Archives de catégorie : ACTUALITES

1 844 FIQ-AIDE pour dénoncer les situations inacceptables dans le réseau de la santé du Québec

La Fédération interprofessionnelle de la santé (FIQ) a lancé, le 24 août, une ligne téléphonique pour inviter la population à dénoncer les « situations inacceptables » dans le réseau de la santé (hôpitaux, CHSLD et autres établissements).

En pleine négociation avec le gouvernement, l’organisation syndicale veut démontrer que les compressions dans les établissements de la santé ont une incidence directe sur les services aux patients. La FIQ regroupe « plus de 65 000 professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires ».

« (…) chaque jour, il y a des situations dans le réseau de la santé qui mettent en péril la qualité et la sécurité des soins », dit Régine Laurent, présidente de la FIQ.

« Ça fait longtemps que nous le disons au ministre de la Santé et au Premier ministre qu’il y a des situations qui mettent en danger les patients et les professionnelles en soins. Mais, malheureusement, Gaétan Barrette et Philippe Couillard sont insensibles et vivent dans une tour d’ivoire. Ils ne se préoccupent que des structures et des salaires de leurs amis médecins. (…) », a poursuivi Régine Laurent.

« (…) Presque à toutes les fois où nos membres ont eu le courage de dénoncer des situations inacceptables, elles ont subi des représailles, parfois allant jusqu’au congédiement, de la part des gestionnaires des établissements. Tout cela doit changer et la population peut nous aider à le faire comprendre au gouvernement », conclut-elle.

La FIQ souligne qu’elle ne veut pas se substituer aux recours existants et que les gens doivent continuer d’interpeller les comités de plaintes au besoin, rapporte Le Devoir.

La ligne téléphonique 1 844 FIQ-AIDE, est sans frais et les personnes qui y rapporteront des situations pourront le faire en toute confidentialité. Elle sera opérationnelle 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, et ce, pour les trois prochaines semaines, précise le communiqué de la FIQ.

Il est également possible de communiquer avec la FIQ par courriel à l’adresse [email protected] ou via le site Internet au www.fiq-aide.info.

Illustration : Capture d’écran, site de la FIQ.

Psychomédia avec source : FIQ (communiqué), Le Devoir.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Stimulation transcrânienne : une étude contredit les allégations de l’industrie

Une étude, publiée dans la revue Experimental Brain Research, contredit des allégations de l’industrie concernant des bénéfices de la stimulation transcrânienne par courant continu (STCC).

La stimulation transcrânienne à courant continu est une méthode de traitement, dite non invasive, qui consiste à utiliser de faibles courants électriques pour stimuler des parties spécifiques du cerveau par le biais d’électrodes posées sur le cuir chevelu.

Les psychologues Laura Steenbergen et Lorenza Colzato du Leiden Institute of Brain and Cognition et leurs collègues ont testé, au moyen d’une étude randomisée, si le casque Foc.us améliore les performances cognitives, comme annoncé dans les médias.

24 volontaires en santé se sont rendus deux fois au laboratoire de recherche. À une occasion, ils ont reçu le traitement appliqué au cortex préfrontal avant et pendant une tâche visant à mesurer les capacités de mémoire de travail et à l’autre occasion ils ont reçu un traitement simulé.

Des études précédentes avec des appareils ayant obtenus la certification CE, utilisant la même tâche, avaient montré une amélioration de différents processus de la mémoire de travail.

Dans la présente étude, la stimulation diminuait plutôt la performance comparativement à la stimulation simulée.

Ces résultats démontrent le rôle important de la communauté scientifique pour la validation des allégations faites par l’industrie de l’entraînement du cerveau, concluent les chercheurs.

L’appareil Foc.us est en vente sur internet avec notamment des allégations d’améliorer les performances dans le sport et les jeux vidéos.

La technologie de stimulation transcrânienne par courant continu est à distinguer de la stimulation magnétique transcrânienne répétitive (SMTr) qui consiste à utiliser un champs magnétique pour induire des changements électriques dans le cerveau.

Photo : Site d’achat en ligne de Foc.us

Psychomédia avec source : Experimental Brain Research.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Une personne proche souffre-t-elle de démence? Faites le test

Ce test, le Système d’évaluation rapide de la démence, publié par le psychiatre et chercheur en neurosciences James E. Galvin en 2013, se veut un outil facile et rapide d’utilisation pour détecter la démence en milieu clinique.

Il distingue l’état cognitif normal, le déficit cognitif léger et la démence légère, modérée et sévère.

Les formes les plus fréquentes de déficit cognitif léger et de démence sont celles dues à la maladie d’Alzheimer.

D’autres formes sont, par exemple, la démence à corps de Lewy, la dégénérescence frontotemporale, la démence vasculaire ou l’encéphalopathie traumatique chronique.

Le test, de 10 questions, peut être complété par un proche, un membre de la famille ou une personne soignante.

Notez que ce test n’est pas présenté ici dans le but de permettre un diagnostic mais plutôt avec l’objectif d’informer sur les manifestations de la démence et sur les avancements de la recherche en psychologie et en santé mentale. Il ne peut remplacer le diagnostic d’un professionnel.

FAITES LE TEST (gratuit, sans inscription)

Voyez également:

(1) James E. Galvin (2015), The Quick Dementia Rating System (QDRS): A rapid dementia
staging tool
, dans Alzheimer’s & Dementia: Diagnosis, Assessment & Disease Monitoring. Traduction libre non validée de Psychomédia.

Psychomédia
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Des prises de sang sans aiguille !

Des chercheurs de l’université Wisconsin-Madison et de la société Tasso Inc. ont développé un appareil pouvant recueillir des échantillons sanguins sans piqûre.

Appliqué contre la peau durant deux minutes, l’appareil génère un léger vide permettant au sang de couler dans un petit tube. Plutôt que d’extraire le sang des veines, qui sont des canaux clos, l’appareil récolte le sang à partir des capillaires, des vaisseaux sanguins microscopiques. Il recourt à une technologie dite microfluidique. « À cette échelle, la tension de surface prend le pas sur la gravité », expliquent les concepteurs.

L’appareil permet de récolter 0,15 centimètre cube de sang, ce qui est suffisant pour tester le cholestérol, les infections, l’évolution des cellules cancéreuses et le taux de sucre (glycémie). La procédure était presque indolore.

Le projet est soutenu par des organismes gouvernementaux américains. Une subvention reçue de la DARPA (Defense Advanced Research Project Agency), organisme de recherche du département de la Défense américain, a pour objectif le développement d’une technologie permettant de stabiliser le sang pour qu’il survive une semaine sans devoir être mis au froid, ce qui permettrait de prendre des échantillons dans une grande variété de situations.

Une subvention des National Institutes of Health a, de son côté, pour objectif le développement d’un dispositif pour diagnostiquer une infection au virus du sida.

Si tout se passe comme prévu, Tasso Inc. devrait demander une autorisation de commercialisation à la Food and Drug Administration, l’agence américaine du médicament, dans le courant de l’année 2015 et le dispositif pourrait atteindre le marché en 2016.

Psychomédia avec source : Wisconsin-Madison University.
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

Un aide-soignant agressé à Bordeaux par un homme refusant que sa femme soit auscultée par un homme

Un

aide-soignant du CHU de Bordeaux a porté plainte pour « violences » après avoir été agressé, le 9 août, par un homme qui refusait que son épouse enceinte soit examinée par un soignant masculin. Le CHU a lui aussi déposé plainte, au titre de personne morale, en soutien de son employé.

L’altercation est survenue aux urgences de la maternité, lorsque l’aide-soignant s’est interposé entre un collègue et l’homme en colère. Ce dernier était venu avec son épouse voilée pour un examen, mais refusait qu’elle soit auscultée par du personnel médical masculin, selon plusieurs sources, confirmant une information du quotiden Sud Ouest. L’aide-soignant a reçu des coups de poing à la face, puis le couple aurait quitté l’établissement.

Un motif religieux ?

L’éventuelle invocation par le mari d’un motif religieux le jour des faits, pour refuser que son épouse soit auscultée par un homme, reste à établir. Selon le chef du service de gynécologie-obstétrique du CHU, Dominique Dallay, cité dans Sud Ouest, les demandes de prise en charge de femmes par uniquement du personnel médical féminin sont « un sujet récurrent dans les maternités ». Et ce « pour différents types de raisons, pas uniquement religieuses », a précisé l’établissement à l’AFP.

L’hôpital « respecte toutes les croyances et s’efforce de répondre aux souhaits des patients », mais « n’en a pas toujours les moyens », en fonction du personnel disponible, notamment lors d’un week-end, notamment en période de vacances, où il peut arriver que seul un médecin homme se trouve de garde, selon le CHU.

Retrouvez cet article sur Francetv info

Obésité : de nouveaux gènes clés identifiés
Contrôles sanitaires : les fraudeurs risquent gros
Obésité : de nouveaux gènes clés identifiés
CARTE. Les départements où le moustique tigre a été repéré en France métropolitaine
Moustique tigre : deux cas autochtones de dengue dans le Gard

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Endoscopie : définition, comment se passe un examen, et y a-t-il des risques ?

L’endoscopie est un examen médical permettant de visualiser à l’intérieur du corps ce qui ne peut pas être étudié à l’oeil nu, ou à l’aide d’un autre dispositif. Indolore, cet examen peut susciter bien des questions. Comment se passe une endoscopie et y a t-il des risques ? Explications.

Définition : l’endoscopie qu’est-ce que c’est ?

Aussi appelée fibroscopie, l’endoscopie est un examen médical permettant d’explorer l’intérieur d’un organe ou d’une cavité du corps en y introduisant un endoscope, une petite caméra placée au bout d’un tube fin et souple contenant des fibres optiques. Il existe plusieurs types d’endoscopie selon les organes, à savoir la bronchoscopie (bronches), coloscopie (colon), fibroscopie (estomac et duodénum), cystoscopie (vessie), laryngoscopie (larynx), coelioscopie (cavité abdominale), etc.

L’endoscopie peut être utilisée pour établir un diagnostic, ou pour traiter souvent lors d’une endoscopie opératoire.

Comment ça se passe une endoscopie ?

L’examen est souvent gênant mais non douloureux. Selon la zone étudiée, l’endoscopie peut se faire sous anesthésie locale ou générale. La durée de l’intervention, elle, varie en fonction de la zone aussi. Par exemple, une coelioscopie nécessitera une hospitalisation de courte durée, tandis qu’une endoscopie gastrique se fera en quelques heures dans la salle d’examen.

Lorsque cela est possible, les endoscopies se font généralement par les voies naturelles, sinon une incision permet de pénétrer dans certaines cavités de l’organisme. La majorité des examens requiert d’être à jeun obligatoirement quelques heures avant l’examen. Le tabac et l’alcool doivent être également évités durant les 3 jours précédant l’examen.

Endoscopie : quels sont les risques et contre-indications ?

Les complications liées aux endoscopies sont aujourd’hui devenues exceptionnelles. Lorsqu’il y en a, elles sont (…)

Lire la suite sur maxisciences.com Video – Quand un ours sauvage vient se rafraichir dans la piscine d’une maison Video – Du mal à dormir ? Voilà comment un pied glissé hors de la couette peut vous aider Video – L’atmosphère de la Lune dévoile son étonnante composition Video – Un ascenseur spatial de 20 km de haut bientôt construit par une société canadienne ?Video – Un rhinocéros à la corne arrachée soigné avec de la peau d’éléphant

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Alcool : même lors de la conception, sa consommation nuirait au futur bébé

Si l’alcool est fortement déconseillé lors de la grossesse, il nuirait également au futur bébé lorsque la mère en consomme pendant la période de conception, selon une nouvelle étude scientifique australienne.

On ne précise plus les effets néfastes de l’alcool pendant la grossesse sur le futur bébé. Et grâce à la prévention, la plupart des femmes cessent de consommer de l’alcool une fois qu’elles se savent enceintes.

Cependant, il semble que la consommation d’alcool au moment de la conception entraîne déjà des risques pour la santé de l’enfant à naître, selon une étude de l’université du Queensland (Australie). Elle a été publiée dans le numéro de juillet 2015 du Journal of the Federation of American Societies for Experimental Biology( FASEB Journal).

Pour arriver à cette conclusion, les chercheurs ont travaillé sur deux groupes de souris femelles au moment de la conception. Le premier groupe de souris a consommé de l’alcool de façon modérée, soit l’équivalent de cinq verres standard chez l’homme, quatre jours avant et quatre jours après la conception. Le second groupe, ou groupe témoin, a consommé un liquide tout aussi calorique mais dépourvu d’alcool autour de la période de conception.

Résultat : les souris du groupe « alcoolisé » ont mis au monde une progéniture à plus haut risque de diabète et d’obésité que les souriceaux issus du groupe témoin.

« Même avant le début du développement des organes, la consommation d’alcool provoque déjà des modifications à l’embryon », alerte ainsi le Professeur Karen Moritz, auteure principale de l’étude. Et cette altération du développement risque ensuite d’entraîner des changements à long terme et un risque accru de maladies chroniques, selon la chercheuse.

Ainsi, l’étude souligne qu’un plus grand risque d’obésité et de diabète n’est pas uniquement dû à une mauvaise alimentation et/ou à un manque d’exercice durant l’enfance, comme on pourrait le croire. La consommation d’alcool lors de la conception peut également entrer en jeu. Reste désormais à sensibiliser les mères en devenir afin qu’elles optent pour une alimentation sans alcool avant même (…) Lire la suite sur Topsanté

Paternité : être papa avant 25 ans augmenterait la mortalité
Envie de bébé : le moment idéal pour tomber enceinte
Comment détecter sa période de fécondité
Désir d’enfant : les bonnes habitudes pour booster ses chances de bébé
Santé de bébé : un mode de vie sain avant la grossesse est essentiel

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR

Urgences : 70% des patients attendent moins d’une heure pour être soignés

CC0 Public Domain

CC0 Public Domain/Pixabay

Vous avez l’impression d’attendre des heures lorsque vous vous rendez aux urgences d’un hôpital ? Et pourtant.. Selon une enquête de la Drees l’accueil et l’orientation aux urgences se réalisent dans la demi-heure qui suit l’arrivée pour neuf patients sur dix, et le début effectif des soins dans l’heure pour sept patients sur dix.

Plus l’état de la personne est jugé grave, plus rapide sera sa prise en charge. C’est particulièrement vrai pour les patients conduits à l’hôpital par le service mobile d’urgence et de réanimation, les personnes accueillies en salle des urgences vitales, les personnes en détresse respiratoire ou victimes de douleurs thoraciques.

Cette enquête nous apprend également que l’étendue des actes et des soins réalisés aux urgences, avec éventuellement un recours au plateau technique, détermine la durée de passage. Ainsi, un parcours aux urgences sans actes ni soins dure moins de 76 minutes pour la moitié des patients, contre 106 minutes pour un parcours avec une radiographie.

Les temps d’attente entre les étapes de la prise en charge sont d’autant plus importants que l’affluence dans le service est élevée et la densité de personnels moindre.

La disponibilité de lits influe aussi sur la durée de passage aux urgences. La recherche d’une place d’hospitalisation prend plus de 50 minutes dans la moitié des cas dès que plusieurs appels sont nécessaires pour l’obtenir.

Vous pouvez prendre connaissance de l’intégralité de cette enquête en vous connectant sur le site de Drees (document en format PDF)


News Santé

Trouble obsessionnel-compulsif : excès de confiance dans l’imagination et dissociation

Confondre le réel et l’imaginaire et perdre contact avec le réel pourraient jouer un rôle dans le développement du trouble obsessionnel-compulsif (TOC), selon une étude publiée dans le Journal of Clinical Psychology. L’étude visait à mieux comprendre les mécanismes cognitifs qui peuvent contribuer au développement du TOC.

Des « théories stipulent que ce n’est pas le contenu de la pensée qui est en cause dans le développement des obsessions mais la façon dont ces pensées sont interprétées par la personne », explique Frederick Aardema, du Département de psychiatrie de l’Université de Montréal.

« Alors que la majorité des personnes vont écarter une idée si elles jugent qu’elle n’a pas de sens, une personne atteinte de TOC se dira que si elle pense comme cela, c’est qu’il y a une raison. »

En 2011, l’équipe de recherche avait observé que les personnes qui font plus confiance à leur imagination et qui présentent une forte tendance à se dissocier de la réalité avaient plus de symptômes obsessionnels. L’objectif de la présente étude était de confirmer ces observations auprès d’une population souffrant de TOC.

M. Aardema et ses collègues (1) ont mené cette étude avec 75 personnes atteintes d’un trouble obsessionnel-compulsif. Elles ont complété des tests standardisés mesurant :

  • leur confusion inférentielle : processus de raisonnement par lequel un doute obsessionnel s’installe (par exemple, la personne croit que l’eau de la piscine municipale est contaminée, car on y met du chlore, donc il y a inévitablement des bactéries dans l’eau) ;

  • leurs traits de personnalité schizotypique : caractérisée par des idées bizarres, des croyances rigides, un manque de discernement et une tendance à faire trop confiance à son imagination (par exemple, la personne peut être convaincue que ce qu’elle entend aux nouvelles ou lit dans le journal la concerne personnellement et directement) ;

  • leur état de dissociation : se manifeste par des pertes de contact avec la réalité et des trous de mémoire lors de certains événements, phénomène qui s’observe surtout chez les gens qui font beaucoup de vérification (certaines personnes trouvent qu’elles peuvent se comporter tellement différemment selon la situation, qu’elles ont l’impression d’être deux personnes distinctes) ;

  • la force de leurs croyances obsessionnelles ;

  • leurs symptômes dépressifs mesurés par l’Inventaire de dépression de Beck (faites le test) et anxieux.

Les résultats mettent en lumière le rôle important de la confusion inférentielle et de l’état de dissociation, qui sont les indices qui prédisent le mieux l’apparition des symptômes du TOC.

« Il semble que les personnes souffrant de TOC sont si absorbées dans leur obsession due à la confusion inférentielle qu’une coupure avec la réalité se fait », explique le professeur Aardema. « Concrètement, nous constatons que la personne ne fait pas confiance à ses perceptions sensorielles ou à son bon sens mais plutôt à son imagination. Par exemple, elle craint que ses mains soient contaminées par des bactéries, donc elle les lavera à plusieurs reprises, car elle est convaincue que ses mains sont sales malgré qu’elles soient visiblement propres. »

Les autres facteurs, tels que les symptômes anxieux et dépressifs, les traits schizotypiques et les croyances obsessionnelles ne semblent pas jouer un rôle significatif dans le développement des symptômes TOC, mais plutôt dans la sévérité du trouble.

Selon plusieurs études et une importante méta-analyse, indique le communiqué, les symptômes du TOC peuvent être catégorisés en cinq dimensions :

  • la symétrie
  • le nettoyage
  • l’accumulation (« hoarding »)
  • les pensées interdites (p.ex. agression, religion)
  • la vérification

(1) Stella-Marie Paradisis et Kevin D. Wu.

Psychomédia avec sources : Université de montréal, JCP (abstract), JCP (article).
Tous droits réservés

Actualités (psychologie, santé) | Psychomédia

« Amnesia », un film sur la culpabilité d’être Allemand, face au passé nazi

« Amnesia », le dernier film de Barbet Schroeder, sort en salle mercredi 19 août. Pour l’occasion, l’actrice principale du film, Marthe Keller, est l’invitée du Soir 3.

À Ibiza, une Allemande choisit de vivre recluse dans une maison sans électricité ni eau courante face à la mer. L’histoire se passe en 1990. Le mur de Berlin vient de tomber. Un jeune compatriote va perturber sa solitude et la troubler. C’est la rencontre de deux êtres déracinés que tout oppose, mais la musique va les rapprocher.

Un film plein de non-dits

Marta fuit son passé allemand. Elle refuse de parler sa langue maternelle. Elle refuse tout ce qui vient d’Allemagne, un mystère que tente de percer son jeune ami. En filigrane du film, la culpabilité : celle d’être Allemand, face au passé nazi.

Sur le plateau de France 3, Marthe Keller explique que jouer ce rôle était important pour elle maintenant, notamment car une amie à elle « s’est suicidée il n’y a pas longtemps, parce que son père était un nazi. Moi, j’avais la chance que mon père a fui les nazis », ajoute-t-elle. Marthe Keller évoque un film plein de non-dits, qui est « vraiment dans la vérité, dans la simplicité ».

Retrouvez cet article sur Francetv info

Air Cocaïne : le procès des quatre Français a enfin commencé
Air Cocaïne : les accusés risquent 25 ans de prison
Lieux touristiques : les urgences doivent faire face à une forte hausse de la population estivale
Chine : l’air de Tianjin est-il pollué ?
Sécurité routière : témoignage d’un motard rescapé

News Santé | Actualités & informations – Yahoo Actualités FR