Archives de catégorie : ACTUALITES

Campagnes pour réduire des traitements médicaux inutiles et risqués

La Société suisse de médecine interne (SSMI) (1) a lancé en mai 2014 la campagne « Smarter Medicine », dans le but de réduire certaines interventions médicales inutiles.

La campagne repose sur des études nationales et internationales, ainsi que sur les expériences de campagnes semblables menées dans plusieurs pays, dont les pays anglo-saxons et l’Italie, notamment la campagne « Choosing Wisely » (choisir avec sagesse) aux États-Unis et la campagne « Choisir avec soin » au Québec.

La pierre angulaire de la campagne suisse est une liste « Top 5 » d’examens diagnostiques et de traitements en médecine interne générale qui n’offrent aucun bénéfice mesurable pour les patients, et présentent plus de risques que d’avantages.

Une autre liste est en cours d’élaboration pour la médecine interne en milieu hospitalier, a annoncé, le 25 septembre, Nicolas Rodondi, médecin-chef à l’Hôpital de l’Ile de Berne, devant 400 médecins et professionnels de la santé réunis pour un congrès sur la surmédicalisation, rapporte 24 heures.ch. Il vient de recevoir un fonds de recherche européen de 6,6 millions de francs pour mener une étude avec 1900 patients de 75 ans et plus afin d’identifier les moyens de supprimer les médicaments superflus ou dangereux.

20 % des plus de 80 ans, rappelle-t-il, prennent au moins dix médicaments par jour ; à leur sortie d’hôpital, 35 % des patients ingurgitent des médicaments inappropriés, a montré une étude dans six pays dont la Suisse ; c’est le cas de 60 % des pensionnaires en EMS.

(1) Qui réunit les internistes généraux et les généralistes exerçant en hôpital et en cabinet.

Psychomédia avec sources : Smarter Medicine, 24 heures.ch.
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Mutuelle santé : un remboursement des étudiants en 7 jours ?

Affiche de la campagne militante de la LMDE en faveur des étudiants

La rentrée universitaire, c’est maintenant ! A leur inscription dans un établissement supérieur, les étudiants doivent obligatoirement s’affilier à la Sécurité Sociale étudiante, souvent deux par établissement (une nationale LMDE, l’autre régionale). La LMDE promet des améliorations…

LMDE : des remboursements de santé plus rapides

A partir du 1er octobre, les étudiants qui choisiront la LMDE en tant que sécurité sociale étudiante devraient bénéficier d’un meilleur service que celui proposé jusqu’alors.

En effet, un partenariat entre l’Assurance Maladie et la mutuelle étudiante permettra d’offrir une meilleure qualité de service, avec notamment un remboursement des soins plus rapide. La Sécurité sociale ne gèrerait que la partie obligatoire, mais de manière plus simple, plus rapide et plus efficace.

Dans le détail, l’Assurance Maladie propose un délai de remboursement inférieur à 7 jours avec présentation de la carte vitale chez le professionnel de santé. En plus, elle promet une relation client optimisée avec échange de courriel en moins de 48 heures, ainsi que la mise à disposition d’une ligne téléphonique, ainsi que la distribution rapide de carte européenne pour les étudiants qui voyagent.

Rien ne change pour les étudiants, l’inscription se faisant toujours lors de l’inscription. Ces derniers peuvent ensuite, s’ils le souhaitent, souscrire la partie facultative que représente la mutuelle étudiante pour complémenter les remboursements de santé.

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L’hôpital à domicile, un dispositif qui se généralise

L’hôpital à domicile. Derrière cette idée une combinaison astucieuse, celle de réduire les jours d’hospitalisation, en proposant un retour à la maison encadré par du personnel médical. Cela existe déjà pour les mamans qui viennent d’accoucher, mais cela se développe aussi en orthopédie. France Feillet est conseillère de l’assurance maladie, son rôle faciliter le retour à domicile des patients. Rendez-vous chez l’infirmier, passage de l’infirmier, elle organise tout. « C’est parfois très compliqué de trouver des praticiens, donc nous, avec l’habitude, on insiste un petit plus lourdement avec les professionnels de santé et on a plus de facilité à décrocher les rendez-vous », explique la conseillère de l’assurance maladie.

7 000 bénéficiaires

Cette aide est gratuite et bien perçue par les patients. « Cela permet d’être complètement en plein dans l’opération et non de penser qu’il faut appeler telle ou telle personne pour prendre les rendez-vous. C’est quand même beaucoup plus convivial, on se sent moins stressé », explique Marie-Christine Eberhardt. L’an dernier en orthopédie, 7 000 personnes ont bénéficié du programme d’accompagnement de retour à domicile.

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Cannabis médical contre la douleur chronique : peu d’effets secondaires selon une étude

« Le cannabis médical semble avoir un profil d’innocuité avantageux lorsqu’il est utilisé par des patients qui sont considérés comme des consommateurs expérimentés et qui participent à un programme thérapeutique de douleur chronique sur une période d’un an », rapporte une étude publiée dans The Journal of Pain.

Le Dr Mark Ware de l’Hôpital général de Montréal du CUSM et de l’Université McGill et ses collègues ont mené cette étude avec 215 personnes souffrant de douleur chronique (non associée au cancer) qui prenaient du cannabis médical et 216 personnes également atteintes de douleur chronique qui ne consommaient pas de cannabis.

L’étude a été réalisée dans sept centres à travers le Canada (situés à Fredericton, Halifax, London, Montréal, Toronto et Vancouver).

Les consommateurs de cannabis avaient accès, à la pharmacie de leur hôpital, à du cannabis sous forme d’herbe contenant 12,5 % de THC. Ils ont consommé en moyenne 2,5 g par jour sous forme fumée, vaporisée (cigarette électronique) ou ingérée.

L’étude conclut qu’ils ne couraient pas plus de risque de subir d’effets secondaires indésirables graves que les non-utilisateurs, explique la Dre Aline Boulanger, coauteure de l’étude et directrice du Centre d’expertise de la douleur chronique au Centre Hospitalier de l’Université de Montréal.

Les consommateurs de cannabis toléraient mieux la douleur, présentaient moins de détresse à l’égard des symptômes et rapportaient une meilleure humeur et une meilleure qualité de vie que le groupe témoin.

Aucune évidence n’a été trouvée d’effets indésirables sur les fonctions cognitives et pulmonaires ou dans les analyses sanguines.

Une augmentation du risque d’effets indésirables sans gravité a toutefois été constatée : maux de tête, nausées, étourdissements, somnolence et problèmes respiratoires associés au tabagisme.

« Il est important de tenir compte des limites de l’étude, souligne le Dr Ware. Les patients ont été recrutés sur une base volontaire, ils n’étaient pas sélectionnés au hasard et pour la plupart, ils consommaient déjà du cannabis à des fins médicales. Il semble donc que cette option thérapeutique soit relativement sécuritaire lorsqu’elle est utilisée par des personnes qui considèrent que ça les aide. Toutefois, nous ne pouvons pas tirer de conclusions hâtives quant à l’innocuité du cannabis chez les nouveaux utilisateurs. »

Psychomédia avec source : Université McGill.
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Les femmes de plus en plus vulnérables aux maladies cardiovasculaires

Les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité chez les femmes. Depuis 20 ans le nombre de femmes de moins de 50 ans frappées par une crise cardiaque a été multiplié par trois. France 3 est allée à la rencontre de Sybille Maugée qui a fait une crise cardiaque à 31 ans, sous les yeux de son compagnon. « En début d’après-midi, j’ai ressenti une première douleur au niveau de la poitrine. Une douleur soudaine, très forte, comme si on me mettait un coup de poing. Ensuite, j’ai été réveillé dans la nuit par une douleur au niveau du bras gauche« , explique-t-elle.

Les femmes moins alertées

La jeune femme n’avait pas d’antécédent familial. Pas de tabac ni de cholestérol non plus. Depuis, elle consulte son cardiologue deux fois par an pour surveiller son coeur. De plus en plus de femmes sont atteintes de maladies cardiovasculaires.
Les facteurs de risques sont connus : tabagisme, obésité, sédentarité. Mais les femmes sont moins alertées par les symptômes. « Le diagnostic est fait plus tardivement chez les femmes que chez les hommes, parce que les symptômes sont un petit peu plus atténués, un petit peu plus complexes », explique le docteur François Raoux, cardiologue à l’Institut mutualiste Montsouris.

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Manger à toute heure du jour

Trois repas par jour, une ou deux collations ? Cette configuration ne semble pas correspondre à l’alimentation contemporaine, du moins aux États-Unis, selon une étude publiée dans la revue Cell Metabolism.

Shubhroz Gill et Satchidananda Panda du Salk Institute ont mené cette étude avec 150 hommes et femmes, âgés de 21 à 55 ans, qui ont pris en photos, au moyen d’une application mobile, tout ce qu’ils mangeaient et buvaient pendant 3 semaines.

Bien qu’ils rapportaient prendre les 3 repas typiques par jour, ce profil temporel était largement absent, ont constaté les chercheurs.

La majorité s’alimentait sur une période de 15 heures ou plus dans la journée. Moins du quart (25 %) des calories de la journée était pris avant midi et plus du tiers (35 %), après 18 heures.

En calculant le besoin quotidien moyen en calories des participants, les chercheurs ont établi que, pour l’ensemble du groupe, les calories consommées après 18 h 36 étaient en surplus du besoin pour maintenir leur poids collectif stable. (Voyez : Quel est le besoin en calories par jour ?)

Les données ont aussi montré certaines « pratiques alimentaires culturelles » des Américains. Par exemple, la consommation de café et de lait le matin, d’alcool dans la soirée, et de thé pendant la journée. Le yaourt était un aliment du matin, les sandwiches et les hamburgers étaient principalement réservés au repas du midi, tandis que les légumes et les glaces étaient enregistrés dans la soirée. Les photos de chocolat et de bonbons étaient enregistrées toute la journée à partir de 10 heures.

Le but de l’application mobile est de développer un moyen d’étudier les effets de la répartition de la prise alimentaire sur la santé. Un rythme diurne d’alimentation-jeûne favorise la santé, car les rythmes circadiens (sur 24 heures) de l’organisme influencent non seulement le sommeil, mais aussi le métabolisme (par ex. les mécanismes liés à l’insuline).

Une hypothèse est que, en plus d’éliminer certaines mauvaises habitudes, une alimentation restreinte dans le temps pourrait empêcher le « jetlag métabolique » qui se produit lorsque les organes métaboliques deviennent désynchronisés par rapport aux rythmes circadiens globaux du corps.

Même sans changer l’apport calorique quotidien, un jeûne nocturne plus long « réinitialiserait » l’horloge circadienne perturbée par l’alimentation 24/7 et améliorerait la capacité du corps à brûler des calories supplémentaires.

Huit des participants à l’étude ayant un surpoids ou une obésité, dont l’alimentation était répartie sur 14 heures, ont utilisé l’application pour les aider à viser un intervalle de 10-11 heures. Ils n’ont reçu aucune recommandation de modifier leur alimentation.

Après 16 semaines, assistés par des graphiques qui montraient la répartition de leurs prises alimentaires, ils ont perdu, en moyenne, 3.5 % de leur excès de poids et rapportaient mieux dormir et se sentir plus énergiques.

Les chercheurs souhaitent poursuivre ces travaux avec divers groupes afin d’offrir un tableau plus complet et étudier des variations socio-économiques. Ils souhaitent aussi tester les bénéfices de l’alimentation restreinte dans le temps sous différentes conditions de sommeil, activités et maladies.

Illustration : Source : Salk Institute.

Psychomédia avec sources : Salk Institute, Cell Metabolism.
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Une checklist pour obtenir un bon diagnostic médical

Les erreurs de diagnostic sont les erreurs médicales les plus fréquentes. Elles ont souvent de graves conséquences. Une étude récente de la National Academy of Medicine (NAM) américaine indique que la plupart des gens connaîtront au moins une erreur de diagnostic dans leur vie.

Voici une « checklist », présentée par la NAM (1), pour aider les patients à participer au processus de diagnostic.

Bien raconter son histoire

Lorsque vous racontez votre histoire au médecin :

  • Soyez clair : prenez le temps de clarifier quand vos symptômes ont commencé, ce qui fait qu’ils s’améliorent ou empirent, s’ils sont liés à la prise de médicaments, au fait de manger, de faire de l’exercice, ou à une certaine heure de la journée.

  • Soyez complet : essayez de vous rappeler toute l’information importante concernant votre problème de santé. Prenez quelques notes écrites et apportez-les avec vous. Faites-vous aider par un membre de votre famille si possible.

  • Soyez précis : si vous rencontrez plusieurs professionnels, assurez-vous qu’ils entendent tous la même histoire au sujet votre problème de santé.

Être un(e) bon(ne) historien(ne)

  • Rappelez-vous quels traitements vous avez essayés dans le passé, s’ils ont aidé, et, le cas échéant, quels effets secondaires vous avez eus.

  • Pensez à comment votre maladie a progressé au fil du temps.

  • Pensez aux antécédents médicaux de votre famille et si vous pouvez être à risque de maladies similaires.

Garder de bons dossiers

  • Gardez vos propres dossiers des résultats de tests, des références,
    et des admissions à l’hôpital.

  • Gardez une liste précise de vos médicaments.

  • Apportez votre liste de médicaments avec vous lorsque vous consultez votre médecin ou votre pharmacien.

Être un consommateur averti

  • Renseignez-vous sur votre maladie en consultant des sources fiables sur Internet ou en visitant une bibliothèque locale.

  • Renseignez-vous sur les tests ou les procédures que vous avez passés.

  • Renseignez-vous sur vos médicaments :

    • Sachez leurs noms génériques et noms de marque. Par exemple : Tylenol (nom de marque) et acétaminophène (nom générique).
    • Sachez ce qu’ils traitent.
    • Sachez quelles quantités (doses) vous devez prendre.
    • Sachez à quel moment de la journée vous devez les prendre.
    • Sachez quels effets secondaires surveiller et rapporter à votre clinicien.
    • Sachez s’ils interagissent avec des aliments ou d’autres médicaments.

Prendre en charge et gérer sa santé

  • Lors de la rencontre avec votre clinicien, utilisez ces 3 questions pour obtenir le bon diagnostic :

    1. Qu’est-ce qui pourrait causer mon problème ?
    2. Quoi d’autre pourrait causer mon problème ?
    3. Quand recevrais-je mes résultats de tests, et que dois-je faire pour assurer le suivi ?
  • Si vous avez plus d’un clinicien, assurez-vous que chacun sait ce que les autres pensent et planifient.

  • Assurez-vous que chaque clinicien sache tout de vos résultats de tests, médicaments ou autres traitements.

  • Soyez informé(e) et impliqué(e) dans les décisions concernant votre santé.

Connaître ses résultats de test

  • Assurez-vous que vous et votre clinicien obteniez les résultats de tous les tests que vous passez.

  • Ne présumez pas que « pas de nouvelles, bonnes nouvelles » ; appelez et vérifiez vos résultats de test.

  • Demandez ce que les résultats de tests signifient et ce qui doit être fait ensuite.

Faire le suivi

  • Demandez quand vous devez prendre un autre rendez-vous avec votre médecin une fois que vous aurez commencé le traitement.

  • Demandez à quoi nous attendre du traitement ou ce qu’il fera pour vous.

  • Demandez ce que vous devez faire si vous avez de nouveaux symptômes ou commencez à vous sentir pire.

S’assurer qu’il s’agit du bon diagnostic

Continuer à prendre des notes et suivre vos progrès

  • Continuez à prendre des notes sur votre santé et partagez-les, dans un format organisé, avec votre équipe de soin.

(1) Adaptation d’une liste préparée par la National Patient Safety Foundation et la Society to Improve Diagnosis in Medicine. Traduction libre de Psychomédia.

Psychomédia avec source : US National Academy of Medicine.
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L’accessibilité des handicapés, une « question de volonté »

Si la loi sur le handicap de 2005 exige que tous les établissements recevant du public soient accessibles aux personnes handicapées au 1er janvier 2015, nombre d’entre eux ne sont pas encore aux normes. Les députés d’ailleurs ont rendu officiel le nouveau délai de trois à neuf ans accordé à ces établissements pour leur mise en

accessibilité.

Pour Paul Joly, architecte urbaniste et président du Conseil national handicap, cette mise en accessibilité est une « question de volonté ». Selon l’expert, il faut « une volonté politique » mais également « une volonté des équipes – à la fois des équipes d’élus et des équipes de services techniques qui sont derrière », explique-t-il sur le plateau de France 3.

« Une personne à part entière »

Ce manque d’équipement a de nombreuses conséquences pour les personnes handicapées, avec notamment un risque d’exclusion, rapporte le spécialiste. Dans son livre « L’accessibilité positive », l’architecte explique aussi que l’on pourrait vivre en France sans ces obstacles. « Une personne handicapée c’est une personne à part entière », rappelle Paul Joly. Malheureusement, constate-t-il, « le handicap est encore vécu comme une contrainte pour une personne qui n’est pas handicapée ».

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