Archives de catégorie : ACTUALITES

Cœur artificiel : le patient toujours dans un état «satisfaisant»

Deux mois après l’opération constituant une première mondiale, l’homme porteur d’une bioprothèse cardiaque s’alimente et n’a plus besoin d’assistance respiratoire continue, selon ses médecins.

L’homme de 76 ans qui a reçu une prothèse cardiaque totale Carmat se trouve dans un état «satisfaisant», deux mois après son opération qui constitue une première mondiale, rapporte ce mardi l’équipe médicale de l’hôpital européen Georges Pompidou qui le suit à Paris.

Le malade, qui souffrait d’insuffisance cardiaque en phase terminale quand il a été opéré, a connu une évolution post-opératoire «longue et difficile», mais peu surprenante au vu de son âge et de la pathologie dont il souffrait, précise le communiqué.

Au rang des progrès, il «s’alimente et ne nécessite plus d’assistance respiratoire continue», ajoutent ses médecins qui saluent «un malade exemplaire», courageux et plein d’humour. Sa bioprothèse, mise au point par le Pr Alain Carpentier, «continue de fonctionner de façon satisfaisante», et le patient n’a pas eu à prendre de traitement anticoagulant depuis le 10 janvier.

La coeur artificiel Carmat, réalisé en biomatériaux, ne nécessite pas la prise de traitement immunosuppresseur et est à ce jour la prothèse reproduisant le plus fidèlement le fonctionnement naturel du cœur. Contrairement aux pompes d’assistance mécaniques ventriculaires utilisées jusqu’à présent, dont l’usage est temporaire, il est destiné à rester dans l’organisme du patient. Seules les batteries, d’une autonomie de deux heures, sont à l’extérieur du corps du malade. La conception du coeur artificiel a nécessité plus de 20 ans de recherche.

Le dispositif expérimental doit encore être implanté sur trois autres patients pour valider la première phase d’essais cliniques destinée à vérifier qu’elle ne met pas en danger les patients. Si les résultats sont positifs, une deuxième phase d’essais portant sur une vingtaine de patients devrait suivre.

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Cancer du sein : Trop de mammographies inutiles ?

« Cancer du sein : Trop de mammographies inutiles ? » par le Docteur Erard de Hemricourt.

Comme on le dit très souvent, l’enfer est pavé de bonnes intentions et la médecine n’y échappe pas avec par exemple le dosage routinier du taux de PSA sanguin permettant de détecter précocement les cancers de la prostate (ce dosage reste selon de nombreuses instances officielles et experts de peu de valeur et conduit surtout à des traitements inutiles pour les patients).

Une autre technique de dépistage qui pourrait se révéler trop belle pour être vraie concerne le cancer du sein et la mammographie. Cette semaine paraît un article qui, de nouveau risque de mettre le feu au lac, en annonçant tout simplement que le dépistage de masse du cancer du sein par la technique de la mammographie est inutile, nuisible et surtout conduit à des surdiagnostics pouvant atteindre 20 à 30%.

Pour rappel, le surdiagnostic consiste à détecter une tumeur qui soit est inexistante (erreur de diagnostic) soit n’évoluera pas sur le plan clinique. Nous savons en effet que certaines tumeurs de petite taille resteront continuellement dans un état de pseudo-léthargie et ne progresseront pas. Pire ! Certaines petites tumeurs pourront également disparaître, comme par magie. Toute la problématique du surdiagnostic est donc centrée in fine sur des traitements inutiles, qui n’ont pas lieu d’être.

L’étude parue cette semaine, la Canadian National Breast Screening Study, a suivi près de 90 000 femmes pendant plus de 25 ans. Toutes ces femmes ont été réparties au hasard dans deux groupes distincts comprenant pour l’un un dépistage systématique par mammographie et pour l’autre, rien.

Et les résultats publiés cette semaine dans le British Medical Journal (Twenty five year follow-up for breast cancer incidence and mortality of the Canadian National Breast Screening Study: randomised screening trial. Anthony B. Miller et al. BMJ. 2014; 348:g366) confirment que la mortalité pour les deux groupes au bout de 25 années de suivi reste quasi identique.

Parmi les 89 835 femmes âgées de 40 à 59 ans, 666 cas de cancers du sein invasifs ont pu être mis en évidence dans le groupe des patientes avec mammographie et 524 dans le groupe contrôle (sans mammographie). Ces tumeurs du sein ont mené au décès des patientes dans 180 cas pour le groupe ‘mammographie’et dans 171 cas pour le groupe contrôle. Autant dire que la différence à cette échelle reste quasi insignifiante.

Selon la conclusion de l’article, la mammographie annuelle réalisée chez les femmes âgées de 40 à 59 ans au-delà d’un examen physique bien réalisé ne produirait donc aucun bénéfice en terme de réduction de la mortalité. Par contre, cette technique de dépistage entraîne un surdiagnostic de près de 22% concernant les tumeurs dites invasives (1 patiente sur 424) avec des traitements inutiles à la clé.

Au lendemain de cette publication, de nombreuses voix se sont fait entendre tant en Europe qu’aux États-Unis pour affirmer que cette étude était en contradiction flagrante avec d’autres études qui, elles, rapportaient un bénéfice net de près de 15% en terme de survie globale. Comme souvent, le simple quidam risque ici d’assister à une bataille de chiffres, de statistiques et surtout d’experts qui vont commencer à se contredire.

Sachant que tous stades confondus, les traitements du cancer du sein ne cessent de s’améliorer avec des chiffres de survie globale dépassant actuellement les 85%, les détracteurs de cette étude sont les premiers à dire que les conclusions des données présentées cette semaine sont d’interprétation difficile puisque, quel que soit le stade clinique, avec les nouveaux traitements actuellement disponibles, le cancer du sein qu’il se trouve à un stade extrêmement précoce ou à un stade plus avancé n’est plus une fatalité absolue.

Par contre, comme le dit très pertinemment le Docteur Laura Kruper, directeur du Rita Cooper Finkel Women’s Health Center, cette étude ne regarde que la mortalité et non pas la morbidité. En effet, nous sommes arrivés à un stade où, grâce aux moyens thérapeutiques actuels, nous pouvons nous permettre de ‘pinailler’ non sur l’efficacité de telle ou telle mesure mais sur la nécessité et le choix de telle ou telle mesure eu égard au confort de la patiente et non à sa survie.

Ainsi est-il plus intéressant de diagnostiquer plus précocement une tumeur qui sera facilement retirée par chirurgie sans obligation de passer par la case ‘chimiothérapie’. Mais cela n’enlève toujours pas l’épineux problème des cas de surdiagnostics et des traitements inutiles.

Et comme le rappelle le Professeur Otis Brawley, vice-président de la Société Américaine du Cancer : « Je peux comprendre la frustration des individus mais la vérité est que la médecine n’est pas une science exacte et que c’est pour cette raison que la recherche reste importante car elle nous permet d’approcher et de trouver la vérité ».

Docteur Erard de Hemricourt pour News Santé – Tous droits réservés-
 » Ne restez plus jamais seul face à votre cancer » avec Esperity, premier site multilingue destiné aux patients touchés par le cancer  »

Les fruits et légumes non-bios sont aussi bons pour la santé de vos enfants

Quand mon fils était bébé, «biologique» était synonyme de «comestible». Si les pommes du supermarché n’avaient pas leur petit logo, je ne les achetais pas. Je savais que les fruits et légumes conventionnels pouvaient contenir des traces de pesticides, et que les pesticides pouvaient affecter son développement cérébral. Certes, les détails de cette association étaient assez flous -je ne savais pas combien de pesticides mon fils était susceptible d’ingérer en avalant des fraises premier prix, ni à partir de quelle quantité cela pouvait lui être nocif. Mais, en un sens, cela n’avait aucune importance: raquer un peu plus pour minimiser les risques, quels qu’ils aient pu être, en valait la peine.

Deux ans plus tard: mon fils gobe des fraises on ne peut plus basiques au petit-déjeuner. Je soutiens les principes de l’agriculture biologique, c’est certain, mais c’est parfois compliqué de débourser plus de 5 euros pour une barquette qu’il aura terminée en moins de deux jours. Par ailleurs, je ne peux m’empêcher de me demander si les aliments biologiques font vraiment une différence sur sa santé, vu qu’il est connu pour lécher la semelle de ses chaussures, embrasser la truffe de mon chien qui vient de remuer ses crottes avec ou manger des biscuits apéritifs -ceux d’un camarade- à même le sol de la crèche. 

Pour ne pas rester dans le flou, j’ai donc décidé de fouiller la littérature scientifique et de m’adresser à des toxicologues, horticulteurs, spécialistes des risques et autres nutritionnistes pour savoir si les produits chimiques présents dans les aliments issus de l’agriculture conventionnelle posaient réellement un risque pour mon enfant.

Ce que j’ai découvert m’a totalement surprise -et, en résumé, je serai un tantinet plus détendue quand il s’agira de nourrir bébé n°2.  

Je voudrais tout de suite préciser que cette chronique ne concerne pas l’intérêt environnemental de l’agriculture (…) Lire la suite sur Slate.fr


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Les grands rêveurs se réveillent plus souvent que les autres

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Les « grands rêveurs » auraient le sommeil plus léger, à savoir se réveilleraient plus souvent (jusqu’à deux fois plus) durant la nuit que les petits rêveurs. Telles sont en tout cas les conclusions d’une étude Inserm dirigée par Perrine Ruby. A l’origine de cette différence, deux zones du cerveau, le cortex préfrontal médian et la jonction temporo-pariétale qui n’auraient pas le même type d’activité chez les grands rêveurs et ceux qui rêvent moins.

Pour parvenir à ces conclusions, des chercheurs en neurosciences de Lyon, sous la conduite de Perrine Ruby ont demandé à quarante-et-un volontaires de se soumettre à la mesure de leur activité cérébrale en tomographie par émission de positons (TEP). Après 36 heures de privation de sommeil et un repas léger, les dormeurs étaient invités à se reposer pendant deux heures. Les conditions de l’expérience sont en effet très inconfortables et les appareils ne sont pas destinés à mesurer plus de 10 minutes : il fallait pouvoir dormir avec un cathéter dans le bras, des électrodes sur la tête et une immobilité forcée.

Les résultats de cette étude montrent que 21 étaient capables de raconter leurs songes en moyenne 5,2 fois par semaine, tandis que les 20 autres en rapportaient à peine 2 par mois. Des travaux antérieurs avaient permis d’établir, l’année dernière, que les grands rêveurs se réveillaient plus souvent durant la nuit de sommeil (30 minutes cumulées) contre 15 minutes pour les petits rêveurs.

En réalisant cette étude et en étudiant cette fois-ci les activités cérébrale en tomographie par émission de positons, les chercheurs ont constaté que les « grands rêveurs » avait une activité spontanée du cortex préfrontal médian et de la jonction temporo-pariétale plus intense que les petits rêveurs.

Le cortex préfrontal médian permet principalement d’attribuer des pensées et des intentions à autrui, tandis que la jonction temporo-pariétale est plutôt impliquée dans l’attention aux stimuli extérieurs, ce qui expliquerait pourquoi les grands rêveurs se réveillent plus souvent que les autres.

Les grands rêveurs ont le sommeil plus léger

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Polémique biaisée sur la mammographie

Une étude canadienne met en cause l’intérêt du dépistage du cancer du sein pour les femmes de 40 à 59 ans.

Une étude canadienne, publiée le 11 février dans le British Medical Journal, remet en cause le bien-fondé du dépistage du cancer du sein par mammographie pour les femmes de 40 à 59 ans. De nombreux médias se sont précipités sur la conclusion, sans nuance, de l’étude alors que les enseignements de celle-ci sont beaucoup plus modestes. Car la méthodologie de l’étude est très particulière, avec deux phases différentes.

Près de 90.000 femmes âgées de 40 à 59 ans ont été recrutées au début des années 1980 dans six provinces canadiennes pour entrer dans un essai. L’autopalpation des seins leur a été enseignée et elles ont ensuite été réparties en deux groupes. Pendant une première phase, de cinq ans, le premier groupe passait une mammographie annuelle de dépistage du cancer du sein alors que le second groupe bénéficiait juste d’un examen physique (palpation) par un médecin. Comme il fallait s’y attendre, la mammographie, plus sensible, a détecté plus de cancers (666) que le simple examen (524). Elle a surtout permis de dépister des cancers de plus petite taille: 1,9 cm en moyenne contre 2,1 cm. Or, même si la taille n’est pas le seul facteur de pronostic, elle joue un rôle important. Dans cette étude, 77 % des femmes qui avaient une tumeur de moins de 2 cm au moment du diagnostic étaient encore en vie vingt-cinq ans plus tard alors que ça n’était le cas que de 46 % des femmes dont le cancer dépassait 2 cm.

Dès lors, pourquoi conclure aujourd’hui à l’inutilité de la mammographie de dépistage? C’est que la deuxième phase de l’étude est venue noyer ces résultats, comme un cocktail que l’on aurait rallongé de jus de fruit jusqu’à ce que le goût de l’alcool soit masqué. Les auteurs ont en effet examiné les registres canadiens pour voir ce qu’il advenait des 90.000 femmes de l’étude pendant les vingt années qui suivaient la première phase de cinq ans. Ils ont (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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L’épidémie de grippe s’installe et celle de « gastro » s’estompe

L’Institut de veille sanitaire (InVS) indique, mercredi 12 février, que l’épidémie de grippe est bien installée en France. Dans son bulletin hebdomadaire (PDF), l’institut écrit que l’épidémie de grippe est désormais « confirmée ». L’InVS indique qu’elle est marquée par une augmentation du nombre hebdomadaire de consultations pour syndromes grippaux, ainsi que par une augmentation des hospitalisations et des admissions en réanimation pour grippe. L’institut rappelle que 13 patients grippés sont décédés depuis le 1er novembre dernier.

Le réseau de surveillance Sentinelles-Inserm rapporte que, pour la semaine dernière, le taux d’incidence des cas de symptômes grippaux a été estimé à 243 cas pour 100 000 habitants, « au-dessus du seuil épidémique » fixé à 167 cas pour 100 000 habitants. La semaine dernière, les taux les plus élevés ont été observés en Provence-Alpes-Côte d’Azur (467 cas pour 100 000 habitants), Languedoc-Roussillon (450) et Rhône-Alpes (369).

La gastro-entérite qui se développait rapidement depuis quelques semaines a en revanche entamé une petite décrue avec 127 000 nouveaux cas observés la semaine dernière contre 158 000 la semaine précédente. « La décroissance de l’incidence des diarrhées aiguës semble avoir débuté sans que le seuil épidémique ait été franchi », note le réseau Sentinelles.

La semaine dernière, les régions les plus touchées par la « gastro » étaient la Franche-Comté (402 cas pour 100 000 habitants) la Basse-Normandie (394) et la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (346).

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Senior : un complément riche en polyphénols pour améliorer la mémoire ?

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Une étude de chercheurs de l’université de Floride du Sud vient de montrer que l’utilisation de compléments alimentaires conçus à partir d’extraits de myrtilles, de thé vert, d’acides aminés et de vitamine D3, riche en puissants antioxydants augmenterait les fonctions cognitives des personnes de plus de 65 ans.

C’est à une équipe mixte de neuroscientifiques et de gérontologues qu’on doit la fabrication de ce produit, conçu comme modérateur de stress oxydatif et d’inflammation en lien avec l’âge. Riches en polyphénols, ces comprimés sont composés d’extraits de myrtilles, de thé vert, d’acides aminés et de vitamine D3.

Afin de vérifier l’efficacité de ce complément alimentaire, les scientifiques ont travaillé auprès d’adultes âgés de 65 à 85 ans. Après avoir donné les comprimés pendant deux mois, ils ont évalué les fonctions cognitives grâce à une batterie de tests qui mesurait la mémoire, la vitesse de processus cognitif ou encore les capacités verbales.

Les résultats du test ont permis de montrer que les 52 personnes qui ont consommé des comprimés avaient amélioré la vitesse de processus cognitif et leurs fonctions mentales. Comparativement au groupe de 53 volontaires sous placebo, les personnes sous comprimés aux polyphénols avaient obtenu de meilleures performances en rapidité de traitement de l’information.

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Le virus du Chikungunya gagne du terrain aux Antilles

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Le virus du Chikungunya continue à se répandre sur plusieurs îles des Antilles, et atteint aujourd’hui la Martinique et la Guadeloupe. Depuis décembre, plusieurs départements d’Outre-mer ont été touchés par l’épidémie : Saint-Martin et Saint-Barthélémy en premier, puis la Martinique et la Guadeloupe, au point que le directeur général de la santé a décidé de se rendre lundi et mardi dans les zones infectées.

Si l’île Saint-Martin est la première a avoir été touchée par le virus, et ceci avec quelques cas isolés dès début décembre 2013, c’est également aujourd’hui le département le plus touché mais plus le seul. L’institut national de veille sanitaire (InVS) a en effet signalé ces derniers jours une recrudescence de cas notamment à sur cette île, mais aussi Saint-Barthélemy, la Martinique et la Guadeloupe.

Avec 1 025 cas « cliniquement évocateurs », 601 « cas probables ou confirmés » et un décès enregistré, L’Île Saint-Martin a été placée en état d’ »épidémie généralisée ». Si à Saint-Barthélémy, la progression reste en dessous de Saint-Martin, la progression de l’épidémie restant modérée, elle a tout de même enregistré 215 cas cliniques et 83 cas probables ou confirmés.

En Martinique, ce sont 1480 cas cliniquement évocateurs qui ont été recensés, et 518 cas probables ou confirmés, montrant que la circulation du virus se fait plus intense. En Guadeloupe, 18 communes sont concernées », ce qui place ce département en phase de « transmision autochtone modérée. 790 cas cliniquement évocateurs ont ainsi été recensés et 175 autres cas probables ou confirmés.

En raison de l’augmentation de la circulation du virus aux Antilles, le directeur général de la Santé, Benoït Vallet, a décidé de se rendre sur place pour faire un point sur la progression de l’épidémie. Il a principalement comme objectif de prendre toutes les mesures qui permettront de protéger la population et lutter contre les moustiques vecteurs.

Alerte au Chikungunya aux Antilles

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Charlene Howard perd 45 kilos pour sauver son petit garçon

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Une jeune maman était prête à tout pour sauver son enfant en attente d’une greffe du foie. Pour ce faire, elle n’a pas hésité une seconde à perdre 45 kilos pour pouvoir être opérée et donner à son petit garçon une partie de son foie. Malgré sa compatibilité, elle ne pouvait en effet être opérée en raison de sa surcharge pondérale et de son diabète, raison pour laquelle elle a commencé un régime draconien. Belle histoire d’amour

Originaire du Royaume-Uni, Charlene Howard ne pouvait rester sans rien faire face à son petit garçon Eliott, qui souffrait de trois maladies différentes et devait être greffé du foie. Elle s’est donc d’emblée portée volontaire pour faire à son enfant une partie de son propre foie, mais sa surcharge pondérale ne permettait pas d’envisager l’intervention.

La vie du petit Eliott a été très tôt difficile. Alors qu’il est tout petit, les médecins diagnostiquent une tumeur au cerveau mais également une fibrose kystique, une maladie génétique qui obstrue les poumons et le système digestif par du mucus. Un traitement lourd (physiothérapie, chimiothérapie) est mis en place. Suite à ce traitement, la famille pensait lever le pied mais à l’âge de 5 ans, le petit Eliott souffre d’une maladie au foie.

Les médecins ayant annoncé que la seule solution est une greffe du foie, et que le donneur idéal est généralement le parent, la jeune mère se porte volontaire. Malheureusement, les spécialistes lui annoncent qu’en raison de son obésité morbide et de son diabète de type 1, elle ne peut être donneur. En juin 2009, la jeune femme, très motivée décide de perdre du poids? se met à faire du sport et modifie considérablement ses habitudes alimentaires. Elle remplace son alimentation grasse à toutes heures de la journée par un régime composé d’un porridge pour le petit déjeuner, une salade pour le déjeuner et un plat comme un risotto le soir. Elle se contente de manger un fruit ou boit un thé aux plantes entre les repas (lorsqu’elle a faim).

Charlène, à force de ténacité et d’obstination, finit par passer de 105 à 60 kilos. Prête pour l’intervention permettant de sauver son enfant, le petit Elliot n’a finalement plus besoin de greffe. La jeune mère espère maintenant maintenir son poids et surtout espère qu’un remède contre la fibrose du petit garçon sera trouvé. Un bel exemple que le témoignage de cette maman, qui était prête à tout pour sauver son enfant.

Charlene Haward perd 45 kg pour sauver son fils

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3ème Plan Cancer 2014-2018

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Le troisième Plan Cancer annoncé mardi 4 février par le président François Hollande, qui s’étendra sur la période 2014 – 2018. Il visera à renforcer la prévention contre le tabac et le développement du dépistage, à accentuer la lutte contre les inégalités sociales et territoriales face à la maladie mais également à améliorer la vie des patients principalement durant mais aussi après le cancer avec le retour à la vie active.

Le cancer est en France avec 148 000 décès par an, la première cause de mortalité, mais également la principale cause de mortalité prématurée, une des causes majeures de mortalité évitable, et la principale cause des inégalités sociales en terme de mortalité, ce que ce 3ème Plan souhaite voire réduire dans les dix années qui viennent.

Pour y parvenir, les moyens seront de mettre l’accent sur le développement d’une prévention réellement efficace, qui ciblerait plus particulièrement les populations les plus exposées à des facteurs de risque ou réticentes à s’astreindre à des mesures de prévention et de dépistages.

Il conviendra ainsi d’accentuer le développement de l’éducation à la prévention notamment en milieu scolaire, de cibler les populations à risque et les plus défavorisées notamment. Le deuxième aspect de cette prévention est la lutte contre l’exposition au tabac, à l’alcool et à la surcharge pondérale. La lutte contre l’exposition aux risques professionnels ou encore la détection du risque génétique de cancer font également partie de cette accentuation de la prévention voulue dans ce 3ème Plan Cancer.

L’accentuation des dépistages, quelque soit par ailleurs le type de cancer est partie intégrante des propositions pour lutter contre le cancer.

Une autre grande orientation du 3ème Plan Cancer 2014 – 2018 concerne la vie pendant et après le cancer. Les moyens mis en place permettront d’appréhender de façon plus juste la vie, pendant et après le cancer en augmentant le nombre des travaux de recherche sur tout ce qui constitue la vie pendant et après le cancer, notamment dans les sciences humaines et sociales.

Il conviendra aussi d’approfondir la connaissance des situations des personnes concernées par le cancer en poursuivant les travaux d’observation deux ans après le diagnostic.

Pour permettre un meilleur suivi des personnes pendant et après le cancer, le 3ème Plan vise à assurer une meilleure prise en charge de la douleur, à
améliorer les modalités du recours à la démarche palliative. L’accent sera également porté sur l’accompagnement psychologique des patients et de leur entourage, de l’importance d’encourager à une activité physique après le cancer et à la continuité de la prise en charge nutritionelle.

Un autre aspect est important dans ce qu’a annoncé le Président concernant le 3ème Plan Cancer, c’est de permettre la reprise du travail en faisant progresser les situations de reprise de l’activité professionnelle.

3ème Plan Cancer : lutter contre les inégalités et améliorer la prise en charge pendant et après

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