Archives de catégorie : ACTUALITES

Le Viagra féminin débarque sur le marché américain

Les femmes ont leur propre "Viagra"

La Food and Drug Administration (FDA) vient d’autoriser la commercialisation d’un traitement contre les troubles du désir sexuel chez la femme, le Viagra féminin en quelques sortes.

Un médicament pour booster la libido féminine

Il ne s’agit pas de Viagra au même titre que celui vendu par Pfizer pour traiter les troubles de l’érection chez l’homme. C’est plutôt une molécule nommée flibansérine qui agit sur le cerveau, plutôt que sur l’afflux sanguin comme pour le Viagra.

Ce traitement quotidien sera commercialisé sous le nom de l’Addyi par le laboratoire Sprout Pharmaceuticals.

Cette autorisation de la FDA intervient après un premier refus en 2010, en raison de bénéfices inférieurs aux risques, puis un second en 2013. Ce second refus a été interprété comme du sexisme par le laboratoire, ce que la FDA a rejeté.

Maintenant qu’il est autorisé, il convient tout de même de noter les dangers d’une prise de ce traitement avec de l’alcool pouvant potentiellement entraîner une syncope.

Quelle mutuelle santé choisir lorsqu’on est une femme ?

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Sécurité Sociale étudiante : comment ça marche ?

Inscription à l'université : lumière sur la Sécu étudiante

Chaque étudiant (sauf boursiers) doit s’acquitter d’une somme pour s’affiler au régime obligatoire de la Sécurité Sociale étudiante, et ce qu’il s’inscrive dans une université ou dans une grande école. Cette année, l’inscription à la Sécu étudiante s’élève à 215 euros.

La Sécurité Sociale étudiant : à quoi ça sert ?

La Sécurité Sociale étudiante est donc obligatoire et assurer une partie des remboursements des soins en cas de maladie ou d’accident et court du 1er octobre de l’année au 30 septembre de l’année suivante Une partie seulement.

C’est à l’inscription dans l’établissement supérieur que l’étudiant doit s’acquitter de sa cotisation annuelle. Cela concerne les étudiants âgés de 16 à 28 ans.

La Sécurité Sociale étudiant est gérée par les mutuelles étudiantes, mais ces dernières ne sont pas obligatoires. L’étudiant doit choisir un centre de remboursement pour la Sécurité Sociale, et peut seulement s’il le souhaite, souscrire la complémentaire santé pour optimiser ses remboursements de santé.

Sécurité Sociale étudiante : qui peut être dispensé ?

  • Les étudiants âgés entre 16 et 19 ans, ayants droit d’un parent affilié à un régime spécifique de la Sécu
  • Les étudiants âgés de 20 ans et plus, ayants droit d’un conjoint n’ayant pas le statut d’étudiant
  • Les étudiants âgés de 20 ans et plus, salariés permanent (activité salariée d’au moins 60 heures par mois), déjà affilié au régime général obligatoire.
  • Les étudiants de plus de 28 ans

Dans d’autres cas, l’affiliation est effective mais pas le règlement de la cotisation :

  • Les boursiers
  • Les étudiants en situation financière difficile sur demande écrite à la commission désignée par le conseil d’administration de l’université auprès de la CPAM (caisse primaire d’assurance maladie)
  • Les étudiants dont l’affiliation n’est pas obligatoire

Une mutuelle étudiante ou autre pour compléter

La Sécurité Sociale ne prenant en charge qu’une partie des remboursements de santé, il est prudent de souscrire une bonne complémentaire santé pour optimiser les remboursements. Ce n’est pas obligatoire mais cela semble indispensable au regarde de la part de remboursement de la Sécurité Sociale.

Il est possible de souscrire une mutuelle étudiante, directement le jour de l’inscription ou plus tard dans les locaux des mutuelles (le plus souvent installés sur les campus) ou de souscrire une mutuelle traditionnelle, en procédant à une comparaison de mutuelle par exemple !

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Voyez comment votre durée de sommeil influence le risque d’attraper le rhume au contact du virus

Les personnes qui manquent de sommeil ont un risque beaucoup plus élevé de contracter le rhume que celles qui dorment plus, selon une étude publiée dans la revue Sleep.

Le psychiatre Aric Prather et le psychologue Sheldon Cohen, respectivement des universités de Californie à San Francisco et Carnegie Mellon, ont, avec leurs collègues, mené cette étude avec 164 volontaires âgés de 18 à 55 ans, qui ont accepté d’être exposés à un virus du rhume. Ils ont répondu à différents questionnaires et leur sommeil était mesuré au moyen d’un actigraphe porté au poignet et d’un journal quotidien durant la semaine précédant l’étude.

Ils sont ensuite restés cloîtrés pendant cinq jours dans une chambre d’hôtel où le virus du rhume leur a été administré par le biais de gouttes nasales. Des échantillons étaient prélevés quotidiennement pour mesurer la réponse au virus.

Voici la proportion des participants qui ont eu le rhume selon leur temps de sommeil :

  • plus de 7 heures : 17,2 % ;
  • 6 à 7 heures : 22,7 % ;
  • 5 à 6 heures : 30 % ;
  • moins de 5 heures : 45,2 %.

Le manque de sommeil était un facteur plus déterminant que tout autre facteur considéré dans l’étude : âge, niveau d’anticorps au début de l’étude, variables psychologiques, stress, éducation, revenus, tabagisme, indice de masse corporelle…

Psychomédia avec sources : UC San Francisco, Sleep.
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Dépression : la stimulation magnétique de plus en plus utilisée bien que peu comprise

La stimulation magnétique transcrânienne (SMT) est de plus en plus utilisée comme alternative à la thérapie électroconvulsive (TEC), communément appelée « électrochocs », « mais on ne sait pas comment elle exerce son effet thérapeutique », précisent les auteurs d’une étude présentée au congrès de l’European College of Neuropsychopharmacology (ECN).

Cependant, la SMT, qui consiste à appliquer une impulsion magnétique ciblant la partie frontale du cerveau, est « un instrument plutôt grossier, puisque les scientifiques ont une idée limitée de comment elle fonctionne », soulignent-ils.

Sarina Iwabuchi et ses collègues de l’Université de Nottingham ont mené une étude randomisée dans laquelle la stimulation magnétique était comparée à une stimulation simulée (placebo) afin d’identifier des changements biochimiques induits par la SMT.

Ils ont appliqué une SMT ciblant le cortex dorsolatéral préfrontal, guidée au moyen de l’imagerie par résonance magnétique (IRM), chez 27 volontaires en bonne santé. Au moyen de l’IRM et de la spectroscopie par résonance magnétique, ils ont constaté qu’une session modifiait la connectivité de grands réseaux neuronaux, en particulier dans l’insula antérieure droite, qui est une région clé dans la dépression. La SMT modifiait les concentrations de neurotransmetteurs, tels que le GABA, qui sont considérés comme importants dans le développement de la dépression.

« Ces résultats signifient que, pour la première fois, nous avons une compréhension des effets directs de la SMT sur le cerveau », disent les chercheurs.

Dans une prochaine étape, ils souhaitent, au moyen de la même technologie, réaliser de premières étapes de personnalisation du traitement pour la dépression dans le cadre d’un essai clinique.

La stimulation magnétique transcrânienne est à distinguer de la stimulation cérébrale profonde qui est toujours expérimentale et de la stimulation transcrânienne à courant continu.

Psychomédia avec source : ECN.
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L’exploitation des cétacés dans les parcs marins de plus en plus critiquée

Depuis près de deux ans, les manifestations se multiplient contre l’exploitation des cétacés (orques et dauphins) dans les delphinariums, rapporte le journal Le Monde.

En France, « Marineland, le plus grand parc marin européen (5 000 pensionnaires, 49 espèces) et le seul à posséder des orques, est le plus exposé aux critiques. Mais le Parc Astérix (9 dauphins) dans l’Oise et Planète sauvage près de Nantes (7 dauphins) sont aussi interpellés régulièrement ».

« Les gens ignorent totalement ce qui se passe dans les bassins », déplore Christine Grandjean, présidente de l’association « C’est assez ! ».

« La première maltraitance est l’enfermement. En milieu naturel, une orque parcourt 150 à 200 kilomètres par jour. (…) S’ajoute (…) une multitude de souffrances physiques dues au bruit, au soleil, à la distribution de nourriture contre obéissance… Mais surtout une détresse psychologique causée par l’isolement. »

Le débat sur la captivité des orques et des dauphins a pris de l’ampleur à la suite de la diffusion, en octobre 2013 sur la chaîne américaine CNN, du documentaire « Blackfish », rapporte Le Monde. « Vu par 21 millions de téléspectateurs, il dénonce le traitement infligé aux grands cétacés dans les parcs d’attractions américains et l’omerta qui régnerait sur les accidents causés par des animaux rendus agressifs par l’absence de liberté. »

« Blackfish a provoqué une lame de fond aux États-Unis. La société SeaWorld a vu son action chuter ainsi que sa fréquentation », explique Ludovic Lefevre, de l’association La Dolphin Connection. Le documentaire a été diffusé en France en juin 2014.

Les dauphins, explique le site de la Dolphin Connection, diposent d’une authentique conscience de soi, utilisent un véritable langage, disposent de capacités de raisonnement et d’une créativité, disposent de véritables cultures adaptatives et vivent au sein de sociétés complexes et organisées. Leur intelligence devrait leur permettre d’obtenir le statut de « personne non humaine », estime l’association. « Les cétacés constituent d’authentiques “peuples premiers” de l’océan et doivent être protégés à ce titre et dotés d’une personnalité juridique. »

« À l’heure où les consciences s’éveillent, nous ne pouvons plus mentir aux enfants en leur faisant croire que le dauphin, parce qu’il a toujours l’air de sourire, est heureux en faisant le clown pour obtenir une ration de poisson. Ces spectacles ne peuvent rien apprendre de pertinent aux enfants sur la vie des cétacés, et encore moins prétendre participer à la préservation des espèces », souligne « C’est assez ! » dans son manifeste. L’association demande « la fermeture des delphinariums en France et en Europe à moyen terme et la réhabilitation des cétacés dans des sanctuaires marins adaptés ».

Psychomédia avec sources : Le Monde, La Dolphin Connection, C’est assez !
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Le café contre la récidive du cancer du côlon

hart_es_anna/Flick

On le sait depuis un certains temps déjà, le café a bien des vertus… De très nombreuses études ont plusieurs fois démontré qu’une consommation régulière pouvait avoir de nombreux bénéfices pour la santé. Plus de 150 études au moins ont ainsi été publiées sur le sujet.

En ce qui concerne le cancer, plusieurs d’entre-elles ont révélé que la caféine pouvait avoir un effet protecteur contre plusieurs formes de cancer (cancer du foie, du sein, de la prostate ou certains cancers de la peau comme le basaliome=.

La dernière en date, menée par des scientifiques du Dana-Farber Cancer Institute de Boston, montre qu’une consommation de 4 tasses de café par jour (460 milligrammes de caféine) réduit de manière sensible le risque de récidive et accroît les chances de guérison.

Selon cette étude menée sur 1000 patients, boire quotidiennement cette dose de café aurait pour effet de ‘réduire de 42% le risque d’une réapparition du cancer et de 33% celui de décéder de toutes autres causes ».

Cela ne s’est pas vérifié avec une consommation inférieure. Pour deux à trois tasses, l’effet a été jugé modeste. Il a été jugé nul en dessous.

L’occasion de vous rappeler que si toutes ces études n’en arrivent pas forcément aux même conclusions, toutes ou presque s’accordent à dire que la consommation de café doit rester raisonnable !

Jean Costentin, professeur de pharmacologie à la faculté de médecine de Rouen, et auteur d’un livre sur le sujet, a déjà mis en garde contre les excès de café qui peut aussi provoquer des  brûlures d’estomac et augmenter le taux de cholestérol lorsqu’il est non filtré. Et de rappeler que certaines substances issues de la torréfaction peuvent aussi être cancérigènes. Il a d’ailleurs invité plusieurs fois les femmes enceintes  à ne pas consommer plus d’une tasse par jour et les femmes ménopausées à  éviter toute consommation excessive afin de ne pas favoriser risque d’ostéoporose.


News Santé

Mediator : un manifeste rappelle leurs obligations légales et morales à Servier et aux médecins

À l’initiative de la pneumologue Irène Frachon, qui est à l’origine de la mise à jour du scandale du Mediator, 30 médecins, philosophes et personnalités rappellent au laboratoire Servier et à la profession médicale leurs obligations légales et morales.

Le manifeste, publié en ligne le 26 août, avait déjà recueilli plus de 3000 signatures en début de soirée le 28 août. Il est notamment appuyé par la revue Prescrire qui « invite soignants, patients et toutes les personnes convaincues de la nécessité de refuser les conflits d’intérêts pour agir au service des patients à signer ce manifeste ».

Voici le texte du manifeste :

« Nous, signataires de ce manifeste, exhortons les professionnels de santé à reconsidérer leurs liens avec le groupe pharmaceutique Servier, laboratoire mis en examen pour des comportements d’une extrême gravité à l’origine de milliers de maladies cardiaques graves et de décès.

Début 2014, le procureur de Paris annonçait la fin de l’enquête pénale menée par les juges d’instruction du Pôle Santé de Paris depuis le retrait du Mediator fin 2009. L’enquête et notamment le rapport d’expertise pénal confirmaient le dramatique bilan humain ainsi que l’existence d’éléments graves justifiant des mises en examen de l’entreprise Servier pour “tromperie aggravée avec mise en danger de l’homme”, “escroquerie”, “homicides et blessures involontaires”, “trafic d’influence et prise illégale d’intérêts”.

Plutôt que de faire amende honorable, le laboratoire Servier poursuit depuis plusieurs années une guérilla judiciaire pour retarder à la fois le procès pénal et surtout l’indemnisation des victimes au civil. Trahissant ses engagements publics de réparation, il conteste sans relâche chaque étape du processus d’indemnisation jusqu’à contraindre récemment l’État (via l’Oniam *) à se substituer à lui et à indemniser des victimes avec des fonds publics !

Alors que l’état de santé de nombreuses victimes ne cesse de se dégrader, le laboratoire Servier pousse nombre d’entre elles au désespoir et à la conviction “qu’en fait, Servier attend leur mort”. Cette attitude est contraire à l’éthique scientifique et pharmaceutique.

Dans ces conditions, les signataires de ce manifeste déplorent que le laboratoire Servier reste un sponsor favorablement accueilli par une partie de la communauté médicale, certaines sociétés savantes et de nombreux leaders d’opinion médicaux.

Ils appellent solennellement les médecins, soignants et leurs instances représentatives à réévaluer la pertinence des liens les unissant au laboratoire Servier, et à vérifier si ces partenariats sont compatibles avec les principes fondamentaux de la déontologie médicale. »

L’association Regards citoyens, rapporte Le Nouvel Observateur, a recensé « les cadeaux et contrats » accordés aux médecins entre janvier 2012 et juin 2014. « Le géant suisse Novartis (58 milliards de chiffre d’affaires) arrive premier avec la somme de 18,29 millions d’euros ». Le « petit français Servier (4 milliards d’euros) » arrive deuxième avec 13,22 millions. « À titre de comparaison, Sanofi, le numéro un français du médicament avec un chiffre d’affaires de plus de 33 milliards ne verse “que” 7 millions d’euros ».

Signer le manifeste sur le site www.manifestedes30.com.

* Office National d’Indemnisation des victimes d’Accidents Médicaux.

Psychomédia avec sources : Le Nouvel Observateur, Prescrire.
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Cancer du sein de stade 0 : l’utilité des traitements chirurgicaux mise en doute

L’utilisation généralisée de la mammographie, depuis 30 ans, a entraîné une flambée de diagnostics de carcinome canalaire in situ (CCIS). Il s’agit de cellules cancéreuses présentes uniquement dans le revêtement des canaux mammaires.

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Oncology ce mois-ci, jette des doutes sur l’utilité des traitements chirurgicaux actuels de ces cancers « souvent dits de stade 0, et que plusieurs considèrent comme n’étant tout simplement pas des cancers », rapporte la journaliste Gina Kolata dans une série d’articles dans le New York Times.

Le CCIS représente environ 20 % des cancers du sein détectés par mammographie, précise le communiqué des chercheurs.

Steven A. Narod de l’Université de Toronto et ses collègues ont analysé des données concernant 100,000 femmes qui ont reçu un tel diagnostic et ont été suivies pendant 20 ans. La majorité a subi une lumpectomie (avec ou sans radiothérapie) et la plupart des autres, une mastectomie.

Le taux de mortalité par cancer du sein de ces femmes au cours des 20 années suivantes, quel que soit leur choix de traitement, a été environ le même que le risque à vie dans la population générale des femmes, soit de 3,3 % (1).

Le fait que la mortalité soit la même chez les femmes ayant subi une mastectomie (ablation d’un ou même des deux seins) et celles ayant subi une lumpectomie (avec ou sans radiothérapie) jette des doutes sur l’utilité de ces traitements (la lumpectomie étant plus susceptible de laisser des cellules cancéreuses, le taux de mortalité associé aurait dû être plus élevé qu’avec la mastectomie et la radiothérapie aurait dû influencer le taux de mortalité).

De plus, souligne la Dre Laura J. Esserman de l’Université de Californie à San Francisco dans un éditorial qui accompagne l’article, si les traitements du CCIS prévenaient les cancers du sein invasifs, l’incidence de ces derniers aux États-Unis aurait diminué alors que quelque 60 000 femmes sont traitées annuellement comparativement à quelques centaines avant 1983.

Les auteurs proposent que les options de traitements moins agressifs soient explorées.

La plupart des médecins continueront de prôner les traitements chirurgicaux jusqu’à ce qu’une étude montre qu’ils ne sont pas nécessaires, commente la Dre Esserman. Mais certaines femmes choisissent de ne pas être traitées tout en étant surveillées fréquemment. La Dre Esserman assure le suivi de femmes qui choisissent ce parcours.

Pour plus de détails, voyez les articles du New York Times :

Doubt Is Raised Over Value of Surgery for Breast Lesion at Earliest Stage
Breast Cancer Treatment and D.C.I.S.: Answers to Questions About New Findings
Decades of Data Fail to Resolve Debate on Treating Tiny Breast Lesions

Ainsi que l’article de recherche, l’éditorial et le communiqué des chercheurs : JAMA Oncology, JAMA Oncology Editorial, Women’s College Hospital.

(1) Certaines femmes recevant un diagnostic de CCIS ont cependant un risque plus élevé (7.8 % de mortalité sur le suivi de 20 ans), montre l’étude. Ce sont celles qui reçoivent ce diagnostic avant l’âge de 35 ans, celles d’origine africaine et celles qui présentent certains marqueurs biologiques.

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Urine, bactéries, composés chimiques : ce qu’il y a vraiment dans les piscines

Un cinquième des nageurs urine dans les bassins collectifs. Quels sont les risquent sur notre santé ? Que contient l’eau d’une piscine et quelles sont les probabilités d’être contaminer par un virus ?

Vous les avez attendus toute l’année. Ces moments où vous pouvez enfin, sous un soleil de plomb, vous prélasser au bord d’une piscine et faire quelques longueurs. Vous plongez, sautez et inaugurez vos nouvelles lunettes de plongée. En France, il existe quelques 16 000 piscines municipales, d’hôtels et de camping, et chacune d’entre elle est à disposition de 100 000 à 200 000 personnes, en fonction de la démographie de la région où elle est implantée. A Paris par exemple, une piscine est à disposition d’environ 75 000 personnes. Mais connaissez –vous réellement la qualité de l’eau dans laquelle vous vous baignez ?

Une enquête américaine réalisée par le Conseil de la santé sur la propreté et la qualité de l’eau des piscines à mis en avant les dangers auxquels s’exposent parents et enfants lorsqu’ils se baignent. Car si les 7 grammes de chlore quotidiens (dose moyenne pour un bassin) sont versés dans l’eau et que vous avez l’impression de vous baigner dans une eau limpide, il a été révélé qu’en réalité un cinquième des nageurs urinait dans les piscines. Une confession également confirmée par des nageurs professionnels. Michael Phelps, 22 fois médaillé aux Jeux Olympiques, avait avoué en prenant sa retraite, que son équipe et lui avaient en effet l’habitude de se soulager dans les bassins.

Pourquoi l’urine est-elle un danger potentiel pour les nageurs ?

C’est surtout sa composition alliée au chlore qui peut être dangereuse pour la santé. Lorsqu’une personne fait ses besoins dans l’eau, elle sécrète de l’acide urique, un composé chimique libéré dans la sueur et l’urine qui, quand il se mélange avec le chlore, crée deux composés connus pour leur toxicité : la trichloramine (NCl3), souvent associé (…)lire la suite sur Atlantico

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Fais pas ci, fais ça : tous les conseils pratiques pour donner un bel avenir aux dents de vos enfants

Assurer des dents saines à leurs enfants est une préoccupation majeure des parents. Pas seulement pour des raisons de santé : les dents sont un critère esthétique mais également un atout social très valorisé dans la société, aux Etats-Unis notamment. Conseils à suivre pour donner aux enfants le sourire et le meilleur capital dentaire.

Atlantico : Pourquoi l’enfance est-elle une période aussi importante pour les soins dentaires ?

Sophie Garnier : Pour l’avenir ! Quand les enfants viennent consulter petits, on arrive à faire de la prévention. Généralement ils arrivent à bien comprendre l’utilité du brossage des dents, et on peut les sensibiliser au fait de bien manger. Cela évite de gros dégâts à l’âge adulte, notamment des caries importantes sur les molaires. 

Existe-t-il une période ou un âge critiques durant lequel les parents doivent être particulièrement vigilants et attentifs aux soins dentaires de leurs enfants ?

Non, cela va dépendre de l’enfant. C’est vraiment pendant toute l’enfance. A partir du moment où il y a des dents, il faut commencer à faire attention, à brosser et éviter de donner le biberon avec du lait ou de la grenadine le soir avant de dormir. Pendant l’adolescence, il y a généralement un petit relâchement parce que les parents laissent leurs enfants se brosser les dents et manger davantage de sucreries. Mais il n’y a pas de période particulièrement sujette à davantage de caries.

Quels sont les réflexes à privilégier et les gestes à éviter ?

Il faut vraiment éviter tout ce qui est biberon sucré à donner en continu la nuit, ce qui est fréquent jusque vers 4 ou 5 ans, et ce qui induit pas mal de caries. Et bien sûr intégrer le brossage matin et soir. On ne va pas viser les 3 minutes comme pour l’adulte, mais il faut intégrer le rituel du brossage. Cela peut aller jusqu’à 2 minutes, mais quand ils sont tout petits, 30 secondes sont déjà bien, cela va dépendre des enfants et de leur âge. Il faut (…)lire la suite sur Atlantico

Quel sport choisir en fonction de l’âge de l’enfant ?
Fini les vacances, les vaccins à ne pas oublier pour les enfants (et pour vous)

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