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Remboursement des médicaments : l’abandon du taux unique

Remboursement des médicaments : quoi de neuf ?

Alors que c’était un projet cet été, il semblerait que le ministère de la Santé abandonne l’idée du taux unique de remboursement. En bref, le système de remboursement des médicaments ne devrait pas changer.

Remboursement des médicaments : le projet

Le projet consistait à appliquer un taux unique de remboursement des médicaments, autour de 50 ou 60 %. Les personnes atteintes de maladie chroniques (ALD) auraient continué à bénéficier d’une prise en charge à hauteur de 100 %.

Le taux unique de remboursement aurait fait disparaitre les différents taux (15, 30, 65 %), et ces médicaments auraient été pris en charge au taux unique ou auraient été déremboursés, selon leur importance thérapeutique.

Médicament : le taux de remboursement unique, à l’eau

Mais finalement, le ministère de la Santé ne semble pas vouloir s’aventurer dans cette réforme du remboursement des médicaments. Pourquoi ? Trop de médicaments ne seraient plus pris en charge, et ce n’est pas l’objectif du ministère.

Pour Marisol Touraine, il convient plutôt de travailler sur l’évaluation de l’utilité des médicaments pris en charge à hauteur de 15 %, afin de définir lesquels doivent conserver leur prise en charge et ceux qui seront déremboursés.

Le ministre propose d’améliorer le système d’évaluation des médicaments via le Comité d’évaluation des produits de santé. Elle cherche à améliorer la mesure de l’efficacité des différentes molécules, déterminer les tarifs… Objectif : simplifier le système actuel.

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Puberté précoce : retour sur ce phénomène peu connu

En pleine campagne, Emma grandit au plus près de la nature, nourrie aux produits bio du jardin. Pourtant, des produits chimiques perturbent son système hormonal au point de provoquer l’an dernier une puberté précoce, à l’âge de sept ans.

1 200 petites filles en France

La féminisation précoce des petites filles impose un lourd suivi médical. À Montpellier, Emma consulte le professeur Sultan, pionné dans le suivi des maladies environnementales dues aux perturbateurs endocriniens. Chaque année, près de 1 200 petites filles en France reçoivent un traitement anti-hormonal pour freiner une puberté précoce aux conséquences parfois lourdes, comme l’arrêt de la croissance, des risques accrus de diabète, d’obésité et de maladies cardiovasculaires. Pour les deux tiers de ces petites patientes, le professeur Sultan a identifié une cause environnementale : pesticides, plastiques, hydrocarbures, détergents ou cosmétiques. Emma a, elle, la chance d’être bien prise en charge par l’hôpital et choyée par ses parents. Elle continue de jouer avec insouciance comme une petite fille de son âge.

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Nouveau livre : « Corruptions et crédulité en médecine » du Pr Philippe Even

Le Pr Philippe Even, coauteur du « Guide des 4 000 médicaments utiles, inutiles ou dangereux » vient de publier un nouveau livre « Corruptions et crédulité en médecine » avec pour sous-titre « Stop aux statines et autres dangers » (Le Cherche-Midi).

Philippe Even est professeur émérite et ancien vice-président de l’université de Paris-5, ancien doyen de la faculté de médecine Necker et ancien président de l’institut Necker.

Voici le texte de présentation du site du Cherche-Midi :

« Pourquoi les firmes pharmaceutiques fabriquent-elles des maladies qui n’existent pas ?

Comment falsifient-elles les études de centaines de médicaments ?

Comment l’industrie pharmaceutique est-elle devenue la plus riche du monde ?

Les faits ici dénoncés sont violents. Avec l’aide d’un petit nombre de médecins universitaires déloyaux, à sa solde, sans qui elle ne pourrait rien, l’industrie pharmaceutique, devenue la première du monde, engrange des bénéfices colossaux. Infiltrée à tous les niveaux décisionnels nationaux et internationaux, politiques, administratifs, universitaires et médicaux, elle est aujourd’hui, selon l’ONU, hors de tout contrôle.

Ce livre s’appuie sur une analyse complète de la littérature scientifique pour prouver que :

  • le cholestérol est sans danger et les statines – toxique lent – sont inefficaces ;
  • les antiagrégants ruinent la Sécurité sociale ;
  • les nouveaux anticoagulants sont plus ruineux encore, incontrôlables, sans antidote et responsables d’hémorragies mortelles.

Résultat : 15 millions de Français sous ces traitements, 3 milliards d’euros de dépenses inutiles, plus de 1 000 décès par an !

Il faut cesser de les prescrire, et, avec l’accord de son médecin, de les prendre. »

Le site de la FNAC offre, sous la rubrique « Le mot de l’Éditeur », une présentation plus élaborée :

« Par inconscience, naïveté, suivisme, paresse et pour certains, corruption, les médecins, et non l’industrie pharmaceutique », peut-on lire dans la présentation de l’éditeur, « sont les premiers responsables des dérives et scandales concernant les médicaments :

  • 50 % de médicaments inefficaces.
  • 5 % à haut risque.
  • 30.000 morts par an et un scandale national tous les 2 à 3 ans.
  • Ordonnances de 2 à 10 médicaments par consultation.
  • Consommation 1,5 à 2 fois plus élevée que celle des autres pays.
  • 37 milliards d’€ de dépenses, dont 10 à 15 inutiles au seul bénéfice d’une industrie qui, depuis vingt-cinq ans, ne se préoccupe plus de la santé des patients mais exclusivement de ses profits et qui est ainsi devenue de loin la plus rentable du monde, parce qu’elle joue sur les espoirs et les peurs qu’elle suscite en inventant des pseudo-maladies destinées à lui ouvrir de vastes marchés dans les pays riches, alors qu’elle a cessé toute recherche, n’a sorti aucun grand médicament, et ne commercialise plus que des copies ou des médicaments non ou peu utiles vendus à des prix exorbitants.

Cette situation ne peut exister qu’avec la complicité des agences de santé, lentes, incompétentes, irresponsables, noyautées ou corrompues, et surtout avec celle des médecins eux-mêmes. Non pas les généralistes, plus victimes – trop souvent consentantes – que coupables, désinformés pendant leurs études et laissés ensuite aux mains de l’industrie à travers ses visiteurs médicaux, ses journaux, la formation médicale continue que l’État lui abandonne et les recommandations de ses agences téléguidées. Néanmoins, 20 %, plus lucides, y échappent, à travers des associations comme FORMINDEP ou la lecture de Prescrire, seule revue fiable et indépendante que tous devraient lire, mais ne lisent pas.

Or, et c’est l’objet essentiel de ce livre, les vrais responsables de toutes ces dérives sont nos mille cliniciens universitaires, dont le bagage scientifique, contrairement à ce qu’ils prétendent, est extraordinairement réduit, spécialement dans les disciplines liées au médicament et à son évaluation, biochimie, pharmacologie et statistiques. La plupart n’ont pas la moindre idée de la réalité. Ils ne lisent, au mieux, que le titre et la brève conclusion des articles scientifiques et croient s’informer à travers les bavardages de couloir ou les présentations-minute des congrès médicaux, sans jamais remonter aux sources ni faire de lecture critique, attentive, calculette en main, des grands journaux anglo-saxons falsifiés par l’industrie et présentés de façon à la servir. Ces universitaires-là constituent une masse inerte, toujours prête à avaler les couleuvres et convaincus que les médicaments les plus récents et les plus chers sont les meilleurs, alors que c’est malheureusement presque toujours l’inverse.

Le véritable danger vient de 5 % d’entre eux, baptisés leaders d’opinion clé, achetés et inféodés à l’industrie, à coup de contrats personnels, déclarés ou non, d’enveloppes en liquide, en général à l’étranger, et qui atteignent de 20.000 à 500.000 € par an ou plus, selon l’importance des marchés qu’ils assurent à l’industrie dans leur pays. Ils la servent à toutes les étapes du parcours d’un médicament nouveau. Ils cosignent les yeux fermés les articles rédigés par les firmes, les présentent dans les congrès qu’elles financent, déterminent la position des sociétés savantes qui, financièrement, dépendent à 90 % de l’industrie, et sont toujours choisis, à cause de la notoriété médiatique que leur assurent les firmes, comme experts par les agences d’État, imposant ainsi les autorisations de commercialisation (AMM), empêchant les retraits du marché, assurant le remboursement maximal des médicaments et déterminant les recommandations officielles des agences, de telle sorte qu’en pratique, à travers eux, c’est l’industrie qui tient elle-même la plume des médecins prescripteurs.

Ce livre raconte l’histoire des leaders d’opinion clé aux États-Unis ou ailleurs dans le monde et en sélectionne, en France, une trentaine, dans les disciplines représentant les plus grands marchés, cardiologie, cancérologie, rhumatologie et psychiatrie. Pièces en main et nominalement, sont décrites leurs activités au service d’une industrie dont, universitaires et fonctionnaires de l’État, ils sont devenus les employés. »

Psychomédia avec sources : Cherche-Midi, FNAC.
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Les Européens au bord de la pauvreté

« Au sein des nations prospères de l’Union européenne, 123 millions de personnes risquent de sombrer dans la pauvreté et l’exclusion sociale (soit près d’un quart de la population), tandis que près de 50 millions de personnes rencontrent des difficultés matérielles majeures, manquant d’argent pour couvrir les frais de chauffage de leur foyer ou faire face à des dépenses imprévues », rapporte Oxfam dans un rapport (1) publié le 9 septembre.

« (…) Au lieu de privilégier les citoyens, les décideurs politiques sont sous l’influence croissante d’élites fortunées qui modifient les règles en leur faveur, ce qui aggrave la pauvreté et les inégalités économiques et érode constamment et considérablement les institutions démocratiques », affirme l’organisation.

« Dans l’UE, la pauvreté ne relève pas de l’épuisement des ressources, mais de la façon dont les ressources (revenus et richesses) sont partagées. D’après le Crédit Suisse, les 1 % des Européens les plus riches (pays hors UE compris) détiennent près d’un tiers des richesses du continent, alors que les 40 % inférieurs de la population se partagent moins de 1 % des richesses nettes totales de l’Europe. »

Les causes ?

  • « Tout d’abord, les particuliers, entreprises et groupes d’intérêts fortunés
    ont la mainmise sur les décisions politiques, les biaisant pour servir leurs
    propres intérêts (…). (…) les régimes fiscaux et les politiques des États sont conçus pour profiter à une minorité.
     »

  • « Ensuite, les programmes d’austérité mis en œuvre dans certains pays de
    l’UE font clairement peser la réduction du déficit public sur les épaules de
    la frange pauvre et vulnérable de la population (…).
     »

  • « Enfin, de nombreux pays de l’UE recourent à des régimes fiscaux injustes qui (…) semblent contribuer à aggraver les inégalités. Ces régimes sont en permanence biaisés pour taxer plus lourdement le travail et la consommation que le capital, permettant aux hauts revenus, aux riches particuliers et aux entreprises les plus rentables de s’affranchir considérablement de leurs obligations fiscales en déplaçant l’essentiel des efforts sur les citoyens ordinaires. Parallèlement, le coût de la fraude et de l’évasion fiscale dans l’UE représenteraient un manque à gagner de 1000 milliards d’euros chaque année (…). »

« Pourtant, la pauvreté et les inégalités économiques ne sont pas une
fatalité. Les précédentes crises financières en Amérique latine, en
Afrique subsaharienne et en Asie du Sud-Est ont appris à Oxfam que
des solutions existaient.
 »

Oxfam formule diverses recommandations pour :

  • Renforcer la démocratie institutionnelle
  • Ré-investir dans les services publics
  • Garantir un travail et des salaires décents
  • Améliorer la justice fiscale

Oxfam est une confédération internationale de 17 organisations indépendantes qui travaillent ensemble et en collaboration avec des partenaires locaux répartis dans plus de 90 pays « contre les injustices et la pauvreté ».

(1) Intitulé « Une Europe au service de la majorité, et non d’une élite ».

Illustration : Répartition des richesses selon le Crédit suisse via Oxfam.

Psychomédia avec source : Oxfam International.
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La moitié de la population américaine est diabétique ou prédiabétique

38 % des Américains adultes sont prédiabétiques tandis que plus de 14 % souffrent de diabète, selon une étude publiée le Journal of the American Medical Association (JAMA). Plus de la moitié (52 %) de la population serait ainsi diabétique ou prédiabétique.

Andy Menke, du groupe de recherche Social and Scientific Systems Inc. et ses collègues ont analysé des données concernant 2781 personnes pour 2012 et 23 634 personnes pour la période de 1988-2010.

Le taux de diabétiques est passé de 9,8 % sur la période 1988-1994 à 10,8 % en 2001-2002, pour atteindre 14,3 % en 2011-2012, ce qui représente peu de changement depuis 2007-2008.

Ce plateau est consistant avec la stabilisation des niveaux d’obésité pour la même période, soulignent les chercheurs.

Parmi les 14,3 % de personnes atteintes de diabète en 2011-2012, 36,4 % ignoraient l’être.

Les critères du prédiabète étaient une hémoglobine glyquée (HbA1c) comprise entre 5,7 % et 6,4 % (conformément aux seuils proposés par l’Organisation mondiale de la santé) et du diabète, de 6,5 % et plus.

Voyez également :

Psychomédia avec sources : JAMA (press release), JAMA (article).
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Hypnose médicale : quand est-elle efficace ? (rapport remis au ministère de la Santé, France)

Dans un rapport remis à la Direction Générale de la Santé, des chercheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont évalué l’efficacité de l’hypnose dans le traitement de plusieurs pathologies.

L’hypnose, précisent-ils, n’est ni un état de vigilance ni un état de sommeil, mais un état modifié de conscience. À l’échelle biologique, des techniques d’imagerie cérébrale ont mis en évidence des modifications de l’activité de certaines régions cérébrales lors de suggestions chez une personne sous hypnose.

Sont distingués trois types d’hypnose médicale : l’hypnoanalgésie qui est utilisée comme méthode antalgique, l’hypnosédation qui couple l’hypnose à des produits anesthésiques et enfin l’hypnothérapie à visée psychothérapeutique.

En plus de ces pratiques, le rapport s’intéresse à la technique de l’EMDR – « Eye Movement Desensitization and Reprocessing » ou « désensibilisation et retraitement par mouvements oculaires » – car elle fait intervenir certaines pratiques issues de l’hypnose. Elle a été développée pour traiter le syndrome de stress post-traumatique.

En France, le terme d’hypnothérapeute n’est pas protégé et les formations à l’hypnose sont dispensées autant par les universités (diplômes non reconnus par l’ordre des médecins) que par des associations ou des organismes privés.

L’étude menée par Bruno Falissard et ses collègues (1) a analysé 52 essais cliniques portant sur l’hypnose ainsi que 17 essais concernant l’usage de l’EMDR.

Les études, concluent-ils, confirment le potentiel de l’hypnose pour le traitement du syndrome du côlon irritable. Des séances régulières d’hypnothérapie limiteraient les symptômes digestifs.

Elles montrent aussi que, grâce à l’hypnose, l’usage de médicaments antalgiques ou sédatifs peut être réduit lors d’interventions chirurgicales sous anesthésie locale ou générale.

Les données actuelles, rapportent-ils, n’assurent pas l’avantage de l’hypnose par rapport aux traitements classiques du syndrome de stress post-traumatique, mais l’EMDR aurait fait ses preuves. Les thérapies cognitivo-comportementales centrées sur le traumatisme et l’EMDR seraient même les plus efficaces des psychothérapies dans ce cas.

Mais les données actuelles sont insuffisantes pour la majorité des autres applications de l’hypnose telles que la prise en charge de la douleur pendant l’accouchement, la prévention de la dépression post-partum, la schizophrénie, le sevrage tabagique et les soins dentaires chez l’adulte et l’enfant.

Aucun effet indésirable grave ne paraît attribuable à l’hypnose.

Le rapport recommande la « création d’un système de surveillance pour recueillir les données issues du terrain, mais surtout pour éviter le risque inhérent à tout recours alternatif aux thérapeutiques non conventionnelles : celui de retarder ou d’entraver l’accès à des soins conventionnels qui seraient par ailleurs nécessaires ».

(1) Juliette Gueguen, Caroline Barry et Christine Hassler

Psychomédia avec sources : Inserm (communiqué), Inserm (rapport).
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Médicaments : suppression du taux de remboursement à 15 % ?

S’achemine t-on doucement mais sûrement vers une suppression du taux de remboursement à 15 % des médicaments ? S’il est bien sûr prématuré de le dire, le groupe de travail sur « l’évaluation des produits de santé » préconise cette solution indique le site «Les Echos». Particulièrement visés les médicaments destinés à traiter les troubles du sommeil sévères et les états dépressifs.

CC0 Public Domain/Pixabay

CC0 Public Domain/Pixabay

Ce taux de rembourse s’applique aux médicaments dont le service médical rendu (SMR) est jugé faible. D’autres pistes sont à l’étude comme le taux unique de remboursement ou le remboursement dérogatoire temporaire pour des médicaments au service médical faible mais sans alternative thérapeutique.

Quelque soit le choix définitif du gouvernement, et pour atténuer le choc de cette réforme, le groupe de travail propose la création un dispositif de prise en charge forfaitaire de médicaments non remboursés « pour des catégories de patients très limitées » et de manière très encadrée.

Le site Pourquoi Docteur a dressé la liste des 70 médicaments qui pourraient être concernés par cette réforme (voir ici)


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Risque d’AVC accru pour les gros travailleurs

travailler trop serait mauvais pour la santé

Une récente enquête mondiale  met en évidence que des heures de travail à rallonge provoqueraient un risque d’AVC supérieur à la moyenne. Explications.

Grande enquête sur la santé en lien avec les horaires de travail

Une grande enquête effectuée auprès de 603 000 travailleurs originaires d’Europe, des Etats-Unis et d’Australie révèle que les horaires à rallonge au travail ne sont pas bons pour la santé. En effet, travailler plus de 55 heures par semaine augmentait de 33 % le risque d’AVC et de 13 % celui de développer une maladie des coronaires, par rapport à des horaires plus raisonnables (35 à 40 heures).

L’enquête a été menée durant 7 à 8 ans sur les travailleurs, hommes et femmes, sans maladie cardiovasculaire déclarée, tout en tenant compte d’autres facteurs de risques comme le tabagisme, la consommation d’alcool ou la sédentarité.

Risques d’AVC accrus pour les travailleurs forcenés !

Travailler c’est la santé ? Oui mais pas trop quand même !

Selon l’enquête, les risques pour la santé augmenteraient peu à peu par rapport au nombre d’heures travaillées : 10% de risque en plus chez les personnes travaillant entre 41 et 48 heures ; 27 % de plus chez ceux travaillant entre 49 et 54 heures

La Turquie compte le plus de travailleurs à plus de 50 heures par semaine (43 %), tandis que les Pays-Bas comptent moins de 1 %. La France se place en 9eme position (8,7 %) alors que l’Allemagne compte seulement 5,6 % d’employés réalisant plus de 50 heures de travail par semaine.

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Grève des médecins généralistes à partir du 3 octobre…

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

DarkoStojanovic/CC0 Public Domain/Pixabay

Il faut s’attendre à une rentrée sociale particulièrement agitée du côté des médecins généralistes. Ces derniers sont en colère et entendent bien le faire savoir ! 4 organisations syndicales appellent en effet à une grève générale et illimitée à compter du 3 octobre prochain. Une fois de plus ils se mobilisent contre le projet de loi de modernisation de la Santé de Marisol Touraine. Ils ne souhaitent pas des aménagements mais son abrogation pure et simple. La ministre de la santé ayant déjà indiqué qu’elle ne reculerait pas, la rentrée s’annonce donc particulièrement tendue dans le milieu médical.

Un appel à la grève lancé par la Fédération des médecins de France (FMF), l’Union française pour une médecine libre (UFML), le Syndicat des médecins libéraux (SML) et le Bloc.

Pour Jérôme Marty, président de l’UFML,  ce projet de loi et notamment l’instauration du tiers-payant généralisé constitue « une attaque historique contre la déontologie des médecins ».  Selon lui le risque est  d’instituer « l’étatisation et la financiarisation de la médecine ». Et de mettre en garde contre le risque de commercialisation des données du patient, ce qui aurait pour conséquence de menacer le secret médical.

Pour info, on peut éventuellement à s’attendre à un blocage complet des soins, les 4 organisations appelant les médecins urgentistes et le personnel hospitalier à rejoindre le mouvement.


News Santé

Les plus modestes meurent davantage de la pollution

Si la pollution atmosphérique sévit davantage au cœur de Paris dans les quartiers aisés, ce sont les plus moins favorisés qui en payent le prix, révèle une étude parue dans la revue Plos One.

Nous ne sommes pas tous égaux face à la pollution. Les inégalités de revenus influencent indirectement l’exposition aux polluants. Et les ménages les modestes sont ceux qui subissent le plus ce fléau environnemental, d’après une étude parue dans la revue scientifique Plos One.

Les chercheurs de l’Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) et de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) ont analysé les causes des 79 107 décès survenus à Paris chez les plus de 35 ans Ils ont observé qu’à Paris « il y a une surmortalité dans les catégories les plus défavorisées lors de ces épisodes », expliquent-ils, interrogés par La Croix. Lors de pics de pollution atmosphérique dans la capitale, les moins aisés auraient un risque de décéder cinq fois plus élevé que les autres Parisiens.

Ces différences de vulnérabilité seraient liées aux conditions de vie. Les ménages les plus modestes mangent moins équilibré, passent plus de temps dans les transports, fument plus mais aussi ont moins recours aux soins, faute de moyens financiers. Cette conjonction de facteurs de risque rend plus vulnérable aux méfaits de la pollution, explique l’étude.

« Les plus fragiles résistent moins bien quand intervient un pic de pollution », explique le professeur de santé publique Denis Zmirou-Navier, un des coordinateurs de l’étude, cité par La Croix.

Des études similaires devraient être menées à Lyon, Lille et Marseille.

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