Archives de catégorie : ACTUALITES

Une élue écologiste réclame la légalisation du suicide assisté

Une élue écologiste du Nord-Pas-de-Calais relance le débat sur l’euthanasie en révélant le suicide de sa mère, atteinte d’un cancer en phase terminale, et réclame « la légalisation du suicide assisté ».

Le Comité consultatif national d’éthique (CCNE) doit rendre lundi les conclusions de la « Conférence citoyenne sur la fin de la vie » organisée à la demande de François Hollande, qui entend légiférer sur l’euthanasie après la loi Leonetti de 2005.

Sandrine Rousseau, porte-parole nationale d’Europe Ecologie-les Verts (EELV) et vice-présidente de la région Nord-Pas-de-Calais, explique sur son blog et dans une interview à « La Voix du Nord » comment elle a respecté la volonté de sa mère et assisté avec son père à son suicide et à son agonie.

« Rien de tout cela n’a été digne en réalité. Ni pour elle, contrainte à l’indignité de devoir mourir devant sa fille et son mari, de se vider, d’étouffer, d’agoniser en mille et une souffrances. Ni pour nous, ses proches, contraints de subir une des plus dures épreuves qu’il nous ait été donné de traverser. Alors oui, mourir dans la dignité a un véritable sens », écrit-elle.

Dans « La Voix du Nord », elle raconte la prise de médicaments et l’attente interminable, les heures d’agonie et de souffrance, pour sa mère, son père et elle.

« Elle, mon père et moi, nous aurions tous aimé que cela se passe à l’hôpital, paisiblement. Elle voulait juste que sa souffrance s’arrête », témoigne-t-elle.

« Je sais que je peux être poursuivie pour non-assistance à personne en danger (…). Que l’agonie de ma mère serve à faire avancer le débat. Je milite pour la légalisation du suicide assisté », dit-elle.

A 82 ans, elle découvre un bébé fossilisé dans son ventre

Alors qu’une colombienne de 82 ans se rend à l’hôpital Tunjuelito de Bogota pour un mal de tête, des douleurs au ventre et une diarrhée, elle découvre qu’elle portait depuis 40 ans un foetus fossilisé dans son abdomen. Un phénomène rarissime qui s’appelle le lithopédion qui signifie « bébé de pierre ».
Le lithopédion est un terme qui vient du grec lithos qui veut dire pierre et pais qui veut dire enfant qui signifie « bébé de pierre ». A l’origine du lithopédion, le développement d’une grossesse extra-utérine qui se produit dans l’abdomen. Au lieu d’être expulsé, le foetus reste en place et se calcifie, avant de « se fossiliser ». Ce phénomène est rarissime puisque seulement 300 cas auraient été enregistrés dans le monde à ce jour. Ils se produisent principalement dans un milieu socioculturel défavorisé non suivi médicalement, essentiellement dans les pays à faibles revenus. En raison, en effet, du manque de suivi régulier des femmes enceintes, on peut passer à côté d’une grossesse interrompue et ne pas diagnostiquer un lithopédion. Il est aujourd’hui bien repéré par l’échographie et confirmé par radiographie… à condition d’y avoir accès.Quelques cas de lithopédion sont rapportés dans l’histoire comme celui de l’enfant pétrifié de Sens (au 16ème siècle). Une femme de tailleur âgée de 40 ans du nom de Colombe Chatri présente tous les signes d’une grossesse en 1554. Malgré la perte des eaux et l’apparition des contractions, elle n’accouchera jamais.Trois années durant, elle demeurera alitée tout en souffrant terriblement. A sa mort qui survient alors qu’elle est âgée de 68 ans, soit 28 ans plus tard, son mari demande une autopsie.

2 chirurgiens, Claude le Noir et Jehan Coutas acceptent de faire cette opération. Ils découvrent alors, dans l’utérus de la morte, une forme ovoïde, dans une matière très solide qu’ils ne parviennent à briser que très péniblement. A l’intérieur, ils aperçoivent alors le corps entier mais calcifié d’un enfant au stade final de son développement. Le bébé, de sexe féminin, était en position agenouillée. Ses fontanelles étaient ouvertes, et l’enfant avait même une dent formée.

Plus récemment, en 2002, une marocaine de 75 ans souffrant de douleurs abdominales a découvert qu’elle avait gardé en elle un foetus fossilisé vieux de 46 ans. Le cas le plus extrême est sans doute celui de Huang Yijun, une chinoise de 92 ans en 2009 originaire de la province de Huangjiaotan dans le sud de la Chine, qui était enceinte depuis 1948. Là encore, ce sont des douleurs au ventre qui l’ont conduite à aller voir son médecin et à faire une radio : la radio a révélé qu’elle était enceinte depuis 61 ans.

De la même façon, la Colombienne de 82 ans chez qui on vient de découvrir un lithopédion souffrait de maux de ventre et avait consulté son médecin pour cette raison. Pendant sa vie, aucune échographie n’avait révélé sa grossesse. La radiographie faite à l’hôpital a permis de déceler dans son abdomen une étrange tâche blanche, montrant un foetus de 32 semaines qui s’était « fossilisé ». La senior compte se faire opérer pour extraire le foetus, composé en grande partie de tissus morts.

Travailler seulement six heures par jour, un plus pour les entreprises ?

Vous travaillez plus de huit heures par jour et quarante heures par semaine ? Lisez bien ce qui va suivre. Un article du site Quartz (Qz, en anglais), publié jeudi 12 décembre et repéré par Slate, assure que de tels rythmes vont à l’encontre de votre bien-être et surtout de la productivité de votre entreprise. Il recommande donc de ne pas dépasser six heures de travail par jour.

S’appuyant sur les déclarations d’un neuroscientifique, Quartz insiste sur l’heure à laquelle nous nous couchons et à laquelle nous nous réveillons. « Le moment où vous dormez est bien plus important que le nombre d’heures de sommeil », explique-t-il. Il est par exemple pire de se réveiller lorsqu’il fait encore nuit que de n’avoir dormi que quatre heures, rapporte Qz.

Pour mieux réguler ce rythme naturel, le site propose donc de réduire la journée de travail et de répartir ses horaires autrement. « A l’opposé des machines, les humains fonctionnent sur un rythme cyclique, ce qui signifie que notre énergie et notre motivation fluctue selon les moments la journée », rappelle le site, indiquant que l’humain est à 100% de ses capacités en fin de matinée et d’après-midi. Autement dit : pas la peine de se lever aux aurores pour être productif.

L’aspartame serait sans danger… !

Selon les conclusions de l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments), l’aspartame ne présenterait pas de risque pour la consommation humaine aux niveaux actuels d’exposition.

Dans un communiqué de presse publié plus tôt cette semaine, l’EFSA explique avoir réalisé la première évaluation complète des risques associés à cet édulcorant tant décrié et si souvent pointé du doigt.

Pour se faire elle a entrepris un examen rigoureux de toutes les recherches scientifiques disponibles sur l’aspartame et ses produits de dégradation, en tenant compte tant des études menées chez l’animal que chez l’homme.

La dégradation de l’aspartame dans l’intestin étant complète et très rapide, tout effet signalé comme se produisant dans le corps suite à l’ingestion d’aspartame est causé par un ou plusieurs des trois constituants suivants: acide aspartique, phénylalanine ou méthanol.

L’avis scientifique de l’EFSA s’est donc penché sur les risques possibles associés à ces trois produits de dégradation et a conclu qu’ils ne posaient pas de problème de sécurité aux niveaux actuels d’exposition.

Après une analyse approfondie, et après avoir en compte toutes les informations disponibles, le groupe scientifique ANS de l’Autorité en est arrivé à la conclusion que la dose journalière acceptable (DJA) actuelle de 40 mg/kg de poids corporel/jour constituait une protection adéquate pour la population générale.

Toutefois, chez les patients souffrant du trouble médical phénylcétonurie (PCU), la DJA n’est pas applicable car ceux-ci doivent observer un régime strict faible en phénylalanine (un acide aminé présent dans des protéines).

« Cet avis représente l’une des évaluations les plus exhaustives des risques associés à l’aspartame jamais entreprise. C’est un pas en avant qui permettra de renforcer la confiance des consommateurs à l’égard des fondements scientifiques qui étayent le système de sécurité des aliments de l’UE et la réglementation des additifs alimentaires », a déclaré le docteur Alicja Mortensen, présidente du groupe scientifique de l’EFSA sur les additifs alimentaires et les sources de nutriments ajoutés aux aliments (groupe ANS).


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L’aspartame, un additif sans danger pour la santé, selon l’Efsa

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L’Autorité européenne de sécurité alimentaire (Efsa) vient de rendre son verdict : l’aspartame ne serait pas dangereux pour la santé, à condition de respecter la dose journalière acceptable de 40 mg par kg de poids corporel. Les seules personnes pour qui ce produit est contre-indiqué sont les malades atteints de phénylcétonurie, une maladie génétique rare et grave due à un trouble du métabolisme. L’aspartame contient en effet de la phénylalanine, un composé que ne peuvent pas dégrader ces personnes.

L’Efsa avait indiqué, dès le mois de janvier 2013, dans une consultation préliminaire sur le sujet que selon les données disponibles concernant l’aspartame, il n’était pas possible de justifier d’une quelconque dangerosité de ce produit très utilisé par l’industrie agro-alimentaire si le seuil limite n’était pas dépassé.

Elle montrait dans son rapport que l’ étude italienne menée sur le long terme entre 2006 et 2010 qui avait en effet mis en évidence que la consommation d’aspartame serait cancérogène n’était pas crédible en raison de certains biais dans la méthodologie. Elle affirmait également que ces résultats étaient d’autant moins fiables que d’autres études sur différentes espèces d’animaux n’avaient montrées aucun effet nocif sur la santé.

Le rapport définitif qui devait suivre cette consultation préliminaire concernant l’innocuité ou non de l’aspartame vient donc de sortir. Selon l’Efsa l’aspartame ne présenterait aucun danger pour les consommateurs, et n’augmenterait ni les risques de dommages génétiques, ni les risques de cancer ou de troubles cérébraux. L’aspartame n’aurait pas non plus d’impact sur le comportement et les fonctions cognitives chez l’enfant et l’adulte, ni sur le développement du foetus au cours de la grossesse.

Ce verdict qui était très attendu par l’industrie agroalimentaire, qui utilise fréquemment ce produit pour sucrer les boissons ou encore certains aliments (yaourt, desserts, produits de régime etc.). Il confirme en grande partie ce qui était déjà annoncé par l’Efsa dans la consultation préliminaire.

C’est parce qu’elle était soupçonnée de céder aux pressions de l’industrie, que l’Efsa avait lancé, dés janvier 2013, une consultation publique pour finaliser les premières conclusions du rapport provisoire. Elle persiste et signe au point qu’elle soit encore une fois accusée d’avoir cédé à certaines pressions, principalement des industries agro-alimentaires.

Le moins qu’on puisse dire, c’est que ces lobby expriment leur satisfaction. L’Association Internationale pour les Édulcorants, et notamment Coca-Cola, sont venus féliciter une décision qui confirme les conclusions de près de 600 travaux scientifiques sur 40 ans.

Face aux enjeux financiers majeurs sur la question de l’aspartame, on peut rester quelque peu dubitatif sur les conclusions de l’Autorité européenne de sécurité alimentaire. Une chose devrait toutefois permettre de voir si ces analyses de l’Efsa ont été faites en toute objectivité : ses conclusions doivent en effet être évaluées par la Commission européenne et par les États membres.

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Le prix des cigarettes augmentera de 20 centimes début 2014

C’est moitié moins que la hausse annoncée un peu plus tôt dans l’année par le gouvernement. Le prix des paquets de cigarettes devrait augmenter de seulement 20 centimes au 1er janvier 2014 au lieu des 40 centimes prévus, indique Le Figaro, mardi 10 décembre. Selon le quotidien, le gouvernement a demandé aux industriels de « limiter leurs hausses ». Une manière de répondre au ras-le-bol fiscal des Français et aux plaintes des buralistes qui regrettent la baisse des ventes de cigarettes.

Toujours d’après Le Figaro, les cigarettiers ont déjà envoyé leurs nouveaux prix à l’administration des Douanes. Ces tarifs devraient entrer en vigueur le 6 janvier 2014. Concrètement, le paquet de Marlboro, marque la plus vendue, coûtera 7 euros. Ceux siglés Philip Morris et Camel passeront à 6,90 euros, les Gauloises à 6,60 euros. Enfin, les marques les moins chères, parmi lesquelles Lucky Strike, Pall Mall ou encore Winston, vendront leur paquet à 6,50 euros.

Retrouvez cet article sur Francetv info

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Pollution : les particules fines plus néfastes pour la santé qu’on ne pense

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Une analyse publiée ce lundi dans la revue médicale The Lancet montre que l’exposition aux particules fines serait plus dangereuse qu’on ne le pensait. Une concentration aux particules PM 2,5 équivalente à 25 microgrammes par mètre cube d’air, soit un taux bien inférieur par le seuil fixée par l’Union européenne en terme de qualité de l’air serait néfaste pour la santé.

Si l’impact des particules fines sur la santé est déjà connu, cette nouvelle recherche pointe la dangerosité des PM 2,5 qui sont les plus fines microparticules connues ayant un diamètre inférieur à 2,5 microns. Ces particules, en raison de leur taille, sont en effet capables de pénétrer facilement et profondément dans les poumons.

Pour parvenir à ces conclusions, et évaluer de façon précise les impacts de ces microparticules, les scientifiques ont réalisé une méta-analyse à partir de 22 enquêtes conduites dans 13 pays européens auprès de 370 000 personnes sur 14 années en moyenne.

Les résultats sont sans appel : une variation même légère de la pollution par PM 2,5 entraîne un risque nettement plus important pour la santé de ceux qui y sont exposés. Pour chaque augmentation de 5 microgrammes par mètre cube de la concentration en PM 2,5 sur l’année, le risque de décès s’accroît de 7 %.

Le mélange de différentes substances chimiques, qui prises séparément n’ont aucun effet sur la santé, représente un autre genre de pollution qui peut avoir des effets néfastes sur l’organisme. Ces « coktails » de substances chimiques sont en effet dangereux en raison du fait que les molécules peuvent interagir, potentialiser leurs effets mutuels ou encore aboutir à la formation d’un nouveau composé qui peut être toxique.

L’égide de l’Agence nationale de sécurité sanitaire avec le DTU (institut du Danemark) et le BFR (institut en Allemagne) vont en faire un sujet d’investigation dès mardi. Grâce à l’amélioration des méthodes de recherche, les scientifiques pourront échanger sur les connaissances récentes concernant les effets des mélanges chimiques sur la santé humaine.

Le combat contre la pollution est nécessaire, car l’exposition aux particules, outre le risque de développer de l’asthme et des allergies, peut aussi être responsable du développement de cancers, de maladies respiratoires ou encore de maladies cardio-vasculaires.

Les particules fines plus dangereuses qu'on ne croit

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Comment estimer le pronostic d’un patient confronté au cancer en se basant sur son état général  ?

« Comment estimer le pronostic d’un patient confronté au cancer en se basant sur son état général ? » par le Docteur Erard de Hemricourt. S’il est une question très souvent posée par un patient touché par un cancer et qui trouve très difficilement une réponse précise, c’est celle concernant sa survie et le pronostic de sa maladie cancéreuse : « combien de temps me reste-t-il encore ? ».

En effet, il est extrêmement compliqué et parfois réducteur de se baser sur des statistiques globales pour évaluer l’état actuel ou à venir d’un seul patient. On ne peut pas généraliser face à un seul patient. Cependant, pour mieux comprendre l’évolution d’une maladie particulière, les médecins font de plus en plus souvent appel aux données fournies par les individus eux-mêmes.

Il s’agit dans ce cas non plus de données objectives, facilement mesurables mais de données tout à fait subjectives, provenant du patient lui-même et que les spécialistes appellent ‘Patient-Reported Outcome’ (PRO) ou ‘Résultats Rapportés par le Patient’. L’avantage de ces données est justement qu’elles sont subjectives et donnent un aspect beaucoup plus représentatif de l’état général du patient tel que ressenti par lui-même.

L’un des experts concernant les PRO est le groupe européen EORTC (European Organization for Research and Treatment of Cancer) qui, depuis de nombreuses années, étudie les données objectives et surtout subjectives des patients au moyen de questionnaires validés. L’un de ces questionnaires, le QLC-C30 a justement été utilisé pour tenter de savoir s’il était possible de relier certains aspects du patient à sa survie face au cancer (A global analysis of multitrial data investigating quality of life and symptoms as prognostic factors for survival in different tumor sites. Chantal Quinten et al. Cancer 2013 Oct 11. doi: 10.1002/cncr.28382).

Esperity, 1er réseau social

Esperity, 1er réseau social destiné aux patients touchés par le cancer

Pour cela et afin d’étudier de manière rigoureuse la qualité de vie de chaque patient, les chercheurs de l’EORTC ont utilisé le QLC-C30, questionnaire général qui comprend une série de questions classées en différents groupes ou échelles de valeurs : cinq sous-échelles de l’état fonctionnel (physique, rôle, social, émotionnel et social), trois sous-échelles de symptômes (fatigue, douleur, nausée et vomissement), une sous-échelle globale de la qualité de vie et de l’état de santé.

Les chercheurs ont repris une trentaine d’études cliniques réalisées entre 1986 et 2004 incluant plus de 7 400 patients. Un total de 11 types différents de tumeur a pu être répertorié. L’analyse statistique relative à chaque type de cancer a pu effectivement montrer qu’il existait au moins un indicateur de qualité de vie statistiquement représentatif pouvant être relié à la survie des patients, et cela, indépendamment des données objectives généralement étudiées dans les études de cancérologie clinique.

Ainsi, pour le cancer du cerveau (gliome de haut grade), l’état cognitif était l’élément prédictif de la survie ; pour le cancer du sein, c’était l’état physique, l’état émotionnel, la qualité de vie générale et la présence de nausées ou vomissements. Face au cancer colorectal, il s’agissait de l’état physique, de la nausée et vomissement, de la perte d’appétit et de la douleur. Finalement pour le cancer pulmonaire, l’état physique et la douleur ressortaient comme des éléments à considérer concernant le devenir du patient.

Il est important de bien comprendre qu’il s’agit ici d’une association et non d’une corrélation. Il ne suffit pas d’être de bonne humeur ou de garder un bon appétit pour augmenter sa survie. Par contre, globalement, le fait d’être en mauvais état général ou de souffrir de douleurs importantes était associé à une moindre survie.

Ces résultats doivent nous rappeler que le moral et l’état général du patient sont des éléments importants face au cancer et que, comme nous l’ont montré plusieurs autres études scientifiques, de ‘simples’ éléments subjectifs, non facilement investigables, peuvent être des éléments très importants à ne pas négliger lorsque l’on se retrouve face à un patient touché par un cancer.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
« Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec


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8 choses à savoir sur les kystes ovariens

Fréquemment sujet d’inquiétude pour les femmes, les kystes ovariens sont le plus souvent bénins. Dans certains cas, ils doivent cependant être enlevés. Le point sur tout ce qu’il faut savoir avec ce sujet.

Un kyste ovarien est une tumeur bénigne

Un kyste ovarien est une tumeur généralement bénigne. Elle s’apparente à une petite poche remplie de liquide, généralement de moins de 5 cm. Rarement, un kyste peut dégénérer en tumeur maligne et entrainer un cancer de l’ovaire.

Il existe deux types de kystes ovariens

Les kystes ovariens peuvent être de 2 types : fonctionnel ou organique. Le kyste fonctionnel représente 90 % des cas. Il évolue au cours du cycle menstruel, souvent influencé par une perturbation hormonale. Généralement sans gravité, il peut disparaître spontanément en quelques mois ou à l’aide d’un traitement. Le kyste organique est plus rare et doit la plupart du temps être opéré.

Les kystes fonctionnels ovariens évoluent en fonction du cycle

Chaque mois, après l’ovulation, le follicule dans lequel se trouvait l’ovocyte sécrète de la progestérone et devient le corps jaune. Mais parfois, le follicule grossit anormalement au lieu d’éclater et de libérer l’ovule. C’est alors qu’un kyste apparaît.

Le kyste provoque des douleurs au bas-ventre

Douleurs, tiraillements, sensation de pesanteur, saignements en dehors des règles : ces symptômes peuvent être révélateurs d’un kyste ovarien. Pour le déceler, le gynécologue procède à une échographie pelvienne, par voie abdominale ou endovaginale.

La plupart du temps un kyste fonctionnel régresse spontanément

Lorsqu’un kyste de l’ovaire est de petite taille, une simple surveillance est suffisante et aucun traitement n’est nécessaire. Dans la plupart des cas, le kyste va en effet diminuer ou disparaître spontanément après trois à six mois.

La pilule peut favoriser la régression des kystes fonctionnels

Si le kyste de l’ovaire est assez gros ou s’il est douloureux, la prise d’un contraceptif hormonal peut être proposé par le gynécologue pour tenter de réguler les troubles hormonaux à l’origine de la formation du kyste.

Le kyste de l’ovaire nécessite parfois d’être retiré

S’il ne régresse pas ou s’il est trop gros et douloureux, (…) Lire la suite sur Topsanté

Kyste à l’ovaire: on n’opère pas toujours
Un kyste ovarien, c’est grave ou pas ?


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Alliance entre facs de médecine de l’UPMC et UPEC

L’UPMC et l’UPEC coopèrent dans le domaine de la santé. Pour la première fois, deux facultés de médecine mettent en place une coopération dans le domaine de la santé au sein du Collegium Galilée.

Les facultés de médecine de l’université Pierre et Marie (UPMC) et de l’université Paris-Est Créteil (UPEC) s’apprêtent à devenir partenaires pour optimiser leurs missions de recherche et de formation. La convention Galilée sera signée, lundi 2 décembre 2013, par Jean Chambaz et Luc Hittinger, présidents de l’UPMC et de l’UPEC et par Serge Uzan et Jean-Luc Dubois-Randé, doyens des facultés de médecine de l’UPMC et de l’UPEC. « Ce Collégium sera un lieu de confrontation d’idées, d’élaboration de stratégies innovantes ou efficientes s’inscrivant dans une recherche de cohérence territoriale et où la dimension d’acteur de soins de l’université prendra tout son sens » déclarent les doyens.

La signature aura lieu en présence de Martin Hirsch, directeur général de l’AP-HP, Loïc Capron, président de la Commission Médicale d’Etablissement Centrale de l’AP-HP, Claude Evin, directeur général de l’Agence Régionale de Santé d’Île-de-France de l’AP-HP, Jean-Marie Le Guen, adjoint au maire de Paris, président du Conseil de surveillance de l’AP-HP, Yves Levy, conseiller de la ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche et Djillali Annane, conseiller de la ministre des Affaires Sociales et de la Santé.

Renforcer des filières de soins structurées En créant le lien entre leur structure de soins, de formation et de recherche de leur faculté de médecine, ce partenariat permettra de développer des filières de soins structurées allant des médecins généralistes aux services de soins spécialisés.

Un impact territorial, national et international fort. Sur le plan territorial, l’objectif sera de répondre au mieux aux nouveaux enjeux de l’enseignement supérieur. Le Collegium permettra de renforcer au niveau européen et international, l’accueil des étudiants étrangers par un accueil commun éventuel des deux facultés etd’engager une réflexion sur l’opportunité de doubles diplômes en lien avec des universités étrangères.

Dans le domaine de la recherche, la convention permettra de proposer des réponses communes aux appels à projets nationaux, européens et internationaux en montant des projets interdisciplinaires et interuniversitaires et en développant des des plateformes communes tout en coopérant en matière en veille scientifique.


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