Syndrome de l’immunodéficience acquise 1983-2013
La Journée mondiale de lutte contre le sida 2012 a pour thème «  Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida.». Ce thème fait référence aux engagements pris dans le cadre de la Déclaration politique des Nations Unies intitulée « intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le sida » adoptée lors de la réunion de Haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York du 08 au 10 juin 2011, où la Délégation marocaine avait été présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma.   AU MAROC, LA PREVALENCE DU VIH DANS LA POPULATION GENERALE EST A UN NIVEAU FAIBLE (0,11%) et stable depuis l’année 2000. Selon les dernières estimations du Programme National de Lutte contre le sida, du ministère de la Santé, en collaboration avec ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH  est de 29 000. D’autre part, 6824 cas de VIH/sida ont été déclarés entre 1986 et fin juin 2012, dont 4314 au stade sida-maladie et 2508 porteurs asymptomatiques du VIH. Ce qui montre que 80% des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique. Parmi les cas de VIH/sida notifiés, les adultes jeunes de 25 à 44 ans représentent 70%, le mode de transmission prédominant est hétérosexuel (84%) et la part des femmes est de 48%. Par ailleurs, 67% des nouvelles infections se produisent parmi les populations les plus exposées aux risques. Le Plan Stratégique National (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, lancé officiellement par le Ministre de la Santé, le 3 avril 2012, engage résolument le Maroc dans la concrétisation de l’accès universel à des services de prévention du VIH, de traitement et d’appui aux personnes vivant avec le VIH. La stratégie adoptée étant intégrée et basée sur une approche multisectorielle et participative, avec une implication importante de la Société civile.   LES PRINCIPALES REALISATIONS EN 2012 ONT CONCERNE : • le lancement du processus des plans stratégiques régionaux prenant en considération les spécificités locales des 16 régions du Royaume ;• l’élaboration d’une stratégie spécifique de protection et prévention des enfants et adolescents ;• l’élargissement de l’accès à des services de prévention de qualité, ciblant les populations clés plus exposées aux risques en partenariat avec les ONG ;• l’accès au programme de réduction des risques et au traitement de substitution par la Méthadone pour les usagers de drogues injectables (UDI). Actuellement, environ 300 UDI sont sous Méthadone ;• L’amélioration du recours au dépistage, particulièrement pour les femmes enceintes et les populations clés exposées aux risques. A cet effet, le dépistage du VIH a été intégré dans 150 établissements de soins de santé de base, en plus des 52 centres des ONG ; • le démarrage d’un processus d’accréditation des centres de dépistage ; • l’élaboration d’un Plan National d’élimination de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant,• l’organisation d’une campagne nationale de dépistage, au mois de juin 2012, qui a permis de tester plus de 76000 personnes, dont 198 ont été dépistées VIH positives et adressées aux différents centres référents de prise en charge ; • L’amélioration de l’accès aux soins à toute personne vivant avec le VIH. Actuellement, 13 centres référents universitaires, régionaux et provinciaux offrent des soins en matière de VIH et 4967 sont sous traitement antirétroviral, dont 93% d’adultes et 7% d’enfants. Les perspectives visent la création de nouveaux centres référents, dont 4 en 2013, notamment à Béni Mellal, Lâayoune, Ouarzazate et Safi. POUR ELIMINER LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT, le ministère de la Santé célèbre la Journée Mondiale contre le sida sous le thème « Pour une nouvelle génération sans sida ». Une campagne nationale de dépistage du VIH chez les femmes enceintes du 19 au 26 décembre 2012, concernera différents établissements de soins de santé de base et certaines maternités hospitalières dans 8 régions du Royaume.

La Journée mondiale de lutte contre le sida 2012 a pour thème «  Objectif zéro : zéro nouvelle infection à VIH, zéro discrimination, zéro décès lié au sida.».

Ce thème fait référence aux engagements pris dans le cadre de la Déclaration politique des Nations Unies intitulée « intensifier nos efforts pour éliminer le VIH et le sida » adoptée lors de la réunion de Haut niveau sur le sida qui s’est tenue à New York du 08 au 10 juin 2011, où la Délégation marocaine avait été présidée par Son Altesse Royale la Princesse Lalla Salma.

AU MAROC, LA PREVALENCE DU VIH DANS LA POPULATION GENERALE EST A UN NIVEAU FAIBLE (0,11%) et stable depuis l’année 2000. Selon les dernières estimations du Programme National de Lutte contre le sida, du ministère de la Santé, en collaboration avec ONUSIDA, le nombre de personnes vivant avec le VIH  est de 29 000. D’autre part, 6824 cas de VIH/sida ont été déclarés entre 1986 et fin juin 2012, dont 4314 au stade sida-maladie et 2508 porteurs asymptomatiques du VIH. Ce qui montre que 80% des personnes vivant avec le VIH ne connaissent pas leur statut sérologique. Parmi les cas de VIH/sida notifiés, les adultes jeunes de 25 à 44 ans représentent 70%, le mode de transmission prédominant est hétérosexuel (84%) et la part des femmes est de 48%. Par ailleurs, 67% des nouvelles infections se produisent parmi les populations les plus exposées aux risques.

Le Plan Stratégique National (PSN) de lutte contre le sida 2012-2016, lancé officiellement par le Ministre de la Santé, le 3 avril 2012, engage résolument le Maroc dans la concrétisation de l’accès universel à des services de prévention du VIH, de traitement et d’appui aux personnes vivant avec le VIH. La stratégie adoptée étant intégrée et basée sur une approche multisectorielle et participative, avec une implication importante de la Société civile.

 

LES PRINCIPALES REALISATIONS EN 2012 ONT CONCERNE :
• le lancement du processus des plans stratégiques régionaux prenant en considération les spécificités locales des 16 régions du Royaume ;
• l’élaboration d’une stratégie spécifique de protection et prévention des enfants et adolescents ;
• l’élargissement de l’accès à des services de prévention de qualité, ciblant les populations clés plus exposées aux risques en partenariat avec les ONG ;
• l’accès au programme de réduction des risques et au traitement de substitution par la Méthadone pour les usagers de drogues injectables (UDI). Actuellement, environ 300 UDI sont sous Méthadone ;
• L’amélioration du recours au dépistage, particulièrement pour les femmes enceintes et les populations clés exposées aux risques. A cet effet, le dépistage du VIH a été intégré dans 150 établissements de soins de santé de base, en plus des 52 centres des ONG ;
• le démarrage d’un processus d’accréditation des centres de dépistage ;
• l’élaboration d’un Plan National d’élimination de la Transmission du VIH de la Mère à l’Enfant,
• l’organisation d’une campagne nationale de dépistage, au mois de juin 2012, qui a permis de tester plus de 76000 personnes, dont 198 ont été dépistées VIH positives et adressées aux différents centres référents de prise en charge ;
• L’amélioration de l’accès aux soins à toute personne vivant avec le VIH. Actuellement, 13 centres référents universitaires, régionaux et provinciaux offrent des soins en matière de VIH et 4967 sont sous traitement antirétroviral, dont 93% d’adultes et 7% d’enfants. Les perspectives visent la création de nouveaux centres référents, dont 4 en 2013, notamment à Béni Mellal, Lâayoune, Ouarzazate et Safi.
POUR ELIMINER LA TRANSMISSION DU VIH DE LA MERE A L’ENFANT, le ministère de la Santé célèbre la Journée Mondiale contre le sida sous le thème « Pour une nouvelle génération sans sida ». Une campagne nationale de dépistage du VIH chez les femmes enceintes du 19 au 26 décembre 2012, concernera différents établissements de soins de santé de base et certaines maternités hospitalières dans 8 régions du Royaume.

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Aujourd’hui, 30 ans après la découverte du VIH-1 par des chercheurs pasteuriens – découverte récompensée en 2008 par le Prix Nobel de médecine – le sida reste un fléau inacceptable qui affecte tout particulièrement les pays et les populations les plus démunis : 34 millions de personnes vivent avec le VIH/sida dans le monde et, en France, on déplore encore plus de 6000 nouvelles contaminations par an.

Dans ce contexte, les recherches sur le VIH /sida constituent l’un des objectifs majeurs de l’Institut Pasteur à Paris (voir La recherche VIH/sida à l’Institut Pasteur) et du Réseau international des Instituts Pasteur, dans les pays les plus affectés par l’épidémie.

À Paris, une dizaine d’équipes sont mobilisées. Les axes de recherches couvrent la majorité des champs d’investigation prioritaires aujourd’hui. Ils concernent notamment l’étude de l’évolution de l’infection, la variabilité du virus, les mécanismes d’entrée et de multiplication du VIH dans les cellules humaines, la transmission du virus, y compris de la mère à l’enfant, et sa régulation, la physiopathologie de l’infection, la réponse immunitaire de l’homme contre le virus, la protection naturelle chez l’homme, et bien sûr les traitements et les candidats vaccins.

Ces travaux sont réalisés dans le cadre d’un partenariat très étroit avec l’Agence Nationale de Recherche sur le sida et les hépatites virales (ANRS).

La découverte du virus du sida en 1983

Vih-SidaLes premiers cas de sida ont été décrits aux Etats-Unis, en 1981. On ne parlait alors pas encore de sida (syndrome d’immunodéficience acquise) pour décrire ce nouveau syndrome inexpliqué, mais plutôt de « gay syndrome », car il fut initialement identifié chez des homosexuels.

Courant 1982, les médecins français commencent à se mobiliser, avec l’apparition en France de cas similaires. Un certain nombre de recherches avaient été entreprises au niveau mondial depuis la première description de cette maladie chez des homosexuels, observée par la suite chez des hémophiles transfusés, ce qui laissait soupçonner que l’agent infectieux en cause était un virus.

En 1982, après avoir essayé en vain d’assimiler ce supposé virus à tous ceux connus jusqu’alors, Willy Rozenbaum, clinicien français travaillant à l’Hôpital Bichat, est certain de se trouver devant un virus d’un tout nouveau genre. À cette époque, il vient à l’Hôpital Pasteur donner une conférence sur ce nouveau syndrome d’immunodéficience, espérant par la même occasion convaincre des virologistes de l’Institut Pasteur de venir travailler avec lui sur cette infection d’origine inconnue. Mais personne ne répond à son appel.

Françoise Brun-Vezinet, qui travaille avec lui en tant que médecin-virologue, lui propose alors de contacter les enseignants du cours de rétrovirologie qu’elle a suivi à l’Institut Pasteur : Jean-Claude Chermann, avec lequel Françoise Barré-Sinoussi travaillait à l’époque comme chercheur Inserm, et Luc Montagnier. Leurs recherches au sein de l’unité d’Oncologie virale (Institut Pasteur – CNRS – Inserm) concernaient les relations rétrovirus-cancers. Luc Montagnier accepte d’aider Willy Rozenbaum et demande à Jean-Claude Chermann et à Françoise Barré-Sinoussi s’ils sont prêts à s’impliquer dans la recherche de l’agent responsable de cette maladie nouvellement identifiée. Comme ils disposaient alors d’un certain nombre de technologies pour travailler sur les rétrovirus et que certains de ces rétrovirus, chez le chat notamment, étaient connus pour provoquer une immunodéficience, les deux scientifiques acceptent.

L’Institut Pasteur se lance donc dans l’aventure fin 1982. Une première réunion a lieu à l’Institut Pasteur en décembre 1982 avec, entre autres, Willy Rozenbaum et Françoise Brun-Vezinet, pour discuter des recherches à entreprendre. En janvier 1983, Willy Rozenbaum envoie la première biopsie ganglionnaire d’un patient atteint de « lymphadénopathie généralisée », c’est-à-dire au stade de « pré-sida » (avant l’apparition d’une immunodéficience profonde), prélevée à l’hôpital Pitié-Salpetrière.

C’était ce que l’équipe pasteurienne souhaitait car elle savait déjà que les patients qui développaient la maladie voyaient leur taux de lymphocytes CD4 tomber en flèche jusqu’à disparaître quasi complètement. L’équipe supposait donc que ces cellules CD4 étaient la cible du virus inconnu et qu’il fallait, pour l’isoler, qu’elles soient encore présentes dans le prélèvement ganglionnaire. Luc Montagnier mit alors en culture les cellules ganglionnaires issues de la biopsie, puis apporta régulièrement à Françoise Barré-Sinoussi et Jean-Claude Chermann le surnageant de culture pour rechercher la présence de rétrovirus, notamment par la détection d’une activité transcriptase inverse. Environ trois semaines plus tard, une telle activité fut effectivement détectée, mais un phénomène de mort cellulaire fut observé de façon concomitante. Ce fut un moment d’inquiétude, car il y avait un risque de perdre immédiatement le virus qui venait pour la première fois d’être détecté !

Au cours d’une réunion organisée en toute urgence, l’équipe pasteurienne décida de prendre des globules blancs de donneurs de sang (l’Hôpital Pasteur disposait alors d’un centre de transfusion sanguine) pour les réinjecter immédiatement dans la culture : l’activité enzymatique rétrovirale fut à nouveau détectée et à nouveau encore cette détection fut suivie d’un phénomène de mort cellulaire… C’était, en fait, la première observation de l’effet cytopathogène du virus.

Charlie Dauguet, responsable à l’époque de la microscopie électronique au sein de l’unité d’Oncologie virale, se vit confier le soin de rechercher dans la culture de cellules dans laquelle une activité enzymatique rétrovirale était détectée, des particules virales de type rétrovirus. Il lui fallut beaucoup de patience, mais il finit, au bout de quelques jours, par observer ce virus sous son microscope.

Une fois le virus détecté, il fallait le caractériser. Les chercheurs de l’unité d’Oncologie virale ont alors fait appel à l’équipe américaine du Pr Gallo (National Cancer Institute, Etats-Unis) qui avait décrit le seul rétrovirus humain connu à l’époque, le HTLV 1. Le Pr Gallo les informa qu’il était lui aussi à la recherche du virus responsable de ce que l’on allait appeler sida et pensait qu’il s’agissait du HTLV 1 (Human T-Cell Leukemia Virus), virus associé à une maladie rare – une leucémie des lymphocytes T – qu’il avait découvert en 1980. Mais les premières comparaisons effectuées, notamment par immunofluorescence par Marie-Thérèse Nugeyre et confirmées par la suite, suggéraient qu’il n’en était rien.

C’est ainsi que fût publiée en mai 1983 dans la revue Science, la première description du virus responsable du sida, que l’équipe à l’Institut Pasteur avait appelé à l’époque «Lymphadenopathy Associated Virus » ou LAV. Le lien de causalité entre ce virus et le sida restait encore en effet à démontrer.

Dès le début de l’année 1983, la recherche autour de ce virus nouvellement identifié s’intensifie. Commence une grande période de caractérisation du virus et de développement de tests sérologiques, parallèlement à une recherche visant à démontrer le lien entre le virus découvert et la maladie sida .

À l’Institut Pasteur, le laboratoire reçoit d’autres échantillons de patients au stade de pré-sida ou même de sida avéré. La collaboration avec les virologistes hospitaliers (Françoise Brun-Vezinet et Christine Rouzioux, Hôpital Bichat) se développe pour mettre au point des tests de diagnostic sérologique chez des patients infectés. Ce sont ces tests qui seront commercialisés en 1985.

La collaboration s’étend bientôt à des immunologistes hospitaliers (Jean-Claude Gluckman et David Klatzman, Pitié-Salpétrière) et des cliniciens, comme le Dr Vilmer (hôpital Necker), ce qui permet, au cours de l’année 1983, de démontrer que les lymphocytes T CD4 sont la cible majeure du virus, et qu’ils en meurent.
L‘équipe prend également contact avec des biologistes moléculaires (Simon Wain-Hobson, Pierre Sonigo, Marc Alizon, entre autres) pour analyser le génome de ce virus : leurs travaux aboutiront, un peu plus tard, à la description de la séquence du virus.
Plus tard dans l’année 1983, les scientifiques de l’unité d’Oncologie virale apportent la preuve qu’il s’agit bien d’un rétrovirus, ce que certains contestaient à l’époque.

La caractérisation des protéines constituant le virus est également entreprise dès 1983. L’analyse des protéines du virus montrera également que le LAV était totalement différent des « candidats » américains, les virus HTLV-1 et HTLV-2.

Enfin, au cours de cette même année, une collaboration entreprise avec le CDC à Atlanta, permit, par des études sur des sérums provenant de patients américains et français, de renforcer l’hypothèse du lien entre le virus et la maladie sida, en démontrant une corrélation entre la présence d’anticorps chez les malades et celle du virus.

C’est également avec le CDC que furent entrepris les premiers travaux démontrant la transmission possible du virus chez des chimpanzés.

Si toutes ces découvertes ont pu se faire si vite, c’est grâce à une interaction tout à fait exemplaire entre experts de disciplines distinctes et complémentaires – cliniciens, virologistes, immunologistes, biologistes moléculaires, épidémiologistes (Jean-Baptiste Brunet) – issus à la fois du monde de la recherche fondamentale et du milieu hospitalier.

Deux prix Nobel pour la découverte du virus du sida

En 2008, les Professeurs Françoise Barré-Sinoussi et Luc Montagnier ont reçu le prix Nobel de médecine 2008 pour leurs travaux portant sur la découverte du rétrovirus responsable du sida en 1983 à l’Institut Pasteur.

Vingt-cinq ans après l’isolement du virus du sida, ce prix est venu reconnaître le travail des scientifiques, et à travers eux celui de leurs collaborateurs cliniciens et chercheurs. Cette distinction devra encourager les jeunes à répondre aux nombreuses questions non résolues, comme le vaccin, le contrôle du virus et les nouveaux outils de prévention.

Françoise Barré-Sinoussi Françoise Barré-Sinoussi est Professeur de classe exceptionnelle à l’Institut Pasteur et Directrice de recherche Inserm de classe exceptionnelle. Elle dirige l’unité Régulation des Infections Rétrovirales à l’Institut Pasteur. Elle est également Présidente du Conseil scientifique de l’ANRS, coordinatrice du site de recherche de l’ANRS en Asie du Sud-Est et Présidente de la Société Internationale du sida (IAS). Françoise Barré-Sinoussi a établi de nombreuses collaborations avec les pays les plus touchés par l’épidémie de VIH/sida, notamment à travers le Réseau International des Instituts Pasteur. Ses travaux ont donné lieu plus de 270 publications originales dans des revues scientifiques internationales, à plus de 250 communications lors de congrès internationaux et à 17 dépôts de brevets.

Les recherches menées au sein de son unité visent à mieux comprendre quelles sont les réponses immunitaires innées et adaptative qu’il est nécessaire d’induire pour contrôler soit l’infection VIH elle-même soit l’activation immunitaire anormale et délétère qu’elle induit.

Luc Montagnier est Professeur Emérite à l’Institut Pasteur, où il a dirigé, de 1972 à 2000, l’Unité d’Oncologie Virale, Directeur de Recherches Emérite au CNRS et membre des Académies des Sciences et de Médecine.

Il est actuellement Président de la Fondation Mondiale Recherche et Prévention SIDA, créé en 1993 avec Federico Mayor, ancien Directeur Général de l’UNESCO.

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