Archives de catégorie : ACTUALITES

Tabac, alcool et obésité : l’espérance de vie des Européens est menacée

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient de publier des

chiffres inquiétants. « L’Europe est la région du monde où l’on boit et fume le plus avec de gros dégâts à la clé. L’alcool est responsable de plus de 6% des décès en Europe. On consomme en moyenne l’équivalent de 90 litres d’alcool par personne et par an », note Pascale Manzagol en direct sur le plateau de France 3. Le tabac vient ensuite. 30% des Européens fument régulièrement. Certains beaucoup plus que d’autres, comme en Russie (60% de la population). Mais presque partout on note de plus en plus de fumeuses. Certains de ces pays ont pourtant fait d’énormes progrès. La consommation globale a légèrement diminué, mais il faudrait faire beaucoup plus.

Des bombes à retardement

L’alcool, le tabac et l’obésité sont des bombes à retardement. L’OMS redoute que la prochaine génération vive moins longtemps que nous, ce qui n’est encore jamais arrivé, alors que l’espérance de vie ces 20 dernières années a beaucoup progressé. Les Européens vivent en moyenne jusqu’à 76 ans, avec un bonus pour la France, l’Espagne et l’Italie où l’espérance de vie est de 82 ans.

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L’homéopathie devrait avoir à prouver son efficacité, recommande une agence américaine

La Food and Drug Administration (FDA), l’agence américaine de régulation des médicaments et de l’alimentation, devrait modifier sa réglementation de l’homéopathie, selon un avis émis par la Federal Trade Commission (FTC), l’agence fédérale de régulation du droit de la consommation et des pratiques commerciales.

Car, explique le communiqué de la FTC daté du 21 août, la réglementation de la FDA, qui n’impose pas que les produits homéopathiques en vente libre soient approuvés comme efficaces et sûrs, est en conflit avec celle de la FTC selon laquelle toutes allégations et publicités doivent être prouvées.

Ces produits doivent respecter certaines conditions, dont la mention sur l’étiquette d’une indication (allégation) pour l’utilisation (1). Or, les fabricants et vendeurs ne sont pas tenus de fournir de preuves scientifiques compétentes et fiables pour soutenir cette indication d’utilisation contrairement aux autres fabricants de médicaments, et même de compléments alimentaires.

Une étude, commandée par la FTC, indique que la plupart des consommateurs ne comprennent pas l’homéopathie, comment la FDA la régule, ou le niveau de preuves scientifiques requis.

Dans des groupes de discussion, rapporte l’agence de presse Bloomberg, la FTC a constaté que lorsque les consommateurs avaient accès à des informations de base sur l’homéopathie, ils étaient plus sceptiques que lorsqu’ils n’avaient aucune connaissance des principes derrière l’homéopathie et qu’ils croyaient à tort qu’« homéopathique » est tout simplement synonyme de « naturel ».

(1) L’homéopathie est aussi dispensée de démontrer son efficacité par des études cliniques en Europe et au Canada.

Psychomédia avec sources : Federal Trade Commission, Bloomberg.
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Alzheimer : comment parler à quelqu’un dont on se demande s’il commence à présenter des symptômes de la maladie

En France, d’après l’OMS, près d’un million de personnes seraient touchées par Alzheimer et les maladies apparentées. D’après un comité de l’Institut de technologie du Massachusetts (MIT), des avancées considérables pourraient être réalisées autour de cette maladie.

Atlantico : Ce 21 septembre, c’est la Journée de lutte contre Alzheimer. Selon le comité du MIT, cette maladie présente de « réelles opportunités de progrès », en quoi ? Où en sont les recherches ?

France Alzheimer : Malheureusement, toute pathologie, par la mobilisation scientifique qu’elle suscite, reste paradoxalement à l’origine de « réelles opportunités de progrès ». Par ailleurs, par sa logique transversale, la maladie mobilise de nombreuses disciplines scientifiques. Les innovations sont possibles. Elles sont même prévisibles. Les questions qui se posent aujourd’hui sont plurielles et, par conséquent, les réponses à apporter sont autant d’innovations et de progrès envisageables. Pour y répondre, chacun doit faire preuve d’esprit d’innovations (chercheurs, soignants, aidants, industriels etc.).
Pour illustrer cet engagement nécessaire pluriel :
– la nécessité de pouvoir détecter les lésions cérébrales dans la maladie a fortement poussé l’innovation en imagerie cérébrale (marqueurs amyloides et Tau aujourd’hui encore réservés à la recherche)
– le champs des nouvelles technologies tente d’apporter des aides adaptées aux familles et aux personnes malades avec en ligne de mire, la préservation de l’autonomie et de la qualité de vie des personnes.
Cette liste est, bien entendu, loin d’être exhaustive.
Les axes de recherches sont aujourd’hui multiples. En ce qui concerne la recherche fondamentale, l’attention de la communauté scientifique se porte notamment sur la compréhension des mécanismes de développement de la maladie d’Alzheimer.

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Le café en soirée affecte l’horloge biologique circadienne

C’est en affectant l’horloge circadienne (horloge biologique) que le café du soir retarde le sommeil, montre une étude publiée dans la revue Science Trabslational Medicine.

Kenneth P. Wright Jr de l’Université du Colorado et ses collègues ont mené cette étude avec 5 participants qui ont vécu, pendant 49 jours, dans les conditions contrôlées d’un laboratoire de recherche.

Ils ont testé 4 conditions lors des soirées :

  • lumière faible et pilule contenant 200 mg de caféine (équivalent d’un double expresso), 3 heures avant le coucher ;
  • lumière faible et pilule placebo ;
  • lumière vive et pilule placebo ;
  • lumière vive et pilule de caféine.

Des échantillons de salive permettaient de mesurer les niveaux de l’hormone mélatonine qui est produite par la glande pinéale sous le contrôle de l’horloge centrale (maître) du cerveau. Cette dernière s’ajuste selon l’exposition à la lumière et coordonne les horloges cellulaires de tout le corps, explique le chercheur.

Les niveaux de mélatonine dans le sang augmentent pour signaler le début de la nuit biologique au cours de chaque période de 24 heures et diminuent au début de la journée biologique.

Lorsque la soirée était passée sous un faible éclairage, ceux qui prenaient la caféine avaient un décalage de 40 minutes de la production de mélatonine comparativement à ceux qui prenaient le placebo.

Il n’y avait pas de différence significative entre la prise de café dans la condition de faible éclairage et la prise du placebo dans la condition d’éclairage vif.

Les chercheurs ont ensuite mené des expériences de laboratoire qui ont montré que la caféine bloque les récepteurs cellulaires du neurotransmetteur adénosine, qui normalement favorise le sommeil et supprime l’activation.

Ces résultats pourraient avoir des implications pour le traitement de certains troubles du cycle circadien sommeil/éveil. Pour les voyageurs, par exemple, la caféine prise au temps approprié pourrait aider à modifier l’horloge circadienne, souligne le chercheur.

Psychomédia avec sources : University of Colorado Boulder, Science Trabslational Medicine.
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Et si vous faisiez vos conserves à la maison ?

Ils reviennent en force dans nos cuisines. Cerises, pâtés, champignons, haricots, les bocaux ont longtemps été délaissés. Depuis peu, la conserve maison tient sa revanche. Dans cette famille de Dordogne, il est l’heure de préparer les conserves pour l’hiver et surtout, de ne laisser les figues se perdre. Pendant qu’elles massèrent dans le sucre, direction le potager : tomates, aubergines ou haricots, dans cette famille rien ne se perd et tout ce qui se cueille termine dans un bocal.

Le bocal, une tendance dans l’air du temps

Pour eux, faire des conserves c’est une tradition. « Je les mets nature avec un peu de sel », décrit Yvonne Audy au micro de France 2. Vient ensuite le moment de l’ultime étape : la stérilisation. Grâce aux conserves, ils tiennent tout l’hiver. « Ça nous fait faire des économies. On a aussi un goût différent de la conserve industrielle », ajoute François Audy. Il y a 10 ans, personne ne pariait sur l’avenir des bocaux de nos grands-mères. Pourtant, une entreprise a vu ses ventes s’envoler en trois ans. Recyclable, anti-gaspillage, sans additif, le bocal est tendance et à la portée de tout le monde.

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Un immeuble unique pour les électrosensibles

C’est à Zurich en Suisse que se trouve un lieu unique en Europe : un immeuble conçu pour les électrosensibles, ces personnes qui ne supportent pas les ondes électromagnétiques.

Fatigue, problèmes de respiration, problèmes de peau… Christian Schifferle est un grand allergique depuis son enfance. « Même porter des vêtements devient lourd et difficile », confie-t-il à France 3 quand il évoque sa souffrance. Longtemps, Christian a habité une cabane dans la forêt, quand il ne dormait pas à la belle étoile.

Un immeuble coûteux

Désormais, il vit dans un immeuble spécial en périphérie de Zurich. Ici, pas de téléphone portable ni de wifi. L’entrée de chaque appartement est constituée d’un sas pour que les visiteurs se débarrassent de leurs poussières. Le système d’aération est puissant, les murs n’ont pas de peinture et sont constitués de béton et d’enduit brut. Le sol est en céramique et une fine couche d’argent sur les fenêtres bloque les ondes.

Le bâtiment a coûté 5,5 millions d’euros, soit 20% de plus qu’un immeuble normal. Christian assure que ses souffrances se sont allégées. La communauté médicale, elle, ne reconnaît pas encore les maux de l’électrosensibilité.

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Alzheimer et démence : le manque de vitamine D lié à un déclin cognitif plus rapide

L’insuffisance en vitamine D chez les personnes âgées est fortement corrélée avec un déclin cognitif accéléré et une diminution des performances dans des domaines tels que la mémoire qui sont associés à la maladie d’Alzheimer et à la démence, selon une étude publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Neurology.

Joshua Miller et Charles DeCarli ont, avec leurs collègues des universités de Californie (Davis) et Rutgers, mené cette étude avec 400 personnes qui ont été suivies pendant 5 ans.

50 % étaient d’origine caucasienne et 50 %, africaine-américaine ou hispanique. La moyenne d’âge était de 76 ans et les participants avaient une cognition normale, un déficit cognitif léger ou une démence.

Au début de l’étude, 26 % des participants présentaient une déficience en vitamine D et 35 %, une insuffisance. Parmi les Caucasiens, 54 % avaient de faibles niveaux comparativement à 70 % des Africains-Américains et des Hispaniques.

Les participants qui avaient une déficience en vitamine D ont connu un déclin cognitif 2 à 3 fois plus rapide en ce qui concerne la mémoire épisodique et la fonction exécutive que ceux qui avaient des niveaux adéquats. En 2 ans, ils ont connu un déclin aussi important que ceux ayant des niveaux adéquats en 5 ans.

L’exposition de la peau aux rayons du soleil est la principale source de vitamine D. Les personnes à la peau plus foncée sont plus à risque d’avoir de faibles taux de vitamine D à cause de la plus forte concentration en mélanine de leur peau qui protège contre le cancer de la peau, mais inhibe aussi la synthèse de la vitamine D.

L’alimentation est une autre source de vitamine D. La vitamine D alimentaire est obtenue notamment grâce à la consommation de produits laitiers.

Dans une prochaine étape, les chercheurs vérifieront si des compléments de vitamine D peuvent réduire le déclin cognitif.

Bien que cette étude ne prouve pas que le lien constaté soit de cause à effet, les auteurs estiment qu’avec d’autres, elle suggère qu’il y a assez d’évidence d’ores et déjà pour recommander aux personnes dans la soixantaine de discuter avec leur médecin de la pertinence de prendre un complément de vitamine D tous les jours.

Psychomédia avec source : UC Davis.
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Sclérose en plaques : pourquoi les symptômes peuvent-ils s’améliorer lorsque les jours raccourcissent

Les symptômes de la sclérose en plaques semblent souvent s’améliorer en hiver et empirer en été. Des chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue Cell, ont trouvé une explication qui pourrait conduire à une meilleure compréhension de la maladie et à des traitements plus ciblés.

« Nous savons que pour la sclérose en plaques et la plupart des maladies auto-immunes, des facteurs génétiques et environnementaux jouent un rôle important, mais dans la dernière décennie, la plus grande partie des recherches a porté uniquement sur le côté génétique de l’équation », souligne Francisco Quintana du Brigham and Women’s Hospital.

Avec ses collègues, il a mené cette étude avec 139 personnes atteintes de la forme rémittente de la maladie.

Durant l’automne et l’hiver, elles connaissaient une amélioration de leurs symptômes, un phénomène qui a été observé dans des études antérieures.

L’équipe a exploré une variété de facteurs environnementaux qui ont déjà été proposés comme possiblement liés aux symptômes de la maladie, dont les niveaux de vitamine D, les rayons ultra-violets et les infections des voies respiratoires supérieures.

Mais le facteur qui était associé de façon consistante à la sévérité des symptômes et à la saisonnalité des rechutes était la mélatonine dont les niveaux varient avec la longueur du jour. Pendant les jours les plus longs du printemps et de l’été, les niveaux sont plus faibles et pendant les jours courts de l’automne et l’hiver, ils sont plus élevés.

Partant de ce constat, les chercheurs ont utilisé un modèle de souris et des cellules humaines pour étudier les effets de la mélatonine sur certains types de cellules connues pour jouer un rôle dans la réponse immunitaire qui conduit aux symptômes de la maladie.

La mélatonine affectait les rôles de deux types de cellules importantes dans la progression de la maladie : les lymphocytes T pathogènes qui attaquent directement et détruisent les cellules des tissus et les lymphocytes T régulateurs, qui sont censés réguler les lymphocytes T pathogènes. (Voyez : Système immunitaire : très bon livre illustré en ligne pour s’initier.)

La mélatonine a un effet protecteur, résume le chercheur. Elle atténue la réponse immunitaire et aide à empêcher l’action des cellules T pathogènes.

Bien que la mélatonine soit disponible en vente libre, elle présente des inconvénients importants, dont une somnolence indésirable, souligne le chercheur. L’objectif de l’équipe est de clarifier les mécanismes moléculaires qui sous-tendent le rôle de la mélatonine dans le but de développer des médicaments ciblés qui sont sûrs et efficaces avec des effets secondaires minimes.

« Une extrême prudence devrait être exercée », insiste-t-il, « nos données ne montrent pas que la mélatonine ou ses analogues sont efficaces dans le traitement de la SEP ».

L’équipe travaille actuellement à la préparation d’un essai clinique pilote pour étudier les effets du ciblage de la signalisation de la mélatonine chez les personnes atteintes de la maladie et identifier des mécanismes d’action supplémentaires.

Psychomédia avec sources : Harvard medical School, Cell.
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Que faire face au déficit de la Sécurité sociale ?

Trop nombreux et trop coûteux : les infirmiers libéraux et les masseurs-kinésithérapeutes sont ciblés par un rapport de la Cour des comptes. Sont-ils l’arbre qui cache la forêt du déficit de la Sécurité sociale ?

Christophe Ramaux, du groupe Les économistes atterrés, insiste d’abord sur l’espérance de vie qui a progressé de 30 ans au XXe siècle. « Grâce à la Sécu, on a fait des progrès considérables. Dans ce monde accablant, on a enfin une bonne nouvelle », déclare le premier invité du duel éco de France 3. Pour lui, le déficit est « limité » par rapport aux enjeux.

Augmenter les cotisations ?

Etienne Lefebvre, journaliste des Echos, nuance : « Ces résultats, on les obtient par de la dette ». Et cette situation devrait durer pendant plusieurs années. « Ce déficit n’est pas incurable. Le modèle français fonctionne, mais à condition de faire des efforts », ajoute-t-il.

Pour Christophe Ramaux, « le problème, ce sont les recettes ». Il préconise d’augmenter les cotisations. Etienne Lefebvre penche plutôt pour « ralentir les dépenses » et pour une répartition plus équitable des professionnels de santé sur le territoire.

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La Cour des comptes épingle les kinés
Les infirmiers et les kinés dans le collimateur de la Cour des comptes
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Prévention du cancer du sein : comparaison d’un régime méditerranéen avec noix ou huile d’olive en extra

Une étude, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) Internal Medicine, visait à vérifier si le régime méditerranéen peut prévenir le cancer du sein.

Miguel A. Martínez-González de l’Université de Navarra (Espagne) et ses collègues ont analysé des données concernant 4,282 femmes, âgées de 60 à 80 ans (moyenne de 67 ans), déjà enrôlées dans une étude sur les liens entre le régime méditerranéen et la prévention des maladies cardiovasculaires.

Elles étaient assignées au hasard à suivre un régime méditerranéen ou à simplement recevoir des conseils pour une alimentation faible en gras. Celles qui suivaient le régime méditerranéen recevaient un supplément d’huile d’olive (un litre par semaine pour les participantes et leur famille) ou un supplément de noix (noix de Grenoble, noisettes et amandes).

Ce design expérimental permet de tirer des conclusions de cause à effet contrairement à des études épidémiologiques (observationnelles) qui peuvent démontrer l’existence de liens (corrélations) sans prouver que ces derniers sont de cause à effet.

Pendant la période de suivi de près de 5 ans, 35 participantes ont reçu un diagnostic de cancer du sein. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive avaient un risque inférieur de 68 % comparativement à celles qui n’avaient que reçu des conseils alimentaires. Celles qui suivaient le régime méditerranéen avec un supplément de noix n’avaient pas un risque différent du groupe de comparaison.

L’étude n’indique pas si l’effet de prévention est attribuable à l’huile d’olive seule ou à l’huile d’olive dans le contexte d’un régime méditerranéen.

Le petit nombre de participantes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein limite la puissance statistique de cette étude. Une autre limite est que cette étude n’étant pas au départ conçue pour évaluer les effets du régime méditerranéen sur le risque de cancer du sein, les chercheurs n’avaient pas d’information sur le moment ou les mammographies ont été réalisées.

Ces résultats doivent donc être confirmés par des études sur un plus long terme avec un nombre de participantes plus élevé. Ils suggèrent néanmoins que le régime méditerranéen avec un supplément d’huile d’olive pourrait constituer une mesure préventive du cancer du sein.

Psychomédia avec source : JAMA Internal Medicine.
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