Archives de catégorie : ACTUALITES

Uber s’invite à Cannes pour lutter contre les maladies cardio-vasculaires

Il ne vous aura probablement pas échappé que le Festival de Cannes est en passe de démarrer. Coup d’envoi de cette 66eme édition, demain mercredi 15 mai 2013.

Pour l’occasion l’application de chauffeurs privés Uber a décié de s’inviter à Cannes afin de soutenir le projet « The Heart Fund ». Ce fonds de dotation a été créé en 2010 par le Docteur David Luu, chirurgien cardiaque pédiatrique, et vise à lutter contre les maladies cardio-vasculaires, première cause de mortalité au monde.

Uber proposera ainsi son service à Cannes du 15 au 26 mai 2013 en reversant une participation de 1€ par utilisateur réalisant au moins une course à Cannes. Uber s’associe également au premier évènement caritatif du fonds en reversant 10€ par invité se rendant au gala Generous People en Uber.

L’évènement Generous People se tiendra le 21 mai 2013, à l’hôtel Intercontinental Carlton en présence de son Altesse le Prince Norodom Ravichak, Ambassadeur auprès du cabinet de sa majesté le Roi du Cambodge, Tom Bernard, Président et Co-Fondateur de Sony Pictures Classics, Didier Le Bret, directeur du Centre de Crise du Ministère des Affaires Etrangères, Enzo di Taranto, Ambassadeur des Nations-Unies, Amaury Nolasco, l’acteur haïtien Jimmy Jean-Louis et le top-model Inna Zobova.

La société californienne Uber, permettant de commander un chauffeur privé depuis un “smartphone” existe à Paris depuis décembre 2011. Fort de son succès, le service a connu une expansion rapide et propose son offre à Lyon tout comme dans près de 40 villes internationales.

Les sommes récoltées contribueront à la construction d’un hôpital à Haïti, la formation du personnel médical et le financement des opérations chirurgicales sur des enfants afin de prévenir les maladies cardiaques.


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Calculs rénaux : le risque augmente pour les amateurs de sodas

Des adolescents australiens, en voyage scolaire en Indonésie, ont été drogués par un cocktail à base de méthanol. Hospitalisés d'urgence, deux d'entre eux ont perdu la vue. Le méthanol est régulièrement utilisé dans ce pays pour augmenter le degré d'alcool des boissons ou pour droguer les gens. Les effets peuvent pourtant être grave, allant du simple vomissement, à une cécité définitive ou même un coma conduisant au décès.

Des adolescents australiens, en voyage scolaire en Indonésie, ont été drogués par un cocktail à base de méthanol. Hospitalisés d’urgence, deux d’entre eux ont perdu la vue. Le méthanol est régulièrement utilisé dans ce pays pour augmenter le degré d’alcool des boissons ou pour droguer les gens. Les effets peuvent pourtant être grave, allant du simple vomissement, à une cécité définitive ou même un coma conduisant au décès.

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Outre les effets néfastes sur la santé en terme de surpoids, la consommation de sodas augmenterait de 25 % les risques de calculs rénaux, selon une nouvelle étude américaine. Cette recherche, parue dans la revue Clinical Journal of the American Society of Nephrology, montre également que d’autres boissons comme le café ou encore le thé réduiraient ce risque. Le développement ou non de calculs rénaux serait donc lié au type de boissons consommées.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont invité près de 200 000 personnes à répondre à un questionnaire sur leurs habitudes en terme de consommation de boissons. L’analyse des données recueillies sur près de 8 ans a permis de montrer que les personnes consommant au moins une boisson très sucrée comme par exemple du soda par jour avaient un risque de calculs rénaux de 23 % plus élevé que les personnes qui buvaient ce type de boisson moins d’une fois par semaine. A l’inverse, la consommation de boisson comme le thé, le café ou encore le jus d’orange réduirait ce risque au niveau rénal.

>>>A LIRE AUSSI : Calculs rénaux et sodas, une association à haut risque

Selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui ont travaillé sur cette étude, la survenue de calculs rénaux pourrait dépendre du type de boisson consommé, le risque étant le plus élevé pour les boissons les plus sucrées.

Des études antérieures avaient déjà établis l’association entre la consommation de sodas et la survenue de calculs rénaux. Mais ce n’est pas tout. La consommation excessive et/ou régulière de ces boissons très sucrées pourraient aussi contribuer au développement de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer de la prostate et même… augmenter le risque de dépression. Ce serait aussi pas moins de 180 000 décès dans le monde qui surviendraient en raison de l’absorption de sodas, selon une étude de l’École de Santé publique de l’Université de Harvard dont les résultats ont été présentés en mars 2013 dans le cadre du congrès de l’Association américaine des maladies du cœur.

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Coronavirus : un 2e cas confirmé et une vigilance accrue

Jeudi 9 mai 2013, le CHRU de Lille annonçait le transfert du patient de 65 ans atteint d’un coronavirus depuis le service de réanimation du Centre Hospitalier de Douai. Le transport effectué à 1h30 a été assuré par le SAMU 59 avec l’aide des équipes de chirurgie cardiaque (unité d’assistance circulatoire) du Centre de Réanimation du CHRU de Lille.

Le malade a été immédiatement placé dans une chambre spécialement conçue pour permettre son isolement. Une équipe dédiée le prend actuellement en charge. Ce patient présente une défaillance respiratoire nécessitant la mise en place d’une assistance extra-corporelle, prenant le relais de ses fonctions pulmonaires. Son état est actuellement stable, même s’il requiert une surveillance attentive.

L’infection par le nouveau coronavirus a été découverte le 7 mai et rendue publique le 8 mai par Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, lors du conférence de presse organisée le 8 mai. La ministre informait que la recherche des personnes ayant été en contact avec le malade au cours de son hospitalisation au centre hospitalier de Valenciennes, puis à celui de Douai se poursuivait.

A ce jour deux personnes ont été identifiées
– son voisin de chambre (lors de son séjour au CH de Valenciennes du 27 au 29 avril dernier), qui vient d’être hospitalisé au sein du service d’infectiologie du CHRU de Lille. Contacté par son médecin traitant, ce patient présente depuis hier des symptômes nécessitant une consultation spécialisée d’infectiologie, complétée de prélèvements et d’une surveillance en hospitalisation en chambre individuelle.

– l’un des médecins du CH de Valenciennes, qui a été en contact avec le patient atteint de l’infection à coronavirus ; il a présenté des symptômes nécessitant son hospitalisation au sein du service d’infectiologie du CH de Tourcoing afin d’y effectuer des prélèvements.

Le CH de Douai, où a également séjourné à partir du 29 avril le patient infecté jusqu’à son transfert hier soir au CHRU de Lille, indique l’absence de symptômes à ce jour parmi les sujets contacts identifiés au sein de cet établissement.

Les résultats des tests pratiqués sur ces deux personnes seront connus prochainement et seront rendus publics, conformément aux engagements de transparence pris par les autorités sanitaires.

Samedi 11 mai 2013 – Marisol Touraine, ministre des affaires sociales et de la santé, a rencontré la presse à 10 heures au CHRU de Lille
Elle a rappelé qu’une enquête épidémiologique avait été lancée dès la confirmation du premier cas de nouveau coronavirus (NCoV) en France, le 7 mai dernier avec pour objectif d’identifier toutes les personnes ayant été en contact avec le malade.

Les recherches conduites auprès de son entourage et au sein des établissements hospitaliers dans lesquels il a séjourné (centres hospitaliers de Valenciennes puis de Douai) ont permis de recenser cent vingt personnes. Parmi ces contacts trois personnes, puis une quatrième dans la journée du 10 mai, présentaient des symptômes qui ont conduit à des prélèvements virologiques et à leur mise sous observation, en isolement, en service d’infectiologie.

Pour trois d’ente elles, des résultats négatifs viennent d’être confirmés par le centre national de référence de l’Institut Pasteur, à Paris. Elles bénéficieront, dans les jours qui viennent, d’un suivi adapté à leur état clinique.

Pour une personne, des examens complémentaires sont nécessaires. Il s’agit du malade qui a partagé la chambre du patient, au CH de Valenciennes, du 27 au 29 avril derniers. Cette personne est actuellement hospitalisée et isolée en service d’infectiologie au CHRU de Lille.

Dimanche 12 mai 2013 : second cas d’infection confirmé suite aux 3 enquêtes épidémiologiques menées en parallèle par les autorités sanitaires

La première concerne les 124 personnes ayant été en contact avec le premier malade pendant ses séjours hospitaliers. Elles ont toutes été contactées ; cette recherche a permis d’identifier le second malade ; la deuxième porte sur les 39 personnes ayant participé en avril au même voyage organisé aux Emirats Arabes Unis que le premier malade ; la troisième concerne les 38 personnes qui ont été en contact avec le deuxième malade avant son hospitalisation en isolement, le 9 mai à Lille. Des conseils individualisés vont leur être délivrés.

« Ces mesures apportent une description précise de la situation, jour par jour. » précise Marisol Touraine pour qui rien ne doit être laissé au hasard. Le dispositif permet de recenser et d’informer toutes les personnes concernées, de leur proposer des mesures d’hygiène de bon sens, et le cas échéant de les prendre en charge sans délai.
Des affiches et dépliants à destination des voyageurs se rendant au Proche ou Moyen-Orient ont été diffusés dès samedi 11 mai dans les aéroports internationaux français.

Les autorités sanitaires rappellent l’importance de signaler, à son médecin traitant ou au centre 15, tout symptôme évocateur (toux, troubles respiratoires, fièvre) dans les jours qui suivent un voyage au Proche ou Moyen-Orient. Le protocole de prise en charge défini par le Haut conseil de la santé publique a été largement diffusé aux professionnels et établissements de santé.

Lundi 13 mai 2013, le CHRU de Lille publiait un bilan de santé des deux patients atteints du coronavirus et traités par ses équipes

La personne de 65 ans qui présente une défaillance respiratoire est toujours sous assistance extra corporelle. Aucun signe d’amélioration n’est constaté par les médecins. Son état reste stable et sérieux.

Concernant le deuxième patient, les médecins ont constaté une dégradation respiratoire survenue dans la nuit de dimanche à lundi. Il a été placé sous assistance ventilatoire par respirateur ce lundi matin. Son état de santé n’est pas encore stabilisé.

Pour l’information du grand public, un numéro vert est joignable du lundi au samedi de 9h à 19h : 0800 13 00 00

Article  de CHU Réseau, toute l’actualité des CHU – Tous droits de reproduction réservés


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Mort subite du nourrisson : 5 fois plus de risques chez les bébés dormant avec leurs parents

Selon une nouvelle étude britannique, le risque de mort subite du nourrisson est cinq fois plus élevé chez les nourrissons qui partagent le lit avec leurs parents.

Il peut arriver que des parents partagent leur lit avec leur nouveau-né, notamment pour pouvoir plus facilement l’allaiter au cours de la nuit. Or Une étude britannique qui s’est intéressée à la chose estime pourtant que ce comportement multiplie par cinq le risque de mort subite du nourrisson. Et cela indépendamment de la présence d’une couverture ou du tabagisme des parents comme on pouvait le penser (néanmoins, le tabagisme des parents rend le bébé plus fragile, de même qu’une naissance prématurée et un faible poids de naissance).

Les chercheurs de la London School of Hygiene and Tropical Medicine sont arrivés à cette conclusion après avoir mené une méta-analyse s’intéressant à 19 études ayant porté sur la mort subite du nourrisson, soit 1.472 cas en tout. Les résultats révèlent que 22 % des décès recensés sont survenus dans des familles où l’on pratiquait le ‘co-dodo’ ou ‘cosleeping’.

Des drames évitables ?

De plus, selon les auteurs, 88 % de ces morts subites auraient « probablement’ été évitées si les enfants avaient été couchés dans leur berceau. Comme l’explique le Dr Inge Harrewijn, pédiatre au centre de référence sur la mort inattendue du nourrisson de Montpellier, « ce risque était déjà connu des spécialistes mais pour la première fois, elle le quantifie de façon précise et indépendante. Cela nous donne un argument supplémentaire pour convaincre les jeunes mamans, ou les jeunes parents, qui veulent dormir avec leur nourrisson, soit par commodité ou pour calmer d’éventuelles angoisses ».

La chose est d’importance puisqu’on recense 250 morts subites du nourrisson chaque année en France. Ces décès prématurés concernent les nourrissons de moins de 6 mois, notamment entre deux et quatre mois. Mais « on estime que 100 à (…)
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Video – Tornade à Oklahoma City: J+1, l’état des lieux après le drame

Video – L’explosion la plus forte survenue sur la Lune a été enregistrée

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Baisse de la fertilité masculine : un essai clinique pour mieux en comprendre le processus et améliorer le recours thérapeuti​que

claudiusregaudL’appareil d’imagerie TEP Scan (TDM) pourrait s’avérer un outil précieux dans la compréhension du processus d’infertilité masculine et la spermatogénèse : c’est ce que vient de montrer l’équipe de médecine nucléaire de l’Institut Claudius Regaud avec les médecins de la reproduction du CHU de Toulouse.

La production de spermatozoïdes chez l’homme français a diminué de 32% entre 1985 et 2005 (soit environ 2% par an). Sans que l’on sache pourquoi. Il est vrai que peu de travaux sont engagés sur ce sujet notamment en médecine nucléaire. Les premiers résultats obtenus par une équipe toulousaine ont retenu l’attention du ministère de la Santé ; lequel vient de lui attribuer une enveloppe de près de 350 000 euros (PHRCN)* pour lancer un essai clinique auprès de 150 hommes**.

Fertilité et fixation du FDG

La technique d’imagerie TEP Scan est utilisée pour le diagnostic, la réalisation des bilans d’extension et le suivi en cancérologie. Son principe est simple. Les médecins injectent un traceur isotopique, le FDG, à base de glucose qui va se fixer sur les cellules tumorales grandes consommatrices de sucre. La caméra TEP détecte ensuite les lésions cancéreuses où se concentre le produit. Depuis la mise au point de la technologie ‘TEP Scan’ dans les années 80, les médecins observent que les cellules testiculaires saines fixent aussi naturellement le FDG, tout comme les cellules cancéreuses.

Le Dr Lawrence Dierickx, coordonnateur des travaux, remarque que lorsque les patients sont stériles (effet secondaire de certains traitements chimiothérapiques), cette hyperfixation diminue : « Il pouvait donc y avoir un lien entre fertilité et fixation du FDG, explique-t-il. Mais comment l’analyser ? Nous avons eu l’idée d’observer les images par TEP Scan d’une vingtaine de patients avant la chimiothérapie. Puis, nous avons corrélé les résultats de l’hyperfixation testiculaire par FDG avec l’analyse des données biologiques de leur sperme avant chimiothérapie (sperme issu de la cryoconservation). Personne n’avait auparavant publié sur l’intérêt de cette technique en andrologie. » Les premiers résultats ont confirmé l’existence d’un lien entre l’activité décelée par TEP Scan et les caractéristiques du sperme de ces hommes.

Un outil pour guider les biopsies

L’équipe pluridisciplinaire de l’ICR et du CHU impliquée dans les premiers travaux a donc décidé d’élargir le champ d’investigation en lançant un essai clinique sur un groupe de 150 patients stériles. En distinguant les différents niveaux de concentration de spermatozoïdes, les images TEP Scan pourraient permettre d’aider au diagnostic d’infertilité. Elles pourraient même guider les biopsies proposées en recours thérapeutique lors de désir d’enfant. Une fois prélevés par biopsie, les spermatozoïdes peuvent être congelés et par la suite être injectés directement dans l’ovocyte lors de la fécondation in vitro. Si les résultats sont à la hauteur des espérances, cela constituerait un progrès majeur car cet examen actuellement pratiqué « à l’aveugle » n’aboutit qu’une fois sur trois.

L’étude sera menée dans le service de médecine nucléaire du Pr Frédéric Courbon en collaboration avec l’équipe du Dr Eric Huyghe et du Pr Louis Bujan du CHU ( CECOS***et andrologie). A plus long terme, l’utilisation de cette technologie en andrologie donnerait la possibilité de visualiser les anomalies cliniques liées à l’infertilité et d’en mieux comprendre le mécanisme. Autre voie d’exploration, la cancérologie où l’examen pourrait servir en matière de prévention et de surveillance des risques d’infertilité liés aux traitements.

*PHRCN : programme hospitalier de recherche clinique national
** en collaboration avec les centres de lutte contre le cancer et les CHU de Bordeaux, Lille et Rouen
***CECOS : Centre d’étude et de conservation des oeufs et du sperme humain
Communiqué Institut Claudius Regaud


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Recherche sur le sida, 30 ans après la découverte du Virus de l’immunodéficience humaine

Une nouvelle étude montre que 14 patients auraient été "guéri fonctionnellement du sida après un arrêt de traitement grâce à une prise d'antirétroviraux précoce.

Une nouvelle étude montre que 14 patients auraient été « guéri fonctionnellement du sida après un arrêt de traitement grâce à une prise d’antirétroviraux précoce.

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Il y a 30 ans, le 20 mai 1983, le virus du sida (syndrome de l’immunodéficience acquise) était identifié par Luc Antoine Montagnier et Françoise Barré-Sinoussi à l’Institut Pasteur de Paris.

Alors que l’Institut Pasteur s’apprête à célébrer, par un colloque scientifique intitulé « 30 years of HIV science: Imagine the future », trente ans de recherche sur le Virus de l’immunodéficience humaine (VIH), il n’existe toujours pas de vaccin contre ce virus mortel.

Pour arriver à un vaccin contre le sida, les chercheurs estiment qu’il faudra faire bouger les dogmes sur lesquels repose la recherche dans ce domaine. Il faudrait ouvrir de nouvelles voies, car tous les candidats vaccins, tous les vecteurs pour les transporter, élaborés à partir d’une approche empirique, ont été des échecs.

Ces nouvelles pistes viendront d’un retour à la recherche fondamentale, mais, je le répète, à condition que les chercheurs s’affranchissent des dogmes. La piste des cofacteurs microbiens est très intéressante et pourra se développer très vite, selon le Pr Luc Montagnier. Si elle est confirmée, l’épidémie sera réduite.

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Allergies : le mauvais temps synonyme de répit

Crédit photo : © gezondheidsnet.nl / Flick

Le mauvais temps qui règne sur notre pays depuis le début de ce printemps 2013 n’a pas que des inconvénients. Pour les allergiques, il offre un moment de répit non négligeable.

En effet, et selon le dernier bulletin allergo-pollinique du Réseau National de Surveillance Aérobiologique, le temps a refroidi les ardeurs des pollens de graminées.

Durant cette « courte » semaine, ils seront surtout présents au Sud de la Seine avec un risque allergique moyen et un risque allergique faible au Nord de ce fleuve.

Attention toutefois à quelques zones qui seront plus exposées que d’autres comme les vallées du Rhône et de la Garonne.

Ce calme relatif ne doit en aucn masquer  la présence de ces pollens sur l’ensemble du territoire. La vigilance doit donc rester de mise

Pour les pollens de chêne, ce n’est tout à fait la même histoire. Sur la région Nîmoise et plus généralement sur tout  le pourtour  méditerranéen, le risque lié à ce pollen sera élevé à très élevé.

Partout ailleurs, les chênes seront plus modérés et pourront provoquer un risque allergique moyen à localement élevé.

Pour une majorité des pollens, la saison touche heureusement à sa fin. Ainsi  les pollens de saule, peuplier, cyprès, frêne et même bouleau se feront plus discrets avec des risques allergiques au maximum faibles.

Les pollens d’oseille et plantain se généraliseront sur l’ensemble du territoire mais sans grand risque allergique associé.

Les pollens de pariétaire se retrouvent très géolocalisés sur le pays Niçois, avec un risque pouvant atteindre un niveau moyen.

N’oubliez pas que le Réseau National de Surveillance Aérobiologique vous offre la possibilité de recevoir chaque semaine par e-mail les prévisions du risque allergique des départements de votre choix. Pour cela vous pouvez vous inscrire en cliquant ici

Suivez vos symptômes d’allergies en remplissant le questionnaire journalier sur www.pollendiary.com

Source : Bulletin Allergo Pollinique – Réseau National de Surveillance


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Syndrome de l’immunodéficience acquise 1983-2013

La Journée mondiale de lutte contre le sida 2012 a pour thème «  Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida.». Ce thème fait référence aux engagements pris dans le cadre de la Déclaration politique des Nations Unies intitulée « intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le sida » adoptée lors de la réunion de Haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York du 08 au 10 juin 2011, où la Délégation marocaine avait été présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma.   AU MAROC, LA PREVALENCE DU VIH DANS LA POPULATION GENERALE EST A UN NIVEAU FAIBLE (0,11%) et stable depuis l’année 2000. Selon les dernières estimations du Programme National de Lutte contre le sida, du ministère de la Santé, en collaboration avec ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH  est de 29 000. D’autre part, 6824 cas de VIH/sida ont été déclarés entre 1986 et fin juin 2012, dont 4314 au stade sida-maladie et 2508 porteurs asymptomatiques du VIH. Ce qui montre que 80% des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique. Parmi les cas de VIH/sida notifiés, les adultes jeunes de 25 à 44 ans représentent 70%, le mode de transmission prédominant est hétérosexuel (84%) et la part des femmes est de 48%. Par ailleurs, 67% des nouvelles infections se produisent parmi les populations les plus exposées aux risques. Le Plan Stratégique National (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, lancé officiellement par le Ministre de la Santé, le 3 avril 2012, engage résolument le Maroc dans la concrétisation de l’accès universel à des services de prévention du VIH, de traitement et d’appui aux personnes vivant avec le VIH. La stratégie adoptée étant intégrée et basée sur une approche multisectorielle et participative, avec une implication importante de la Société civile.   LES PRINCIPALES REALISATIONS EN 2012 ONT CONCERNE : • le lancement du processus des plans stratégiques régionaux prenant en considération les spécificités locales des 16 régions du Royaume ;• l’élaboration d’une stratégie spécifique de protection et prévention des enfants et adolescents ;• l’élargissement de l’accès à des services de prévention de qualité, ciblant les populations clés plus exposées aux risques en partenariat avec les ONG ;• l’accès au programme de réduction des risques et au traitement de substitution par la Méthadone pour les usagers de drogues injectables (UDI). Actuellement, environ 300 UDI sont sous Méthadone ;• L’amélioration du recours au dépistage, particulièrement pour les femmes enceintes et les populations clés exposées aux risques. A cet effet, le dépistage du VIH a été intégré dans 150 établissements de soins de santé de base, en plus des 52 centres des ONG ; • le démarrage d’un processus d’accréditation des centres de dépistage ; • l’élaboration d’un Plan National d’élimination de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant,• l’organisation d’une campagne nationale de dépistage, au mois de juin 2012, qui a permis de tester plus de 76000 personnes, dont 198 ont été dépistées VIH positives et adressées aux différents centres référents de prise en charge ; • L’amélioration de l’accès aux soins à toute personne vivant avec le VIH. Actuellement, 13 centres référents universitaires, régionaux et provinciaux offrent des soins en matière de VIH et 4967 sont sous traitement antirétroviral, dont 93% d’adultes et 7% d’enfants. Les perspectives visent la création de nouveaux centres référents, dont 4 en 2013, notamment à Béni Mellal, Lâayoune, Ouarzazate et Safi. POUR ELIMINER LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT, le ministère de la Santé célèbre la Journée Mondiale contre le sida sous le thème « Pour une nouvelle génération sans sida ». Une campagne nationale de dépistage du VIH chez les femmes enceintes du 19 au 26 décembre 2012, concernera différents établissements de soins de santé de base et certaines maternités hospitalières dans 8 régions du Royaume.

La Journée mondiale de lutte contre le sida 2012 a pour thème «  Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida.».

Ce thème fait référence aux engagements pris dans le cadre de la Déclaration politique des Nations Unies intitulée « intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le sida » adoptée lors de la réunion de Haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York du 08 au 10 juin 2011, où la Délégation marocaine avait été présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma.

AU MAROC, LA PREVALENCE DU VIH DANS LA POPULATION GENERALE EST A UN NIVEAU FAIBLE (0,11%) et stable depuis l’année 2000. Selon les dernières estimations du Programme National de Lutte contre le sida, du ministère de la Santé, en collaboration avec ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH  est de 29 000. D’autre part, 6824 cas de VIH/sida ont été déclarés entre 1986 et fin juin 2012, dont 4314 au stade sida-maladie et 2508 porteurs asymptomatiques du VIH. Ce qui montre que 80% des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique. Parmi les cas de VIH/sida notifiés, les adultes jeunes de 25 à 44 ans représentent 70%, le mode de transmission prédominant est hétérosexuel (84%) et la part des femmes est de 48%. Par ailleurs, 67% des nouvelles infections se produisent parmi les populations les plus exposées aux risques.

Le Plan Stratégique National (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, lancé officiellement par le Ministre de la Santé, le 3 avril 2012, engage résolument le Maroc dans la concrétisation de l’accès universel à des services de prévention du VIH, de traitement et d’appui aux personnes vivant avec le VIH. La stratégie adoptée étant intégrée et basée sur une approche multisectorielle et participative, avec une implication importante de la Société civile.

 

LES PRINCIPALES REALISATIONS EN 2012 ONT CONCERNE :
• le lancement du processus des plans stratégiques régionaux prenant en considération les spécificités locales des 16 régions du Royaume ;
• l’élaboration d’une stratégie spécifique de protection et prévention des enfants et adolescents ;
• l’élargissement de l’accès à des services de prévention de qualité, ciblant les populations clés plus exposées aux risques en partenariat avec les ONG ;
• l’accès au programme de réduction des risques et au traitement de substitution par la Méthadone pour les usagers de drogues injectables (UDI). Actuellement, environ 300 UDI sont sous Méthadone ;
• L’amélioration du recours au dépistage, particulièrement pour les femmes enceintes et les populations clés exposées aux risques. A cet effet, le dépistage du VIH a été intégré dans 150 établissements de soins de santé de base, en plus des 52 centres des ONG ;
• le démarrage d’un processus d’accréditation des centres de dépistage ;
• l’élaboration d’un Plan National d’élimination de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant,
• l’organisation d’une campagne nationale de dépistage, au mois de juin 2012, qui a permis de tester plus de 76000 personnes, dont 198 ont été dépistées VIH positives et adressées aux différents centres référents de prise en charge ;
• L’amélioration de l’accès aux soins à toute personne vivant avec le VIH. Actuellement, 13 centres référents universitaires, régionaux et provinciaux offrent des soins en matière de VIH et 4967 sont sous traitement antirétroviral, dont 93% d’adultes et 7% d’enfants. Les perspectives visent la création de nouveaux centres référents, dont 4 en 2013, notamment à Béni Mellal, Lâayoune, Ouarzazate et Safi.
POUR ELIMINER LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT, le ministère de la Santé célèbre la Journée Mondiale contre le sida sous le thème « Pour une nouvelle génération sans sida ». Une campagne nationale de dépistage du VIH chez les femmes enceintes du 19 au 26 décembre 2012, concernera différents établissements de soins de santé de base et certaines maternités hospitalières dans 8 régions du Royaume.

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Aujourd’hui, 30 ans après la découverte du VIH-1 par des chercheurs pasteuriens – découverte récompensée en 2008 par le Prix Nobel de médecine – le sida reste un fléau inacceptable qui affecte tout particulièrement les pays et les populations les plus démunis : 34 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde et, en France, on déplore encore plus de 6000 nouvelles contaminations par an.

Dans ce contexte, les recherches sur le VIH /sida constituent l’un des objectifs majeurs de l’Institut Pasteur à Paris (voir La recherche VIH/sida à l’Institut Pasteur) et du Réseau international des Instituts Pasteur, dans les pays les plus affectés par l’épidémie.

À Paris, une dizaine d’équipes sont mobilisées. Les axes de recherches couvrent la majorité des champs d’investigation prioritaires aujourd’hui. Ils concernent notamment l’étude de l’évolution de l’infection, la variabilité du virus, les mécanismes d’entrée et de multiplication du VIH dans les cellules humaines, la transmission du virus, y compris de la mère à l’enfant, et sa régulation, la physiopathologie de l’infection, la réponse immunitaire de l’homme contre le virus, la protection naturelle chez l’homme, et bien sûr les traitements et les candidats vaccins.

Ces travaux sont réalisés dans le cadre d’un partenariat très étroit avec l’Agence Nationale de Recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

La découverte du virus du sida en 1983

Vih-SidaLes premiers cas de sida ont été décrits aux Etats-Unis, en 1981. On ne parlait alors pas encore de sida (syndrome d’immunodéficience acquise) pour décrire ce nouveau syndrome inexpliqué, mais plutôt de « gay syndrome », car il fut initialement identifié chez des homosexuels.

Courant 1982, les médecins français commencent à se mobiliser, avec l’apparition en France de cas similaires. Un certain nombre de recherches avaient été entreprises au niveau mondial depuis la première description de cette maladie chez des homosexuels, observée par la suite chez des hémophiles transfusés, ce qui laissait soupçonner que l’agent infectieux en cause était un virus.

En 1982, après avoir essayé en vain d’assimiler ce supposé virus à tous ceux connus jusqu’alors, Willy Rozenbaum, clinicien français travaillant à l’Hôpital Bichat, est certain de se trouver devant un virus d’un tout nouveau genre. À cette époque, il vient à l’Hôpital Pasteur donner une conférence sur ce nouveau syndrome d’immunodéficience, espérant par la même occasion convaincre des virologistes de l’Institut Pasteur de venir travailler avec lui sur cette infection d’origine inconnue. Mais personne ne répond à son appel.

Françoise Brun-Vezinet, qui travaille avec lui en tant que médecin-virologue, lui propose alors de contacter les enseignants du cours de rétrovirologie qu’elle a suivi à l’Institut Pasteur : Jean-Claude Chermann, avec lequel Françoise Barré-Sinoussi travaillait à l’époque comme chercheur Inserm, et Luc Montagnier. Leurs recherches au sein de l’unité d’Oncologie virale (Institut Pasteur – CNRS – Inserm) concernaient les relations rétrovirus-cancers. Luc Montagnier accepte d’aider Willy Rozenbaum et demande à Jean-Claude Chermann et à Françoise Barré-Sinoussi s’ils sont prêts à s’impliquer dans la recherche de l’agent responsable de cette maladie nouvellement identifiée. Comme ils disposaient alors d’un certain nombre de technologies pour travailler sur les rétrovirus et que certains de ces rétrovirus, chez le chat notamment, étaient connus pour provoquer une immunodéficience, les deux scientifiques acceptent.

L’Institut Pasteur se lance donc dans l’aventure fin 1982. Une première réunion a lieu à l’Institut Pasteur en décembre 1982 avec, entre autres, Willy Rozenbaum et Françoise Brun-Vezinet, pour discuter des recherches à entreprendre. En janvier 1983, Willy Rozenbaum envoie la première biopsie ganglionnaire d’un patient atteint de « lymphadénopathie généralisée », c’est-à-dire au stade de « pré-sida » (avant l’apparition d’une immunodéficience profonde), prélevée à l’hôpital Pitié-Salpetrière.

C’était ce que l’équipe pasteurienne souhaitait car elle savait déjà que les patients qui développaient la maladie voyaient leur taux de lymphocytes CD4 tomber en flèche jusqu’à disparaître quasi complètement. L’équipe supposait donc que ces cellules CD4 étaient la cible du virus inconnu et qu’il fallait, pour l’isoler, qu’elles soient encore présentes dans le prélèvement ganglionnaire. Luc Montagnier mit alors en culture les cellules ganglionnaires issues de la biopsie, puis apporta régulièrement à Françoise Barré-Sinoussi et Jean-Claude Chermann le surnageant de culture pour rechercher la présence de rétrovirus, notamment par la détection d’une activité transcriptase inverse. Environ trois semaines plus tard, une telle activité fut effectivement détectée, mais un phénomène de mort cellulaire fut observé de façon concomitante. Ce fut un moment d’inquiétude, car il y avait un risque de perdre immédiatement le virus qui venait pour la première fois d’être détecté !

Au cours d’une réunion organisée en toute urgence, l’équipe pasteurienne décida de prendre des globules blancs de donneurs de sang (l’Hôpital Pasteur disposait alors d’un centre de transfusion sanguine) pour les réinjecter immédiatement dans la culture : l’activité enzymatique rétrovirale fut à nouveau détectée et à nouveau encore cette détection fut suivie d’un phénomène de mort cellulaire… C’était, en fait, la première observation de l’effet cytopathogène du virus.

Charlie Dauguet, responsable à l’époque de la microscopie électronique au sein de l’unité d’Oncologie virale, se vit confier le soin de rechercher dans la culture de cellules dans laquelle une activité enzymatique rétrovirale était détectée, des particules virales de type rétrovirus. Il lui fallut beaucoup de patience, mais il finit, au bout de quelques jours, par observer ce virus sous son microscope.

Une fois le virus détecté, il fallait le caractériser. Les chercheurs de l’unité d’Oncologie virale ont alors fait appel à l’équipe américaine du Pr Gallo (National Cancer Institute, Etats-Unis) qui avait décrit le seul rétrovirus humain connu à l’époque, le HTLV 1. Le Pr Gallo les informa qu’il était lui aussi à la recherche du virus responsable de ce que l’on allait appeler sida et pensait qu’il s’agissait du HTLV 1 (Human T-Cell Leukemia Virus), virus associé à une maladie rare – une leucémie des lymphocytes T – qu’il avait découvert en 1980. Mais les premières comparaisons effectuées, notamment par immunofluorescence par Marie-Thérèse Nugeyre et confirmées par la suite, suggéraient qu’il n’en était rien.

C’est ainsi que fût publiée en mai 1983 dans la revue Science, la première description du virus responsable du sida, que l’équipe à l’Institut Pasteur avait appelé à l’époque «Lymphadenopathy Associated Virus » ou LAV. Le lien de causalité entre ce virus et le sida restait encore en effet à démontrer.

Dès le début de l’année 1983, la recherche autour de ce virus nouvellement identifié s’intensifie. Commence une grande période de caractérisation du virus et de développement de tests sérologiques, parallèlement à une recherche visant à démontrer le lien entre le virus découvert et la maladie sida .

À l’Institut Pasteur, le laboratoire reçoit d’autres échantillons de patients au stade de pré-sida ou même de sida avéré. La collaboration avec les virologistes hospitaliers (Françoise Brun-Vezinet et Christine Rouzioux, Hôpital Bichat) se développe pour mettre au point des tests de diagnostic sérologique chez des patients infectés. Ce sont ces tests qui seront commercialisés en 1985.

La collaboration s’étend bientôt à des immunologistes hospitaliers (Jean-Claude Gluckman et David Klatzman, Pitié-Salpétrière) et des cliniciens, comme le Dr Vilmer (hôpital Necker), ce qui permet, au cours de l’année 1983, de démontrer que les lymphocytes T CD4 sont la cible majeure du virus, et qu’ils en meurent.
L‘équipe prend également contact avec des biologistes moléculaires (Simon Wain-Hobson, Pierre Sonigo, Marc Alizon, entre autres) pour analyser le génome de ce virus : leurs travaux aboutiront, un peu plus tard, à la description de la séquence du virus.
Plus tard dans l’année 1983, les scientifiques de l’unité d’Oncologie virale apportent la preuve qu’il s’agit bien d’un rétrovirus, ce que certains contestaient à l’époque.

La caractérisation des protéines constituant le virus est également entreprise dès 1983. L’analyse des protéines du virus montrera également que le LAV était totalement différent des « candidats » américains, les virus HTLV-1 et HTLV-2.

Enfin, au cours de cette même année, une collaboration entreprise avec le CDC à Atlanta, permit, par des études sur des sérums provenant de patients américains et français, de renforcer l’hypothèse du lien entre le virus et la maladie sida, en démontrant une corrélation entre la présence d’anticorps chez les malades et celle du virus.

C’est également avec le CDC que furent entrepris les premiers travaux démontrant la transmission possible du virus chez des chimpanzés.

Si toutes ces découvertes ont pu se faire si vite, c’est grâce à une interaction tout à fait exemplaire entre experts de disciplines distinctes et complémentaires – cliniciens, virologistes, immunologistes, biologistes moléculaires, épidémiologistes (Jean-Baptiste Brunet) – issus à la fois du monde de la recherche fondamentale et du milieu hospitalier.

Deux prix Nobel pour la découverte du virus du sida

En 2008, les Professeurs Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier ont reçu le prix Nobel de médecine 2008 pour leurs travaux portant sur la découverte du rétrovirus responsable du sida en 1983 à l’Institut Pasteur.

Vingt-cinq ans après l’isolement du virus du sida, ce prix est venu reconnaître le travail des scientifiques, et à travers eux celui de leurs collaborateurs cliniciens et chercheurs. Cette distinction devra encourager les jeunes à répondre aux nombreuses questions non résolues, comme le vaccin, le contrôle du virus et les nouveaux outils de prévention.

Françoise Barré-Sinoussi Françoise Barré-Sinoussi est Professeur de classe exceptionnelle à l’Institut Pasteur et Directrice de recherche Inserm de classe exceptionnelle. Elle dirige l’unité Régulation des Infections Rétrovirales à l’Institut Pasteur. Elle est également Présidente du Conseil scientifique de l’ANRS, coordinatrice du site de recherche de l’ANRS en Asie du Sud-Est et Présidente de la Société Internationale du sida (IAS). Françoise Barré-Sinoussi a établi de nombreuses collaborations avec les pays les plus touchés par l’épidémie de VIH/sida, notamment à travers le Réseau International des Instituts Pasteur. Ses travaux ont donné lieu plus de 270 publications originales dans des revues scientifiques internationales, à plus de 250 communications lors de congrès internationaux et à 17 dépôts de brevets.

Les recherches menées au sein de son unité visent à mieux comprendre quelles sont les réponses immunitaires innées et adaptative qu’il est nécessaire d’induire pour contrôler soit l’infection VIH elle-même soit l’activation immunitaire anormale et délétère qu’elle induit.

Luc Montagnier est Professeur Emérite à l’Institut Pasteur, où il a dirigé, de 1972 à 2000, l’Unité d’Oncologie Virale, Directeur de Recherches Emérite au CNRS et membre des Académies des Sciences et de Médecine.

Il est actuellement Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention SIDA, créé en 1993 avec Federico Mayor, ancien Directeur Général de l’UNESCO.

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Cancers du sein – la première patiente française dans un essai clinique évaluant une nouvelle thérapie ciblée

©Institut Curie

©Institut Curie

Cancers du sein – L’Institut Curie a inclus la première patiente française dans un essai clinique évaluant une nouvelle thérapie ciblée.

Le Dr Véronique Diéras, chef du département de Recherche clinique à l’Institut Curie, est la coordinatrice française de l’essai clinique promu par le laboratoire pharmaceutique AbbVie pour évaluer l’efficacité d’un inhibiteur de Parp, le veliparib, chez les femmes atteintes d’un cancer du sein et présentant une prédisposition au cancer du sein.

« Après l’enthousiasme soulevé en 2009 lors de la présentation des essais cliniques associant l’inhibiteur de PARP (iniparib) à une chimiothérapie (par
carboplatine et gemcitabine) dans le cancer du sein métastatique triple négatif, les résultats de l’étude de phase III ont été décevants, rappelle le Dr Véronique Diéras En fait, il s’est avéré que l’iniparib n’était pas un inhibiteur de PARP. Le concept d’utiliser les inhibiteurs de PARP reste intéressant. Les études doivent se poursuivre en sélectionnant un inhibiteur plus puissant et les patientes à partir de données biologiques ou en fonction de la nature de leur cancer. »

Le nouvel essai promu par le laboratoire pharmaceutique AbbVie concerne les patientes atteintes d’un cancer du sein et porteuses d’une mutation d’un des deux gènes de prédisposition au cancer du sein, BRCA1 ou BRCA2.

Il consistera à évaluer l’efficacité et la tolérance du veliparib, inhibiteur de Parp, en association avec une chimiothérapie chez ces patientes. Concrètement les patientes ayant accepté de participer à l’essai, seront réparties en trois groupes : l’un recevant du veliparib associé à l’anti‐cancéreux temozolomide, un autre recevant du veliparib associé à une association de chimiothérapie (carboplatine et paclitaxel), et un 3e groupe
recevant uniquement le traitement standard, à savoir l’association carboplatine et paclitaxel. Cet essai clinique de phase II se déroulera dans 120 centres dans le monde entier et inclura 255 patientes.

Pourquoi proposer cet essai uniquement aux patientes ayant une prédisposition génétique ?

« Car chez ces patientes, on pense que le veliparib sera plus efficace que chez les patientes qui ne sont pas porteuses d’une mutation du gène BRCA1 ou BRCA2 » répond le Dr Véronique Diéras. Et pour comprendre ce point, il faut revenir sur le fonctionnement même de la cellule et surtout sur les mécanismes qu’elle possède pour éliminer les dommages survenant dans le matériel génétique. Car tout comme BRCA1 et 2, les enzymes PARP sont impliquées dans la réparation du matériel génétique. La présence d’une altération du gène BRCA1 ou 2, qui a très certainement participé au développement tumoral, rend aussi les cellules plus sensibles à toute défaillance d’un autre système de réparation. Or le principe des inhibiteurs de PARP est de bloquer l’action du système de réparation impliquant ce gène. Donc l’inhibition de PARP empêche la compensation par la voie PARP du défaut associé aux altérations de BRCA 1 ou 2.

De l’intérêt de la recherche clinique pour les patients

Le renforcement de la recherche clinique est un des axes stratégiques de l’Ensemble Hospitalier de l’Institut Curie. « Ce développement constitue la condition sine qua non pour offrir l’innovation thérapeutique aux malades le plus rapidement possible et proposer toujours plus de traitements personnalisés » explique le Dr Véronique Diéras. Chercheurs et médecins ne cessent en effet d’améliorer de façon déterminante les pratiques et les technologies médicales pour en faire bénéficier les patients dès que possible


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Calculs rénaux : le risque est accru pour les amateurs de sodas

Selon une méga étude réalisée auprès de 200 000 personnes, le risque de calculs rénaux serait augmenté de 23 % pour les personnes buvant régulièrement des sodas

Selon une méga étude réalisée auprès de 200 000 personnes, le risque de calculs rénaux serait augmenté de 23 % pour les personnes buvant régulièrement des sodas

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Outre les effets néfastes sur la santé en terme de surpoids, la consommation de sodas augmenterait de 25 % les risques de calculs rénaux, selon une nouvelle étude américaine. Cette recherche, parue dans la revue Clinical Journal of the American Society of Nephrology, montre également que d’autres boissons comme le café ou encore le thé réduiraient ce risque. Le développement ou non de calculs rénaux serait donc lié au type de boissons consommées.

Pour parvenir à ces résultats, les scientifiques ont invité près de 200 000 personnes à répondre à un questionnaire sur leurs habitudes en terme de consommation de boissons. L’analyse des données recueillies sur près de 8 ans a permis de montrer que les personnes consommant au moins une boisson très sucrée comme par exemple du soda par jour avaient un risque de calculs rénaux de 23 % plus élevé que les personnes qui buvaient ce type de boisson moins d’une fois par semaine. A l’inverse, la consommation de boisson comme le thé, le café ou encore le jus d’orange réduirait ce risque au niveau rénal.

Selon les chercheurs du Brigham and Women’s Hospital de Boston qui ont travaillé sur cette étude, la survenue de calculs rénaux pourrait dépendre du type de boisson consommé, le risque étant le plus élevé pour les boissons les plus sucrées.

Des études antérieures avaient déjà établis l’association entre la consommation de sodas et la survenue de calculs rénaux. Mais ce n’est pas tout. La consommation excessive et/ou régulière de ces boissons très sucrées pourraient aussi contribuer au développement de pathologies comme l’obésité, le diabète, les maladies cardiovasculaires, le cancer de la prostate et même… augmenter le risque de dépression. Ce serait aussi pas moins de 180 000 décès dans le monde qui surviendraient en raison de l’absorption de sodas, selon une étude de l’École de Santé publique de l’Université de Harvard dont les résultats ont été présentés en mars 2013 dans le cadre du congrès de l’Association américaine des maladies du cœur.

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