Archives de catégorie : ACTUALITES

Hypersexualité : accro, addict ou hypersexuel ?

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Selon une étude allemande, 75 % de personnes ayant une activité sexuelle excessive souffriraient de leur addiction. Les sexologues ne sont d’ailleurs par forcément en accord sur la manière de parler de ce trouble sexuel. Faut-il parler en disant accro ou addict au sexe, ou parler d’hypersexualité ? Un problème de taille puisqu’on ne peut parler en matière de sexualité de ce qui définirait la norme en terme de quantité de sexe !

Le seul consensus qui semble mettre d’accord les thérapeutes est que l’hypersexualité existerait à partir du moment où une personne exprime avoir des fantasmes, des désirs ou encore des comportements sexuels incontrôlables.

Afin d’avoir une idée plus précise sur l’hypersexualité, des chercheurs de l’Université de Hanovre en Allemagne ou questionné 362 internautes adultes qui se déclaraient « addicts au sexe » ou avaient une activité sexuelle excessive.

Les résultats du sondage de la psychologue Miriam Spenhoff et de ses collègues montrent que 3 personnes sur 4 souffrent par rapport à leur hypersexualité allant même jusqu’à se dire en situation de détresse. Le domaine le plus perturbé par leur addiction est leur relation avec leur partenaire. Ils ne sont pourtant que 5 % à vouloir changer leur comportement pour cette raison.

60 % des accros au sexe sont pourtant motivés à titre personnel pour arrêter ou réduire (22 %) leur activité sexuelle.

Le film Don Jon qui sort ce mercredi en salle, lève un coin du voile sur cette question complexe de l’hypersexualité et des relations amoureuses dans la vie d’un couple. Il relate l’histoire de la rencontre de Barbara Sugarman, interprétée par Scarlett Johansson et de Jon Martello, que ses amis ont surnommé Don Jon (diminutif de Don Juan) parce qu’il arrive à séduire une nouvelle fille chaque week-end. Mais Jon est également « accros » des films pornographiques. Une rencontre choc et explosive !

L'hypersexualité, une souffrance dans le couple

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Ritaline : risque rare d’érection longue et douloureuse

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Les médicaments à base de méthylphénidate, comme la ritaline, qui est indiquée dans la prise en charge des troubles déficitaires de l’attention avec hyperactivité chez l’enfant de six ans et plus pourraient dans des cas rares conduire à développer un priapisme, à savoir une érection anormalement longue et douloureuse. Telles sont les résultats publiés par l’Agence américaine du médicament.

Alors que l’utilisation de médicaments comme le Concerta ou encore la Ritaline est en forte augmentation (+18 % entre 2008 et 2010), une alerte vient d’être donnée concernant le risque de développement d’un priapisme. Bien que cette maladie soit extrêmement rare, elle est grave puisque pour 2 cas sur 15 identifiés aux États-Unis, une intervention chirurgicale au niveau du pénis a été nécessaire.

Les conclusions de l’Agence américaine du médicament, la Food and Drug Administration sont sans appel, l’utilisation du méthylphénidate semble rare mais sévère. Un examen minutieux de la littérature visant à quantifier le nombre de patients ayant déclaré un ou plusieurs problèmes de dysfonction sexuelle en association avec l’usage du méthylphénidate révèle en effet 15 cas de priapisme (entre 1997 et 2012) liés à l’utilisation de ce médicament, dont 12 étaient âgés de moins de 18 ans. Ce nombre est à mettre en rapport avec les 20 millions de prescriptions (pour 3,9 millions de patients).

Déjà mis en évidence par l’Agence française du médicament, le priapisme ou encore les troubles visuels et du contrôle des impulsions associés à l’utilisation de médicaments à base de méthylphénidate sont des risques très rares à prendre au sérieux, ce qu’a fait la FDA en demandant la mise à jour des notices de ces médicaments avec la mention de ce risque.

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Des cas de chikungunya en Guyane et Guadeloupe

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Le Chikungunya sévit depuis quelques semaines dans les départements français d’Amérique. Une épidémie de chikungunya a été signalé dans la partie française de l’île de Saint-Martin, dans les Caraïbes, et deux cas autochtones de cette maladie ont été confirmés en Martinique. La Guyane et la Guadeloupe sont également touchées.

Épidémie à Saint-Martin

Les services de l’Agence Régionale de Santé à St-Martin ont recensé sur l’ile plusieurs cas de Chikungunya. L’Agence de Santé, via le pôle Veille sanitaire et l’Institut National de Veille Sanitaire (CIRE Antilles Guyane) ont immédiatement déployé un dispositif de surveillance renforcé.

Le 6 décembre 2013, la confirmation de ces cas autochtones par le laboratoire français de référence pour ce type de virus situé à Marseille a généré une alerte. L’île, divisée en une partie française et une partie néérlandaise, est frappée par une épidémie de dengue depuis janvier dernier. Des investigations et une surveillance renforcée avait été mises en place dès le signalement de cas suspects de Chikungunya dans le quartier d’Oyster Pond le 16 novembre 2013.

Les investigations mises en place ont permis d’identifier 34 cas cliniquement suspects survenus entre le 5 octobre et le 4 décembre 2013. Ces cas sont situés majoritairement dans le quartier d’Oyster Pond mais plusieurs cas sont signalés dans d’autres quartiers (Sandy Ground, Saint James, Marigot, Agrement, Quartier d’Orléans…).

En termes de diagnostic biologique effectué par le CNR des Arbovirus à Marseille, 10 de ces 34 cas ont été confirmés biologiquement, 4 autres cas sont des infections probables à chikungunya (sérologies IgM et IgG positives).

Tous les cas déjà interrogés sont des cas autochtones (pas de voyage en zone à risque dans les 2 semaines avant l’apparition des signes). L’âge moyen des cas est de 45 ans. Deux enfants de moins de 15 ans figurent parmi les cas.

Le dispositif de surveillance épidémiologique repose désormais à Saint-Martin sur l’adhésion de tous les médecins cliniciens, de ville ou hospitaliers, et sur les données du laboratoires d’analyses biologiques. Il est impératif de protéger immédiatement des piqûres d’Aedes un patient suspect fébrile (celui-ci pouvant être virémique), avant même le retour des résultats des examens sanguins. Cette protection (moustiquaire, répulsifs…) doit être poursuivie au minimum pendant 7 jours après le début des symptômes.Dengue

Deux cas de Chikungunya en Martinique

L’Agence Régionale de Santé (ARS) a annoncé que deux cas de chikungunya ont été confirmés jeudi dernier en Martinique par le Centre National de Référence de Marseille.

Les agences régionales de santé (ARS) de Guadeloupe – également compétente pour Saint-Martin – et de Martinique ont mis en œuvre toutes les mesures de surveillance épidémiologique (cas humains), entomologique (surveillance des moustiques, vecteurs de la maladie) et de prévention. Ces mesures constituent des moyens efficaces pour réduire les risques d’infection par les maladies transmises par les moustiques comme la dengue et le chikungunya.

Les femmes enceintes et les parents d’enfants et de nourrissons doivent adopter des mesures de protection spécifiques : outre les vêtements couvrants, utiliser des produits répulsifs adaptés à l’âge en respectant les précautions d’emploi et protéger les berceaux et poussettes par des moustiquaires (l’utilisation des répulsifs avant deux mois est déconseillée).

Dans l’habitat, on peut utiliser des insecticides en bombe ou des répulsifs domestiques comme les diffuseurs électriques et à l’extérieur, des tortillons fumigènes. Les moustiques craignant les endroits frais, la climatisation diminue le risque de piqûre.

Surveillance renforcée en Guyane

Un premier cas de chikungunya a été identifié par l‘Agence régionale de santé du département (ARS) en Guyane. Malgré une surveillance renforcée de la part des autorités sanitaires, ce département d’outre-mer français d’Amérique du Sud n’a pas échappé à l’épidémie de chikungunya qui touche la région Caraïbe. Le cas confirmé en Guyane a été « importé » de Saint Martin. L’Agence régionale de Santé, le Conseil Général et la CIRE Antilles Guyane ont d’ores et déjà déployé un dispositif de surveillance renforcé.

Conformément au protocole de l’Organisation mondiale de la Santé, le ministère des affaires sociales et de la santé rappelle les mesures individuelles de prévention et de protection contre les piqûres de moustiques : porter des vêtements longs et couvrants et protéger pieds et chevilles; dormir la nuit sous une moustiquaire imprégnée d’insecticides; imprégner les vêtements d’insecticides, pour une protection à long terme; et appliquer ou vaporiser des produits répulsifs adaptés sur toutes les parties découvertes du corps, visage compris (l’application doit être renouvelée fréquemment et au moins 30 minutes après les produits solaires).

Un cas de chikungunya en Guadeloupe

Un enfant est touché par le chikungunya en Guadeloupe. Il a été pris en charge par son médecin traitant et ne présente plus aucun signe clinique. Les mesures de contrôle ont été mises en œuvre immédiatement après le signalement de ce cas.

Le service de démoustication est notamment chargé d’informer les personnes exposées sur les mesures de protection individuelle contre les piqûres de moustiques, de destruction des moustiques adultes présents au domicile et de suppression des gîtes potentiels dans leur environnement.

A propos du Chikungunya

Le Chikungunya est une arbovirose, résultant d’une infection par le virus chikungunya, appartenant à la famille des alphavirus et dont la transmission se fait d’homme à homme par l’intermédiaire de moustiques du genre Aedes.

Après une incubation silencieuse de 4 à 7 jours en moyenne (mais pouvant être comprise entre 1 et 12 jours), une fièvre élevée apparaît brutalement accompagnée d’arthralgies pouvant être intenses, touchant principalement les extrémités (poignets, chevilles et phalanges). D’autres signes peuvent également survenir : des myalgies, des céphalées et un exanthème maculo-papuleux qui peut s’accompagner d’un prurit cutané, notamment au niveau de la voûte plantaire. Des hémorragies bénignes à type de gingivorragies et d’épistaxis sont aussi possibles, surtout chez les enfants.

La phase aiguë de l’infection par le Chikungunya dure en moyenne 5 à 10 jours. Elle correspond à la phase virémique, phase pendant laquelle le malade peut être piqué par un autre moustique et entretenir la chaîne de transmission. Les infections asymptomatiques sont possibles.

Les symptômes aigus régressent généralement en 5 à 10 jours. Néanmoins, après une phase asymptomatique, des rechutes articulaires avec ou sans fièvre peuvent survenir par intermittence. La maladie peut évoluer vers une phase chronique marquée par des arthralgies persistantes provoquant une incapacité partielle pendant plusieurs semaines, voire plusieurs mois (parfois années). Dans tous les cas, l’immunité acquise paraît durable.

Fièvre et arthralgies sont des manifestations communes à d’autres pathologies que le chikungunya tels que la dengue, le paludisme, la leptospirose, le rhumatisme articulaire aigu et d’autres infections à alphavirus. La dengue endémo-épidémique aux Antilles-Guyane, fait partie de ces pathologies. Il est donc primordial d’effectuer le diagnostic différentiel entre ces pathologies face à un malade présentant ces signes. En cas de suspicion clinique, le diagnostic peut être confirmé par des analyses biologiques (dans les 5 jours suivant le début des signes par amplification génique ou RT-PCR, par sérodiagnostic ensuite).

La période de virémie (durant laquelle le virus peut être transmis à un moustique Ae. aegypti lors d’une piqûre) est estimée, en moyenne, à 5 jours après le début des signes mais peut s’étendre jusqu’à 12 jours dans certains cas. Lorsqu’un moustique s’infecte en piquant une personne en phase de virémie, il y a multiplication du virus dans le moustique. Ce cycle, appelé extrinsèque, dure environ 5 à 7 jours. Le moustique devient alors capable de contaminer d’autres personnes lors de la prise de son repas sanguin, et cela jusqu’à la fin de sa vie dont la durée est estimée entre 1 et 2 mois.

Ces autres personnes pourront déclarer la maladie après 4 à 7 jours d’incubation. Les cas de contamination secondaire peuvent alors apparaître avec un délai d’au plus tôt 9 jours après la date de début de la maladie chez le cas primaire ou la date d’arrivée d’un cas virémique dans le territoire si le cas est importé.

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Coronavirus : le MERS-CoV fait une 56e victime à Ryad

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Un Saoudien de 73 ans originaire de Ryad vient de mourir d’une infection au coronavirus MERS-CoV, portant à 56 le nombre de personnes décédées de cette maladie en Arabie Saoudite. Telle est l’annonce que vient de faire le ministère saoudien de la Santé.

Le coronavirus du syndrome respiratoire du Moyen-Orient (en abrégé MERS-CoV) fait partie de la famille du Syndrome respiratoire aigu sévère (SRAS), un virus à l’origine d’une épidémie qui avait fait près de 800 morts dans le monde en 2003. Mais heureusement, les similitudes s’arrêtent là. Le MERS-CoV ne se transmet pas bien d’homme à homme. Deuxième différence, inquiétante celle-là, c’est que le MERS-CoV est un virus plus mortel (1 personne sur 2 contaminée est décédée des suites de l’infection)que le SRAS. Une autre différence est que pour le moment, le MERS-CoV est localisé principalement sur la Péninsule arabique.

Selon les chiffres donnés par l’OMS, le royaume aurait ainsi enregistré 136 cas (sur 165 dans le monde) dont 56 mortels (sur 71 dans le monde) depuis l’apparition de la maladie.

La personne âgée qui vient de mourir des suites d’une infection au MERS-CoV qui souffrait de maladies chroniques vient donc encore alourdir le nombre de victimes de ce virus.

Le ministère a également indiqué avoir identifié trois autres nouveaux cas du coronavirus MERS à Ryad. Toutes ces personnes ont été en contact avec des patients contaminés. Il s’agit de deux ressortissantes étrangères employées dans le secteur de la santé et d’un Saoudien de 53 ans souffrant de maladies chroniques. Ce dernier est en soins intensifs.

Le MERS-CoV fait une nouvelle victime à Ryad

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Dengue et chikungunya aux Antilles : conseils aux voyageurs

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Le ministère de la santé appelle à suivre quelques recommandations et mesures de précaution en cas de voyage aux Antilles pour les fêtes de fin d’année. Les Antilles font en effet face à une épidémie de dengue et au début d’une épidémie de chikungunya à Saint-Martin où deux cas ont été identifiés et confirmés.

La dengue et le chikungunya sont des maladies qui se transmettent d’homme à homme par l’intermédiaire des piqûres des moustiques femelles des moustiques tigrés, de l’espèce Aedes aegypti. Les deux maladies ont des symptômes relativement similaires. La dengue entraîne de la fièvre, des maux de tête, des douleurs musculaires et articulaires, de la fatigue, des nausées, des vomissements et des éruptions cutanées. Souvent, on observe une baisse des plaquettes. La guérison survient habituellement en une semaine.

Pour le chikungunya, on observe en moyenne 4 à 7 jours après la piqûre infectante, l’apparition soudaine d’une fièvre élevée (supérieure à 38,5°C) associée à des courbatures ou des douleurs articulaires qui peuvent persister plusieurs semaines. Cette maladie évolue souvent de façon spontanée, mais peut quelquefois provoquer une fatigue prolongée et des douleurs articulaires persistantes qui peuvent être invalidantes.

Certaines précautions s’imposent pour éviter les risques d’infection par la dengue ou le chikungunya, prévenir tout risque et se protéger contre les piqûres de moustiques.

Pour y parvenir, il convient de protéger de toutes les parties découvertes du corps, visage compris en appliquant ou en vaporisant régulièrement des produits répulsifs adaptés est indispensable. Dans la mesure du possible, le voyageur veillera à se couvrir au maximum en portant des vêtements longs et couvrants et de veiller également à ne pas exposer les pieds et les chevilles. Le ministère de la santé rappelle toutefois qu’il faut rester vigilant dans l’utilisation de répulsifs, qui sont déconseillés pour les femmes enceintes et les nourrissons de moins de 2 mois.

Il faut également se prémunir des piqûres en dormant sous une moustiquaire traitée avec des insecticides.

Parallèlement à cette prévention à un niveau individuel, l’Agence régionale de santé a fait procédé à des pulvérisations mobiles d’insecticide. Elle a également donné quelques conseils concernant l’élimination de tout nid à moustiques en évitant l’eau stagnante autour des habitations. Elle a enfin, mis en place un dispositif de surveillance renforcée et des études épidémio-entomologiques ont été lancées.

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Implantation d’un cœur artificiel bioprothétique

Première mondiale à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) ! Après l’autorisation donnée en septembre 2013 par l’ANSM de procéder à l’étude clinique de faisabilité de l’utilisation du cœur artificiel Carmat, pour la première fois au monde l’implantation d’un cœur artificiel bioprothétique a eu lieu avec succès le mercredi 18 décembre 2013 à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP)

Sous la direction du Pr Alain Carpentier, concepteur du projet, cette première mondiale a été réalisée à l’Hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP) par le Pr Christian Latrémouille et le Pr Daniel Duveau (CHU de Nantes) avec notamment le Pr Bernard Cholley et le Dr Denis Méléard, anesthésistes-réanimateurs, dans le service de chirurgie cardio-vasculaire du Pr Jean-Noël Fabiani au sein du Pôle cardiovasculaire, rénal et métabolique du Pr Michel Desnos.

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Cette première implantation s’est déroulée de façon satisfaisante, la prothèse assurant automatiquement une circulation normale à un débit physiologique. Le patient, qui souffrait depuis des années d’une insuffisance cardiaque ayant atteint un stade terminal, est actuellement sous surveillance en réanimation, réveillé et dialoguant avec sa famille. Tous les personnels de recherche et les personnels soignants, médicaux et paramédicaux des services de cardiologie, de chirurgie cardio-vasculaire, d’anesthésie-réanimation et d’imagerie de l’HEGP (AP-HP) ont contribué au résultat de cette intervention, assurant avec dévouement et compétence le suivi postopératoire du patient. Pour satisfaisant qu’il soit actuellement, ce premier résultat ne permet pas de préjuger de l’évolution ultérieure de l’étude.

Le Pr Alain Carpentier avait déposé en 1988 avec l’Université de Paris Pierre et Marie Curie le premier brevet sur le cœur artificiel bioprothétique. C’est donc après 25 ans de recherches que cette technologie novatrice se concrétise. L’entreprise CARMAT a joué un rôle majeur dans cette avancée. Résultat de l’alliance entre EADS (Matra Défense), Truffle Capital et l’Association pour la recherche du Pr Carpentier, cette entreprise s’est consacrée depuis 2008 à la réalisation de ce projet qui a bénéficié du soutien de nombreux partenaires publics et privés français, notamment l’Université Paris-Descartes et Oséo/Bpifrance.

Trois centres hospitaliers français ont été sélectionnés pour participer à l’étude de faisabilité : l’hôpital européen Georges-Pompidou (AP-HP), le Centre chirurgical Marie-Lannelongue du Plessis-Robinson et le CHU de Nantes. L’hôpital européen Georges-Pompidou et l’ensemble de l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris sont heureux et fiers d’avoir accueilli cette première implantation mondiale d’un cœur artificiel. Elle constitue une avancée médicale majeure, dans la mesure où il s’agit de la première bioprothèse cardiaque à visée d’implantation définitive.

Cette technologie novatrice pourrait constituer, à terme, une précieuse alternative à la transplantation cardiaque, trop rarement disponible pour les millions de personnes atteintes d’insuffisance cardiaque dans le monde.

A propos de l’AP-HP

L’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris (AP-HP), est le Centre hospitalo-universitaire (CHU) d’Île-de-France et le 1er CHU d’Europe. Ses 92 000 professionnels s’engagent à offrir à tous, 24h/24, des soins de grande qualité. Les 7 millions de personnes soignées chaque année bénéficient de traitement de pointe dans l’ensemble des disciplines médicales.


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Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

MArqueur du cancer du sein © Inserm, H. Rochefort

« Mieux prédire le risque de développer un cancer du sein » par le Docteur Erard de Hemricourt.

En cancérologie comme pour le reste des affections médicales, mieux vaut prévenir que subir. Il est en effet plus logique d’éviter certains comportements à risque qui pourront conduire à terme au développement de certaines tumeurs – surtout, lorsqu’on sait que, près de 40 % de tous les cancers résultent de causes dites ‘évitables (obésité, alcoolisme, tabagisme, sédentarité). Malheureusement, pour des raisons complexes (et pas toujours très logiques), la prévention et les conseils de prévention n’ont que peu d’emprise sur l’être humain.

Reste alors la prédiction. En effet, si on ne peut prévenir le risque de tomber malade, pouvons-nous au moins l’anticiper et nous y préparer ? Et là, il semble que certains modèles scientifiques montrent quelque robustesse en particulier dans le domaine de la cardiologie (affections coronariennes) et de la cancérologie.

Tel est ainsi le cas pour un modèle prédictif développé par le Dr Colditz de l’Université de Washington aux États-Unis et destiné aux patientes à haut risque de développer un cancer du sein. Ce modèle a par ailleurs fait l’objet d’une publication dans le numéro de novembre de la revue Breast Cancer Research and Treatment (Rosner BA et al. Validation of Rosner-Colditz breast cancer incidence model using an independent data set, the California Teachers Study. Breast Cancer Res Treat. 2013 Nov;142(1):187-202).

Les épidémiologistes de l’équipe du Dr Colditz ont mis au point et peaufiné un modèle statistique appelé ‘Modèle de Rosner-Colditz’ qui permet, mieux que les autres modèles existants, de prédire le risque pour une femme de développer un cancer du sein endéans les cinq prochaines années.

Grâce à ce modèle, les spécialistes américains espèrent pouvoir mieux cibler les patientes à haut risque de développer un cancer du sein qui pourraient ainsi bénéficier d’une approche médicale plus appropriée.

Ce modèle particulier, tout en combinant les critères classiquement retenus comme l’âge des premières règles, la présence d’une obésité, la consommation d’alcool, tient compte également du type de ménopause (naturelle ou induite – chirurgie des ovaires) ou de l’âge d’apparition de la dite ménopause. Grâce à une analyse statistique poussée, les résultats obtenus avec le modèle de Rosner-Colditz ont une validité supérieure de 3 à 5 % par rapport aux autres modèles existants.

Ainsi, ce modèle fournit les meilleurs résultats pour des patientes ayant entre 47 et 69 ans pour un risque compris endéans les 5 prochaines années. Comme pour les autres modèles, la validité de ce test se réduit dès que la patiente dépasse l’âge de 70 ans où que l’on regarde à plus long terme.

Selon le Dr Colditz : « ce modèle est surtout intéressant pour stratifier le risque et identifier les patientes qui présentent un risque plus élevé par rapport au reste de la population ».

Toujours selon lui : « si on se projette à 5 ans, 25 % de tous les cas de cancer du sein à venir seront diagnostiqués au sein des 10 % de femmes le plus à risque. Ce sont ces femmes qui pourraient bénéficier le plus de conseils de prévention pour abaisser ce risque ».

Des conseils comme par exemple la perte de poids, la pratique d’une activité physique régulière et le cas échéant la prévention du cancer par certains médicaments comme les inhibiteurs de l’aromatase.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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De nouvelles données confirment l’action de la vitamine D dans la sclérose en plaques

Vitamine D (CC 2.0)

« De nouvelles données confirment l’action de la vitamine D dans la sclérose en plaques » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Nous avions déjà eu en 2012 l’occasion de parler sur santenews.eu de l’association entre niveau d’ensoleillement, vitamine D et l’émergence de la sclérose en plaques.

La sclérose en plaques est une maladie neurologique particulière qui résulte de la destruction, par un mécanisme auto-immunitaire encore peu clair, de la myéline. La myéline est cette substance graisseuse, blanchâtre, qui entoure les neurones et permet d’accroître la vitesse de transmission de l’influx électrique. Cette maladie touche plus fréquemment les femmes entre 30 et 50 ans et peut entraîner de nombreuses complications sur le plan fonctionnel.

Les données épidémiologiques, anciennes et récentes, nous montrent clairement l’existence d’un lien entre l’incidence de cette maladie neurologique et la localisation géographique des individus touchés : il semble, d’après les tables statistiques, qu’au plus un individu s’éloigne de l’équateur, au plus son risque de développer une sclérose en plaques augmente.

Une fois passé le stade des études d’observation, pour bien comprendre le rôle supposé de l’ensoleillement et de la vitamine D dans l’apparition de la sclérose en plaques et de son évolution, il fallait recourir à des études dites d’intervention – c’est-à-dire tester directement l’impact de l’administration de la vitamine D soit en terme de prévention soit en terme de traitement.

Les premières études sur animal indiquaient déjà une certaine efficacité de la vitamine D à haute dose dans le ralentissement de l’évolution de cette maladie auto-immune. Pour expliquer le rôle positif de cette vitamine, les chercheurs avaient émis l’hypothèse d’une action immuno-modulatrice, une action qui passerait donc par une inhibition directe du système immunitaire à l’encontre des constituants neuronaux.

Or, d’après une toute nouvelle étude réalisée au Johns Hopkins Hospital de Baltimore (États-Unis), il semble que la vitamine D n’agisse pas au travers d’une modulation du système immunitaire mais plutôt en faisant barrage à l’entrée de cellules lymphocytaires particulières directement dans le système nerveux central.

Selon l’étude du Dr Gocke qui sera publiée en janvier 2014 dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences (1,25-Dihydroxyvitamin D3 selectively and reversibly impairs T helper-cell CNS localization. Inna V. Grishkan et al. PNAS. doi: 10.1073/pnas.1306072110 PNAS December 9, 2013), la 1,25 vitamine D3, administrée à des souris présentant une forme de sclérose en plaques bloquerait la migration des cellules immunitaires à l’intérieur du système nerveux central.

« Avec cette étude, on comprend mieux le rôle de la vitamine D qui semble fonctionner non pas par une action inhibitrice directe sur les cellules immunitaires – comme on le pensait – mais plutôt par une action de blocage, en empêchant le passage des cellules immunitaires directement dans le tissu cérébral » selon le Dr Gocke, professeur de Neurologie à l’hôpital Johns Hopkins.

Ce nouveau mode d’action de la vitamine pourrait résulter en une nouvelle approche thérapeutique qui pourrait être testée chez l’être humain. C’est d’ailleurs l’option qui a été retenue, en particulier à l’hôpital Johns Hopkins, où une étude sur des patients souffrant de sclérose en plaques est actuellement en cours, afin d’évaluer l’impact de l’administration de vitamine D à haute dose sur l’évolution de la maladie.

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
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Révolution technologique dans les pacemakers

Un stimulateur cardiaque a été implanté sans chirurgie par une équipe du CHU de Grenoble. Sa particularité: dépourvu de sonde, il est installé directement dans le ventricule du patient.

Le premier pacemaker a été implanté en 1958. «Depuis, il n’y avait pas eu de rupture technologique majeure, les principaux progrès étaient liés à la miniaturisation», explique le Dr Pascal Defaye, responsable de l’unité de rythmologie au CHU de Grenoble.

La révolution est en route avec le Nanostim, un stimulateur sans sonde implanté pour la première fois en France. D’ordinaire, un pacemaker est composé de deux éléments: un boîtier inséré dans la région pectorale, sous la peau ou le muscle, est chargé de générer des impulsions; celles-ci sont ensuite relayées à l’intérieur du cœur par une ou plusieurs sondes, qui partent du boîtier pour aboutir à la cavité cardiaque. «Ces sondes sont le maillon faible de la stimulation cardiaque, explique le Pr Jacques Mansourati, cardiologue au CHU de Brest. Elles peuvent se casser, entraîner une infection de type endocardite, ou se déplacer.» L’objectif des cardiologues était donc de pouvoir s’en passer. C’est chose faite, grâce à l’ultraminiaturisation des dispositifs. Pas plus grand qu’une pièce de un euro, Nanostim est installé directement à l’intérieur du ventricule, au moyen d’un cathéter introduit dans la veine fémorale. Le tout sans intervention chirurgicale ni cicatrice, et sans sensation de masse sous le thorax.

L’appareil a été développé par une start-up californienne, rachetée depuis par la société américaine St Jude Medical. Ce premier stimulateur sans sonde a été posé en une trentaine de minutes le 19 novembre au CHU de Grenoble. Le patient, un homme de 77 ans, a pu rentrer chez lui 24 heures plus tard. L’implantation est une première européenne depuis que l’appareil bénéficie d’un marquage CE. «Nous posons le prochain début janvier, puis cela va progressivement se développer dès l’an prochain dans des centres sélectionnés, (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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Les tests de grossesse bientôt disponibles en grande surface

Les pharmaciens vont bientôt perdre le monopole de la délivrance de tests de grossesse et d’ovulation. L’Assemblée nationale a voté, lundi 16 décembre, l’autorisation de la vente de ces tests dans les grandes surfaces, malgré l’opposition de l’UMP, de l’UDI, des radicaux de gauche et du Front de gauche.

Au cours de l’examen en deuxième lecture du projet de loi sur la consommation, les députés ont ainsi validé, par un vote à main levée, une disposition introduite précédemment par un amendement socialiste au Sénat. « Il ne s’agit pas de juger la sexualité des Français » mais de « faciliter l’accès aux tests », a fait valoir la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti, en soulignant que cette vente en dehors des pharmacies ne remettait pas en cause l’exigence de sécurité du produit, et que le Planning familial était favorable à la mesure.

« Dans beaucoup de cas, on a besoin de l’anonymat pour avoir accès » à ces tests de grossesse, a abondé le ministre délégué à la Consommation, Benoît Hamon. Il a aussi indiqué que l’information des femmes allait être renforcée par arrêté sur la notice et le « packaging » de ces produits.

« Un signal négatif » pour l’UMP

Mais pour l’UMP, « permettre l’achat en grande surface contribuera à la banalisation » des tests de grossesse et « enverra un signal négatif », selon le député Gilles Lurton. « Derrière cette mesure, je vois plus le lobby des grandes surfaces », a lancé pour sa part le député UDI Philippe Folliot. Outre l’UMP et l’UDI, les députés du Front de gauche et les radicaux de gauche, absents en séance lundi après-midi, avaient déposé des amendements de suppression de l’article concerné.

La semaine dernière, la présidente socialiste de la commission des Affaires sociales, Catherine Lemorton, s’était elle-même dite dubitative sur cette mesure banalisant, selon elle, les tests de grossesse.