Archives de catégorie : ACTUALITES

Tops 5 des procédures et chirurgies esthétiques les plus populaires

Les procédures esthétiques minimalement invasives ont augmenté de près de 200 % depuis 2000, selon de nouvelles données publiées par l’American Society of Plastic Surgeons.

Les plus populaires incluent le botox, les produits de remplissage des tissus mous contre les rides et les peelings chimiques. En ce qui concerne les chirurgies esthétiques, l’augmentation mammaire, la liposuccion et le remodelage du nez figurent en tête de liste.

5 procédures cosmétiques minimalement invasives les plus fréquentes

  1. Botox (7,23 millions d’interventions, en hausse de 2 %)

  2. Remplissage de tissus mous contre les rides (2,69 millions, en hausse de 3 %)

  3. Peeling chimique (1,37 million, en hausse de 1 %)

  4. Épilation au laser (1,1 million, en baisse de 2 %)

  5. Microdermabrasion (740 287, en baisse de 4 %)

5 chirurgies esthétiques les plus fréquentes

  1. Augmentation mammaire (300 378, en hausse de 3 %)

  2. Liposuccion (246 354, en hausse de 5 %)

  3. Remodelage du nez (218 924, en baisse de 2 %)

  4. Chirurgie des paupières (209 571, environ le même nombre qu’en 2016)

  5. Abdominoplastie (129 753, en hausse de 2 %)

Les augmentations de lèvres en 2e position des chirurgies esthétiques en hausse (2016)

Psychomédia avec source : American Society of Plastic Surgeons.
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Trouble bipolaire : l’efficacité à long terme du lithium et des antipsychotiques comparée

Le trouble bipolaire est habituellement traité avec des médicaments stabilisateurs de l’humeur ou des médicaments antipsychotiques.

Le lithium est considéré comme le stabilisateur le plus efficace, mais quelques études seulement ont comparé les effets à long terme de ces différents médicaments.

Afin de déterminer quel traitement est le plus efficace, Jari Tiihonen et ses collègues de l’Institut Karolinska ont comparé le risque de réadmission chez plus de 18 000 patients hospitalisés pour un trouble bipolaire en Finlande.Chaque patient était considéré comme son propre témoin et comparé pendant les périodes avec et sans traitement.

Au cours d’une durée moyenne de suivi de plus de sept ans, le traitement au lithium était associé au risque le plus faible de réhospitalisation pour maladie mentale ou physique, avec une réduction du risque d’environ 30 % par rapport à l’absence totale de traitement.

Le médicament antipsychotique le plus couramment prescrit pour le trouble bipolaire, la quétiapine (Seroquel), administré sous forme de comprimés, réduisait le risque de réadmission de 7 % seulement. Les injections d’antipsychotiques à action prolongée réduisaient le risque du tiers environ comparativement aux comprimés.

« La prescription de lithium a diminué régulièrement au cours des dernières années, mais nos résultats montrent qu’il devrait demeurer le traitement de première ligne », conclut Tiihonen, professeur au département de neuroscience clinique de l’Institut. « Les injections à longue durée d’action pourraient offrir une option sûre et efficace aux patients pour lesquels le lithium n’est pas approprié ».

Pour plus d’informations sur le trouble bipolaire, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Karolinska Institutet.
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Dépression sévère : la kétamine, à l’effet très rapide, testée en France

La kétamine est un médicament utilisé à l’origine pour anesthésier les animaux ou les humains. Elle est aussi détournée comme drogue récréative. Son effet antidépresseur est puissant et rapide.

Les molécules commercialisées depuis les années 1950 contre la dépression ont quasiment toutes le même mécanisme d’action, ce n’est pas le cas de la kétamine, commente le Dr Pierre de Maricourt, chef de service de psychiatrie au centre hospitalier Sainte-Anne, à Paris, relayé par Le Figaro.

La kétamine se fixe sur les récepteurs NMDA du glutamate, le neurotransmetteur excitateur le plus important du système nerveux central.

Elle agit en quelques heures comparativement à 4 à 6 semaines pour les antidépresseurs traditionnels et elle s’avère efficace chez des personnes souffrant de dépression sévère (faites le test) résistante aux antidépresseurs.

Actuellement, aucun pays n’autorise la kétamine dans le traitement de la dépression. Le seul moyen pour recevoir ce traitement consiste à participer à un protocole de recherche. L’un d’eux, mené par le laboratoire pharmaceutique Janssen, se déroule à l’hôpital Sainte-Anne sous la direction du Dr de Maricourt, rapporte Le Figaro.

L’essai clinique compare l’efficacité de la kétamine, plus précisément, l’eskétamine, une molécule dont la structure est très proche de la kétamine, en spray intranasal, à celle d’un placebo.

Contrairement à la perfusion par voie intraveineuse, l’inhalation peut être faite par le patient sans l’aide d’un professionnel. En parallèle, tous les participants à l’étude reçoivent un antidépresseur standard, afin d’éviter que certains n’aient pas de traitement du tout. Les doses sont cinq à dix fois plus faibles que celles utilisées en anesthésie, précise le Dr de Maricourt.

Des études ont montré une efficacité dans 70 à 80 % des cas. « On constate généralement une augmentation de la pression artérielle et de la fréquence cardiaque dans les minutes qui suivent l’administration du médicament, mais ces effets s’arrêtent dans les deux heures », indique le Dr de Maricourt. « Certains patients présentent également des symptômes dissociatifs, comme des expériences de déréalisation ou de dépersonnalisation. Mais, là aussi, c’est transitoire. »

La kétamine a un effet antisuicide quasiment immédiat, comme l’a démontré une étude publiée en 2009 dans la revue Biological Psychiatry. « Dès 40 minutes après l’injection, la diminution du risque suicidaire est très significative », indique le chercheur. En France, un essai clinique national est actuellement mené sous la direction du Dr Abbar afin d’évaluer cette utilisation, précise Le Figaro.

Mais l’action de la kétamine est de courte durée, s’estompant au bout de quelques jours. « La piste la plus explorée consiste à répéter les administrations de kétamine pendant plusieurs semaines, avant d’espacer progressivement les prises », indique le Dr de Maricourt.

Pour ce qui est des effets d’un traitement à long terme, « certaines études mettent en évidence une potentielle neurotoxicité, d’autres au contraire un effet neuroprotecteur, explique-t-il. Des études sont nécessaires pour évaluer la tolérance à long terme. »

L’Agence du médicament américaine (la Food and Drug Administration) a lancé une procédure d’étude accélérée afin de rendre plus rapidement disponible la kétamine aux États-Unis.

Article du Figaro : La kétamine révolutionne la prise en charge de la dépression sévère

Pour plus d’informations sur la kétamine pour le traitement de la dépression, voyez les liens plus bas.

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Dès qu’une politique non souhaitée devient réalité, un boom de rationalisation facilite l’acceptation

Les gens expriment une plus grande approbation des décisions politiques dès qu’elles entrent en vigueur, selon une étude publiée dans la revue Psychological Science.

« Lorsque nous prévoyons que quelque chose va se produire, puis qu’il se produit effectivement, nous commençons immédiatement à trouver des moyens de modifier nos perceptions pour nous sentir mieux avec cette situation, plus que nous le faisions lors de l’anticipation », explique, Kristin Laurin de l’Université de la Colombie-Britannique (Canada).

Dans des recherches précédentes, la chercheure avait montré que les gens rationalisent les choses par rapport auxquelles ils se sentent coincés, telles que des situations desquelles ils ne peuvent physiquement s’échapper ou qui sont stables.

La chercheure rapporte les résultats de trois études sur le terrain testant l’hypothèse selon laquelle une réalité anticipée qui devient actuelle déclenche une augmentation observable dans les rationalisations visant à faciliter l’acceptation.

Les San Franciscains rationalisaient l’interdiction des bouteilles d’eau en plastique, les Ontariens, l’interdiction de fumer dans certains endroits et les Américains, la présidence de Donald Trump, davantage dans les jours suivant immédiatement ces réalités que dans les jours précédents.

Ces attitudes plus positives ne sont pas rationnelles, explique la chercheure, ce sont des rationalisations : « quand quelque chose devient une partie de la réalité présente, même quand elle vous déplaît, vous trouvez des façons de vous faire croire que ce n’est pas si mal ».

Ces études mettent en lumière ce que nous pourrions ressentir face aux nouvelles réalités politiques, mais elles ont des implications qui s’appliquent à divers scénarios, souligne la chercheure. « Si vous allez avoir un nouveau patron au travail, ou si vous devez commencer une nouvelle diète pour des raisons médicales, votre “système immunitaire psychologique” va probablement agir et vous faire sentir mieux face à tout aspect désagréable de ces nouvelles réalités une fois qu’elles s’installeront. »

Opinions publiques et politiques : qu’est-ce que la fenêtre d’Overton ?

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Association for Psychologial Science, Psychological Science.
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Montréal : langue, revenus, logements… 10 cartes interactives pour explorer la démographie de la ville

Les données du recensement de 2016 de Statistique Canada permettent de comparer les caractéristiques sociodémographiques des arrondissements et des villes liées à Montréal.

Le Devoir présente 10 cartes à zoomer et dézoomer pour explorer diverses caractéristiques démographiques : langue maternelle, immigration, scolarité, âge médian, nombre de centenaire, revenu des ménages, taux de chômage, familles monoparentales, prix et taille des logements.

Notamment, « dans l’agglomération de Montréal, 1 823 085 citoyens, soit 95 % de la population, n’ont appris qu’une seule langue maternelle. Parmi ces personnes, 49 % ont grandi en français, 17 % en anglais et 34 % dans une autre langue. L’arabe, l’espagnol et l’italien font partie des langues non officielles les plus parlées à Montréal ».

« La population née au pays demeure majoritaire à Montréal, comptant pour 63 % de l’ensemble des habitants. Les 570 940 personnes issues de l’immigration et qui sont nées à l’extérieur du pays représentent quant à elles 34 % des citoyens de la ville. Uniquement 3 % des Montréalais sont considérés comme des résidents non permanents. Haïti occupe le premier rang des pays d’origine de ces immigrants, suivi de l’Algérie et de l’Italie. »

« Le Plateau-Mont-Royal abrite la population la plus jeune avec une médiane de 33,6 ans et Westmount, la plus vieille, avec une médiane de 48,3 ans. »

Sur le site du Devoir : Connaissez-vous la démographie de Montréal ?

Carte interactive : voyez quel est le revenu médian dans votre quartier et partout au Québec

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Fibromyalgie : le cannabis médical testé dans une étude préliminaire

Les données sur l’efficacité du cannabis médical pour le traitement de la fibromyalgie sont rares à ce jour, soulignent les auteurs d’une étude préliminaire publiée dans le numéro de février du Journal of Clinical Rheumatology.

George Habib et Suheil Artul de l’Université Bar Ilan (Israël) ont mené cette étude avec 26 personnes, âgées de 30 à 45 ans, ayant un diagnostic de fibromyalgie (faites le test).

La posologie moyenne de cannabis médical était de 26 g par mois et la durée moyenne d’utilisation était de 10,4 mois. Tous les participants ont rempli le Questionnaire de l’impact de la fibromyalgie révisé (faites le test) avant et après le traitement.

Après le début du traitement, tous les participants ont rapporté une amélioration significative de tous les paramètres du questionnaire et 13 d’entre eux (50 %) ont cessé de prendre d’autres médicaments contre la fibromyalgie. Huit (30 %) ont présenté des effets indésirables très légers.

Le cannabis médical a eu un effet positif significatif avec peu d’effets indésirables, concluent les chercheurs.

Il s’agit toutefois d’une étude préliminaire. Seul un essai clinique comparant les effets du traitement à un placebo peut démontrer que l’efficacité est plus grande que l’effet placebo.

Pour plus d’informations sur la fibromyalgie, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Journal of Clinical Rheumatology.
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Ménopause : 7 stratégies testées contre l’insomnie et les bouffées de chaleur

L’insomnie est l’un des problèmes les plus courants au moment de la ménopause, notamment en raison des bouffées de chaleur.

Entre 25 % et 35 % des femmes en souffrent au moment de la ménopause, une prévalence deux à trois fois plus élevée que celle observée dans la population en général, indique le psychologue Charles Morin de l’École de psychologie de l’Université Laval et du Centre de recherche CERVO.

Les bouffées de chaleur y sont pour quelque chose, mais elles n’expliquent pas tout. « Nos travaux montrent que les bouffées de chaleur surviennent parfois après le réveil, précise le chercheur. Par ailleurs, il se peut que ces manifestations physiologiques soient un élément déclencheur de l’insomnie, mais que des facteurs psychologiques contribuent à son maintien. Se réveiller en sueur au milieu de la nuit en se disant qu’il faut absolument se rendormir parce qu’une grosse journée de travail nous attend dans quelques heures crée un contexte propice aux pensées négatives et au cercle infernal de l’anxiété et de l’insomnie. »

Le Pr Morin et 12 chercheurs américains ont testé l’efficacité de 7 approches contre les bouffées de chaleur et l’insomnie chez 546 femmes qui souffraient d’insomnie modérée (un score de plus de 12 sur l’Indice de sévérité de l’insomnie qui va de 0 à 28) et avaient au moins 14 bouffées de chaleur par semaine. Cette étude est publiée dans la revue Sleep.

Les traitements testés pendant 8 à 12 semaines étaient :

Toutes les approches, sauf les oméga-3, ont produit une certaine amélioration du sommeil.

L’intervention la plus efficace a été la psychothérapie cognitivo-comportementale qui a réduit de 5,2 points de l’indice de sévérité de l’insomnie (faites le test). « Après 8 semaines de traitement, 70 % des participantes du groupe de psychothérapie étaient considérées en rémission d’insomnie, précise le chercheur. L’intervention n’a pas eu d’effet sur le nombre de bouffées de chaleur, mais elle a réduit leur degré d’interférence avec les activités quotidiennes. »

L’activité physique et l’antidépresseur venlafaxine (Effexor) ont produit une baisse de 2,2 points.

Développée en bonne partie par l’équipe de Charles Morin au cours des trois dernières décennies, la thérapie cognitivo-comportementale contre l’insomnie encourage un changement des croyances liées au sommeil (par exemple qu’il est nécessaire de dormir huit heures chaque nuit pour être en forme et en santé) et vise à instaurer des habitudes de vie propices au sommeil telles que :

  • aller se coucher uniquement lorsqu’on se sent fatigué ;
  • utiliser le lit exclusivement pour dormir ;
  • se lever si le sommeil ne vient pas après 20 minutes ;
  • se lever à la même heure chaque matin, peu importe le nombre d’heures dormies.

Les études indiquent qu’elle atténue la sévérité de l’insomnie chez 80 % des gens et entraîne une rémission dans 60 % des cas.

Malheureusement, déplore le professeur Morin, les personnes qui souffrent d’insomnie sortent souvent du cabinet du médecin avec une prescription de somnifères.

« Pourtant, en 2016, l’American College of Physicians a reconnu que la TCC devrait être le premier traitement recommandé aux personnes qui souffrent d’insomnie, souligne-t-il. Au Québec, pour profiter des avantages de la TCC dans des délais raisonnables, il faut consulter des psychologues qui pratiquent en clinique privée et payer de sa poche. »

Le professeur Morin et la doctorante Orlane Ballot poursuivent des travaux sur l’insomnie au moment de la ménopause et ils sont à la recherche de participantes de 45 à 55 ans avec ou sans problème de sommeil.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : Le Fil (Université Laval).
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Thé vert : des contaminants d’origines diverses dans les sachets (UFC-Que Choisir)

De la plantation à la tasse, les feuilles de thé subissent plusieurs étapes « au cours desquelles des substances potentiellement nocives peuvent s’inviter ».

L’association française de défense des consommateurs UFC-Que Choisir a testé 16 thés verts en sachets, vendus en grandes surfaces et en enseignes spécialisées. La plupart sont d’origine Chine ou Japon et estampillés bio.

Dans cette vidéo mise en ligne le 22 février, l’association décrit les contaminants qui peuvent se retrouver dans le thé vert à différentes étapes.

Également sur le site d’UFC-Que Choisir : Thés verts – Bien choisir et infuser son thé.

Thés : jusqu’à 17 pesticides et des métaux lourds (60 Millions de consommateurs)

Pour plus d’informations sur le thé, voyez les liens plus bas.

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Un “vaccin” capable d’éliminer des tumeurs cancéreuses chez des souris

©2014 – Région Nord-Pas de Calais

Un “vaccin” capable d’éliminer des tumeurs cancéreuses chez des souris !  Voilà l’annonce faite cette semaine par des chercheurs de l’université de Stanford (Etats-Unis). En injectant des immunostimulants dans des tumeurs cancéreuses chez des souris, ils ont réussi à éliminer toute trace de cancer chez les rongeurs.

Une vaccination, enfin si on peut appeler ça une vaccination, qui a non seulement permis éliminé la tumeur mais aussi fait disparaître les métastases non traitées précise Top Santé.

Concrètement les scientifiques ont injecté des quantités infimes (de l’ordre du millionième de gramme) de deux agents immunostimulants dans des tumeurs cancéreuses de 90 souris.

Et les résultats sont plus que satisfaisants : ils sont en effet parvenus à éradiquer toute trace de lymphome (cancer du système lymphatique, ndrl) chez 87 d’entre-elles. Une rechute a toutefois été observée chez 3 souris. De nouvelles injections ont fini par éliminer totalement le lymphome.

A noter, et il paraît important de le préciser, que des résultats similaires ont été observés chez des souris atteintes de cancer du sein, du côlon ou de la peau (mélanome, ndrl).

“Notre approche utilise une application unique de très petites quantités de deux agents pour stimuler les cellules immunitaires directement dans la tumeur. Chez les souris, nous avons observé des effets étonnants sur l’ensemble du corps, y compris l’élimination des tumeurs dans l’ensemble de l’animal” a expliqué le Professeur Ronald Lévy, co-auteur de cette étude dont les résultats complets ont été publiés dans la revue spécialisée Science Translational Medicine.

L’objectif, mais vous l’aurez compris, est d’obtenir les mêmes résultats chez l’homme. Un essai clinique est d’ailleurs déjà programmé et devrait concerner une quinzaine de patients atteints d’un lymphome de bas grade.

>>> Article pouvant vous intéresser : GENETICANCER annonce le lancement d’une campagne nationale de sensibilisation à propos des cancers génétiques et héréditaires

News Santé

Toute activité physique semble améliorer la longévité

Cumuler 30 minutes d’activité physique légère (jardinage, promenade…) par jour permettrait aux hommes âgés de diminuer leur risque de mortalité de 17 % comparativement à ceux qui sont sédentaires, selon une étude publiée dans la revue British Journal of Sports Medicine.

Barbara Jefferis de l’University College London et ses collègues ont mené cette étude avec 1181 hommes, âgés en moyenne de 78 ans, qui ont porté un appareil mesurant la quantité et l’intensité de l’exercice physique pendant sept jours.

Les participants ont ensuite été suivis pendant cinq ans en moyenne, au cours desquels 194 d’entre eux sont décédés.

Une demi-heure d’activité légère par jour diminuait le risque de mortalité de 17 % ; une heure diminuait le risque de 33 %.

Les directives britanniques et américaines ne mentionnent aucun avantage d’une activité d’intensité légère », souligne la chercheure, alors que toutes les activités aussi modestes soient-elle, sont bénéfiques.

Les recommandations britanniques actuelles préconisent au moins 150 minutes par semaine d’activité physique modérée à vigoureuse durant des périodes d’au moins 10 minutes.

Dans la présente étude, seulement 16 % des participants faisaient de l’exercice d’intensité légère à modérée pendant 10 minutes. Mais 66 % accumulaient 150 minutes par semaine avec des périodes inférieures à 10 minutes.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : British Journal of Sports Medicine, .
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