dépression. D’après le professeur David Richards de l’Université d’Exeter, « les personnes atteintes de dépression se sentent inférieur aux autres, mais leur humeur va variée en fonction de ce qu’ils font ». Il souligne, « quand nous nous arrêtons de faire des choses qui font de nous des humains, nous nous fermons sur nous-mêmes, ce qui va maintenir la dépression ».

3 millions de personnes ont vécu une dépression au cours des douze mois précédents

Cette thérapie comportementale est dite « outside-in », c’est-à-dire que les personnes souffrant de dépression sont encouragées à découvrir des activités qui favorisent leur bonne humeur. Il est également important d’analyser comment elles se sentent au cours de celles-ci. La thérapie joue sur ce que les gens pensent d’eux-mêmes, donc leurs croyances. D’après David Richards, l’activation comportementale fonctionne aussi bien que les antidépresseurs et peut être utilisée pour la dépression légère, modérée et même sévère. Attention, elle ne convient pas pour les gens qui sont suicidaires.

David Richards souligne que « l’activation comportementale n’est pas une option douce ». Effectivement, elle ne minimise pas l’effet de la dépression. Elle nécessite de la réflexion et de l’analyse sur les relations humaines et l’humeur. Cela aide les gens à comprendre comment leurs actions influencent leur ressenti. La dépression a souvent besoin de plus d’une intervention thérapeutique. L’activation comportementale peut donc être une option difficile, mais utile.

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Paludisme : des chercheurs inventent un piège à moustiques révolutionnaire

Le 12 août 2016.

Des pièges à moustiques pour lutter contre la transmission du paludisme, c’est l’idée qu’ont eue des chercheurs kényans et néerlandais. Ces appâts ont été installés sur une île africaine et ont considérablement réduit le nombre de nouveaux cas déclarés.

30 % de nouveaux cas de paludisme en moins

Des chercheurs kényans et néerlandais viennent de mettre en pratique un système révolutionnaire pour lutter contre la transmission du paludisme en Afrique. L’idée est simple, il s’agit d’un piège permettant d’attirer les moustiques en diffusant une odeur semblable à celle des humains. Les résultats de ces appâts sont très prometteurs et les premiers bilans viennent d’être publiés dans la revue britannique The Lancet.

Pendant trois ans, ces pièges ont été installés dans des foyers de l’île kenyane de Rusinga, sur le lac Victoria, au Kenya. En plus d’être écologiques, puisqu’ils fonctionnent grâce à l’énergie solaire, ils auraient permis de capturer 70 % de la population locale de moustiques. Un chiffre qui se traduit également par une nette baisse du nombre de cas déclarés de paludisme sur l’île. Les chercheurs estiment qu’au terme de trois ans d’étude, on compte 30 % de nouveaux malades en moins.

Un piège pour lutter contre la dengue et le virus Zika

Outre la lutte contre le paludisme, qui est aujourd’hui la maladie la plus mortelle au monde, ces pièges pourraient également être utilisés dans des régions contaminées par la dengue ou le virus Zika, eux-aussi transmis par les moustiques. Ces appâts permettent également d’offrir une véritable alternative aux pesticides auxquels les moustiques résistent de mieux ne mieux.

« Lutter contre la malaria sans insecticides est mon rêve suprême ! » a ainsi déclaré Willem Takken, chercheur à l’université de Wageningen et co-auteur de cette étude. Le paludisme est aujourd’hui responsable de la mort d’un enfant toutes les minutes. Ces derniers sont les principales victimes de cette maladie qui a fait, en 2015, 438 000 morts. L’objectif de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) est de parvenir à réduire ce chiffre de 90 % d’ici 2030.

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Des paraplégiques retrouvent un usage partiel de leurs jambes

Le 12 août 2016.

La réalité virtuelle pourrait être une alliée de taille pour la rééducation des paraplégiques. Une étude américaine vient d’apporter la preuve des bons résultats, qu’il est possible d’obtenir grâce à la connexion du cerveau à la machine, en redonnant à sept paraplégiques des sensations physiques et un usage partiel de leurs jambes.

La réalité virtuelle pour rééduquer les paralysés

Des paraplégiques, immobilisés du bas de leur corps depuis des années, ont retrouvé des sensations et un usage partiel de leurs jambes. Ce miracle scientifique s’est déroulé au Brésil, où des chercheurs américains ont utilisé la réalité virtuelle pour aider à la rééducation de ces paralysés.

Pour parvenir à ce résultat, le Dr Miguel Nicolelis, spécialiste des neurosciences de l’université américaine Duke, en Caroline du Nord, a utilisé une interface cerveau-machine. Comme son nom l’indique, cet appareil permet de relier le cerveau à une machine, sans l’utilisation d’électrodes, de puce électronique ou encore de simulateur.

Des résultats exceptionnels chez des patients paralysés depuis des années

Tout est question de réalité virtuelle, et aux huit participants de cette étude, il a été demandé de s’imaginer en train de marcher. L’imagination de cette action leur a permis de faire avancer un avatar virtuel et ainsi de « réactiver » l’idée de marcher dans le cerveau du paralysé. La rééducation physique, a ensuite permis de mettre cette idée en action et les chercheurs ont observé que certains nerfs qui n’avaient pas été endommagés à la suite de l’accident qui avait conduit le patient à devenir paraplégique, se sont remis à fonctionner.

Au terme de vingt mois d’étude, sept des huit participants ont retrouvé des sensations physiques. Ils sont aujourd’hui qualifiés de paraplégiques partiels par les médecins. Des résultats spectaculaires ont particulièrement été observés chez deux femmes, chacune paralysée depuis plus de 10 ans. L’une peut aujourd’hui s’asseoir et conduire, tandis que l’autre a ressenti les douleurs des contractions lors de son accouchement.

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Bientôt un patch pour détecter votre taux d'alcoolémie en temps réel ?

Le 11 août 2016.

Vous pourrez bientôt mesurer votre taux d’alcoolémie en direct, grâce à un simple patch connecté à votre smartphone. Cet objet facile à porter calcule le taux d’alcool dans votre sang grâce à votre transpiration.

Un patch connecté pour suivre votre consommation d’alcool

Difficile parfois de savoir s’il est encore raisonnable de conduire après avoir bu quelques verres d’alcool. Puisque les éthylotests ne sont pas d’une grande précision, des chercheurs américains ont mis au point un moyen de surveillance de son taux d’alcoolémie d’un nouveau genre. Imaginé sous la forme d’un patch, il permet de se surveiller en temps réel et a fait ses preuves, comme en témoigne un article paru dans la revue ACS SENSORS.

Ce patch fonctionne comme un objet connecté. Une fois collé sur l’avant-bras de la personne qui souhaite l’utiliser, il calcule le taux d’alcoolémie en fonction des mesures faites à partir de la transpiration sous le patch. Si les moyens actuels calculent ce taux dans l’air expiré ou le sang, la transpiration s’avère également un moyen très précis de prendre ces mesures et permet de donner des résultats rapides.

Une plus grande étude devra être menée avant commercialisation

C’est ainsi que ce patch peut envoyer ces informations quasiment en temps réel à l’application dédiée, téléchargeable sur smartphone ou sur tablette. Plusieurs essais cliniques ont déjà été réalisés par des chercheurs de l’Université de Californie et les premiers tests réalisés sur neuf volontaires ont été concluants. Désormais, une étude à plus grande échelle devra être réalisée pour confirmer ces premiers résultats et envisager une commercialisation de ce patch.

D’ici là, les consommateurs d’alcool devront rester prudents et se souvenir que chaque verre d’alcool fait augmenter le taux d’alcoolémie de 0,2 g à 0,25 g. Ce chiffre peut cependant varier en fonction des caractéristiques physiques de chaque individu, de son état de fatigue et de son état de santé.

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JO : Quelles sont ces ecchymoses que nous voyons sur certains athlètes ?

Le 10 août 2016.

Les spectateurs des Jeux Olympiques n’ont pu s’empêcher d’observer d’étranges tâches rouges sur les corps de certains athlètes. Signe que ces derniers sont devenus adeptes d’une médecine douce, le « cupping », connu pour ses effets sur la vascularisation des muscles.

Stimuler la circulation du sang grâce à des ventouses

Il est fréquent, lors d’une épreuve des Jeux Olympiques, d’observer des athlètes arborant d’étranges tâches sur leur peau. Ces ecchymoses sont de forme ronde, de couleur rouge foncé et constellent le corps de certains sportifs, comme celui du nageur américain Michael Phelps.

À l’origine de ces étranges blessures, une pratique à laquelle s’adonnent de nombreux sportifs : le « cupping », cette médecine douce qui trouve son origine dans la médecine chinoise consiste à appliquer des ventouses sur des zones spécifiques du corps pour activer la circulation du sang dans certains muscles. Il suffit alors de poser la ventouse puis d’exercer une légère succion, soit grâce à une source de chaleur, soit grâce à une pompe, afin de stimuler les zones désirées.

Une arme pour éviter les douleurs de l’effort

Le cupping jouerait également un rôle sur l’élimination des toxines des tensions accumulées dans le corps. « La technique permet de tonifier la circulation locale dans les tissus mous (muscles, ligaments, tendons…) et lorsque ces zones sont mieux vascularisées, l’athlète est plus performant », explique ainsi Daniel Henry, kinésithérapeute, ostéopathe, kiné-chinoise, acupuncteur et président de l’Association Internationale des Praticiens Médecine des Ventouses (AIPMV), pour le quotidien Metronews.

« Selon l’endroit où est posée la ventouse, il est possible d’améliorer l’action par voie réflexe et l’action antalgique évite l’apparition de douleurs dues à l’effort. La méthode permet aussi de décongestionner certaines zones inflammatoires, redoutables donc pour prévenir les crampes. Enfin, en stimulant certains points, la ventouse peut aider à mieux gérer ses émotions. Une sorte de dopage soft physiologique », ajoute-t-il encore. Le cupping n’est pas la seule pratique originale des Jeux Olympiques. Certains athlètes utilisent également des « bandes de kinésithérapie ». Facilement repérables grâce à leurs couleurs vives, elles sont appliquées sur les muscles, afin de les protéger d’éventuelles blessures.

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Une pilule pour réduire les symptômes de l’asthme ?

Le 9 août 2016.

Les asthmatiques peuvent espérer un nouveau traitement de fond pour soigner leur inflammation des bronches. Un médicament prometteur est actuellement en phase d’essai clinique au Royaume-Uni et pourrait être commercialisé d’ici trois ans.

Une nette amélioration des fonctions respiratoires avec le Fevipiprant

Une nouvelle étape vient d’être franchie dans le traitement de l’asthme. Une étude britannique, récemment publiée dans la revue The Lancet Respiratory Medicine, rapporte les effets prometteurs d’un nouveau médicament, dont les tests cliniques ont montré l’efficacité sur les patients souffrant d’une forme sévère de cette inflammation des bronches.

Ce médicament, le Fevipiprant, a été testé lors d’une étude menée sur 61 patients atteints d’asthme. Divisés en deux groupes, le premier groupe a reçu un traitement grâce à cette nouvelle molécule tandis que le deuxième groupe recevait un placebo. Au terme de ce traitement de 12 semaines, les scientifiques ont noté que les patients ayant reçu du Fevipiprant avaient vu leurs fonctions respiratoires améliorées.

4 millions d’asthmatiques en France

Ils ont également remarqué que le taux d’éosinophiles des crachats des patients présentait moins de marques d’inflammation. Ce taux serait passé, en moyenne, de 5,4 % à 1,1 %. De nouveaux tests sont actuellement en cours et les essais cliniques doivent se poursuivre avant une éventuelle commercialisation, que le laboratoire Novartis espère pouvoir lancer dans trois ans.

Cette pilule pourrait améliorer le quotidien de nombreux asthmatiques. En France, ils seraient plus de 4 millions et l’Institut de la santé et de la recherche médicale (Inserm) estime à 600 000 le nombre d’hospitalisations par an dues à des crises d’asthme sévères. Ces dernières conduiraient également à 2 000 décès lorsqu’elles ne seraient pas suffisamment prises en charge.

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Lire pour vivre plus longtemps ?

Le 8 août 2016.

Lire au moins 3h30 par semaine serait un bon moyen de préserver son cerveau des maladies dégénératives. Une étude américaine prouve même que les lecteurs assidus gagnent considérablement en espérance de vie.

La lecture prolonge l’espérance de vie

La lecture est une activité en perte de vitesse chez les Français. Mais elle pourrait bien retrouver de nouveaux adeptes, lorsqu’ils auront pris connaissance de cette nouvelle étude. Selon les recherches de l’Université américaine de Yale, la lecture serait en effet responsable d’une plus longue espérance de vie.

Il suffirait en fait de 3h30 de lecture hebdomadaire pour que les premiers effets de cette activité se fassent ressentir sur la santé. Pour parvenir à ces conclusions, ces scientifiques ont interrogé 3 635 personnes âgées de 50 ans et plus. Ces participants ont été répartis en trois groupes : les lecteurs assidus qui affirment lire plus de 3h30 par semaine, les lecteurs moyens qui lisent jusqu’à 3h30 par jour et ceux qui ne lisent pas ou très peu.

La lecture pour réduire le risque de maladies dégénératives

Les chercheurs ont remarqué que les personnes qui ne lisaient pas avaient 23 % de risques supplémentaires de mourir prématurément par rapport aux lecteurs assidus, contre 17 % par rapport aux lecteurs moyens. « Les gens qui déclarent lire peu, même une demi-heure par jour, avaient un avantage significatif de survie par rapport à ceux qui ne lisent pas », note ainsi le Pr Becca Levy, auteur de cette étude, pour le Daily Mail.

Cette nette différence n’a pas été totalement expliquée par les chercheurs, qui estiment cependant que, comme l’activité physique protège la santé physique, la lecture protègerait la santé mentale. Ainsi, la lecture serait un bon moyen de ralentir le déclin cognitif et de préserver la mémoire, permettant ainsi de réduire le risque de développer une maladie dégénérative.

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Le style de vie des Amish les protège de l'asthme

Le 5 août 2016.

Les Amish auraient développé une résistance particulière aux allergies qui provoquent de l’asthme. Une étude américaine et britannique vient de révéler ce phénomène, qui pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements.

Les Amish ont développé des anticorps spécifiques

Les communautés Amish, connues pour leur style de vie traditionnel et en décalage avec le monde moderne, développeraient moins d’allergies que le reste du monde. Ses membres seraient notamment moins sujets à l’asthme. C’est ce que révèle une étude américaine et britannique parue dans le New England Journal of Medecine.

Pour parvenir à ce constat, les chercheurs ont comparé les statistiques nationales avec les résultats de deux enquêtes, menées l’une chez des Amish vivant dans l’Indiana et l’autre chez des Huttérites du Dakota du Sud. Ces deux communautés traditionnelles se ressemblent sur bien des points, mais leur mode de culture et d’élevage des animaux diffère, et c’est ce qui semble être à l’origine de cette différence immunitaire.

Vers de nouveaux traitements prometteurs ?

En étudiant la poussière des habitations de ces deux communautés, les scientifiques ont remarqué que la poussière « Amish » contenait des microbes issus de vaches laitières, ce qui n’est pas le cas chez les Huttérites. Les enfants amish, élevés au contact permanent de cette poussière, développeraient des anticorps spécifiques qui les renforceraient face à l’asthme. Des tests sanguins menés sur 30 enfants de chaque communauté ont ensuite confirmé cette hypothèse.

Les chiffres sont les témoins des bienfaits de ces microbes, puisque seuls 5 % des Amish en âge d’aller à l’école ont de l’asthme, contre 10 % aux États-Unis. « Nous espérons que nos découvertes permettront l’identification de substances pertinentes qui ouvriront la voie à de nouvelles stratégies pour prévenir l’asthme et les allergies », ont indiqué les auteurs de cette étude.

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