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Création de cellules souches embryonnaires humaines : une première !

Une équipe américaine vient de réaliser l'exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

Une équipe américaine vient de réaliser l’exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

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Des scientifiques américains viennent de réussir un exploit. Ils sont parvenus à créer, grâce au clonage, des cellules embryonnaires à partir de cellules adultes et non plus à partir de cellules d’embryon. Jusqu’à présent, cette technique qui avait été utilisée avec succès chez les animaux, donnant naissance à la première brebis clonée de l’histoire appelée Dolly avait toujours échoué chez les êtres-humains.

L’équipe de Shoukrat Mitalipov de l’Université des sciences et de la santé et du Centre national de recherche sur le primate de l’Oregon viennent de montrer qu’il est possible de créer des cellules souches embryonnaires à partir de donneurs humains adultes. La technique qui est la même que celle qui avait été utilisée pour créer la brebis Dolly, a consisté à transplanter du matériel génétique d’une cellule de peau adulte dans un ovocyte dont l’ADN avait été retiré. En cultivant les cellules obtenues à partir de cet embryon cloné et en les cultivant dans un milieu adapté, les scientifiques ont été capables de les transformer en cellules cardiaques qui se sont mises à battre spontanément.

Grâce à ce procédé, il devient donc possible de « refabriquer » des neurones, des cellules de muscles ou de coeur à partir de cellules souches d’un individu adulte. L’espoir est de remplacer les cellules endommagées ou détruites par les accidents de la vie ou la maladie par de nouvelles cellules issues du clonage et d’éviter également le phénomène de rejet comme c’est le cas lors d’une greffe.

Pour des raisons éthiques, la plupart des laboratoires avait abandonné cette technique de création de cellules souches à partir du clonage.

Une autre approche pour créer des cellules souches existe. Elle a été mise au point par le Pr Shinya Yamanaka de l’université de Kyoto, qui a obtenu le Prix Nobel de médecine en 2012. Il a réussi à fabriquer chez la souris à partir de cellules de la peau, des cellules souches nommées iPS (induced Pluripotent Stem cells). L’approche est différente puisque ce procédé ne passe pas par le clonage mais grâce à la mise en présence de cellule de la peau et de certains gènes, les cellules adultes redeviennent des cellules souches. Cette nouvelle cellule pourra ensuite se transformer en d’autres cellules.

Alors, cellules souches iPS ou cellules souches issues du clonage ? En l’état actuel des recherches, ni l’une ni l’autre des approches n’a fait ses preuves en clinique. D’un côté comme de l’autre, il faut s’assurer que ces cellules souches fabriquées « artificiellement » puissent se développer normalement et ne présentent aucun danger sur le long terme. Ces deux techniques sont toutefois porteuses d’espoir au niveau thérapeutique mais aussi de craintes principalement au niveau du clonage. Si on parvient en effet à fabriquer de nouvelles cellules de foie, de coeur, etc à partir du clonage, pourra-t-on un jour créer un être-humain entier cloné comme pour la brebis Dolly ? Pour le moment, cela semble digne d’un bon film de science-fiction… mais jusqu’où ira-t-on et quels en seront les conséquences ?

Une équipe américaine vient de réaliser l'exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

Une équipe américaine vient de réaliser l’exploit de créer, grâce au clonage, les premières cellules souches embryonnaires humaines.

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L’Osphena est-il un viagra féminin ?

Présenté comme le viagra féminin, l’Osphena vient d’obtenir l’agrément des autorités américaines. Mais ce médicament s’adresse à des femmes de plus de 50 ans qui subissent les effets de la ménopause.

Il vient d’obtenir l’autorisation de la Food and Drug Admistration (FDA) et suscite beaucoup d’intérêt de l’autre côté de l’atlantique. L’Osphena est indiqué dans le traitement des femmes ménopausées qui souffrent de dyspareunie, c’est-à-dire de fortes douleurs lors des rapports sexuels. Mais déjà la presse l’a surnommé le viagra féminin.

Qu’en est-il exactement ? En fait, ce médicament contient des œstrogènes. Il permet d’assouplir les tissus et d’augmenter les sécrétions. Il s’adresse donc à des femmes atteintes, notamment, de sécheresse vaginale au moment de la ménopause. L’Osphena rend donc les rapports moins douloureux et les femmes éprouvent moins d’appréhension. En ce sens,  il peut agir de manière indirecte sur la libido. Mais il n’a aucun effet sur la composante psychologique du désir.

La comparaison avec  le viagra n’a pas lieu d’être dès lors que la pilule bleue permet d’améliorer les fonctions érectiles. Son action agit sur une mécanique alors que la sexualité féminine obéit à des stimuli  organiques et psychologiques.

En revanche, la prescription d’œstrogènes doit faire l’objet d’une surveillance médicale continue. Elle s’adresse à des femmes qui sont confrontées à des désordres hormonaux. Le traitement peut, en effet, engendrer des effets secondaires, comme la formation des caillots sanguins.

Antibiotiques : un enjeu de développement durable

PAROLE D’EXPERT-Tous les mois dans Le Figaro , des membres de l’Académie des sciences répondent aux grandes questions de l’actualité scientifique. Aujourd’hui, Vincent Jarlier, bactériologiste. Université Paris-VI, Faculté de médecine Pierre et Marie Curie.

LA MENACE que représentent la résistance aux antibiotiques et son stade ultime, l’impasse thérapeutique (très peu ou plus d’antibiotiques encore efficaces), est évidente lorsqu’elle concerne de grandes maladies bactériennes contagieuses comme la tuberculose, la typhoïde ou les infections génitales à gonocoques. Elle est, en revanche, beaucoup moins visible quand elle concerne les bactéries commensales qui peuplent de manière permanente et normale notre tube digestif (environ 100 milliards par gramme de selles), notre rhinopharynx (environ 100 millions par millilitre de salive) et notre peau.

Les antibiotiques ont une caractéristique singulière: ils n’agissent pas sur l’organisme humain (au contraire des médicaments de l’hypertension, du diabète ) mais sur les bactéries du foyer infectieux, qui sont en général peu nombreuses (quelques millions en tout), ainsi que sur nos innombrables bactéries commensales.

Sous l’effet de l’antibiotique, les rares bactéries commensales qui ont développé des mécanismes de résistance (mutations, acquisition de gènes provenant d’autres bactéries) prolifèrent et remplacent les bactéries sensibles. Les bactéries ainsi «sélectionnées» peuvent être transmises à d’autres personnes (transmission croisée). Elles peuvent aussi transférer les gènes qui codent leurs mécanismes de résistance à des bactéries sensibles, qui deviennent résistantes à leur tour.

On sait, par exemple, que les bactéries intestinales résistantes diffusent au sein d’une même famille, d’un service hospitalier et dans les eaux des égouts, en particulier celles des hôpitaux, puis les stations d’épuration, dont les résidus sont utilisés comme fertilisants agricoles, et les effluents liquides déversés dans les cours (…)

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Hydrocéphalie : opération réussie pour une fillette atteinte de cette maladie peu connue

Mercredi, Roona Begum la petite Indienne atteinte d’hydrocéphalie qui avait ému le monde entier a été opérée avec succès dans un hôpital près de New Delhi. L’occasion de relancer la lutte contre une maladie rare et peu connue.

L’opération s’est mieux déroulée que prévu selon le neurochirurgien Sandeep Vaishya chef du service de neurologie en charge du cas de la petite Roona. La tension était grande et l’enjeu conséquent : permettre à cette petite Indienne âgée de 15 mois seulement de retrouver une vie « normale ». Roona est atteinte d’hydrocéphalie, une maladie qui se manifeste par une augmentation des espaces contenant le liquide céphalo-rachidien occasionnant une forte pression crânienne.

Un soutien international

La maladie de Roona Begum a été dévoilée au monde entier après qu’un journaliste de l’AFP l’a prise en photo au mois d’avril dernier dans sa région natale du Nord-Est de l’Inde. Une vaste collecte de dons a alors été organisée afin de financer l’opération qui pourrait sauver la fillette. Un hôpital de la chaîne Fortis Healthcare en Inde a même proposé d’examiner gratuitement Roona.

C’est finalement Sandeep Vaishya qui l’a opéré près de New Delhi dans l’état de Tripura. Le périmètre du crâne de la petite indienne avoisinait les 94 centimètres, deux fois plus que la normale chez un enfant de cet âge. Elle n’était pas capable de marcher ni de se déplacer, n’ayant pu depuis sa naissance se muscler assez pour se mouvoir (la masse musculaire de son cou était très faible). Obligée de rester allongée, elle avait par ailleurs de gros problèmes de vue.

Le père de Roona, Abdul Rahman âgé de 18 ans s’est dit « extrêmement soulagé » tout comme sa femme Fatema Kahtun. La condition des parents, paysans, n’avait pas manqué d’émouvoir. Gagnant 150 roupies par jours (2,10 euros) ils ne pouvaient payer une opération à leur fille.

Une opération (…)
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Vers une contraception mieux adaptée au profil de chacun

Dans le cadre de la conférence de presse de la ministre des Affaires sociales et de la Santé, Marisol Touraine, et à l’occasion du lancement le 18 mai de la campagne « La contraception qui vous convient existe» de l’INPES, la Haute Autorité de Santé met à la disposition des pouvoirs publics, des professionnels de santé et du grand public des outils pour répondre aux problématiques liées à la contraception.

Malgré un taux de contraception élevé en France, il subsiste un nombre important de grossesses « non prévues ». Un tiers de ces grossesses est dû à l’absence de contraception tandis que les deux autres tiers surviennent sous contraception. La Haute Autorité de Santé (HAS) s’est intéressée aux moyens d’agir. Après avoir publié deux documents fin mars, elle met aujourd’hui à la disposition des pouvoirs publics et des professionnels de santé des outils pour répondre aux besoins des femmes.

Deux grossesses non prévues sur 3 surviennent alors qu’une méthode contraceptive est utilisée. Plusieurs facteurs expliquent cette situation : tout d’abord, il y a un écart entre l’efficacité théorique d’une méthode contraceptive et son efficacité en vie réelle. En effet, la méthode utilisée par la personne n’est pas toujours la plus adaptée à sa situation personnelle. Par ailleurs, il existe en France une notion de « norme contraceptive » qui est utilisée pour caractériser les pratiques contraceptives au cours de la vie. En France, cette norme se traduit par un recours au préservatif en début de vie sexuelle, à l’utilisation de la pilule dès que la vie sexuelle se régularise et au recours au dispositif intra-utérin (DIU) comme alternative à la pilule à partir de 30 à 35 ans, une fois que les femmes ont eu les enfants qu’elles désiraient. Le manque d’information sur les autres possibilités de contraception et cette norme sociale guident souvent le choix et n’aident pas à identifier la méthode la plus adaptée à ses besoins.

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Logo Haute Autorité de Santé (DR)

Afin de répondre à ce besoin d’information sur les méthodes de contraception disponibles, la HAS a diffusé fin mars un document de synthèse. Celui-ci rassemble toutes les informations sur les méthodes jugées très efficaces par l’OMS et permet aux professionnels de santé de proposer une méthode efficace à chaque personne qui le demande. Ce document était accompagné d’une fiche mémo reprenant les conseils à donner aux femmes pour trouver une contraception adaptée à son propre cas. En effet, la HAS a souhaité souligner l’importance du libre choix de la personne concernée afin que soit prise avec le prescripteur la décision la plus adaptée à son profil.

La HAS complète aujourd’hui cette publication par celle de fiches mémo par situation clinique (au nombre de 8) et d’un rapport sur les freins et les leviers pour le choix d’une contraception adaptée.

Des freins au choix d’une contraception adaptée …

La HAS rend aujourd’hui public un rapport sur les freins et les leviers à la contraception. Précédé d’un état des lieux des pratiques contraceptives actuelles et des dispositifs d’accès à la contraception, ce rapport met en lumière les difficultés d’accès au choix d’une contraception adaptée et des leviers pour y remédier.

Les freins sont de plusieurs types et concernent les professionnels de santé comme les usagers. Côté professionnels de santé, la HAS a identifié notamment le manque d’actualisation des connaissances sur les méthodes de contraception, ainsi que les conditions d’exercice médical qui peuvent parfois entraver l’accès à une consultation uniquement dédiée à la contraception, pourtant primordiale pour une bonne information de la personne.

Côté usagers, certains freins peuvent être associés à l’existence d’idées reçues telles que la pilule fait grossir, le DIU rend stérile… Ces représentations sont la plupart du temps dues à un manque d’information et de connaissances des moyens de contraception. D’autres obstacles ont été identifiés : la réticence à aborder des questions qui relèvent de l’intime, les difficultés d’accès à certains professionnels de santé ou les contraintes économiques (restes à charges). Enfin, des situations de fragilité peuvent de manière générale entraver le choix d’une méthode contraceptive mais également constituer des facteurs de risque d’échec de la contraception : non-reconnaissance sociale et parentale de la sexualité juvénile, périodes de post-partum ou post-IVG, périodes d’instabilité et/ou de fragilité affectives, situations professionnelles particulières et/ou le mode de vie (travail de nuit, horaires irréguliers et/ou décalés)

… qui peuvent être levés

Afin de dépasser ces difficultés, la HAS propose une synthèse des principales préconisations des institutions ayant exploré cette thématique comme par exemple le fait d’améliorer l’information du grand public pour mettre fin aux idées reçues sur la contraception et la vie sexuelle. Ou encore mieux préparer les professionnels de santé à leur rôle de conseil et d’accompagnement en matière de contraception.

Enfin, pour répondre aux besoins des professionnels de santé d’actualiser leurs connaissances par une information fiable et de qualité, la HAS publie des fiches mémo par situation clinique. Ces fiches aideront le professionnel de santé à trouver avec la personne la contraception la plus adaptée à ses besoins et à sa situation clinique. Ces fiches complètent la première fiche mémo mise en ligne fin mars « Conseils et prescriptions pour la délivrance d’une pilule ».

Les fiches mémo, mises en ligne aujourd’hui, sont au nombre de 7 :

– contraception chez la femme adulte en âge de procréer (hors postpartum et post IVG),
– contraception chez l’adolescente,
– contraception en postpartum,
– contraception en post IVG,
– contraception chez l’homme,
– stérilisation chez l’homme et la femme,
– contraception d’urgence

A ces fiches par situation clinique, la HAS ajoute un tableau de synthèse des méthodes contraceptives et de leur efficacité respective.

Des travaux dans la continuité

La HAS publiera au cours de l’année d’autres travaux pour continuer dans cette perspective d’amélioration des pratiques professionnelles. Elle élabore actuellement une fiche mémo sur l’évaluation et la prise en compte des risques cardio-vasculaires qui sera rendue publique en juin et évalue l’intérêt du dépistage des troubles de la coagulation avant la prescription d’une méthode de contraception.


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SANTÉ : Bientôt la fin des cheveux blancs ?

Une équipe internationale de chercheurs vient de mettre au point un nouveau traitement pour lutter contre les cheveux gris et le vitiligo. A l’heure actuelle, on ne connait pas encore la date de la mise sur le marché de ce nouveau produit qui pourrait améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes souffrant de vitiligo mais également permettre de lutter contre les effets du temps en repigmentant les cheveux gris.

Le péroxyde d’hydrogène est une molécule chimique qui s’accumulerait à la base du cheveu, conduisant à la perte de sa coloration. Ce nouveau traitement est composé d’une enzyme catalase modifiée, qui a la propriété d’agir en inversant le stress oxydatif qui est responsable de la décoloration des cheveux et la dépigmentation de la peau. Grâce à ce produit, en rétablissement les niveaux d’enzymes anti-oxydantes, les chercheurs sont parvenus à repigmenter la peau et les cils des patients. Ce produit permettrait, selon les chercheurs d’origine hollandaise, allemande et britannique, de repigmenter non seulement les cheveux gris mais également la peau. Explication.

Pour parvenir à mettre au point ce produit miracle, les scientifiques ont travaillé avec 2411 patients atteint de vitiligo. Le vitiligo, qui touche 0,5 % de la population dans le monde, est une maladie de l’épiderme qui se caractérise par des taches blanches de dépigmentation qui apparaissent et s’étendent sur la peau. Dans les stades les plus tardifs de cette maladie, une dépigmentation des cheveux ou des poils peut aussi être observée. Se développant souvent avant l’âge de vingt ans, le vitiligo a le plus souvent comme cause une cause génétique soit un stress très important.

Si cette affection n’est pas douloureuse, les taches blanches sont très sensibles au soleil dont il faut se protéger. De plus, elle peut provoquer certaines contrariétés au niveau physique et social raison pour laquelle l’annonce d’un traitement pour soigner cette maladie est une bonne nouvelle pour les personnes qui en souffrent.

Le traitement en question découvert par les scientifiques est composé d’une enzyme catalase modifiée, qui a la propriété d’agir en inversant le stress oxydatif qui est responsable de la décoloration des cheveux et la dépigmentation de la peau. Grâce à ce produit, en rétablissement les niveaux d’enzymes anti-oxydantes, les chercheurs sont parvenus à repigmenter la peau et les cils des patients.

A l’heure actuelle, on ne connait pas encore la date de la mise sur le marché de ce nouveau produit qui pourrait améliorer la qualité de vie de nombreuses personnes souffrant de vitiligo mais également permettre de lutter contre les effets du temps en repigmentant les cheveux gris.

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La nature de plus en plus complexe du cancer

©Fotolia

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« La nature de plus en plus complexe du cancer » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Au début des années 70, après avoir perdu leur guerre contre le Vietnam, les Américains annonçaient le lancement d’une nouvelle guerre. Une guerre morale, médicale et scientifique censée mettre un holà définitif face au cancer. À coup de milliards de dollars, ils pensaient éradiquer ce péril mortel.

Or quarante ans après, le cancer est toujours là et tue toujours autant. Certes, proportionnellement, le cancer tue moins qu’en 1970 voire 1990 mais l’idée qu’il aurait été possible de se débarrasser aussi facilement du cancer puisse actuellement être considérée comme assez simpliste. Surtout si l’on considère la complexité moléculaire du cancer, complexité totalement inconnue il y a à peine 20 ans.

Auparavant, les spécialistes du cancer pensaient en terme d’organe. Le cancérologue traitait un cancer du poumon, une tumeur du sein ou une néoplasie gastrique. Et encore actuellement, cette tendance à généraliser le cancer par organe ou par tissu n’a pas entièrement disparu et reste de circonstance pour un grand nombre de lésions.

Or, s’il y a bien une chose qui a fondamentalement changé au cours des dernières années, c’est notre compréhension du cancer. En effet, nous savons aujourd’hui qu’il n’existe pas un type de cancer ni même plusieurs sous-types de cancer par organe ou tissu. Non, il existe des millions de cancers différents.

Grâce aux progrès de la science et de la recherche médicale, l’approche anatomopathologique qui prévalait auparavant a été progressivement remplacée par une approche génétique, plus précise. On comprend désormais qu’il faut un ensemble de mutations génétiques pour conduire au développement d’une tumeur. Et ce n’est qu’après de longues années et l’accumulation de très nombreuses anomalies génétiques que les premières cellules cancéreuses vont pouvoir apparaître.

Malgré tout, cette vision moléculaire reste encore à ce stade assez réductrice puisque de très récentes études ont montré qu’il existait au sein même d’une tumeur une diversité génétique foisonnante. En fonction de l’endroit où l’on se situe dans un tissu tumoral donné, on peut observer des mutations génétiques tout à fait différentes.

Un article publié récemment vient confirmer l’importance des anomalies génétiques dans le développement tumoral et la similitude de lésions tumorales provenant d’organes différents. Cette étude apporte un nouvel éclairage sur l’importance de l’identification moléculaire des lésions tumorales d’origine différente.

L’étude parue dans la revue Nature (Integrated genomic characterization of endometrial carcinoma. Nature 497, 67–73) s’est focalisée sur les tumeurs de l’utérus et plus particulièrement les cancers de l’endomètre. Selon cette étude, de nombreuses cellules cancéreuses de l’endomètre comportent des anomalies génétiques identiques à celles trouvées au sein d’autres tissus tumoraux. Ainsi, comme le disent les auteurs dans la conclusion de l’article, certaines cellules tumorales de l’endomètre partagent des caractéristiques génomiques identiques aux tumeurs ovariennes aux à certains types de cancers du sein.

La vision classique des tumeurs ne convient plus à la complexité moléculaire sous-jacente. Comme le montrent toutes les études récentes et en particulier l’étude publiée dans Nature. À l’avenir, pour traiter de manière efficace une tumeur, une chimiothérapie ‘à l’aveugle’ne suffira plus. Il faudra faire plus attention aux cibles moléculaires qu’au type de tissu ou à l’organe d’où provient le cancer.

C’est déjà le cas avec certains cancers de l’estomac qui expriment pour une minorité d’entre eux des cibles moléculaires plus ou moins comparables à celles trouvées dans un quart des cancers du sein. Cette similitude moléculaire permet ainsi de traiter des cancers de l’estomac par l’Herceptine qui est un agent typiquement donné aux femmes pour traiter leur cancer du sein.

L’avenir appartient aux cocktails d’agents thérapeutiques spécifiques. L’ère de la chimiothérapie classique touche peu à peu à sa fin. Mais il faudra encore beaucoup d’efforts (et de temps) pour espérer éradiquer complètement le cancer. La prochaine étape sera très certainement le séquençage complet des tumeurs qui accélérera la compréhension ultime des mécanismes à la base du dérèglement cellulaire.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé ©2013 – Tous droits réservés
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Coronavirus: un deuxième cas en France

Il s’agit d’un homme de 50 ans qui a partagé la chambre du premier malade avant l’apparition des symptômes.

Le ministère de la Santé a confirmé, au beau milieu de la nuit de samedi à dimanche, l’existence d’un deuxième cas d’infection par le nouveau coronavirus (NCoV). La personne touchée par cet agent pathogène proche du sras (syndrome respiratoire aigu sévère, responsable de 800 morts dans le monde en 2003) est un homme de 50 ans qui a partagé pendant quatre jours, à l’hôpital de Valenciennes, la chambre du premier malade – un sexagénaire ayant voyagé à Dubaï du 9 au 17 avril.

Il a été transféré hier en réanimation, en raison d’une «aggravation de son état clinique», a annoncé le CHRU de Lille où il est hospitalisé sans être toutefois placé sous assistance respiratoire, comme le premier malade dont l’état de santé «s’est stabilisé mais reste sérieux».

En revanche, les quatre autres cas suspectés de contamination (un médecin de Valenciennes, deux membres du centre hospitalier de Douai et un jeune homme appartenant à la famille du premier malade) se sont avérés négatifs au vu des résultats communiqués ce week-end par l’Institut Pasteur.

Toutes les personnes ayant côtoyé ces deux patients font l’objet d’une surveillance rapprochée des autorités sanitaires, a indiqué dimanche Marisol Touraine, lors d’une conférence de presse. «Nous faisons en sorte d’avoir des contacts avec toutes les personnes qui les ont approchés, a déclaré la ministre de la Santé. Nous sommes d’une très grande vigilance», même si «les médecins considèrent qu’il n’y a pas lieu d’avoir une inquiétude excessive».

Porter un masque en cas de symptômes

Deux enquêtes épidémiologiques supplémentaires ont en effet été diligentées par l’Institut national de veille sanitaire (InVS) en plus de celle lancée mardi dès la confirmation du premier cas d’infection en France. Elles concernent l’entourage du second malade ainsi que «des personnes qui ont participé au voyage organisé dans la péninsule arabique (…)

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Des tomates pour contrer le cancer de la prostate ?

Des tomates pour contrer le cancer de la prostate ?

Les tomates et le soja pourraient aider à empêcher le cancer de la prostate, selon une étude menée par des chercheurs de l’université de l’Illinois.

Une consommation régulière des tomates et du soja permettrait de prévenir le cancer de la prostate, selon les résultats d’une étude menée par deux chercheurs de l’université de l’Illinois.

L’équipe du Docteur John Erdman, professeur en science de la nutrition à l’Université de l’Illinois, a conçu des souris génétiquement modifiées pour développer un virulent cancer de la prostate.

Ces souris ont ensuite été divisées en quatre groupes : un groupe était nourri à base de tomates, un de soja, l’autre de de soja et de tomates, et le dernier groupe n’était nourri d’aucun de ces aliments.

Les résultats montrent révèlent que 66 % des souris nourries de soja ont développé un cancer, contre 61% pour celles nourries uniquement de tomates, et 45 % des celles nourries de tomates et de soja. la totalité des souris n’ayant été nourries ni de soja ni de tomates ont développé le cancer de la prostate.

Les chercheurs concluent que le régime à base de tomates et/ou de soja réduirait considérablement les effets du cancer de la prostate. Mais la combinaison des deux aliments a donné les meilleurs résultats, a indiqué le professeur en science de la nutrition, John Erdman.

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Métal dans des nems : un enfant hospitalisé à Tours

Métal dans des nems : un enfant hospitalisé à Tours

Un enfant de douze ans a ingéré un morceau de métal contenu dans des nems achetés par sa mère dans une grande surface d’Indre-et-Loire. Il a été transporté à l’hôpital Clocheville de Tours, où il s’est fait retirer l’objet métallique après intubation.

Le 2 avril dernier, Magali Delile avait acheté des nems dans un hypermarché Leclerc de La Ville-aux-Dames (Indre-et-Loire). Après en avoir mangé, son fils de douze ans a été conduit à l’hôpital Clocheville de Tours pour avoir absorbé un morceau de fer de deux centimètres de long.

Magali Delile explique que son fils s’est mis à pleurer dès qu’il a consommé ces nems. A l’hôpital Clocheville de Tours, les praticiens lui ont retiré l’objet métallique après intubation. Le jeune homme a retrouvé le sourire.

La radiographie semble indiquer que ce bout de fer est arrivé dans l’œsophage de l’enfant après ingestion des nems. Magali Delile a porté plainte et a alerté la Direction départementale de la protection de la population.

«C’est le premier incident de ce type porté à notre connaissance», a indiqué le groupe Leclerc qui entend assumer ses responsabilités. Leclerc ne comprend pas comment ce bout de fer a pu échapper à la vigilance de son fournisseur qui dispose pourtant d’un « détecteur de métaux en parfait état.

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