Archives de catégorie : ACTUALITES

Un nouveau ligament découvert dans le genou humain

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Grâce à l’autopsie de 41 cadavres, des chirurgiens belges viennent de découvrir un nouveau ligament dans le genou humain qui n’avait jamais été décrite anatomiquement. Pressenti depuis 1879, cette nouvelle partie du corps humains vient d’être décrite dans le Journal of Anatomy.

Dès 1879, le chirurgien français Paul Second avait observé l’existence dans le genou d’une bande de tissu fibreux et résistant, sans parvenir à définir de quoi il s’agissait exactement.

C’est récemment que Steven Claes et Johan Bellemans, deux chirurgiens Belges, ont voulu en savoir davantage sur la présence de cette partie de l’anatomie du genou. Pour ce faire, ils ont observé les genoux de 41 cadavres humains et ont découvert, en les disséquant, la présence d’une structure fibreuse bien définie sur la partie antérieure de l’articulation.

Reliant le le fémur au tibia et au péroné, ils ont nommé cette articulation qui joue un rôle important dans notre locomotion ligament antérolatéral (LAL).
Exposée facilement aux blessures et à la rupture principalement pour les sportifs lorsqu’ils se réceptionnent mal ou subissent un choc violent, la découverte de ce ligament pourrait expliquer pourquoi les sportifs ont du mal à se remettre d’une rupture des ligaments croisés.

Dans de nombreux cas, lorsque les sportifs se blessent, c’est le ligament croisé antérieur qui lâche à cause d’une tension excessive. Le genou, après cette blessure conserve une grande fragilité, augmentant les risques de récidive, et ce malgré les traitements suivis et la rééducation.

Après la découverte de ce nouveau ligament, les scientifiques ont émis l’hypothèse que cette articulation pourrait être à l’origine de la faiblesse du genou ressentie par les patients après une rupture du LCA.

Selon les chercheurs, en effet, le choc pourrait atteindre le LAL, ce nouveau ligament qui était inconnu jusqu’alors et qui n’était donc pas remis en place au cours des interventions chirurgicales. Cette découverte devrait permettre de gagner en efficacité pour la réparation et le traitement des ruptures des ligaments croisés.L

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Plan d’urgence contre la polio en Syrie et chez ses voisins

par Stephanie Nebehay et Kate Kelland

GENEVE/LONDRES (Reuters) – Vingt-deux millions d’enfants vont être vaccinés d’urgence contre la poliomyélite en Syrie et dans les pays voisins pour endiguer le retour de la maladie, qui avait disparu de la région depuis 14 ans, ont annoncé vendredi l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Unicef.

La campagne a déjà commencé dans la région après l’alerte déclenchée il y a une semaine en Syrie. Il faudra environ six mois pour l’achever, compte tenu des rappels de vaccin, a précisé Sona Bari, porte-parole de l’OMS.

Pour l’heure, la polio a entraîné la paralysie chez dix enfants syriens mais constitue une menace sérieuse pour des centaines de milliers d’autres dans cette région, jugent les deux agences onusiennes.

Il s’agira de la plus vaste opération de ce type jamais entreprise au Proche-Orient. Des experts allemands ont estimé que s’en tenir à la vaccination des réfugiés syriens pourrait s’avérer insuffisant pour empêcher l’épidémie d’atteindre l’Europe, où elle a disparu depuis des décennies.

« La résurgence de la maladie en Syrie ne constitue pas seulement une tragédie pour les enfants, c’est une alerte d’urgence et une occasion unique pour atteindre tous les enfants sous-immunisés, où qu’ils se trouvent », estime le responsable du programme polio à l’Unicef, Peter Crowley.

Provoquée par un virus transmis par l’eau et la nourriture, la maladie peut très rapidement se propager parmi les enfants, en particulier lorsqu’ils vivent dans des conditions insalubres comme c’est souvent le cas dans les camps de réfugiés syriens.

1,7 MILLIARD DE DOSES

Selon l’OMS, le virus qui sévit en Syrie est probablement arrivé du Pakistan, l’un des trois pays de la planète où la polio est encore endémique.

« On ne saura jamais avec précision comment il est parvenu jusqu’en Syrie », souligne toutefois Sona Bari. « Nous savons que les adultes ont tendance à bénéficier d’un taux d’immunité élevé, donc il est peu probable que la maladie ait été importée par des adultes. La voie a dû être autre », ajoute-t-elle.

« Il faudra une intense période d’activité pour relever le taux d’immunité dans une région ravagée pour partie par les conflits, mais aussi marquée par d’importants mouvements de population », dit encore Sona Bari.

Une vaste campagne de vaccination a déjà débuté en Syrie, où 650.000 enfants ont été traités, dont 116.000 dans la province de Daïr az Zour, dans le nord-est, où l’épidémie s’est déclarée.

L’Unicef a déjà fourni 1,35 milliard de doses cette année, un chiffre qui devrait atteindre 1,7 milliard à la fin de 2013.

La campagne touchera 1,6 million d’enfants en Syrie, qui seront également vaccinés contre la rougeole, les oreillons et la rubéole.

Les pays et territoires voisins sont également concernés.

Au Liban, tous les enfants de moins de cinq ans, quelle que soit leur nationalité, seront vaccinés. La tâche sera d’autant plus difficile que le pays compte plus de 800.000 réfugiés qui ne sont en général pas regroupés dans des camps, à la différence de ce qui se passe dans d’autres pays, mais qui vivent disséminés parmi la population locale.

La campagne de vaccination devrait être terminée en décembre. Le Liban n’a pas connu de cas de polio depuis 2001, selon l’Unicef.

En Jordanie, qui accueille plus de 500.000 réfugiés syriens, 18.800 enfants âgés de moins de cinq ans ont déjà été vaccinés. La campagne devrait concerner 3,5 millions de personnes.

En Irak, des vaccinations sont en cours dans l’ouest du pays, et d’autres devraient intervenir dans les jours qui viennent au Kurdistan irakien (nord).

Les opérations débuteront à la mi-novembre en Turquie, où l’on compte plus de 500.000 réfugiés syriens, et en Egypte. D’autres sont aussi prévues en Cisjordanie et dans la bande de Gaza.

Pascal Liétout et Danielle Rouquié pour le service français, édité par Henri-Pierre André et Guy Kerivel


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L’effet de la cigarette sur le vieillissement de la peau…

Les méfaits du tabac sur notre santé ne sont plus à démontrer. Aujourd’hui des scientifiques veulent aussi retenir l’attention des consommateurs sur l’effet que peut avoir la cigarette sur le vieillissement de la peau, et plus particulièrement sur celle du visage.

Ainsi une équipe de chercheurs américains veut prouver, photos à l’appui, que la cigarette accélère le vieillissement du visage. Ils ont présenté les résultats de cette étude lors du Twins Days Festival (Ohio), le plus grand rassemblement annuel de jumeaux du monde.

Pour cela un jury composé de chirurgiens plasticiens a étudié les cas ou plutôt les photos des visages de 79 paires de jumeaux. A chaque fois, l’un fumait, l’autre non ou avait arrêté depuis plus de 5 ans. Pour information les chirurgiens sollicités ne savaient pas qui était fumeur ou ne l’était pas.

Et le verdict est sans appel : ceux qui fument paraissent plus vieux, ont davantage de rides notamment autour de la bouche et de poches sous les yeux.

Les scientifiques ont également observé un relâchement global de la peau qui chez les fumeurs perd de son élasticité, une hyper-pigmentation au niveau des paupières supérieures mais aussi la présence plus importante de bajoues.

© American Society of Plastin Surgeons

© American Society of Plastin Surgeons

Cette étude inédite montre que les effets du tabagisme sur le vieillissement de la peau du visage affectent principalement le milieu et le tiers inférieur du visage sans conséquence visible au niveau des pattes d’oie mais aussi des rides du front.

Pour le chirurgien qui a dirigé cette étude, le docteur Bahman Guyuron, ce vieillissement est la conséquence d’une réduction de l’oxygénation de la peau due au tabagisme qui entraîne un ralentissement de la circulation sanguine.

La « bonne » nouvelle c’est qu’en arrêtant les fumeurs peuvent stopper et même inverser le processus. C’est ainsi que Bahman Guyuron a déclaré « Nous disons aux fumeurs que, dès qu’ils arrêtent de fumer, leur peau, leurs poumons, leurs vaisseaux cardiaque commencent à se réparer d’eux-mêmes ».


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Le régime cétogène : arme thérapeutique face au cancer ?

« Le régime cétogène : arme thérapeutique face au cancer ? » par le Docteur Erard de Hemricourt. Selon certaines données récentes, un régime (très) pauvre en hydrates de carbone serait une approche thérapeutique efficace contre le développement et l’évolution des cancers, du moins chez les animaux de laboratoire.

Face à la très faible efficacité thérapeutique des médicaments anticancéreux chez les patients souffrant de cancer à un stade généralisé, de plus en plus de médecins et de chercheurs se demandent s’il n’existe pas un moyen plus simple et surtout moins toxique pour ralentir la progression de cette maladie.

Et cette réponse pourrait venir de notre alimentation. Du moins selon les travaux de l’équipe du Professeur Dominic D’Agostino du Morsani College of Medicine situé en Floride qui a montré récemment que les animaux qui étaient soumis à un tel régime cétogène, c’est-à-dire extrêmement appauvri en sucres, développaient plus difficilement des métastases de tumeur cancéreuse.

Les cancérologues savent depuis des dizaines d’années que les cellules cancéreuses possèdent un comportement métabolique unique par rapport aux cellules normales. Ces cellules ont en effet besoin de beaucoup d’énergie pour survivre, se diviser de manière immodérée et surtout pour évoluer.

Ce concept avait également été largement repris par le regretté David Servan Schreiber qui dans son ouvrage de vulgarisation sur le cancer, disait clairement qu’il fallait absolument éviter tout apport alimentaire de glucides afin de ne pas mettre de l’huile sur le feu qui pourrait mener à la progression de la maladie cancéreuse et à la dissémination des cellules métastatiques.

La diète cétogène qui, par définition, contient environ 75-85 % de matières grasses, 10-20 % de protéines et moins de 5 % de glucides, tranche nettement avec notre régime occidental, moderne, où c’est plutôt le sucre qui fait la part belle à notre alimentation. On comprend ainsi mieux les chercheurs qui affirment que la nutrition serait l’une des principales causes de l’augmentation des cas de cancer dans le monde (outre le vieillissement de la population).

D’après les études menées par l’équipe du Prof. D’Agostino et publiées durant l’été 2013 dans la revue PLOS ONE, les souris soumises au régime cétogène présentaient une amélioration de leur survie par rapport à un groupe témoin de souris, non soumis à ce type de régime. Et si ce régime cétogène était combiné à un traitement par oxygène hyperbare, la survie des animaux était augmentée de 78 %.

Le régime cétogène oblige les cellules à se tourner vers d’autres sources énergétiques comme les acides gras ou les corps cétoniques. Les cellules cancéreuses ayant un comportement anaérobique (environnement appauvri en oxygène) ont beaucoup plus de difficultés à réorienter leur métabolisme vers ces substances. Cela pourrait expliquer le ralentissement de la progression des lésions tumorales et surtout l’apparition des métastases.

Par ailleurs, des recherches similaires ont été et sont menées chez les êtres humains afin de préciser ces données scientifiques. Si cela se confirme, la modification de l’alimentation serait une approche relativement aisée et abordable pour tous les patients qui permettrait d’améliorer leur état général, de jouer un possible impact sur leur maladie et, il faut l’espérer d’accroître leur survie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer


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La Polynésie française frappée par la dengue et le zika

PAPEETE (Reuters) – Alors que l’épidémie de dengue qui frappe la Polynésie française depuis quelques mois s’intensifie, avec 826 cas déclarés fin octobre, le ministère régional de la Santé a annoncé jeudi qu’une épidémie du virus Zika avait été détectée.

Cette affection, qui n’avait jamais touché Tahiti et les îles environnantes, se manifeste par des éruptions cutanées fébriles, et a été identifiée par les services de santé et le bureau de veille sanitaire depuis deux semaines.

« Plusieurs centaines de cas sont déjà survenus sur le territoire, principalement à Tahiti mais aussi à Taha’a, Uturoa, Bora Bora, Taiohae et Arutua (ndlr: les îles de la Société, les Tuamotu et les Marquises) », explique le ministère.

« L’épidémie touche à la fois les adultes et les enfants, et aussi bien les femmes que les hommes » précise-t-il dans un communiqué.

Le virus Zika (ZIKV) est génétiquement proche de celui de la dengue, et également transmis par les moustiques du genre Aedes.

Dans le Pacifique sud, seule l’île de Yap, en Micronésie, a été touchée en 2007. Une grande partie de la population a été frappée par ce virus, mais il n’y a eu ni hospitalisation, ni décès.

Plus largement, aucune complication grave n’a été rapportée dans le monde.

Daniel Pardon, édité par Julien Dury


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L’excès d’oméga-3 serait délétère pour le système immunitaire

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Si les oméga-3 sont largement reconnus pour leurs avantages pour la santé, une étude canadienne pourrait venir ternir le tableau. Selon cette recherche en effet, un excès de consommation d’oméga-3 empêcherait le système immunitaire de défendre l’organisme contre une attaque bactérienne ou virale. Un sérieux revers.

Un certain nombre d’ articles dans la presse et de nombreuses études présentent les oméga-3 comme excellent pour la santé du cœur et des artères. Les campagnes de publicité s’en sont également largement fait l’écho. Des chercheurs canadiens tirent pourtant la sonnette d’alarme car les oméga-3 pourraient présenter, en cas d’excès, un danger pour la santé.

Une méta-analyse de la littérature disponible sur le sujet dont les résultats viennent d’être publiés dans la revue scientifique Prostaglandins, Leukotrienes & Essential Fatty Acids dénonce en effet les effets délétères de la surconsommation d’oméga-3 sur le système immunitaire.

Grâce à l’analyse des études portant sur les oméga-3, les scientifiques sont parvenus à identifier les effets indésirables d’un excès d’oméga 3. A forte dose, ils empêcheraient le système immunitaire de réagir de façon adéquate à une attaque bactérienne ou virale. C’est la raison pour laquelle les auteurs de cette étude demande à fixer des doses standards de ces acides gras essentiels.

S’il n’a pas été possible de déterminer les seuils à ne pas dépasser, en raison du manque de biomarqueurs valides et de connaissance pour définir la quantité maximale à ne pas dépasser, les chercheurs veulent alerter… Le risque surviendrait lorsqu’une personne mange 4 à 5 fois du poisson dans la semaine et ajoute une supplémentation en oméga-3… C’est un cas se produisant rarement pour un individu normalement constitué, sauf s’il consomme beaucoup d’aliments enrichis en oméga-3, qu’on retrouve de plus en plus abondamment dans le commerce.

Les auteurs de l’étude recommandent aux personnes qui reconnaissent consommer une quantité importante d’oméga-3 de réduire leur consommation. Encore une fois, tout est question de mesure. Comme pour d’autres aliments, une utilisation modérée ne pose pas de problème pour la santé, mais l’excès est dangereux !

L'excès d'oméga-3 dangereux pour la santé ?

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Coronavirus : un nouveau cas identifié en France ?

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Un nouveau cas probable d’infection au MERS-CoV (nouveau coronavirus) vient d’être signalé à l’Institut de Veille Sanitaire ce lundi. Annoncée mardi par le ministère de la Santé, si la contamination du patient de 43 ans revenu d’un voyage en Arabie Saoudite n’est pas encore certifiée, toutes les mesures habituelles en cas de suspicion (hospitalisation en chambre isolée, enquête épidémiologique, identification du virus en laboratoire) ont d’ores et déjà été prises.

Le nouveau coronavirus, appelé MERS-CoV (Middle East Respiratory Syndrome, syndrome respiratoire du Moyen Orient) appartient à la même famille que le virus du SRAS (syndrome respiratoire aigu sévère) responsable du décès de 800 personnes dans le monde en 2003. Le MERS-CoV, moins transmissible d’homme à homme que son cousin le SRAS a cependant tué près de 144 personnes dans le monde dont une personne en France, raison pour laquelle il est surveillé de très près.

Le nouveau patient qui a probablement été infecté par le nouveau coronavirus est hospitalisé depuis le 28 octobre dans le Nord de la France est à ce jour dans un état de santé stable. Afin de confirmer qu’il s’agit bien d’une infection par ce virus, l’Institut Pasteur de Paris a été saisi pour une expertise de ce cas qui serait le 3ème cas signalé en France depuis le début de la contamination.

Parallèlement, une enquête épidémiologique vient d’être mise en oeuvre, permettant de repérer toutes les personnes qui ont été en contact avec le malade et leur donner les conseils adéquats et démarches à suivre.

Jusqu’à présent, a affirmé le Ministère de la Santé, les 3 personnes contaminées en France l’ont été soit au cours d’un voyage dans la péninsule arabique (les symptômes respiratoires et de fièvre sont apparus dans les 14 jours qui ont suivi le retour), soit par contact rapproché avec une personne infectée par le coronavirus.

Les personnes ayant ces symptômes et se trouvant dans l’une des situations mentionnées ci-dessus doivent contacter leur médecin traitant ou le 15 et indiquer qu’ils reviennent d’un voyage dans la péninsule arabique ou ont eu un contact avec un malade infecté.

Un nouveau cas probable de coronavirus détecté en France

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Suspension des activités de la maternité de Dourdan après le décès d’un nouveau-né

Suspension d'une maternité après le décès d'un nouveau-néLe décès d’un nouveau né survenu au mois de juin à la maternité de Dourdan en Essonne mais déclaré seulement le 25 septembre a entrainé les autorités à décider de la suspension de son activité à partir de lundi prochain. Annoncé vendredi par l’agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France, cette décision fait suite à l’incapacité de l’établissement à assure la qualité et la sécurité de la prise en charge des parturientes et des nouveau-nés.

Retour sur les évènements : Selon le président du centre hospitalier, le député maire d’Etampes Frank Marlin, qui a été informé tardivement du décès de ce bébé qui est survenu trois semaines après sa naissance au mois de juin, l’enfant souffrait d’une pathologie lourde et très grave. Pourtant, Il n’a été déclaré que trois mois plus tard le 25 septembre à l’ARS. Informé, l’agence a procédé à une inspection de la maternité le 15 octobre dernier. Cette enquête visait selon l’ARS à vérifier les conditions de prise en charge lors de l’accouchement de ce nouveau-né, à identifier le statut du personnel médical mais aussi à vérifier l’application de la règlementation concernant l’activité de gynécologie-obstétrique.

De cette inspection ressort que certaines dispositions règlementaires n’ont pas été respectées au moment de la mort du nouveau-né ni au moment de l’inspection. C’est au niveau de l’organisation du personnel et de l’utilisation inadaptée des locaux que des failles ont été observées. Selon le protocole, en effet, il est question qu’il y ait au moins deux personnes présentes dans les locaux : la première chargée d’être présente en salle d’accouchement, et l’autre responsable du reste des activités. Le jour même, il y avait seulement une sage-femme présente.

Le Directeur de la maternité a réagit tout de suite après l’inspection pour augmenter les effectifs soignants et revoir les procédures d’urgence. Un programme d’embauche a d’ors et déjà été programmé afin de recruter du nouveau personnel. Le responsable de cet établissement a exprimé sa volonté très ferme de rouvrir l’établissement d’ici 1 mois.

En attendant, une trentaine de patientes qui doivent accoucher seront orientées vers d’autres maternités qui permettent de répondre aux exigences de sécurité et à la qualité de la prise en charge, a affirmé l’ARS. Par contre, les femmes qui ont déjà accouché et les consultations de gynécologie continueront à être assurés.

La pollution atmosphérique classée cancérogène par le Centre de recherche sur le cancer

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Les travaux du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) viennent de révéler que la pollution atmosphérique serait cancérogène pour l’homme. Telles sont les conclusions de cette agence de l’Organisation mondiale de la santé qui ont été faites le jeudi 17 octobre. Si les particules fines et le diesel avaient déjà été classées dans cette catégorie de composants susceptibles d’entraîner un cancer, les recherches du groupe de travail du CIRC ont permis d’établir que l’exposition à un air pollué par un mélange de substances est aussi dangereux.

En 2010, ce seraient ainsi 223 000 personnes qui seraient mortes d’un cancer du poumon après avoir respiré les substances toxiques contenues dans l’air ambiant.
Gaz d’échappement liés aux moteurs diesels, pollution conséquentes aux activités industrielles et agricoles, production d’énergie pour se chauffer constituent les principales sources de pollution extérieure et impactent négativement sur la santé. La pollution de l’air constituerait ainsi un risque pour certaines maladies respiratoires comme l’asthme, les broncho-pneumopathies chroniques obstructives ou encore les maladies cardiovasculaires.

L’étude du CIRC permet de mettre en évidence un nouvel effet délétère de la pollution atmosphérique sur la santé. C’est l’inhalation du mélange de substances contenues dans l’air que nous respirons qui provoquerait le cancer.

Si l’ensemble des régions du monde est concerné, il existe des variations importantes de la pollutions de l’air en fonction des endroits du globe. Des concentrations particulièrement importantes sont observées en Asie du Sud-Est, en Amérique du Sud et en Afrique.

A Pékin, par exemple, la concentration de particules ultrafines est 40 fois plus élevée que les normes fixées par l’OMS. Pour rassurer les touristes et la population et lutter contre la pollution, les autorités ont décidé de tout mettre en oeuvre pour réduire de 25 % la pollution de l’air d’ici à 2017.

Le CIRC espère conduire la communauté internationale à une vraie prise de conscience en classant la pollution atmosphérique en cancérogène certain. Car jusqqu’alors, aucune action visant par exemple, à réduire la pollution de l’air en réduisant le développement du trafic routier n’a été mise en place. En France, la qualité de l’air n’est jusqu’alors pas à l’ordre du jour, et elle accuse un retard important dans l’application des directives européennes…

En Europe, 22 pays ne respectent pas les normes en terme d’émissions de particules fines, et la France en fait partie. L’agence européenne pour l’environnement aurait ainsi déterminé au cours d’une étude que 90 % des urbains européens sont soumis à une pollution aux particules et à l’azote nocive pour la santé.
Il y a pourtant urgence, car la prise en charge des maladies liées à la pollution de l’air pèse lourd dans les dépenses de santé en Europe.

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Calvitie : une nouvelle technique pour faire repousser les cheveux ?

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En cultivant en laboratoire des cellules humaines du derme papillaire, des scientifiques sont parvenus à faire repousser des cheveux. La technique a consisté dans un premier temps à multiplier en laboratoire des cellules du derme papillaire d’une centaine de donneurs puis à les réimplanter sur une peau de souris, ce qui a permis de produire des follicules pileux qui ont produit de nouveaux cheveux dans 5 cas sur 7.

La calvitie concerne 10 millions d’hommes et 2 millions de Femmes en France. Elle se caractérise par le fait de perdre, pendant plusieurs semaines d’affilé, plus de 150 cheveux par jours. 30 % des hommes sont touchés à 30 ans, et cette tendance tend à s’accroître en fil du temps, puisqu’à 80 ans, ce sont 80 % des hommes qui sont touchés. Les traitements proposés jusqu’à présent ralentissent la perte des cheveux, mais ne stimulent pas leur croissance. Le problème est donc non seulement loin d’être loin marginal mais les possibilités de soigner la calvitie sont peu efficaces, raison pour laquelle une nouvelle étude qui vient de paraître sur le sujet est synonyme d’espoir.

Ces travaux, parus dans les Comptes rendus de l’Académie américaine des sciences (PNAS) viennent de montrer qu’il était possible de développer un grand nombre de follicules en utilisant des cellules du derme papillaire. Dr Angela Christianio, l’un des auteurs de l’étude, affirme ainsi que cette technique pourrait permettre que la greffe de cheveux sont accessible à des personnes n’ayant pas beaucoup de follicules, ou encore des personnes ayant souffert de brûlures.

Cette nouvelle étude a consisté à prélever des cellules papillaires et à les cultiver en laboratoire. Après quelques jours, elles ont été insérées entre le derme et l’épiderme d’un fragment de peau humaine puis greffées sur le dos de souris.

Les résultats montrent que dans cinq des sept tests, de nouveaux cheveux ont pu être produit à partir de la greffe pendant au moins six semaines. Grâce à une analyse ADN, les chercheurs ont pu identifier que les nouveaux follicules pileux étaient humains et génétiquement similaires aux donneurs des cellules papillaires.

Un certain nombre de vérifications (origines des propriétés intrinsèques des nouveaux cheveux comme leur couleur ou leur angle de pousse) seront cependant nécessaires avant de pouvoir tester cette nouvelle méthode chez les hommes. Il faudra donc encore patienter…

Une nouvelle technique contre la calvitie ?re

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