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Pipettes et autres dispositifs d’administration des solutions buvables : attention aux erreurs !

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L’ANSM a été destinataire de nombreux signalements d’erreurs médicamenteuses en lien avec l’utilisation des dispositifs d’administration des solutions buvables de médicaments, comme les pipettes, compte-gouttes ou cuillères-mesure. Ces erreurs concernent majoritairement des enfants.

Afin d’alerter les professionnels de santé et les parents de ce risque, l’ANSM lance une campagne de sensibilisation.

De nombreux médicaments sont présentés sous forme de solutions ou suspensions buvables et sont conditionnés sous forme de flacons multidoses.

La prise de ces médicaments nécessite alors une administration fractionnée, en cohérence avec la posologie prescrite, à l’aide d’un dispositif d’administration (pipette, gobelet, compte-goutte ou cuillère-mesure).

L’ANSM a été destinataires de nombreux signalements de risque d’erreur ou d’erreurs médicamenteuses en lien avec ces dispositifs d’administration. Parmi les signalements d’erreur médicamenteuse avérée, plus d’un tiers ont entraîné un effet indésirable, dont une moitié d’effets indésirables graves.

La majeure partie des erreurs signalées est survenue au domicile des patients et est réalisée par les patients eux-mêmes ou par un membre de leur famille, notamment les parents. Ces erreurs touchent en effet principalement les nourrissons et les enfants âgés de 2 à 11 ans.

Une erreur médicamenteuse est toujours multifactorielle. Cependant, l’analyse des signalements met en évidence que les causes principales sont liées à une erreur humaine (administration par exemple du médicament A avec le dispositif d’un médicament B), une incompréhension des modalités d’utilisation du dispositif fourni voire de la prescription (administration par exemple de X pipettes ou seringues au lieu de X gouttes prescrites). D’autres signalements mettent en cause directement le dispositif d’administration du fait, par exemple, de la présence d’une double graduation ou d’un manque de lisibilité.

Dans ce contexte, l’ANSM a en premier lieu engagé une réflexion en lien avec le Groupe de Travail Erreurs médicamenteuses (composés de professionnels de santé de terrain) dans un but d’amélioration et de sécurisation des dispositifs fournis avec les solutions buvables de médicaments. Pour se faire, des recommandations à destination des laboratoires pharmaceutiques seront prochainement proposées.

L’ANSM lance, par ailleurs, une campagne d’information et de sensibilisation destinée aux patients et à leurs proches via la diffusion d’une affichette rappelant les quatre règles clés pour limiter le risque d’erreur, à savoir :

•à un médicament donné correspond un dispositif d’administration : les dispositifs ne sont pas universels et sont spécifiques du médicament avec lesquels ils ont été délivrés,
•il est nécessaire de toujours conserver le dispositif d’administration avec le médicament correspondant pour éviter toute confusion,
•en cas de doute, que ce soit sur l’utilisation du dispositif d’administration ou sur la prescription, il est indispensable de demander conseil à un professionnel de santé,
•enfin, il est essentiel de toujours lire la notice d’information avant toute utilisation.

L’ANSM rappelle également que les professionnels de santé ont un rôle déterminant de conseil :

•ils doivent notamment s’assurer de la bonne compréhension de la posologie et du mode d’administration des médicaments par le patient ou ses proches. Il est recommandé à cette fin, et dans la mesure du possible, de regarder le dispositif d’administration avec le patient ou ses proches.
•les professionnels de santé doivent également s’assurer que le médicament qu’il prescrive ou délivre est le plus adapté et privilégier, lorsqu’il existe, le conditionnement adapté à la population ciblée.

L’ANSM rappelle que les professionnels de santé doivent déclarer immédiatement tout effet indésirable suspecté d’être du à un médicament dont ils ont connaissance au centre régional de pharmacovigilance dont ils dépendent géographiquement.

Les patients et les associations agréées de patients peuvent également signaler tout effet indésirable à leur centre régional de pharmacovigilance.

Pour plus d’information : Déclarer un effet indésirable

Communiqué de presse ANSM


News Santé

Sida : Obama s’engage dans la lutte contre le Sida

Le président des Etats-Unis a annoncé que le pays allait contribuer à hauteur de 5 milliards de dollars au Fonds mondial de lutte contre le Sida.

Quelques jours après la Journée mondiale de lutte contre le Sida, les Etats-Unis ont informé qu’ils allaient contribuer jusqu’à cinq milliards de dollars au fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme pour les trois prochaines années. Créé en 2002, le fonds fixe un objectif de 15 milliards de dollars collectés afin de financer la recherche pour de nouveaux traitements et pour l’amélioration du dépistage du virus du VIH.

« Le temps est maintenant venu de financer à nouveau le fonds. Les Etats-Unis contribueront à hauteur d’un dollar à chaque fois que d’autres donateurs promettront deux dollars dans les trois ans à venir, jusqu’à cinq milliards de dollars de la part des Etats-Unis, a déclaré Barack Obama à l’AFP, conditionnant son aide à l’effort des pays tiers.
100 millions de dollars devraient également être attribués à un programme américain de recherche publique pour la lutte contre le virus VIH. L’objectif est de « développer une nouvelle génération de thérapies, car les Etats-Unis devraient être à l’avant-garde des nouvelles découvertes sur la façon dont nous obtenons une rémission à long terme du VIH sans thérapies à long terme, ou encore mieux, (sur la façon dont nous) l’éliminons complètement ».

Le Sida constitue un des plus grands problèmes de santé publique. L’OMS estime qu’en 2012 il y avait environ 35,3 millions de personnes vivant avec le VIH dans le monde.

L’Afrique subsaharienne est la région la plus touchée dans le monde par le virus. Elle représente 69% des personnes vivant avec le VIH dans le monde. La prévention et le dépistage auprès de ces populations restent des enjeux de taille pour éradiquer la maladie.

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Ile de Sein : la naissance d’ Emilie, une première depuis 1978

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L’Ile de Sein, vous connaissez ? C’est le minuscule archipel breton qui vient de voir naître un bébé… un évènement qui n’était pas arrivé depuis 1978 sur l’Ile. Émilie qui est le 4ème enfant d’un couple installé sur l’Ile peuplée de 214 habitants en hiver a vu le jour au domicile parental, l’archipel ne possédant ni hôpital, ni maternité.

L’Ile de Sein vient donc de vivre un évènement exceptionnel, la naissance d’un bébé. Banal, dira-t-on, mais pas autant sur cette île dont un habitant sur deux est âgé de plus de 65 ans. Pour permettre la naissance de la petite Emilie, les parents avaient tout prévu : ils avaient fait savoir au maire de l’ilot situé au large de la pointe du Raz de la date prévue de la naissance de l’enfant et fait savoir qu’ils souhaitaient que l’enfant puisse naître sur l’Ile.

Ce lieu est pourtant réputé pour la rudesse de son climat et des tempêtes qui souvent le secoue. Mais qu’importe, la maman, mère au foyer et son mari, agent communal et pompier volontaire, ont fait le choix d’accueillir leur 4ème enfant sur l’Ile de Sein.

Le premier magistrat a exprimé son enthousiasme face à la naissance de cette petite fille, qui permet de faire baisser la moyenne d’âge sur l’Ile de Sein où les enterrements sont bien plus courants que les naissances.

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L’activité sexuelle, source de santé et de longévité… même chez les mouches

Publiée dans Science, une étude expérimentale américaine montre que chez la mouche drosophile, la frustration sexuelle entraîne stress, problèmes de santé et raccourcissement de la durée de vie.

Des chercheurs de l’Université du Michigan se sont penchés sur la libido de la mouche drosophile (Drosophila melanogaster) et plus particulièrement sur les effets de la frustration sexuelle. Pour cela, ils ont employé trois techniques différentes. La première a consisté à placer des mâles génétiquement modifiés pour produire des phéromones femelles parmi des mâles ‘intacts’.

Le but était que ces derniers aient le sentiment d’être dans un environnement sexuellement riche sans toutefois avoir l’accès à des femelles. La deuxième technique a consisté à manipuler chez ces mouches les neurones spécifiques responsables de la perception des phéromones. Enfin, la troisième a consisté à manipuler dans le cerveau de ces insectes, les zones liées à la récompense sexuelle (zones qui sécrètent un groupe de composés associés à l’anxiété ainsi qu’à la libido).

Au cours des trois expériences, les chercheurs ont observé le comportement et l’état de santé des mouches. Ils ont ainsi observé chez les mâles sexuellement frustrés une baisse rapide des réserves de graisse et de la résistance à la famine, un stress accru et une durée de vie plus courte. Des effets négatifs partiellement renversés chez les individus auxquels les chercheurs permettaient (enfin) de copuler.

La frustration sexuelle, un problème de santé

« Nos résultats nous permettent de mieux comprendre comment la perception sensorielle et l’état physiologique sont intégrés dans le cerveau pour affecter la santé à long terme et la durée de vie », explique Scott D. Pletcher, du Département de génétique moléculaire et de physiologie intégrative de l’Université du Michigan, auteur principal de l’étude.

« La génétique et la neurobiologie de pointe utilisées dans cette recherche nous (…)

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Boire en couple : le secret pour une relation durable

Des scientifiques américains ont constaté que le taux de divorce des couples de gros buveurs est le même que chez les couples sobres. Des résultats qui pourraient aider les thérapeutes spécialisés dans les problèmes conjugaux.

Mariage et alcool semblent ne pas être incompatibles selon une étude américaine menée par les chercheurs de l’université Buffalo Research Institute. Le secret, selon les scientifiques, est de boire ensemble. Car lorsqu’un seul des deux partenaires est un gros buveur, le couple a 50% de chances de divorcer dans les neuf premières années de mariage. Mais quand les deux membres du couple sont des gros buveurs, leur taux de divorce (30%) est le même que ceux qui boivent modérément ou pas du tout.

Pour cette étude, 637 couples ont été suivis pendant leurs premières années de mariage. Les facteurs tels que la consommation de marijuana et de tabac, la dépression et le statut socio-économique, pouvant influencer leurs relations, ont été pris en compte.

Des habitudes différentes

« Nos résultats indiquent que c’est la différence entre les habitudes de consommation d’alcool du couple, plutôt que la consommation en elle-même qui conduit à l’insatisfaction conjugale, la séparation et le divorce », explique l’auteur principal de l’étude, Kenneth Leonard.

Les chercheurs ont également constaté un taux de divorces légèrement plus élevé quand le gros buveur est la femme, plutôt que le mari. Mais cette différence ne repose que sur l’exemple de quelques couples qui ont participé à l’étude et ne serait donc pas statistiquement significative. « Nous espérons que ces résultats seront utiles aux thérapeutes qui s’occupent des problèmes de mariage et aux praticiens de la santé mentale qui peuvent aller chercher la source des conflits du couple dans leurs différentes habitudes de consommation de l’alcool », conclut le chercheur.

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Sida : le préservatif moins utilisé chez les homosexuels

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Le bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) vient de révéler que les hommes ayant des relations avec des hommes utilisent de moins en moins le préservatif. Autre mauvaise nouvelle, les nouveaux diagnostics d’infections au VIH ne diminuent pas depuis 2003 pour cette population, la seule pour laquelle c’est le cas. Cette situation n’est pas sans inquiéter les experts, d’autant plus que l’incidence du VIH est 200 fois plus élevée dans la population homosexuelle que chez les hétérosexuels.

Le BEH n° 39-40 de l’institut de veille sanitaire est consacré cette semaine à un dossier thématique au thème intitulé : « Comportements à risque et prévention dans des populations particulièrement exposées au VIH, aux IST et aux hépatites ». De ce rapport ressort premièrement que depuis 2000, l’usage systématique du préservatif chez les hommes ayant des rapports sexuels avec d’autres hommes recule fortement. Ce phénomène est d’autant plus inquiétant que ce sont les hommes les plus susceptibles de transmettre la maladie, à savoir les séropositifs eux-mêmes qui n’utilisent pas les moyens adéquats pour protéger leur partenaire alors qu’ils ont le plus de pratiques à risques (fréquentation de lieux communautaires, partenaires multiples…).

De façon générale, 1/4 des participants à l’étude affirment pratiquer au moins une relation non-protégée sans connaître le statut de leur partenaire. 1/4 d’entre eux ne se protègent jamais. Ils sont également moins nombreux à utiliser systématique le préservatif pour une pénétration anale.

L’utilisation des préservatifs ne cessent ainsi de diminuer depuis 1997, même si on peut noter que les séronégatifs se protègent davantage que les hommes séropositifs. Ils ne sont cependant que 60% à utiliser systématiquement un préservatif lors d’une pénétration anale.

Des méthodes alternatives commencent à voir le jour comme Le sérosorting, qui consiste à adapter ses pratiques sexuelles en fonction du statut sérologique des partenaires (7 % de séropositifs le pratiquent) ou encore le séropositionning (c’est le partenaire séronégatif qui pénètre). Ces pratiques minoritaires et surtout la deuxième pourrait limiter le risque d’infection, mais aucune étude n’est venue prouver leur efficacité, déclare le BEH.

Une autre méthode de réduction de risques, recommandée par l’OMS, gagne du terrain, il s’agit de l’utilisation d’antirétroviraux. Le problème réside principalement dans le fait que peu des homosexuels masculins connaissent les antirétroviraux, 35 % des séropositifs pensant même qu’ils empêchent la transmission du VIH et réduisent la charge virale. La première affirmation est fausse puisque le risque de transmission n’est pas totalement écarté même s’il est réduit.

Si les pratiques alternatives permettent de réduire les risques de transmission du VIH, elles ne les rendent pas inexistants ce que dont les HSH sont conscients, raison pour laquelle ils combinent souvent plusieurs pratiques préventives.

Face au constat de la non utilisation du préservatif dans une population ayant beaucoup de comportements à risque, les auteurs du BEH insistent sur la nécessité du dépistage dans les lieux communautaires et en marge de la société, notamment, par exemple grâce à l’utilisation des autotests. Il reste cependant à rappeler la pertinence de l’utilisation du préservatif et des antirétroviraux.

Les homosexuels hommes utilisent de moins en moins le préservatif

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Trop de sel dans les médicaments effervescents

Certaines spécialités apportent, à la posologie la plus courante, autant de sodium que la dose journalière maximale conseillée et augmentent le risque cardiovasculaire, selon une étude britannique.

On traque le sel dans nos assiettes. Avez-vous pensé à celui qui se cache dans vos médicaments?

Une étude britannique publiée dans le BMJ a passé en revue les accidents cardiovasculaires survenus au sein d’une cohorte de 1,3 million de patients qui, entre 1987 et 2010, avaient eu au moins deux prescriptions, les uns de spécialités avec du sodium, les autres de leurs équivalents sans sodium. La conclusion de l’équipe de Jacob George (Ninewells Hospital de Dundee, Grande-Bretagne) est sans appel: «Les patients à qui ont été prescrits des médicaments, effervescents ou dispersibles, contenant du sodium ont plus d’incidents cardio-vasculaires que les autres.»

Seconde constatation: la quantité de sodium apportée par certains produits est loin d’être anecdotique. Les chercheurs calculent qu’un comprimé de paracétamol 500 dispersible renferme 427,8 mg de sodium, soit la même quantité que dans 1 gramme de sel de table *. Les patients de la cohorte britannique dont les médicaments en contenaient avalaient donc en moyenne 6,29 g de sel par jour rien qu’avec leurs médicaments, soit plus que la recommandation de l’OMS de 5 g par jour, alimentation incluse!

Risque limité

Pas de quoi cependant regarder votre armoire à pharmacie  de travers. Les médicaments effervescents et dispersibles sont certes très riches en sodium: sans cet excipient, pas de bulles de gaz carbonique, donc pas de désagrégation du comprimé dans l’eau. Mais le risque cardio-vasculaire calculé par l’étude britannique porte sur de grosses consommations de ces spécialités. Pas de danger si l’on prend, une fois de temps en temps, un comprimé pour soigner un mal de tête.

Le Pr Jacques Blacher, cardiologue et épidémiologiste à l’Hôtel-Dieu, relativise la portée de l’étude et précise que  l’augmentation du risque due (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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Nouveaux anticoagulants oraux : attention au risque hémorragique

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La Haute autorité de santé, l’Assurance maladie et l’Agence nationale de sécurité du médicament viennent de lancer une alerte sur l’utilisation des nouveaux anticoagulants oraux (Naco) en rappelant aux médecins de veiller à respecter strictement les recommandations de sécurité d’emploi et les bonnes pratiques d’utilisation de ces médicaments afin d’éviter le risque hémorragique.

Arrivés sur le marché en 2008, les nouveaux anticoagulants comme le Pradaxa (dabigatran), le Xarelto (rivaroxaban) et l’Eliquis (apixaban) doivent faire l’objet d’une vigilance particulière dans leur utilisation.

Prescrits aux patients susceptibles de développer une embolie pulmonaire, une phlébite, des troubles du rythme cardiaque ou qui risquent d’être victimes de thromboses, ces médicaments sont destinés à fluidifier le sang et éviter la formation de caillots. 4 % de la population française est ainsi concerné chaque année par la consommation d’anticoagulants, selon la HAS.

Parmi les risques pour les personnes sous Naco, figurent les risques de saignement et de thrombose ce qui a conduit les trois agences cités ci-dessus à renouveller les recommandations de bon usage de ces spécialités, ceci étant d’autant plus vrai que les patients sous Naco prennent également d’autres traitements pouvant majorer le risque hémorragique.

Une autre consigne donnée est de surveiller la fonction rénale car il existe des risques que le produit anticoagulant s’accumule dans l’organisme, principalement chez les personnes âgées.

Un autre point capital a été abordé dans le compte rendu des 3 agences de santé après un constat : 5 à 10 % des prescriptions de nouveaux anticoagulants correspondent à des indications qui n’ont pas été validées et peuvent s’avérer dangereuses : certains patients souffrant d’une inssuffisance hépatique ou rénale, avec une fibrillation auriculaire ou atteints de valvulopathies ont ainsi obtenu une prescription de ces nouveaux anticoagulants.

Le rapport bénéfice/risque de ces spécialités n’est toutefois pas remis en cause, signale l’Agence nationale de sécurité mais les précautions d’usage doivent être respectées afin de limiter les risques hémorragiques.

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« Non les vaccins ne sont pas inutiles et dangereux » clament des pédiatres !

afpaNon les vaccins ne sont pas inutiles et dangereux » : les pédiatres de l’AFPA et du GPIP souhaitent rétablir la vérité. Si la majorité des Français semblent favorables à la vaccination (9 sur 10), les polémiques n’ont de cesse d’alimenter les débats, notamment depuis la pandémie grippale A (H1N1) de 2009 : « Les vaccins ne servent à rien à part enrichir les labos » ; « La sclérose en plaque est une conséquence du vaccin contre l’hépatite B » ; « Le vaccin contre le papillomavirus provoque des maladies auto-immunes » ; « L’aluminium présent dans les vaccins est dangereux pour la santé »… Autant de controverses non appuyées par des études fiables et validées.

Non, la vaccination n’est pas une invention récente du lobby pharmaceutique mondial. Elle a été introduite au XVIIIème siècle par Edward Jenner. En France, selon l’INSERM, les vaccinations ont, depuis 1950, contribué à diviser par 30 ou plus la mortalité due à certaines maladies infectieuses. Quant à l’OMS, elle estime que la vaccination sauve la vie de 2 à 3 millions de personnes chaque année dans le monde.

Alors le vaccin serait-il victime de son succès ? Les pédiatres de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA) et du Groupe de Pathologie Infectieuse Pédiatrique (GPIP) souhaitent rappeler leur utilité et l’importance d’informer pour une meilleure compréhension du rapport bénéfice/risque de la vaccination.

La vaccination : un acte individuel pour un bénéfice collectif

Si la vaccination permet de se protéger individuellement de maladies graves, elle a également un intérêt collectif. Chez les personnes vaccinées, les virus ou les bactéries des maladies prévenues par les vaccins ne se développent pas. Ils ne sont donc pas malades mais ne peuvent pas non plus être une source de contagion pour leur entourage : ils ne participent donc pas au développement d’une épidémie. Les bénéfices de la vaccination sont donc à la fois individuels mais aussi collectifs d’où leur immense intérêt en termes de santé publique.

Aujourd’hui, grâce aux recommandations vaccinales, certaines maladies comme la variole ont été totalement éradiquées et leur vaccination a été supprimée. Pour d’autres maladies, comme la poliomyélite, le virus est toujours présent dans certains pays et pourrait réapparaître en France si la vaccination n’était plus régulièrement pratiquée. D’autres maladies ne pourront jamais être éradiquées mais peuvent être contrôlées par la vaccination comme le tétanos ou la coqueluche par exemple.

« Les Français moins motivés par des maladies qu’ils ne rencontrent plus, sont de plus en plus perturbés par la cacophonie d’une minorité militante anti-vaccinale, bien que la sécurité des vaccins n’ait jamais été aussi développée et efficace », souligne le Dr François Vié le Sage, Pédiatre à Aix-les-Bains et responsable du groupe Infectiologie et Vaccinologie de l’AFPA.

Un taux de vaccination encore trop faible en France notamment pour protéger les adolescents et les prématurés

En France, la couverture vaccinale est insuffisante pour beaucoup de vaccins et même très insuffisante chez les populations les plus à risque, à savoir les adolescents, les malades chroniques (asthmatiques par exemple) et les prématurés.

Même si la couverture des adolescents pour le ROR (Rougeole, Oreillons, Rubéole) a atteint 88% en 2012, elle est encore loin des taux nécessaires pour contrôler ces maladies et protéger complétement la population des épidémies. Des signes de reprise de la rougeole ont d’ailleurs été constatés de nouveau ces derniers mois dans plusieurs pays d’Europe (Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Roumanie, Suède, Suisse). Pour certaines maladies, le taux de couverture vaccinale a même une tendance à la baisse. C’est notamment le cas pour deux des maladies qui concernent le plus les adolescents. La couverture pour l’hépatite B est passée de 34,7% en 2009 à 34,1% en 2012 après avoir connu un pic à 37,7% en 2010. Celle pour le papillomavirus (HPV), responsable du cancer du col de l’utérus, était de 31,3% en 2009 et est descendue à 22,9% en 2012. Autre maladie à laquelle les adolescents sont particulièrement confrontés : le méningocoque C dont le taux de couverture vaccinale est de seulement 27,5% en 2012 (voir DP p.9).

Chaque année en France, environ 55 000 enfants naissent prématurés (6,6% des naissances [1]). Ces enfants ont une sensibilité accrue aux infections bactériennes et virales dont certaines peuvent être prévenues par la vaccination : coqueluche, pneumocoque, grippe, Haemophilus influenzae stérotype b -HIB-. Pour cette population particulièrement vulnérable, encore plus que pour l’enfant à terme, la stratégie du « cocooning » est particulièrement nécessaire mais n’est malheureusement pas encore suffisamment appliquée. On entend par « cocooning du nouveau-né », la vaccination de l’entourage proche du bébé, c’est-à-dire les parents, la fratrie, les grands-parents et les personnes qui s’en occupent. Premières sources de transmission des maladies, il est indispensable qu’ils soient à jour dans leurs vaccins, en particulier pour ceux contre la rougeole, la varicelle, la grippe ainsi que la coqueluche qui connait une recrudescence en France depuis quelques années et qui présente un risque accru de complications chez les prématurés.

Combattre certaines idées reçues

« L’aluminium  présent dans les vaccins est dangereux pour la santé »

À ce jour, les études disponibles indiquent que bien que l’aluminium vaccinal puisse parfois persister au site d’injection pendant des années, celui-ci n’est pas responsable de l’existence d’une atteinte inflammatoire musculaire diffuse et n’est pas associé à une maladie systémique. Le 11 juillet 2013, le Haut Conseil de la Santé Publique (HCSP) a fait un rapport complet sur le sujet qui a abouti aux mêmes conclusions. [2]

« La sclérose en plaque est liée à la vaccination contre l’hépatite B »

Onze études internationales différentes n’ont pas réussi à mettre en évidence un lien de causalité entre vaccin et sclérose en plaque (SEP). Les populations vaccinées n’ont pas plus de sclérose en plaque que celles non vaccinées. Sur une population générale, 3 habitants sur 100 000 sont susceptibles de présenter la maladie. Avoir 3 cas de sclérose en plaque lorsque l’on vaccine 100 000 personnes est donc attendu.

« Le vaccin contre le papillomavirus provoque des maladies auto-immunes »

La méfiance vis-à-vis de cette vaccination s’est instaurée à la suite de la médiatisation d’effets indésirables mais aucune étude de pharmacovigilance n’a montré que les manifestations présentées étaient dues aux vaccins. Les effets indésirables doivent de principe être déclarés dans tous les pays aux différents systèmes de pharmacovigilance : à l’échelle internationale, aucun signal d’alerte n’a été retenu à ce jour. Pour les maladies auto-immunes, le nombre total de manifestations recueillies reste faible (< 6 cas pour 100 000) et bien inférieur à celui attendu dans la population générale [3].

« Il existe un lien entre le vaccin ROR (rougeole, oreillons, rubéole) et l’autisme »

Le lien entre la vaccination ROR et l’autisme a été évoqué dans une étude, parue en 1998 [4]. Elle s’est révélée être un « trucage élaboré », financée et commanditée à des fins financières. En 2010, le General Medical Council anglais a publié un rapport mettant en cause la validité de cette étude. « Il est de notre rôle de pédiatre d’informer et de rassurer les Français sur la vaccination. Si nous laissons les « rumeurs » se propager sans réagir au profit de la non vaccination, nous prenons le risque d’exposer les populations à des maladies graves et de favoriser leur recrudescence. Et si l’on impute tous les symptômes à la seule responsabilité de la vaccination, nous risquons également de passer à côté de la vraie cause des symptômes présentés », précise le Dr Robert Cohen pédiatre membre de l’AFPA et président du GPIP.

Réponses à de nombreuses questions posées par les familles consultables sur le site internet de l’AFPA : FICHES VACCINATIONS

[1] Source : « Enquête Nationale Périnatale 2010″, B. Blondel & M. Kermarrec, INSERM, mai 2011
[2] HCSP, « aluminium et vaccins », 11 juillet 2013 : http://www.hcsp.fr/Explore. cgi/Telecharger?NomFichier= hcspr20130711_ aluminiumetvaccins.pdf
[3] HCSP, Rapport du groupe de travail sur la stratégie de prévention globale des cancers du col de l’utérus 21 octobre 2011
[4] Wakefield AJ. Ileal-lymphoid-nodular hyperplasia, non specific colitis, and pervasive developmental disorder in children. Lancet 1998 Feb 28 ; 351 : 637-641

Ceci est un communiqué de l’Association Française de Pédiatrie Ambulatoire (AFPA)


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Les soins dentaires coûtent trop chers en raison de « dérives inacceptables »

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Une étude menée par « 60 Millions de consommateurs » vient de montrer que le reste à charge pour les soins dentaires est très élevé. Ces coûts liés à des « pratiques tarifaires excessives » constituent une des raisons principale de renoncement aux soins qui concerne près d’un tiers des consommateurs.

Pour parvenir à ces résultats, la revue a analysé les données de la Sécurité sociale par l’Observatoire des restes à charge en santé, les chiffres du CISS, un collectif d’associations de patients et de Santéclair, la filiale de plusieurs complémentaires santé.

Il ressort de cette étude que même après l’intervention des complémentaires de santé, le reste à charge reste élevé. L’assurance maladie n’ayant remboursé en 2012 qu’un milliard d’euros sur les 5 milliards que coûtent les prothèses comme les couronnes, les bridges, les inlays ou reconstitution, 60 Millions de consommateurs a établi que le patient doit débourser environ 290 euros par acte (après le remboursement sécu). Pour les prothèses coûtant 600 euros, 75 euros seulement seront remboursés. Sans compter la pose d’un implant, qui est supérieur à 2000 euros et peu remboursé.

Non seulement il existerait des variations en fonction des département, et même si les coûts peuvent être pris en charge tout ou partie par les complémentaires, il est très difficile d’avoir une estimation sur le niveau de prise en charge, explique l’Observatoire.

De la même façon, certaines pratiques sont jugées préoccupantes selon l’étude. Les inlay-cores, par exemple, qui sont des reconstitutions partielles de dents apposées sous couronne, sont souvent élaborés par des prothésistes (dont le dentiste fixe les honoraires) alors qu’ils pourraient être reconstitués par le dentiste lui-même au prix fixé par la sécurité sociale, ce qui reviendrait moins cher au patient.

L’orthodontie coûterait également très cher et ferait l’objet de dépassement d’honoraires important.

Si les soins courants sont encadrés par l’assurance maladie, et devrait faire peu l’objet de dépassements, les dépassements « illégaux » de ces tarifs s’établissent pourtant à 34 millions d’euros en 2012. L’observatoire reconnait là qu’il faudrait revaloriser les tarifs des soins conservateurs.

C’est bien ce qu’affirment les dentistes qui expliquent que les tarifs de la sécu ayant été peu revalorisés ces dernières années, ils compensent sur les actes à honoraires libres.

Des coûts des soins dentaires excessifs, selon 60 Millions de consommateurs

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