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En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers

En Belgique, des salariés des banques sont incités à devenir aides-soignants ou infirmiers.

Alors que le secteur bancaire est contraint de réduire ses effectifs, les métiers de la santé peinent à recruter. Un accord va faciliter les transferts entre les deux secteurs, a rapporté L’Echo belge, relayé par Le Monde et Le Figaro.

Pour encadrer cette mobilité, la Fédération belge du secteur financier (Febelfin) vient de signer un protocole avec plusieurs syndicats.

Le protocole inclut l’offre d’une formation adéquate et, si le travailleur le souhaite, la conclusion d’un nouveau contrat auprès d’un nouvel employeur.

Le secteur de la santé proposera aux salariés des banques d’entamer une formation d’infirmier ou d’aide-soignant à partir de septembre 2019. « Une rémunération sera versée pendant le temps de cette formation, prise en charge pas le futur employeur, avec l’aide du fonds social de formation pour le secteur de la santé », précise Rodolphe de Pierpont, président de la Febelfin.

« Après la santé, c’est le secteur de la logistique, dynamisé par l’essor de l’e-commerce, qui démarrera prochainement des discussions avec la Fédération belge du secteur financier », rapporte Le Monde. « Une première campagne d’information sera lancée en mars prochain et les premières formations devraient démarrer en septembre 2019 », précise Le Figaro.

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Echo.be, Le Monde, Le Figaro.
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Comment le cancer se propage-t-il ?

Une équipe de chercheurs de l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill (IR-CUSM) a déterminé comment un gène modifie le contenu des messages que s’échangent les

chez les personnes souffrant d’un glioblastome, une forme très agressive de cancer du cerveau qui se propage rapidement.

Leurs résultats sont publiés dans la revue Molecular & Cellular Proteomics.

« Les cellules cancéreuses nous attaquent en “bande”, toutefois, pour travailler efficacement ensemble, elles doivent communiquer les unes avec les autres », explique Janusz Rak, auteur sénior, professeur au Département de pédiatrie à l’Université McGill.

Elles communiquent entre autres par l’intermédiaire de vésicules extracellulaires remplies de protéines agissant comme des messages transportés entre les cellules.

Le professeur Rak et son équipe ont découvert que l’oncogène EGFRvIII, qui déclenche le développement du cancer, fait également en sorte que les cellules « parlent une langue différente ».

« Les protéines présentes dans les VE peuvent modifier le comportement des cellules ; par exemple, elles peuvent faire en sorte que des cellules envahissent des tissus ou forment des métastases. Comme les VE envoient ces protéines entre les cellules, certaines cellules l’interprètent comme un signal afin d’être agressives ; c’est un aspect important de ce qu’est le cancer », explique le professeur Rak.

« Ce qui est étonnant est qu’un seul gène responsable du cancer, le gène EGFRvII, peut transformer des centaines de protéines présentes dans les VE, modifiant ainsi complètement les messages que les cellules se transmettent les unes aux autres », ajoute-t-il.

Cette découverte ouvre une voie prometteuse pour la recherche de moyens de freiner la propagation du cancer ou de diagnostiquer la maladie à un stade plus précoce.

« Nos travaux suggèrent également que différents oncogènes peuvent agir différemment sur la communication intercellulaire ainsi que sur le type et sur le contenu des VE que les cellules cancéreuses émettent ou reçoivent ; nous devons comprendre le fonctionnement de ces oncogènes afin de mettre au point de nouveaux traitements », explique Dongsic Choi, auteur principal, qui a mené l’étude en ayant recours à un technique de microscopie de très haute résolution.

Les VE, dont la présence peut être détectée dans des échantillons de sang, sont déjà utilisées pour diagnostiquer des cancers. Les protéines associées aux VE, découvertes par l’équipe du professeur Rak, pourraient à l’avenir être utilisées dans la mise au point de tests et de traitements personnalisés destinés aux patients ayant un glioblastome.

Le glioblastome (ou glioblastome multiforme) peut se manifester à tout âge, mais survient principalement entre 45 et 70 ans, précise le communiqué de l’université. Au Canada, chaque année, près de 1 000 personnes reçoivent un diagnostic de glioblastome ; seulement 4 % survivent pendant cinq ans ou plus à cette maladie.

Cancer du cerveau : résultat de l’ajout d’une chimiothérapie néo-adjuvante avant la radiothérapie

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Psychomédia avec sources : Université McGill, Molecular & Cellular Proteomics.
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Remboursement de la psychothérapie en Belgique : des honoraires insuffisants dénonce l’Union professionnelle des psychologues cliniciens francophones

(UPPCF) juge insuffisants les honoraires proposés aux psychologues dans le cadre du programme de remboursement gouvernemental de la psychothérapie, rapporte RTBF.be.

La proposition de la ministre fédérale de la Santé, Maggie De Block, « prévoit le remboursement de 4 à 8 séances au maximum à condition que le patient appartienne à un groupe cible spécifique et qu’il soit adressé par un médecin généraliste ou un psychiatre. »

« L’honoraire du psychologue s’élèvera à 45 euros et le patient ne paiera que 11 euros. »

« Il nous est demandé de réduire le montant des honoraires alors que le tarif actuel n’est déjà pas viable », explique Catherine Choque, présidente de l’UPPCF.

« Pour pouvoir joindre les deux bouts, on devrait certainement demander minimum 75 € la consultation », a précisé Catherine Choque. « Moi, à Bruxelles, je demande 50 € la consultation individuelle de 45 minutes. On doit payer notre propre supervision, nos propres formations, il y a plus de la moitié qui part aux contributions, aux cotisations sociales, etc. ».

Pour plus d’informations sur la profession de psychologue et sur les programmes de psychothérapie publics, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : RTBF.be.
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Les macarons forcent la couleur, souvent illégalement (France)

Les belles couleurs vives des macarons, « cette pâtisserie désormais emblématique de la France », ont souvent une « contrepartie problématique », alerte UFC-Que Choisir qui relaie les résultats d’une enquête de la Direction générale de la Consommation et de la Répression des fraudes (DGCCRF)

« Ces effets sont obtenus grâce à des additifs alimentaires parfois interdits ou utilisés au-delà des doses autorisées. »

« Ces effets sont obtenus grâce à des additifs alimentaires parfois interdits ou utilisés au-delà des doses autorisées. »

Malgré une réglementation stricte, « certains professionnels n’hésitent pas à jouer la surenchère dans la palette en ayant recours à un surdosage », alerte la DGCCRF, qui s’est penchée sur le sujet.

UFC-Que Choisir rapporte :

« Suite à un contrôle mené en 2017 en Nouvelle-Aquitaine sur près de 30 échantillons, “44 % des produits présentaient des non-conformités et 22 % des prélèvements se sont même révélés impropres à la consommation en raison de forts dépassements de la quantité autorisée de colorant”.

En 2018, cette enquête a été élargie au niveau national, et “plusieurs dépassements de limites réglementaires ont déjà été constatés”.

Ainsi, un certain “macaron coquelicot” détenait une très forte concentration en colorant E124 (un colorant azoïque interdit d’usage pour les macarons). “La consommation d’un seul de ces macarons pour un adulte, et d’un demi-macaron pour un enfant, suffisait pour atteindre un dépassement de la dose journalière autorisée (DJA) du colorant en question. Ils ont été déclarés impropres à la consommation.”

De même, un macaron tricolore “Coupe du monde de football” contenait deux colorants synthétiques, de l’E124 (interdit) et de l’E133 (colorant bleu autorisé mais retrouvé dans des concentrations élevées qui ont conduit à déclarer ce macaron impropre à la consommation).

Ce constat corrobore celui qui ressort de nos récents tests sur des macarons framboise et pistache. Trop de biscuits dépassaient les limites maximales autorisées ou contenaient des colorants déconseillés par notre évaluation sur les additifs alimentaires. Deux d’entre eux employaient carrément des colorants interdits en pâtisserie fine. »

« Les enfants peuvent développer une tendance à l’hyperactivité à la suite d’une exposition répétée aux colorants azoïques (1) », rappelle UFC-Que Choisir. « La réglementation impose la mention “peut avoir des effets indésirables sur l’activité et l’attention chez les enfants” en complément de la liste des ingrédients », rappelle la DGCCRF.

(1) Les colorants E102 (tartrazine), E104 (jaune de quinoléine), E110 (jaune soleil FCF et orangé S), E122 (azorubine, carmoisine), E124 (rouge cochenille A, rouge ponceau 4R), E129 (rouge allura AC)…

87 additifs alimentaires sur 329 sont à éviter : base de données en ligne d’UFC-Que Choisir

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : UFC-Que Choisir, DGCCRF.
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Une vingtaine d’associations françaises appellent à la suspension de l’additif E171 comme promis

L’UFC-Que choisir, France Nature Environnement, la Ligue contre le cancer, Greenpeace, 60 millions de consommateurs, le Réseau environnement santé, Générations futures et plus d’une dizaine d’autres associations françaises appellent le gouvernement à suspendre l’additif E171 comme promis.

L’additif, qui contient des nanoparticules, est surtout utilisé pour sa fonction de colorant blanc et pour modifier d’autres couleurs.

Il est très utilisé dans les desserts, crèmes glacées et confiseries ainsi que dans les plats préparés, mais aussi dans les cosmétiques et les médicaments.

La tribune explique :

« En mai, le gouvernement s’était dit “déterminé à suspendre le E171 avant la fin de l’année”. A l’automne, les parlementaires ont conforté cet engagement en votant la suspension du dioxyde de titane dans l’alimentation par l’article 53 de la loi alimentation ; c’est l’une des rares mesures vivement défendues par les associations lors des Etats généraux de l’alimentation qui ait été maintenue dans la version finale de la loi publiée le 1er novembre.

Mais depuis… rien ne se passe. Pire, l’entrée en vigueur de cette mesure est gelée par Bercy. En vertu du code de la consommation, le ministère chargé de la consommation est le seul compétent pour prendre l’arrêté ministériel permettant de rendre cette mesure effective (les autres ministères concernés – alimentation, santé, environnement le cas échéant – sont juridiquement impuissants). Or Bercy refuse de rédiger cet arrêté, au motif qu’il n’y aurait pas de danger suffisamment “grave ou immédiat” pour activer la clause de sauvegarde au niveau européen. »

Omniprésent colorant E171 : plusieurs effets nocifs potentiels sont à l’étude (Anses, 2017)

Pour plus d’informations sur l’additif E171 et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Le Monde, Le Monde (tribune).
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8 nutriments associés à la santé cérébrale et aux performances cognitives

Le régime méditerranéen est associé à une meilleure santé physique et mentale.

Des chercheurs ont examiné 32 nutriments apportés ce régime pour déterminer ceux qui sont spécifiquement liés à de meilleures performances cognitives. Leurs résultats seront publiés en mars 2019 dans la revue NeuroImage.

Aron Barbey, professeur de psychologie à l’Université de l’Illinois Urbana-Champaign, et ses collègues ont mené cette étude avec 116 personnes âgées de 65 à 75 ans.

Plutôt que de questionner les participants sur leur alimentation, ils ont mesuré leurs niveaux sanguins de différents marqueurs de nutriments. Les performances cognitives étaient évaluées au moyen de tests cognitifs. La connectivité cérébrale était évaluée au moyen de l’imagerie par résonance magnétique (IRM).

Un lien a été constaté entre les concentrations plus élevées de plusieurs biomarqueurs sanguins de nutriments et une meilleure performance lors de tests cognitifs spécifiques. Ces nutriments, qui semblaient agir en synergie, incluaient :

  1. les oméga-3, abondants dans les poissons, les noix et les choux de Bruxelles ;

  2. les oméga-6, présents dans les graines de lin, les graines de citrouille, les pignons de pin et les pistaches ;

  3. les caroténoïdes, qui donnent aux patates douces et aux carottes leur couleur orange ;

  4. le lycopène, un pigment rouge vif dans les tomates, la pastèque et quelques autres fruits et légumes ;

  5. la riboflavine (vitamine B2) ;

  6. le folate (vitamine B9) ;

  7. la vitamine B12 ;

  8. la vitamine D.

L’analyse a également révélé qu’une combinaison d’oméga-3, d’oméga-6 et de carotène était liée à une meilleure efficacité fonctionnelle de réseaux cérébraux.

Par exemple, des niveaux plus élevés d’oméga-3 était liés à l’efficacité d’un réseau frontopariétal et à l’intelligence générale. Le réseau frontopariétal permet de focaliser l’attention et de réguler les comportements axés sur les objectifs.

Pour plus d’informations sur l’alimentation et la santé, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : University of Illinois at U-C, NeuroImage.
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Un régime détox après les abus des fêtes ? (vidéo, Inserm)

L’inserm (1) a publié, le 21 décembre, une vidéo intitulée « Un régime détox ? Vraiment ? ».

« Notre organisme produit ses propres déchets, surtout lors des périodes de fêtes où il carbure à plein régime. Et puis, il y a les substances étrangères qui viennent de notre environnement : pesticides, métaux lourds et autres composés plastiques », peut-on lire dans la présentation.

« Si l’on en croit les médias et les magazines, une bonne cure détox devrait nous aider à nettoyer tout ça. Mais au fait, peut-on compter sur les bains de pieds ioniques pour nous décrasser ? Et les cures d’artichaut, de millepertuis… ça fonctionne ? Canal détox coupe court aux fausses infos… sur la détox ! »

Cette vidéo est l’une du Canal Detox de l’Inserm sur YouTube, qui vise à « couper court aux fausses informations ».

(1) Institut national français de la santé et de la recherche médicale.

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Les meilleures façons de cuisiner les épinards pour maximiser les effets bénéfiques de la lutéine

Consommer les épinards sous forme de smoothie ou de jus est la meilleure façon d’obtenir la plus grande concentration de lutéine, un nutriment antioxydant, selon une étude publiée dans la revue Food Chemistry.

Des niveaux élevés de lutéine se trouvent dans les légumes verts foncés. Les chercheurs ont choisi d’étudier l’épinard.

De nombreuses personnes atteintes d’athérosclérose (rétrécissement des artères), mentionnent les chercheurs, présentent une inflammation chronique de faible niveau qui peut être mesurée dans le sang. Cette inflammation est liée à un risque accru d’infarctus du myocarde.

Lena Jonasson de l’Université de Linköping (Suède) et ses collègues ont déjà étudié le rôle de la lutéine. Il s’agit d’un pigment naturel liposoluble que l’on trouve dans les plantes, particulièrement dans les légumes verts foncés. Ils ont montré que la lutéine peut atténuer l’inflammation des cellules immunitaires chez les personnes atteintes de coronaropathie.

Ils ont également montré que la lutéine peut être stockée dans les cellules immunitaires, ce qui signifie qu’il est possible de constituer une réserve de lutéine dans le corps.

Dans la nouvelle étude, ils ont étudié quelle méthode de préparation est la meilleure pour obtenir la lutéine.

Comme beaucoup d’autres nutriments, la lutéine est dégradée par la chaleur. Les chercheurs ont comparé plusieurs températures et temps de cuisson. Ils ont également étudié des méthodes de préparation dans lesquelles les épinards sont consommés froids, comme les salades et les smoothies.

Il s’est avéré que le temps de cuisson est important lorsque les épinards sont bouillis. Plus la durée d’ébullition est longue, moins les épinards retiennent la lutéine. La méthode de cuisson est également importante : lorsque les épinards sont frits à haute température, une grande partie de la lutéine se dégrade après seulement deux minutes.

Réchauffer les aliments dans un four à micro-ondes compense dans une certaine mesure la perte de lutéine dans les aliments cuits. Une plus grande quantité de lutéine est libérée à mesure que la structure des épinards est décomposée davantage par le micro-ondes.

« Le mieux est de ne pas chauffer les épinards du tout. Mieux encore, faites un smoothie et ajoutez du gras à partir de produits laitiers, comme la crème, le lait ou le yogourt. Lorsque les épinards sont coupés en petits morceaux, les feuilles libèrent plus de lutéine et la graisse augmente la solubilité de la lutéine dans le liquide », explique Rosanna Chung, coauteure.

Pour plus d’informations sur les nutriments des fruits et légumes, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Linköping University, Food Chemistry.
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Les médicaments antiacides prescrits chez 1/4 des adultes en France, souvent inutilement et malgré les risques

Près de 16 millions de personnes, soit presque un quart de la population française, ont bénéficié d’au moins un remboursement par l’Assurance maladie pour un médicament inhibiteur de la pompe à protons (IPP) sur prescription médicale en France en 2015, selon une étude de l’agence française des médicaments (ANSM).

Cette utilisation très importante des IPP « ne semble pas toujours en adéquation avec les recommandations », souligne l’ANSM.

Les médicaments IPP sont des médicaments qui réduisent la sécrétion acide gastrique.

Les IPP disponibles en France sont les suivants :

  • ésoméprazole (Inexium) ;
  • lansoprazole (Lanzor, Ogast, Ogastoro et génériques) ;
  • oméprazole (Mopral, Zoltum et génériques) ;
  • pantoprazole (Eupantol, Inipomp et génériques) ;
  • rabéprazole (Pariet).

Le communiqué précise :

« En particulier, les IPP sont très souvent initiés en prévention des lésions gastroduodénales dues aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) chez des patients ne présentant pas de facteur de risque justifiant une protection gastrique systématique.

Les IPP sont indiqués, notamment :

  • dans le traitement du reflux gastro-œsophagien (RGO) et de l’œsophagite par RGO ;

  • dans la prévention chez les patients à risque et le traitement des lésions gastroduodénales dues aux anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) ;

  • et dans l’éradication d’Helicobacter pylori et le traitement des ulcères gastroduodénaux. »

Pour 8 millions des personnes ayant reçu un remboursement pour un médicament IPP, il s’agissait d’une initiation de traitement.

« Parmi les adultes initiant un traitement, les IPP étaient associés à un traitement par AINS dans plus de la moitié des cas. Les initiations de traitements par IPP et AINS étaient presque toujours concomitantes, suggérant une protection gastrique à visée préventive. Cependant, dans 80 % des cas, aucun facteur de risque justifiant l’utilisation systématique d’un IPP en association avec un AINS n’était identifié. »

« L’ANSM souhaite rappeler qu’à ce jour, l’intérêt de la prévention des lésions gastroduodénales en cas de prise d’AINS, chez l’adulte, n’est établi qu’en présence des facteurs de risque suivants :

  • être âgé de plus de 65 ans ;

  • avoir un antécédent d’ulcère gastrique ou duodénal ;

  • être traité par antiagrégant plaquettaire, anticoagulant ou corticoïde. »

« L’ANSM rappelle qu’il est important de ne pas banaliser l’utilisation des IPP. En effet, bien que les IPP soient généralement bien tolérés à court terme, leur utilisation au long cours n’est pas sans risque. »

Médicaments anti-reflux acide : effets indésirables graves à long terme (Prescrire, 2018)

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec source : ANSM.
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Le fromage à un très jeune âge lié à un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques

Une étude française, publiée dans la revue Allergy, montre une association entre la consommation de fromage dès le plus jeune âge et un risque réduit d’allergies alimentaires et dermatologiques.

Une « augmentation considérable de la fréquence des maladies allergiques et de l’asthme dans les pays industrialisés au cours des 40 dernières années est due notamment à l’accroissement du niveau d’hygiène et à la diminution des maladies infectieuses et des contacts microbiens dans la petite enfance », indiquent les chercheurs.

Depuis 2002, une étude coordonnée en France par le Pr Dalphin du CHU de Besançon, observe une cohorte d’enfants vivant en milieu rural dans 5 pays européens (Allemagne, Suisse, Autriche, France et Finlande).

Ce travail a déjà confirmé « la diminution dans le milieu agricole (ou fermier) du risque allergique ainsi que du rôle protecteur de la diversité alimentaire précoce ». Un volet de l’étude, mené en collaboration avec l’Inra, s’intéresse plus particulièrement à la consommation de fromage, « un aliment riche en diversité microbienne ».

Ce volet de l’étude a été mené avec 931 enfants. La consommation de fromage à l’âge de 18 mois a été quantifiée en termes de fréquence et de diversité (six types de fromage étaient consommés : fromage pressé, semi-pressé, à pâte molle, bleu, frais, de la ferme).

La consommation de fromage entre 12 et 18 mois était liée à un risque réduit de dermatite atopique (eczéma) et d’allergie alimentaire à l’âge de 6 ans.

« Des études complémentaires permettront de déterminer précisément si la diminution du risque est liée à la diversité ou à la fréquence de consommation des fromages. Parallèlement, des analyses du microbiote intestinal chez les consommateurs de fromage pourraient aider à comprendre les mécanismes en jeux. »

Pour plus d’informations, voyez les liens plus bas.

Psychomédia avec sources : Inra, Allergy.
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